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Economie

Sécurité à vélo: "Kidical Mass" dans plusieurs villes suisses

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Sous la devise "la rue nous appartient", la "Kidical Mass" a invité familles et enfants à enfourcher leur vélo ce week-end, à Bâle notamment. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La "Kidical Mass", événement qui rassemble enfants et familles à vélo a débuté samedi. La manifestation, qui appelle les villes et les communes à penser à la sécurité des enfants et des cyclistes âgés, se déroule dans 200 localités suisses ce week-end.

Près de 150 cyclistes ont enfourché leur vélo samedi matin dans le centre-ville de Bâle, a rapporté un photographe de l'agence de presse Keystone-ATS. Parmi eux, un grand nombre de familles et d'enfants. D'autres manifestations de cyclistes étaient prévues samedi après-midi dans les villes de St-Gall et Zurich. Dimanche, des actions étaient prévues à Berne, Lausanne, Genève, Thoune BE et Baden AG.

Les organisateurs de la "Kidical Mass" demandent qu'enfants et seniors puissent se déplacer à vélo en toute sécurité. Ces usagers ont besoin "d'une infrastructure qui pardonne les erreurs et qui soit séparée du trafic automobile", souligne l'association faîtière Pro Velo.

Améliorer les infrastructures cyclables

L'utilisation de la bicyclette par les enfants a fortement diminué au cours des vingt dernières années, rappelle l'organisation. Il s'agit alors d'inverser cette "tendance alarmante" en améliorant les infrastructures cyclables.

"Si la Suisse veut atteindre ses objectifs climatiques, elle doit donner aux enfants le goût du vélo, a souligné Jürg Buri, directeur de Pro Velo Suisse. Les enfants sont les habitants des villes climatiquement neutres de demain." En jeu notamment: la mise en oeuvre de la récente loi sur les voies cyclables.

En mars, le Parlement suisse a adopté la loi fédérale sur les voies cyclables, trois ans et demi après l'acceptation par le peuple de l'arrêt fédéral sur le sujet. Le projet oblige les cantons à planifier un réseau de pistes cyclables dans les cinq ans. Ils sont en outre tenus de le mettre en oeuvre dans un délai supplémentaire de 15 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La BCE va de nouveau baisser ses taux, incertitude pour la suite

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La Banque centrale européenne , présidée par Christine Lagarde, a baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans (archives). (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La Banque centrale européenne devrait reprendre jeudi ses baisses de taux d'intérêt, poussée par le recul de l'inflation et la fragilité de l'économie en zone euro, l'attention se portant sur le rythme de l'assouplissement monétaire dans les prochains mois.

Plusieurs membres du Conseil des gouverneurs, qui tient sa réunion de rentrée, n'ont pas fait mystère de leur préférence, à l'instar du gouverneur de la Banque de France: une nouvelle baisse de taux en septembre serait "juste et sage", a récemment déclaré François Villeroy de Galhau.

Le taux de dépôt, qui fait référence car les banques disposent encore des liquidités abondantes fournies par la BCE pendant les années de crise, devrait être réduit de 25 points de base pour atteindre 3,50%.

Ces décisions influencent le taux du marché interbancaire et, par conséquent, les conditions d'emprunts des ménages et entreprises.

Après une phase de renchérissement du crédit sans précédent pour lutter contre une inflation exceptionnellement élevée, suite notamment à la guerre russe en Ukraine, les gardiens de l'euro ont baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans.

Ils avaient alors pris de vitesse la Réserve fédérale américaine, qui devrait décider de sa première baisse de taux le 18 septembre, après avoir élevé le loyer de l'argent à des niveaux inédits depuis 2001.

Evaluer les risques

La BCE avait observé une pause en juillet, mais le contexte économique la pousse de nouveau à l'action : l'inflation a ralenti à 2,2% sur un an en août en zone euro et est tombée sous la cible de 2% dans les deux principales économies, la France et l'Allemagne, alors que les hausses de salaires commencent à ralentir.

De plus, la croissance économique dans la zone euro a été légèrement révisée à la baisse, à 0,2% pour le deuxième trimestre 2024.

Si cette nouvelle étape sur les taux ne fait guère de doute, "la manière dont la BCE communiquera sur la suite de son action reste très incertaine, avec un risque qu'elle déçoive par trop de réserve", selon les analystes de RichesFlores Research.

Tout dépendra de quel côté va pencher la "balance des risques", un sujet "pas encore consensuel" entre banquiers centraux de la zone euro, déclare à l'AFP Gilles Moec, chef économiste d'Axa.

Le débat oppose "ceux qui commencent a s'inquiéter d'un ralentissement prononcé de la demande", justifiant d'assouplir rapidement le coût du crédit, et "ceux qui considèrent que la remontée du pouvoir d'achat, permise par la désinflation, permettra de soutenir la consommation et qu'il n'y a donc pas d'urgence a agir de manière forte", explique-t-il.

Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ne devraient guère aider: les observateurs n'attendent qu'un léger ajustement à la baisse de la croissance et de l'inflation pour 2024 et 2025.

Message pour Paris

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a récemment appelé à une approche prudente et progressive sur les taux pour éviter un retour de l'inflation.

Un avertissement qui devrait inciter Christine Lagarde à maintenir le principe de s'appuyer sur les données pour agir réunion après réunion, sans engagement à long terme.

La BCE insistera aussi sur l'importance de la mise en oeuvre rapide des nouvelles règles budgétaires de l'UE pour assurer la stabilité des prix, un message visant indirectement le nouveau Premier ministre français Michel Barnier, alors que les prévisions de déficit public de la France, déjà non conformes au Traité européen, risquent de se détériorer davantage.

Détail technique des décisions du jour : l'écart entre le taux de dépôt et le taux de refinancement des banques sera réduit, passant de 50 à 15 points de base.

Le but de ce changement, annoncé en mars, est d'éviter une volatilité des taux sur le marché interbancaire quand la BCE aura réduit l'excès de liquidités dans le secteur bancaire, un processus qui devrait prendre des années mais que l'institut veut anticiper.

Le taux des opérations de refinancement (MRO), que les banques paient si elles doivent emprunter de l'argent à la BCE pour une semaine, devrait ainsi retomber à 3,65%, et celui sur les allocations sur un jour (MLF) à 3,90%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Baloise améliore sa rentabilité semestrielle, supprime des emplois

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Baloise compte supprimer 250 équivalents temps plein dans toutes les unités et lignes d'activités (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Baloise a vu son volume d'affaires se contracter mais sa rentabilité s'améliorer sur les six premiers mois de l'année, malgré le coût des intempéries. L'assureur veut notamment réduire ses coûts et envisage de supprimer 250 emplois.

Le volume d'affaires a reculé de 0,9% sur un an à 5,29 milliards de francs, a annoncé le groupe jeudi dans un communiqué. Dans les affaires non-vie, les primes brutes émises ont crû de 3,2% à 2,72 milliards alors qu'elles ont reculé dans l'activité vie de 5,1% à 2,16 milliards.

Au niveau opérationnel, le résultat d'exploitation (Ebit) a par contre augmenté de 1,8% à 271,9 millions, tandis que le bénéfice net attribuable aux actionnaires a augmenté de 6,9% à 219,8 millions. Ce solide résultat a été atteint grâce à la hausse des contributions des activités en Allemagne et en Belgique, ainsi qu'à la bonne performance du segment vie, a précisé le groupe rhénan.

Les intempéries, notamment celles ayant frappé la Suisse en juin, ont coûté environ 80 millions de francs net à l'assureur. Son ratio combiné, qui mesure le rapport entre les primes encaissées et les coûts des sinistres, s'est du coup dégradé de 3,1 points à 90,4%.

Ces chiffres sont mitigés comparés aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP. Alors que le volume d'affaires est ressorti inférieur aux attentes du marché, l'Ebit et le profit net ont dépassé les attentes.

En mars, la direction avait renoncé à sa stratégie d'investissements extensifs dans les domaines de l'habitat et de la mobilité. "Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous devions nous concentrer davantage sur nos activités de base", avait alors indiqué le nouveau directeur général Michael Müller.

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, le groupe ambitionne de générer plus de 2 milliards de francs de liquidités d'ici 2025, auxquelles doivent s'ajouter 1 milliard à l'horizon 2027. Au moins 80% de ces liquidités doivent être reversées sous forme de dividende et de rachats d'actions, a-t-il précisé dans un communiqué séparé.

L'entreprise veut également "renforcer (sa) discipline en matière de coûts", en abaissant de son ratio combiné de 2 à 3 points. Quelque 250 postes doivent être supprimés dans l'ensemble du groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Selon la patronne d'UBS Suisse, il restera 190 succursales en 2026

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Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées et d'ici 2026, il restera environ 190 agences UBS en Suisse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, s'attend à avoir environ 190 succursales à la fin de l'intégration de Credit Suisse, soit à l'horizon 2026. Après avoir repris Credit Suisse, la banque aux trois clés doit maîtriser les coûts de ses activités locales.

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées, a déclaré mercredi Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, lors de la conférence annuelle des investisseurs de la grande banque. Selon elle, c'est le "meilleur" emplacement qui sera sélectionné à chaque fois. D'ici 2026, il restera environ 190 agences bancaires.

Ce sera à peu près autant que ce qu'UBS avait déjà sans Credit Suisse (CS). Selon les dernières informations, Credit Suisse compte encore environ 95 succursales en Suisse.

Afin de retrouver le niveau de rentabilité habituel après la reprise de CS, Sabine Keller-Busse entend se concentrer sur le "juste" niveau des coûts ainsi que sur la croissance dans les domaines d'activité stratégiques et sur l'optimisation du bilan, a-t-elle ajouté. À moyen terme, l'objectif est d'atteindre un rendement ajusté des fonds propres dans la division des activités suisses d'environ 19%.

Au premier semestre 2024, ce chiffre était de 14,7%. Avant de reprendre CS en 2022, il se montait à 19,5%.

Avec l'intégration de CS, les coûts ont grimpé en flèche: les dépenses d'UBS Suisse ont augmenté de près de moitié pour atteindre 1,27 milliard de francs au deuxième trimestre. Le rapport entre les coûts et les revenus, qui montre l'efficacité du fonctionnement d'une banque, a augmenté massivement, passant de 51,6% au même trimestre de l'année précédente à 61,4%. Au deuxième trimestre 2023, Credit Suisse n'est inclus dans les comptes que pour un mois car la banque a été reprise en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Mobilière accroît nettement son bénéfice à mi-parcours

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De janvier à juin, le volume des primes de La Mobilière s'est accru de 5,8% à 3,49 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'assureur La Mobilière a enregistré un bénéfice net en hausse de presque 29% au premier semestre, en dépit d'un coût des dommages liés aux intempéries estimé à plus de 75 millions de francs.

De janvier à juin, le volume des primes s'est accru de 5,8% à 3,49 milliards de francs, selon le communiqué publié mercredi. Dans les affaires non vie, les recettes de primes ont gonflé de 5,7% à 2,9 milliards, soit davantage que le marché, selon l'assureur bernois. Concernant les affaires avec les particuliers, la croissance des primes a augmenté dans les domaines de la mobilité, du ménage et et de la protection juridique. Pour la clientèle entreprises, l'activité d'assurances pour les PME a été plus soutenue qu'an an auparavant.

La charge des sinistres s'est accrue à 67,2%, contre 62,7%. Cela s'explique par les fortes intempéries du mois de juin, qui ont balayé la Suisse. L'assureur cite en particulier les inondations en Valais et au Tessin, les glissements de terrain dans les Grisons (Misox) et la grêle dans le Jura. En conséquence, le ratio combiné, qui désigne le rapport entre les coûts et les primes encaissées, s'est détérioré de 91,5% à 95,4%.

Dans le secteur vie, la progression a atteint 6,0%, à 610,6 millions, portée par la prévoyance tant privée que professionnelle.

Le résultat des placements a tiré parti de la bonne tenue des marchés financiers, s'enrobant de 86,8 millions à 283,0 millions, soutenu par les actions et la forte demande d'or.

Le bénéfice net consolidé est ressorti à 293,0 millions, après 227,8 millions l'an passé. Le résultat après impôts des affaires non vie y a contribué à hauteur de 261,2 millions, le secteur vie pour 29,9 millions et les autres prestations pour 1,9 million.

Les fonds propres consolidés se sont améliorés de 470,4 millions par rapport au 31 décembre 2023 à 6,69 milliards.

La Mobilière s'est réjouie "de la très bonne croissance" et de la forte hausse du bénéfice, tout en se disant préoccupée par l'augmentation du nombre de "graves intempéries".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Poste et les syndicats ont négocié de nouvelles CCT

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Les nouvelles CCT de la Poste, valables dès 2025, s'appliquent à 25'500 collaborateurs de la Poste et 2800 employés de PostFinance (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Poste et les syndicats syndicom et transfair se sont mis d'accord sur de nouvelles Conventions collectives de travail (CCT) à compter du 1er janvier 2025. Les textes prévoient notamment une meilleure rémunération du travail en soirée, de nuit ou encore le dimanche.

Les textes renégociés sont la CCT faîtière et les deux CCT d'entreprise de Poste CH et de Postfinance SA. Ils s'appliquent à 25'500 collaborateurs de la Poste et 2800 employés de PostFinance, indique mercredi un communiqué signé par les trois partenaires. Les nouvelles règles remplacent celles de 2021 et seront valables pour au moins trois ans.

Les nouvelles CCT d’entreprise accordent en particulier un relèvement des suppléments pour le travail en soirée, de nuit, le dimanche et dans le cadre du service de piquet. Elles accordent aussi une hausse du montant des primes de fidélité et une nouvelle réglementation des jours fériés.

Les partenaires sociaux ont par ailleurs convenu qu’à l’avenir, une part de 0,4% de la masse salariale sera réservée à l’adaptation structurelle des salaires, dans le cadre des mesures salariales négociées chaque année.

Les nouvelles dispositions permettent de "maintenir l’excellent niveau de conditions d’engagement offertes par la Poste et par PostFinance", affirme le communiqué.

Les changements ne concernent pas les membres du personnel de CarPostal SA, de PostLogistics SA, de Poste Immobilier Management et Services SA, de Presto Presse-Vertriebs AG et de notime (Schweiz) AG. Ces derniers sont couverts par des CCT distinctes, négociées au sein de leurs propres délégations avec les partenaires sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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