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Economie

Rémunération en repli pour le patron de Lonza en 2022

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Le sous-traitant de l'industrie pharmaceutique a connu une nouvelle année faste en 2022, mais anticipe un ralentissement sur l'exercice en cours. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le directeur général (CEO) de Lonza, Pierre-Alain Ruffieux, a gagné considérablement moins en 2022 que l'année précédente. Au total, le dirigeant a perçu 3,52 millions de francs, contre 3,99 millions en 2021.

Alors que son salaire fixe est resté inchangé à 900'000 francs, la part variable de la rémunération s'est avérée nettement inférieure, pouvait-on lire dans le rapport annuel publié lundi.

L'indemnisation totale versée aux membres de la direction s'est élevée à 16,6 millions de francs à comparer aux 17,5 millions de l'année précédente, et ce malgré le fait qu'au gré des fluctuations à la tête du groupe, le comité exécutif a compté en moyenne plus de personnes en 2022 qu'en 2021.

La rémunération des membres du conseil d'administration a totalisé 2,68 millions de francs, soit un peu plus que l'année précédente (2,52 millions). Le président Albert Baehny s'est taillé la part du lion avec un peu plus de 744'000 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Atupri et Visana se réunissent sous la nouvelle appellation Atusana

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Même si Visana va fusionner avec Atupri, les deux caisses-maladie vont rester indépendantes d'un point de vue opérationnel sous leurs marques respectives. (archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les deux caisses-maladie Atupri et Visana vont fusionner leurs activités au 1er janvier 2024 pour former la nouvelle entité Atusana, comprenant plus d'un million de clients, a annoncé Visana mercredi.

Même si les deux entreprises vont fusionner, elles vont rester indépendantes d'un point de vue opérationnel sous leurs marques respectives, selon un communiqué. "Cette association se fait par le biais d'une fusion par combinaison et d'égal à égal", a souligné le président de Visana, Lorenz Hess.

Le mariage des deux caisses-maladie bernoises n'aura pas d'impact sur les emplois, ni sur leur présence géographique, ont-elles assuré.

Atupri et Visana vont se regrouper au sein de la fondation commune Atusana, qui sera présidée par Lorenz Hess. La nouvelle entité sera dirigée par Angelo Eggli, le directeur général de Visana, et son adjoint Christof Zürcher, le patron d'Atupri. Stephan Wilms est nommé directeur financier du nouvel ensemble.

Combinaison des compétences

"Visana dispose d'une force de vente dans toute la Suisse et est leader du marché régional dans le canton de Berne. Atupri se concentre sur une orientation numérique au fil du parcours client", a énuméré Sandra Thoma Hauser, présidente d'Atupri.

En combinant les compétences des deux sociétés "en matière de prestations et en misant sur les avantages liés à la taille commune, les deux assureurs profiteront de synergies pour investir et acquérir", ont-elles ajouté.

Visana, qui emploie 1450 personnes, revendique quelque 848'000 clients privés, dont 644'000 pour l'assurance obligatoire et 16'500 clients institutionnels. Atupri compte pour sa part 180'000 assurés et 250 salariés.

En 2021, Atupri a enregistré des primes de 829,5 millions de francs et Visana un produit de l'activité d'assurance de 3,58 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Merck inaugure son centre de Biotech à Corsier-sur-Vevey

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Le nouveau bâtiment "Biotech Development Center" du groupe allemand Merck à Corsier-sur-Vevey (VD), inauguré mercredi. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le laboratoire allemand Merck a inauguré mercredi son centre de développement Biotech à Corsier-sur-Vevey (VD). Présentant une surface de 15'700 m2, combinant recherche et production de médicaments biotechnologiques, ce nouveau site va compter quelque 250 employés.

La société pharmaceutique a investi plus de 250 millions de francs pour ce "Biotech Development Center". Il est consacré au développement et à la production de principes actifs pour les études cliniques, indique Merck, déjà présent à Corsier-sur-Vevey. Il sera pleinement opérationnel d'ici la fin de l'année.

Proche en effet du centre de production existant, ce nouveau bâtiment fait de la commune de la Riviera un véritable pôle biotech, selon Merck. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée mercredi matin, en présence notamment de la présidente du conseil d'administration et CEO de Merck, Belén Garijo, et de la présidente du Grand Conseil vaudois Séverine Evéquoz.

Dans le canton depuis près de 40 ans

"Le centre est équipé des solutions numériques les plus avancées et des standards technologiques les plus élevés, notamment en matière de procédés de production en continu, de robotisation et d'automatisation", écrit le groupe. Il est par ailleurs recouvert de 500 m2 de panneaux solaires.

Au cours des douze dernières années, le groupe leader dans le domaine des sciences et de la technologie a investi plus d'un milliard de francs en Suisse, où il est implanté depuis 1929. Il compte environ 2400 collaborateurs sur plusieurs sites.

Egalement présent à Aubonne, Merck est installé dans le canton de Vaud depuis près de 40 ans. Il y emploie plus de 1600 personnes. En mars 2019, le laboratoire avait annoncé le renforcement de son site aubonnois, avec un investissement de 165 millions de francs jusqu'en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'économie suisse sous pression en 2023 et 2024

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Les tensions géopolitiques et l'accroissement des incertitudes vont contrarier le commerce extérieur, a averti l'OCDE dans son étude. (© KEYSTONE/EPA/ETIENNE LAURENT)

La hausse des taux d'intérêt, des conditions économiques moroses et l'inflation vont peser sur les perspectives conjoncturelles de la Suisse, notamment sur les dépenses privées et les investissements, prévient l'OCDE.

Le renchérissement des prix ne devrait quant à lui pas rentrer dans les clous avant 2024.

L'Organisation de coopération et de développement économiques prévoit pour cette année un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 0,6%, en net repli comparé à l'envolée post-Covid enregistrée en 2022 (+2,1%) et 2021 (+4,2%).

En 2024, la croissance devrait réaccélérer et atteindre +1,2%, ont détaillé jeudi les économistes de l'organisation internationale.

La guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine va continuer à plomber le moral des particuliers et des investisseurs. Les dépenses des ménages sont ainsi seulement attendues à +1,4%, après 4% en 2022, et à 0,9% en 2024.

Les exportations devraient encore être solides cette année (+4,2%), avant de ralentir la suivante (+3,1%).

Objectif de stabilité pas encore atteint

"Les tensions géopolitiques et l'accroissement des incertitudes vont contrarier le commerce extérieur", a averti l'OCDE dans son étude. Alors que les craintes liées au secteur bancaire devraient "rester sous contrôle", l'approvisionnement en gaz de la Suisse l'hiver prochain reste un sujet de préoccupation.

Côté inflation, qui a ralenti en mai à 2,2% sur un an après +2,6% le mois précédent, les économistes de l'OCDE ne s'attendent pas à ce qu'elle passe sous la barre des 2% - représentant l'objectif de stabilité des prix recherchée par la BNS - avant l'année prochaine. Les experts anticipent la hausse des prix à 2,4% en 2023 et à 1,2% en 2024.

"La politique monétaire doit être davantage resserrée pour s'assurer que l'inflation renoue" avec l'objectif de la Banque nationale suisse, qui est une inflation entre 0% et 2%, a ajouté l'OCDE.

L'institut d'émission avait relevé son taux directeur à 1,5% en mars et devrait procéder à un nouveau tour de vis lors de sa réunion du 22 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les CFF reprennent la totalité de leur filiale Cargo

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Les CFF reprennent leur filiale CFF Cargo à 100% (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les CFF reprennent entièrement leur filiale de transport de marchandises. Ils rachètent à l'actionnaire minoritaire Swiss Combi sa part de 35% dans CFF Cargo. La direction de l'entité sera assurée par Alexander Muhm, jusqu'ici chef de CFF Immobilier.

Avec ce rachat d'actions, les CFF veulent renforcer leur engagement dans le trafic marchandises et le gérer d'une seule main, ont-ils communiqué mercredi. Désormais, le trafic marchandises sera à nouveau géré au niveau du groupe.

Jusqu'à présent, la direction de CFF Cargo travaillait sur la base d'un mandat de coordination et n'était pas représentée au sein de la direction du groupe. Avec la mesure annoncée, les CFF veulent simplifier la structure de direction et se préparer à d'éventuelles subventions fédérales dans le trafic par wagons complets isolés.

Le nouveau responsable du trafic de marchandises et chef de CFF Cargo Alexander Muhm prendra ses fonctions le 26 juin. Il succède à Désirée Baer, qui dirigeait l'entité depuis 2020. Elle quitte l'entreprise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La protection des infrastructures stratégiques doit être renforcée

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Le National veut mieux protéger les infrastructures énergétiques face à l'étranger, un projet initialement lancé par la socialiste zurichoise Jacqueline Badran (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les usines hydrauliques ou les centrales à gaz doivent être mieux protégées. Le National a approuvé mercredi par 120 voix contre 72 un durcissement des conditions d'investissements étrangers dans les infrastructures énergétiques stratégiques.

Ce projet, initié par Jacqueline Badran (PS/ZH), vise à protéger les infrastructures stratégiques du secteur énergétique suisse d'un contrôle par des investisseurs étrangers. Leur vente à des acheteurs à l'étranger ne doit être autorisée plus qu'à des conditions rigoureusement définies.

Dans certains pays, les investissements sont contrôlés étroitement par l'Etat. Il y a donc un intérêt public fondamental à agir, d'autant plus compte tenu de la situation tendue en matière de sécurité de l'approvisionnement, a souligné Pierre-André Page (UDC/FR) pour la commission.

Le PLR, le Centre et le PVL ne voulaient pas du projet, critiquant une atteinte à la liberté économique. Leurs arguments n'ont pas fait le poids face à la gauche et à l'UDC. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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