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Suisse

Ruag International pénalisé par les désinvestissements en 2023

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Le constructeur aérospatial en transformation Ruag International a vu sa performance financière affectée l'année dernière par les nombreux désinvestissements réalisés dans le cadre de sa privatisation. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le constructeur aérospatial en transformation Ruag International a vu sa performance financière affectée l'année dernière par les nombreux désinvestissements réalisés dans le cadre de sa privatisation.

Ces cessions permettront de verser un dividende "raisonnable" à son propriétaire, la Confédération, a assuré la direction.

Le chiffre d'affaires net a chuté de 34,4% à 620 millions de francs, tandis que le résultat d'exploitation (Ebit) a perdu 84,2% à 28 millions.

L'entreprise a bouclé l'exercice de justesse dans le noir, affichant un bénéfice net de 1 million, après 154 million en 2022, a-t-elle détaillé mercredi dans son rapport annuel. La comparaison avec les chiffres de l'année précédente est cependant biaisée par les nombreuses cessions réalisées dans le secteur aéronautique.

En juillet 2023, Ruag International avait vendu son unité Aerostructures en Allemagne et en Hongrie à l'allemand Mubea Group. Et en janvier dernier, le groupe avait annoncé que l'avionneur Pilatus allait reprendre l'ensemble des 230 salariés et l'équipement industriel de Ruag Aerostructures Suisse à Emmen.

Poursuite de la croissance

En matière d'activité à venir, les nouvelles commandes se sont affichées à 651 millions de francs (-37,6%) et le carnet d'ordres à 770 millions (-24%). Le nombre d'employés a également suivi la tendance baissière due à la restructuration de l'activité, les effectifs passant à 1989 personnes à la fin de l'année dernière (-32,9%).

Entièrement détenue par la Confédération, la holding Ruag International doit être privatisée d'ici fin 2025. Sa dernière activité restante Beyond Gravity, qui sera également privatisée d'ici l'année prochaine, a vendu l'année dernière une partie de ses locaux à la ville de Zurich pour 140 millions de francs. Ils seront reloués par la société au moins jusqu'en 2030.

Selon la direction, "le secteur spatial a affiché en 2023 une solide croissance grâce aux investissements commerciaux en hausse et les avancées technologiques". La demande pour les lancements de satellites et des missions spatiales a "fortement progressé", mais la volatilité des marchés financiers et les tensions géopolitiques ont fait augmenter les coûts et retardé les projets.

Cette branche doit poursuivre sa "solide" croissance ces prochaines années, ont souligné le président Remo Lütolf et le directeur général André Wall dans le rapport annuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Les "territoires" de Muma à découvrir à l'Espace Arlaud à Lausanne

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L'artiste Muma qui avait illuminé Lausanne en 2006 revient avec une exposition à l'Espace Arlaud (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Muma revient à Lausanne après l'avoir illuminée en 2006 de 127'444 bougies. Dès jeudi et jusqu'au 14 juillet, l'artiste catalan investit l'Espace Arlaud avec "Territoires", une exposition de plus de 200 oeuvres multiples, dont la lumière est le fil conducteur.

L'exposition se décline en huit sections qui représentent autant de territoires que l'artiste a arpentés: partage, art, politique, corps, identités, graphie, cimes, urbanité.

Ce parcours thématique invite le spectateur à vivre la ville autrement, qu'elle soit secrète, intime comme dans ses tableaux, ou illuminée le soir venu, à l'image de ses nombreuses performances artistiques participatives, à Gérone (2003), Lausanne (2006), Barcelone (2009), Neuchâtel (2011), Melun (2018), Angoulême (2023) et Paris (2024).

Des neiges éternelles à ses écrits délirants de drôlerie en passant par ses considérations sur l'art par le professeur "Croûton l'Ancien", son alter ego, la promenade que propose l'artiste "est à la fois déconcertante, riche, pleine de questions, de mots, de textes, d'images, de peintures, de films, d'installations, d'objets et de lumières de toutes sortes", décrivent les organisateurs.

Sculptures sociales

Né à Barcelone en1957 sous la dictature franquiste, Josep Maria Soler i Casas alias Muma est le cinquième d'une famille de onze enfants. Pendant un périple à vélo de Barcelone à Katmandou aller-retour, il assiste à la fête des lumières à Pokhara, au Népal. Lui vient alors l'idée de ses sculptures sociales.

En 1986, il s'installe à Lausanne et y accomplit des études littéraires à l'Université et artistiques à l'ECAL. Licence en poche, il présente sa première exposition en 1995. Suivront ses performances et installations sur le terrain. En parallèle, Muma poursuit sa carrière de peintre et d'écrivain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Collision frontale mortelle entre deux motards à St-Cergue (VD)

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Le motard qui a été percuté frontalement est décédé sur place malgré l'intervention des secours (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un motard de 46 ans est décédé samedi après avoir été percuté frontalement par un autre motard sur la route entre Trélex et St-Cergue (VD). Le second motard, âgé de 45 ans, a été grièvement blessé et héliporté aux Hôpitaux universitaires de Genève.

L'accident a eu lieu samedi peu après midi, indique dimanche la police cantonale vaudoise. Pour une raison que l'enquête devra déterminer, le motard de 45 ans circulait en direction de St-Cergue et était en train de dépasser le véhicule devant lui lorsqu'il a percuté frontalement l'autre motard qui venait en sens inverse.

Malgré l'intervention rapide des secours, ce dernier est décédé sur les lieux. Une enquête a été ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Servette vise sa 20e finale de Coupe

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Le SFC de René Weiler vise une première finale de Coupe depuis 2001 (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La deuxième demi-finale de Coupe de Suisse mettra aux prises le FC Winterthour et le Servette FC dimanche dès 16h30.

Comme à Tourbillon pour le Sion-Lugano programmé samedi, l'ambiance promet d'être belle dans un stade qui sera plein comme un oeuf.

A la recherche d'un titre et d'une finale de Coupe depuis 2001, les Grenat affrontent un adversaire qu'ils n'ont toujours pas battu cette saison en trois rencontres. "Winterthour est une équipe qui sait faire le dos rond. Parfaitement soudée. Consciente de ses forces et de ses faiblesses, a souligné le capitaine grenat Jérémy Frick vendredi en conférence de presse. Nous allons, c'est sûr, vivre des moments difficiles."

Mais après les demi-finales perdues de 2021 contre St-Gall et de 2023 face à Lugano - deux rencontres disputées à Genève -, le gardien sait que le temps est venu de retrouver l'ivresse d'une finale. "On ressent bien sûr l'attente de nos supporters, dit-il. Mais je ne la vois comme une pression, mais plutôt comme un soutien."

Après quatre défaites de rang, le Servette FC a relevé la tête samedi dernier avec une victoire 1-0 devant les Grasshoppers sans se rassurer pleinement. Face aux Zurichois, les Grenat furent loin de témoigner de la maîtrise attendue. Ils devront impérativement élever le curseur à la Schützenwiese face à la plus belle surprise de la Super League.

"Ce qu'a accompli Winterthour cette saison est extraordinaire, remarque le coach René Weiler. Mais je crois que c'est le moment pour nous de les battre !"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

L'USAM prête à faire des compromis sur le dossier européen

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Le président de l'USAM et conseiller aux Etats, Fabio Regazzi (Centre/TI), se dit confiant à l'idée que l'USAM accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement avec l'UE (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

L'USAM, qui s'était farouchement opposée à l'accord-cadre avec l'UE finalement abandonné, se dit désormais prête à plus d'ouverture avec Bruxelles. "A l'avenir, nous accorderons plus d'importance aux futurs traités avec l'UE", dit son président Fabio Regazzi.

Ces futurs traités sont essentiels pour de nombreuses PME, poursuit le conseiller aux Etats tessinois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.

"On oublie trop souvent que, outre les grands groupes, 40% des PME travaillent à l'export, précise-t-il. Si nous laissons les anciens accords avec l'Union européenne s'affaiblir au lieu de les renouveler, les exportations vers l'UE seront de plus en plus compliquées".

Le président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM) s'inquiète également du manque de main-d'oeuvre en Suisse. "Je le vis au sein de mon entreprise. Depuis des mois, nous cherchons un comptable. Vous n'imaginez pas à quel point c'est difficile", affirme-t-il.

"Prêts à envisager des compromis"

Fabio Regazzi se dit confiant à l'idée que sa faîtière accepte le paquet d'accords que le Conseil fédéral négocie actuellement à Bruxelles. "Nous sommes tout à fait prêts à envisager des compromis", indique-t-il, à condition que la protection des salaires soit garantie à 100%.

Quant aux autres aspects sur lesquels l'USAM rechignait jusqu'à présent, comme le rôle que joue la Cour de justice européenne dans les litiges entre la Suisse et l'UE, ils sont aujourd'hui relativisés. "Nous n'avons plus d'objections de principe sur ces points", dit son président.

L'USAM a en mars envoyé un signe en faveur du mandat de négociation adopté par le Conseil fédéral, saluant sa démarche. La faîtière s'était auparavant vivement opposée à l'accord-cadre avec l'UE abandonné par le Conseil fédéral en 2021. Elle jugeait que le texte faisait trop de concession.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'Eglise réformée compte mener l'enquête sur les abus sexuels

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L'enquête devrait coûter 1,6 million de francs (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'Eglise réformée veut mener une étude sur les abus sexuels. L'Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) a déposé cette semaine une demande en ce sens auprès du Parlement de l'Eglise, indique la présidente de l'organisation, Rita Famos, dimanche dans la presse.

L'enquête doit montrer où et à quelle fréquence les abus sont commis et qu'est-ce qui a empêché la découverte des faits, déclare Rita Famos dans la NZZ am Sonntag.

L'étude devrait coûter 1,6 million de francs et les résultats devraient être disponibles d'ici fin 2027. Le parlement de l'Eglise, le synode, se prononcera sur la proposition en juin.

La présidente de l'EERS dit espérer que les résultats de l'étude aideront également d'autres institutions à lutter contre les abus sexuels, ces derniers étant une réalité également au sein des familles, des associations sportives et des écoles. "Il n'est pas possible de se reposer sur ses lauriers et de désigner des boucs émissaires, comme l'Eglise catholique par exemple", affirme-t-elle.

Les yeux longtemps fermés

"Nous avons, au sein de l'Eglise réformée, longtemps eu le sentiment que ce sujet ne nous concernait pas plus que le reste de la société", admet Mme Famos. L'étude de l'Eglise réformée d'Allemagne, qui a révélé en janvier l'existence d'au moins 2225 victimes d'abus, a été un déclencheur.

Depuis le début de l'année, la présidente de l'EERS entend parler de cas presque chaque semaine. "Il s'agit de cas graves, nous parlons de viol et de contrainte", indique-t-elle.

Contrairement à l'Eglise catholique suisse et à celle réformée d'Allemagne, l'Eglise réformée suisse ne compte pas passer au crible les dossiers, mais plutôt effectuer un sondage. Un examen approfondi des dossiers serait beaucoup plus compliqué que pour les catholiques en raison de la structure fédéraliste de l'EERS, avance Rita Famos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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