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la journée finit bien

VIDEO - Remontées mécaniques: Hausse de 17% des ventes de Magic Pass

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CREDIT: KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Quelque 164’700 Magic Pass ont été vendus pendant la saison 2022-23, soit une hausse de 17% par rapport à la précédente. Seize nouveaux lieux s'ajoutent à l'offre cette année pour un total de 69 destinations hivernales et 31 estivales, pour le plus grand plaisir de Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

 

L'abonnement dégriffé a engendré jusqu’au 28 février 2023 plus de 1,4 million de journées de ski et une prévision de 1,85 million pour l’hiver 2022-23. Le chiffre d'affaires a lui augmenté de 53,7 millions à 63,5 millions (+18%), a communiqué Magic Pass mardi.

La hausse se traduit également géographiquement, avec une forte demande dans les régions de destinations devenues récemment membres de Magic Pass, comme l’Oberland bernois et le Jura français. Ce succès est bénéfique pour les stations, puisque ces ventes leur garantissent un chiffre d’affaires certain, quelle que soit la façon dont se déroule l’année, souligne la coopérative.

Prix stable

Pour cette 7e édition, l’offre géographique de Magic Pass s’agrandit avec de nouvelles destinations dans le canton de Berne (Bumbach, Gantrisch Gurnigel, Gurnigelbad, Kiental, Egg Ottenleue, Riffenmatt, Rüschegg – Eywald, Selital). Un premier domaine lucernois, Marbachegg, rejoint la coopérative. S'y ajoutent Lauchernalp-Lötschental, Moosalp, Eischoll, Gspon, Visperterminen, Unterbäch pour le Haut-Valais et Sainte-Croix-Les Rasses, dans le Jura vaudois.

Malgré cette offre élargie, le prix du Magic Pass reste le même. Il est mis en vente pour 399 francs, 269 pour les enfants. L'offre est valable jusqu'au 11 avril à midi.

Hausse estivale

Si l’intérêt constant pour les sports d’hiver est confirmé, l'utilisation estivale de l'abonnement a augmenté de manière "impressionnante", selon la coopérative. Plus de deux tiers des acheteurs ont profité de leur Magic Pass entre le 1er mai et le 31 octobre 2022, comptabilisant plus de 355’500 journées. La hausse est de plus de 20% par rapport à l’année passée.

Si les détenteurs du sésame bleu proviennent de 34 pays, la majorité des usagers réside en Suisse. Les cantons de Vaud, Fribourg et le Valais arrivent en tête, suivis du canton de Berne. L’effort sur les transports publics se poursuit.

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Festivals

Paléo 2025 commenté par ses programmateurs

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Daniel Rossellat, fondateur et president du Paleo festival, pose avec l'affiche lors de la conference de presse d'annonce de la programmation de l'edition 2025 du Paleo festival le mardi 18 mars 2025 dans une salle de l'Usine a Gaz a Nyon. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le Paléo Festival de Nyon frappe fort pour son édition 2025! Du 22 au 27 juillet, la plaine de l'Asse vibrera au son de l'électro, du rock, du rap et de la chanson française. "C'est un menu riche et rafraîchissant", se réjouit Daniel Rossellat, taulier du festival. Tour d'horizon avec l'équipe de programmation, à retrouver en versions longues.

Avec 120 artistes venus de 30 pays et 250 concerts répartis sur huit scènes, Paléo 2025 mise sur la diversité. "L'ADN du festival, c'est de s'adresser à tous les publics", explique Mathieu Monnier, programmateur.

 

Cette année, le festival accueillera des icônes comme Queens of the Stone Age, les Sex Pistols et Texas côtoyant des artistes montants.

Côté électro, David Guetta, qui préfère aujourd'hui les stades, clôturera en apothéose. "Il était content de revenir à Paléo, un des premiers festivals à l'avoir accueilli sur une grande scène", confie Monnier.

Dany Hassenstein, autre programmateur du festival, souligne le retour en force du rock: "Associer des légendes à du rock jeune et innovant, c'était un pari, mais ça marche". Parmi les artistes attendus: Jean-Louis Aubert, qui jouera exactement 40 ans après sa première venue au Paléo avec Téléphone, comme l'explique Daniel Rosselat.

 

"Will Smith, c'est probablement le nom le plus surprenant de la programmation", admet Monnier. L’icône du hip-hop des années 90 fera son retour sur scène après 20 ans d'absence, avec un nouvel album.

Les fans de rap retrouveront également Macklemore, Ninho & Niska, Hamza, SDM et Kalash, confirmant l'importance du genre au Paléo. Avec 17 artistes helvètes à l'affiche, le festival n'oublie pas ses racines. "On ne se pose même pas la question, c'est une évidence de soutenir la scène suisse", affirme Monnier.

Des tarifs en hausse

250'000 festivaliers sont attendus, et les billets seront mis en vente dès le 26 mars. Les tarifs augmentent légèrement, passant de 90 à 94 francs pour mercredi et dimanche. "L'inflation impacte tous les coûts, mais nous restons accessibles", justifie David Franklin, directeur des ventes.

Avec Keystone-ATS / Avec IA

 

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Genève

[ITW] Maïtena Biraben dynamite les clichés au Salon du livre

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Maitena Biraben en couverture de son livre "La Femme invisible" chez Grasset © JF PAGA

Elle aurait pu se contenter d’un rôle de figure médiatique sage et consensuelle. Mais non. À 57 ans, Maïtena Biraben continue de déconstruire les récits dominants. Invitée d'honneur du Salon du Livre de Genève, la journaliste revient avec un livre "La femme invisible", et un média indépendant, mesdames.media, consacré aux femmes de plus de 45 ans. Elle était mon invitée, à retrouver en version longue.

 

Le constat est sans appel: « Un homme de 50 ans est valorisé, on vante son expérience, ses cheveux poivre et sel, son assurance… Une femme de 50 ans, elle, disparaît du paysage. On ne la regarde plus, ou alors comme une personne en fin de course. ». Maïtena Biraben ne veut pas seulement dénoncer, elle veut agir. Avec "mesdames.media", elle veut donner à voir cette réalité que la société peine encore à accepter: les femmes de 50 ans sont là, elles sont actives, elles ont une voix. « J’écris un livre, j’ai ouvert une boîte, j’ai lancé un média, j’ai des amis, je vote, je réfléchis, je lis des livres. Je sais, c’est transgressif! » ironise-t-elle. Et de rappeler l’évidence : « Nous sommes une force vive, nous soutenons nos parents, nos enfants, nous créons de la valeur… et pourtant, le récit nous range dans la case "finissante".* »

Un mot revient souvent dans la bouche de Maïtena Biraben: récit. Car pour elle, la société est avant tout une histoire qu’on raconte. Et aujourd’hui, l’histoire des femmes de 50 ans est biaisée. « Le problème, ce n’est pas notre âge, c’est le regard qu’on porte sur nous. Il faut changer la manière dont on nous raconte. »

Un combat qui passe aussi par la santé

Ce regard biaisé, on le retrouve dans de nombreux domaines, y compris la médecine. « Quand une femme va voir son médecin en périménopause et qu’elle dit "j’ai des douleurs, j’ai des troubles du sommeil, j’ai des bouffées de chaleur", on lui répond souvent "attendez trois à six mois". Vous imaginez qu’on dise ça à un homme avec des troubles de l’érection ? »

Elle pousse la réflexion plus loin: l’intelligence artificielle, qui commence à révolutionner le domaine médical, est elle aussi biaisée. « Les études médicales sont majoritairement faites sur des hommes. Parce qu’une femme, ça a des cycles, et donc ça complique les résultats. Vous vous rendez compte? La moitié de l’humanité est ignorée dans les données scientifiques parce qu’elle a ses règles. C’est délirant! »

Chantal Birman: le droit à disposer de son corps

Aux côtés de Maïtena Biraben, une autre voix puissante s’exprimera au Salon du Livre de Genève: celle de Chantal Birman, sage-femme, militante et autrice engagée pour les droits des femmes. « Chantal, c’est une philosophe. Elle a mis ses actes de militance à l’épreuve du réel », souligne Maïtena. Membre du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (MLAC) à une époque où l’IVG était encore illégal en France, elle a consacré sa vie à défendre le droit des femmes à disposer de leur propre corps. « Elle est au service des femmes, pas d’un dogme », insiste Biraben, soulignant l’évolution de son regard sur des pratiques comme l’accouchement dans l’eau, qu’elle a un temps défendues avant d’en constater les limites sur le terrain.

Dans son livre Au monde ce qu’accoucher veut dire, Chantal Birman livre un témoignage poignant sur son expérience de sage-femme et la nécessité de redonner du pouvoir aux femmes face aux décisions médicales. « Je vous en supplie, ne laissez pas votre accouchement entre les mains de quelqu’un d’autre. Allez vous renseigner ! » exhorte Maïtena Biraben. « Ce qui est à notre main, il faut le prendre. Il faut qu’on soit proactives là-dessus. » Un message essentiel dans un monde où, encore aujourd’hui, les droits acquis restent menacés.

Le message est clair: les femmes n’ont pas besoin qu’on leur explique leur propre vie. mesdames.media s’inscrit dans cette logique: un espace où la parole des femmes de plus de 45 ans existe sans filtre.

Maïtena Biraben raconte une anecdote révélatrice : « Les jeunes femmes de 25-35 ans qui nous suivent nous disent qu’après 45 ans, il n’y a plus rien sur leur fil Instagram. Pour elles, ce n’est plus seulement une inquiétude, c’est une angoisse. Elles voient un vide. »

Le compte Instagram de mesdames.media est une réponse à cette absence: il ne montre que des femmes de plus de 50 ans. « Et rien que ça, c’est perçu comme étonnant. Comme si ce n’était pas normal. »

Un retour à Genève chargé d’émotion

À Genève, Maïtena Biraben n’est pas en terrain inconnu. « C’est une ville qui compte énormément pour moi. Y revenir, c’est un peu comme retourner dans une ancienne vie. C’est chez moi, mais ce n’est plus tout à fait chez moi. J’ai beaucoup de joie à être là. ». Et elle ne boude pas son plaisir de retrouver le public genevois. « Ici, j’ai appris, je me suis construite. Il y a une relation très saine, très tranquille avec les gens. C’est une ville qui m’a marquée. »

En attendant, elle se prépare à monter sur scène au Salon du Livre de Genève, pour discuter de tout cela avec le public. Et si elle devait résumer son message? « Les femmes de 50 ans ne sont pas invisibles. C’est juste qu’on ne sait pas les regarder. »

 

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Avec IA

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Genève

[ITW] Éric-Emmanuel Schmitt au salon du livre: entre rencontres et réflexions

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En 2004 Eric-Emmanuel Schmitt (à gauche) recevait le prix du public du International Book Fair à Leipzig. (EPA/Sebastian Willnow POOL)

Le Salon du Livre de Genève revient à Palexpo du 19 au 23 mars. Cette année, l'un des l'invités d'honneur n'est autre qu'Éric-Emmanuel Schmitt. L'auteur, dramaturge et membre de l'Académie Goncourt, multiplie les échanges et les rencontres au cœur de cet événement littéraire majeur. Il était mon invité à écouter en version longue.

 

Loin des entretiens classiques où un auteur répond seul aux questions d'un journaliste face au public, Eric-Emmanuel Schmitt invite des confrères et consœurs qui lui sont chers. « C'est une particularité du Salon du Livre de Genève de proposer des rencontres », explique-t-il. Parmi ses invités, Antoine Wauters, écrivain belge primé, qui se distingue par son style poétique.

« Il a une attention au réel, aux détails qui font la vie, aux êtres. Il y a une poésie et une tendresse qui baignent ses textes », décrit Schmitt, lui-même impliqué dans la remise du prix Goncourt de la Nouvelle à Wauters en 2022.

D'une manière générale, l’écrivain franco-belge reconnait une approche différente aux relations humaines et à la littérature. « Quand je passe la frontière entre la France et la Belgique, j’ai l’impression de passer du pessimisme à l’optimisme », explique-t-il. La France est une société fondée sur le rapport de force, alors que la Belgique, comme la Suisse, est basée sur le compromis. »

Une différence qui s’explique aussi par la diversité linguistique et culturelle : « En Belgique, comme en Suisse, il n’y a que des minorités. Cela donne un état d’esprit particulier: une modestie de fond, un humour plus subtil et une approche plus douce du monde. »

Littérature, géopolitique et histoire du cinéma

Le Salon du Livre innove également avec la section "Fenêtres sur le Monde", qui met en lumière des thématiques géopolitiques. L'occasion pour Schmitt d'échanger avec Giuliano da Empoli, auteur du réputé Mage du Kremlin. Ce roman analyse les mécanismes du pouvoir en Russie et la pensée de Vladimir Poutine.

« C'est une magnifique méditation sur le pouvoir, avec un personnage féminin fascinant. Poutine n'est pas un fou, il a sa propre logique, une conception de l'histoire qui n'est pas la nôtre. Et ce livre nous donne les clés pour comprendre cette Russie poutinienne », affirme Schmitt, qui regrette que l'ouvrage n'ait pas obtenu le prix Goncourt.

Éric-Emmanuel Schmitt ne se limite pas aux seuls enjeux politiques. L'un de ses récents projets, la pièce Bungalow 21, révèle les coulisses d'un épisode méconnu du Hollywood des années 60: la liaison entre Yves Montand et Marilyn Monroe, et ses répercussions sur Simone Signoret et Arthur Miller. L'idée a été initiée par Benjamin Castaldi, petit-fils de Signoret, qui voulait raconter cette histoire familiale complexe.

« C'est un bon sujet car il traite de problèmes universels – la trahison, l'amour, l'orgueil – mais à travers des êtres extraordinaires. J'ai écrit cette pièce en cherchant avant tout la faille chez chacun des protagonistes », confie Schmitt.

Il revient aussi sur l'amitié qu'il entretenait avec Arthur Miller : « Il était drôle et profond, mais Marilyn Monroe était un tabou. Il ne supportait pas qu'on l'interroge sur elle. J'avais envie d'explorer cette zone d'ombre. »

Un regard humaniste sur le monde

Derrière ces rencontres et analyses, Éric-Emmanuel Schmitt met en avant une vision humaniste et nuancée de l'histoire et des relations humaines et prône la diversité des regards : « Il n'y a pas d'objectivité historique, seulement des interprétations. Plus on multiplie les perspectives, plus on se rapproche du réel. »

Une philosophie qui fait de lui un écrivain inclassable, à la fois conteur et penseur, dont les interventions au Salon du Livre promettent d'enrichir les esprits, avant de continuer sa fresque de l'humanité "La Traversée des temps". dont le tome 5 paraitra le 30 septembre.

Avec IA

 

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Expositions et spectacles

[ITW] "La révolte" reprend vie sur les planches de La Julienne

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Philippe Lüscher dans "La journée finit bien"

La révolte, un texte pourtant écrit il y a 150 ans, résonne avec une modernité déconcertante sur la scène de La Julienne à Plan-Les-Ouates. Mise en scène par Philippe Lüscher, cette pièce d'Auguste de Villiers de L'Isle-Adam retrace le parcours d'Élisabeth, une femme qui a contribué à la fortune de son mari avant de décider de tout quitter. Philippe Lüscher était mon invité.

« C'est une pièce qui pourrait être un manifeste féministe avant la lettre », explique Philippe Lüscher. Écrite en 1869 et créée en 1870, elle fut rapidement retirée de l'affiche après seulement cinq représentations, jugée trop scandaleuse pour l'époque. L’héroïne y incarne une remise en question radicale du monde de la finance et du profit, dominé par les hommes. « Ce qui scandalisait, c'était bien sûr l’idée qu'une femme puisse se retourner contre son mari, refuser l'argent comme seule valeur et chercher un avenir qui lui appartient », ajoute le metteur en scène.

Pour cette reprise, la mise en scène abandonne le décor classique du salon bourgeois parisien. « On se trouve dans un lieu plus indéterminé, où la présence du métal et de la dynamique du progrès est omnipresente », précise Philippe Lüscher. Loin d'une approche poussiéreuse, cette version s'ancre dans une énergie contemporaine : « Vous n'allez pas voir une pièce où une femme brûle son soutien-gorge. C'est subtil, intelligent, et drôle ».

Une interprétation moderne

Avec Émilie Cavalieri et Simon Labarrière dans les rôles principaux, le texte retrouve une vitalité indiscutable. « Nous avons pris le parti de conserver les dialogues d'origine, mais avec une interprétation moderne. La force des mots et le rythme de la langue font toute la modernité de la pièce », confie Lüscher. Une modernité confirmée par la place toujours centrale des questions d'émancipation féminine et d'inégalités sociales dans nos sociétés actuelles.

Un spectacle qui invite à la réflexion et à la remise en question, accessible dès 12 ans. « On en retient la force de cette femme qui veut s'aimer elle-même et trouver sa place dans un monde qui bouge tout le temps », conclut le metteur en scène. Une invitation à ne pas manquer, ce week-end et toute la semaine prochaine à La Julienne.

Avec IA

 

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Cinéma & Séries TV

[ITW] Quand partir "A bicyclette !" permet de faire le deuil d'un fils

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Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot dans "A Bicyclette !" © Emmanuel Guimier - MES Productions - F comme Film

Un film bouleversant, drôle et d'une sincérité désarmante. C'est ce que proposent Mathias Mlekuz et Philippe Rebbot avec "A bicyclette !", un documentaire unique en son genre, qui retrace un périple à vélo éminemment personnel. Tout commence avec une tragédie: Youri, le fils de Mathias, décide de traverser l'Europe de l'Est à vélo. Il choisira de mettre fin à ses jours en Ariège. « Un an après son suicide, avec Philippe, on a décidé de refaire la route qu'il avait parcourue cinq ans auparavant », explique Mathias Mlekuz. Il étaient mes invités, à retrouver en version longue.

L'alchimie entre les deux compagnons de route fait la force du récit. L'amitié se mêle au deuil, l'humour se frotte à la douleur. « On riait de rien et on pleurait de tout. Un moucheron dans l'œil et hop, ça nous faisait rire », se souvient Philippe Rebbot. L'un des enjeux du film était de ne jamais cacher ces émotions contrastées. « Il fallait montrer la vie dans ce qu'elle a de plus vrai. Et le deuil fait partie de la vie. »

Ce voyage initiatique se heurte aussi à la confrontation avec l'absence. Mathias, en recomposant les photos prises par son fils, cherche à raviver un lien. « Chaque étape me rappelait qu'il était mort. On allait constater son absence. » Une acceptation qui s'est faite peu à peu, grâce aussi à l'accueil bouleversant du public. « J'étais stupéfait de voir à quel point une histoire si intime pouvait être universelle. »

Au fil des projections, une véritable communion se crée. Les spectateurs rient et pleurent avec eux. « Les gens attendaient notre film pour chialer un bon coup et rire aussi. » Et ça fonctionne. Philippe en a même forgé une expression: « Les gens rient à chaudes larmes. »

Entre désarroi et résilience, ce film-témoignage ne laisse personne indemne. Youri n'est plus là, mais son souvenir persiste. « Une dame m'a dit : "Je ne connaissais pas Youri, maintenant j'en connais un, et c'est le vôtre." » Preuve que certains voyages ne s'arrêtent jamais vraiment.

Avec IA

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