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Suisse

Stefan Blättler après plus de 100 jours au MPC: "ça fonctionne"

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Le procureur de la Confédération Stefan Blättler, entouré de ses deux adjoints, Jacques Rayroud, à sa gauche, et Ruedi Montanari, à sa droite, arrivant à la conférence de presse vendredi. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La guerre en Ukraine fait partie des quatre priorités que le nouveau procureur de la Confédération a mis en évidence après plus de 100 jours en poste. Dans de nouveaux locaux, Stefan Blättler veut insuffler une nouvelle dynamique au MPC, avec souplesse en maître mot.

A la tête du Ministère public de la Confédération (MPC) depuis le 1er janvier, l'ancien commandant de la police bernoise âgé de 62 ans veut travailler dans la réactivité et les réseaux. Pour preuve, la rapide création d'une task force afin de réagir avec compétence à la guerre en Ukraine et à la recherche d'éventuels criminels de guerre parmi les réfugiés arrivant en Suisse.

La poursuite des crimes de guerre ou contre l'humanité fait partie d'une des compétences du MPC et Stefan Blättler voulait en faire une de ses priorités déjà avant le 24 février, a-t-il dit vendredi devant les médias. Autre priorité qui a donné beaucoup de travail au MPC, la lutte contre les organisations criminelles.

Il faut dire que la Suisse est un pays attractif pour elle, selon le procureur. La plupart des chefs sont à l'étranger, en Italie surtout, ce qui implique une collaboration internationale et un travail en réseau. Stefan Blättler s'est déjà rendu deux fois en mars à Rome et à Milan.

Troisième priorité définie par le chef du MPC, la criminalité économique, avec la corruption internationale et le blanchiment. Il en va de la réputation de la place financière suisse, a dit Stefan Blättler. Cette division est de loin la plus dotée en personnel du MPC.

Equipe "bien organisée"

Le terrorisme, avec ses nombreuses facettes, représente la quatrième priorité du nouveau procureur. "En collaboration avec les cantons, nous devons être pro-actifs et travailler en partenariat avec l'étranger, a souligné M. Blättler devant les médias.

Dans un Ministère public de la Confédération qui a connu des années difficiles, Stefan Blättler a trouvé une "équipe qui fonctionne, bien motivée et qualifiée". Elle est nouvellement organisée avec de nouvelles exigences, mais il est indispensable de continuer sans cesse à s'adapter, avec souplesse et en recourant aux compétences là où elles sont, à l'intérieur ou à l'extérieur du MPC, avec les cantons ou les homologues à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif

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Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice intégré 2025 (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".

Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.

L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.

Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.

165 observateurs

De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.

Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.

Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.

L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Amiante: les CFF font analyser leur matériel roulant

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Certains wagons des CFF sont soupçonnés de contenir de l'amiante, en particulier les trains grandes lignes de type EW IV (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Les CFF vont passer à la loupe plus de 400 trains afin de détecter la présence d'amiante et d'autres substances nocives. La compagnie ferroviaire a prévu près de 5 millions de francs pour ces analyses et les éventuels travaux d'assainissement.

L'entreprise devrait consacrer durant les cinq prochaines années 1,4 million pour les analyses réalisées par une entreprise spécialisée et 3,5 millions pour l'assainissement et l'élimination des substances, a déclaré une porte-parole des CFF à Keystone-ATS. Elle confirmait une information des journaux alémaniques CH Media.

Les analyses de substances nocives pour les usagers sont une pratique courante depuis des années, a précisé la porte-parole. Interrogé vendredi en marge d'une conférence de presse sur les RER, le directeur Vincent Ducrot a affirmé qu'il "n'est pas question d'une contamination à l'amiante. Il s'agit d'un contrôle de routine. Il n'y a aucun soupçon concret."

Pas de danger pour les passagers

Selon les CFF, il n'y a pour l'instant aucun danger pour les voyageurs et les employés. Tant que les parties contenant de l'amiante ne sont pas détériorées, aucune substance nocive n'est libérée. Les prélèvements sont en outre effectués dans des zones auxquelles les passagers n'ont pas accès.

L'utilisation de l'amiante comme matériau de construction est interdite en Suisse depuis 1990. Il présente un danger pour la santé lorsque ses fibres sont libérées et inhalées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Gunvor retire sa proposition de rachat d'actifs de Lukoil

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Washington s'était opposé à cet accord. Le Trésor américain a publié jeudi soir sur son réseau social X une citation de Donald Trump qualifiant Gunvor de "marionnette" de la Russie qui "n'obtiendra jamais de permis d'agir et de faire des profits." (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le négociant Gunvor, enregistré à Chypre et installé à Genève, retire sa proposition de reprise des actifs internationaux du groupe pétrolier russe Lukoil qui compte parmi ses filiales le négociant genevois Litasco.

"Gunvor retire sa proposition concernant les actifs internationaux de Lukoil", a déclaré un porte-parole à l'agence AWP. Dans communiqué de l'entreprise russe paru fin de semaine dernière, Lukoil avait indiqué accepter l'offre de Gunvor et s'être engagée à ne pas négocier avec d'autres acheteurs.

Washington s'était opposé à cet accord. Le Trésor américain a publié jeudi soir sur son réseau social X une citation de Donald Trump qualifiant Gunvor de "marionnette" de la Russie qui "n'obtiendra jamais de permis d'agir et de faire des profits."

Le porte-parole de l'entreprise a assuré à AWP que cette déclaration est "fondamentalement erronée et mensongère. Gunvor a toujours fait preuve d'ouverture et de transparence quant à sa propriété et ses activités, et s'est activement distanciée de la Russie depuis plus d'une décennie", ajoute le porte-parole en citant la fin des activités commerciales et la vente d'actifs russes.

Gunvor emploie 2000 collaborateurs et affichait l'an dernier des recettes de 136 milliards de dollars.

Fin 2024, Lukoil opérait un réseau 2450 stations-services dans 20 pays, hors Russie. A travers Litasco, Lukoil compte deux raffineries, Petrotel Lukoil en Roumanie et Lukoil Neftochim Burgas en Bulgarie, ainsi qu'une participation de 45% dans la raffinerie Zeeland aux Pays-Bas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le climat de consommation toujours faible en octobre

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Pour calculer ces indices, le Seco a sondé le mois dernier 2736 personnes âgées d'au moins 16 ans. L'enquête se déroule en continu et est réalisée en ligne. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les consommateurs restent d'humeur morose en Suisse. L'indice du climat à la consommation s'est établi à -36,9 points le mois dernier, contre -36,5 points en septembre et -37,0 points en octobre 2024, rapporte vendredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

La légère baisse sur un an est imputable au sous-indice "situation économique générale à venir", qui a reculé de 19 points à -49,1 points.

La "situation financière passée, celle "à venir" et les "grandes acquisitions" ont par contre fait mieux. La première est affichée à -40,7 points contre -52,8. La seconde est passée de -33,6 points à -32,2, et la troisième de -31,5 à -25,7 points.

Pour calculer ces indices, le Seco a sondé le mois dernier 2736 personnes âgées d'au moins 16 ans. L'enquête se déroule en continu et est réalisée en ligne, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Première mondiale à Genève de la série suisse La linea della palma

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Une scène de la série "La linea della palma" du réalisateur tessinois Fulvio Bernasconi. (© ©hugofilm features/RSI)

La série suisse "La Linea della palma" de Fulvio Bernasconi a été présentée en première mondiale jeudi soir au Festival international du film de Genève (GIFF). Keystone-ATS s'est entretenu avec le réalisateur tessinois.

La série raconte l'histoire d'une journaliste, Anna, qui mène l'enquête après avoir découvert les liens de son père avec un tableau volé en 1969. Il s'agit du tableau de la "Nativité", du Caravage, qui a réellement été dérobé dans l'oratoire San Lorenzo de Palerme en Sicile.

Anna, dont le rôle est campé par l'actrice italienne Gaia Messerklinger, va au long des épisodes tenter de résoudre la disparition de cette oeuvre ainsi que celle de son père. Une entreprise non sans risque, la mafia sicilienne étant liée à l'affaire.

Scènes de tournage à Lugano

Le fameux tableau serait passé par Lugano dans la série. "Il s'agit bien sûr d'une hypothèse", explique Fulvio Bernasconi. Le Tessinois a réalisé les six épisodes de la série écrite par Thomas Ritter, Maria Roselli et Mattia Lento.

La ville tessinoise - dont M. Bernasconi, aujourd'hui basé à Genève, est originaire - a été le théâtre d'une grande partie du tournage. Une expérience que le réalisateur décrit comme "agréable et amusante". Sur les 66 jours de tournage, 55 ont eu lieu au Tessin. La série se déroule également en Sicile, à Milan et à Côme.

Profondeur des personnages

M. Bernasconi, qui a réalisé de nombreux documentaires et films de fiction, est très attaché au développement des personnages complexes et réalistes. Le format de la série a permis "plus de profondeur dans l'étude et le dévoilement des personnages".

Anna en particulier présente une certaine dualité de par son rôle de journaliste et son histoire personnelle. "Ce conflit psychologique, voire éthique, traverse et, à mon avis, structure sémantiquement toute la série", souligne le réalisateur.

Cette tension se traduit à l'écran par des astuces techniques comme un retournement de la caméra lorsque dès le premier épisode Anna apprend que son père disparu depuis plus de 30 ans a été retrouvé mort.

Recherche de la vérité

Pour le Tessinois, la recherche de la vérité constitue le thème profond de la série. Cette vérité a un "pouvoir, disons salvateur, thaumaturgique", déclare-t-il. Avec son passé de documentariste, M. Bernasconi cherche constamment à "mettre en scène une image du monde réaliste".

Ces dernières années, il s'est surtout consacré aux séries, parmi lesquelles "Quartier des Banques", qui a connu un grand succès. "C'est peut-être un peu triste à dire, mais les séries aujourd'hui sont peut-être plus importantes que le cinéma, car elles touchent plus de monde".

Des acteurs tessinois dans la distribution

Côté distribution, on trouve outre l'italienne Gaia Messerklinger, la germano-suisse Esther Gemsch ainsi que sept acteurs tessinois dans les rôles secondaires.

La série est produite par Hugofilm Features, basée à Zurich. RSI, Arte, Indiana Production, basée à Milan et Central Productions, basée à Lugano sont coproducteurs. Le but est de faire voyager la série hors des frontières, en tout cas en France et en Allemagne grâce à Arte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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