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Suisse

Redécouverte d'une peinture murale pré-incaïque au Pérou

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Détail de la fresque de la Huaca Pintada. (© Sâm Ghavami/UNIFR)

Une équipe emmenée par un archéologue suisse a remis au jour une peinture murale pré-incaïque que l'on croyait disparue au nord-ouest du Pérou. Cette fresque multicolore était recouverte de terre depuis un millier d'années.

Les peintures montrent notamment une procession de guerriers mythiques se dirigeant vers une divinité centrale aux traits ornithomorphes. Elles ont survécu au passage du temps et aux nombreux pillages dans la région, lit-on dans le magazine en ligne "Alma & Georges", de l'Université de Fribourg (UNIFR).

L'ensemble appelé "Huaca Pintada" avait été découvert en 1916 par un groupe de pilleurs de tombes, opérant dans l’une des centaines de huacas (sanctuaires anciens) de la côte nord du Pérou. Il s’agissait alors de l’un des ensembles d’images en couleur les plus fantastiques jamais découverts, avec ses trente mètres de long sur trois de haut.

L’un des plus importants ethnographes vivant au Pérou à cette époque, Heinrich Brüning, avait pris des photos noir/blanc des peintures murales. Puis, les fortes pluies provoquées par El Niño dans le désert péruvien et le passage du temps ont fini par les enterrer, et la nouvelle a été oubliée de tous.

Jusqu'à ce que Sâm Ghavami, archéologue doctorant à l'UNIFR, décide un siècle plus tard de s'attaquer au site, entièrement recouvert de végétation. Après quatre ans de travail, le résultat a dépassé ses espérances, l'équipe parvenant à retrouver le mur principal, ainsi que de nouveaux éléments.

Hiérarchie sacrée

"C'est une découverte importante puisque cette scène était l'une des plus atypiques et richement décorées de l'art préhispanique péruvien", a indiqué le chercheur à Keystone-ATS. L'ensemble représenté sur la fresque semble s’inspirer d'une hiérarchie sacrée, construite autour d’un culte aux ancêtres et de leurs liens intimes avec les forces de la nature.

Son style métissé rassemble des éléments de deux cultures pré-incaïques: les Lambayeque, qui se sont développés sur la côte nord du Pérou (900 – 1350 apr. J.-C.), ainsi que leurs ancêtres Mochica (100 – 850 apr. J.-C.).

Différents objets ont également été découverts, certains en or. Ils seront catalogués, puis stockés dans les dépôts du Ministère de la Culture du Pérou. L'archéologue, boursier du Fonds national suisse (FNS), s'est également vu offrir la possibilité de monter une petite exposition pour présenter les découvertes au public dans le Musée Brüning de Lambayeque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Servette, vingt-trois ans après

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Timothé Cognat (au centre) a offert la qualification à Servette en marquant dans les dernières minutes de jeu (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Après une trop longue attente de 23 ans, le Servette FC goûtera à nouveau à l'ivresse d'une finale de la Coupe de Suisse. Les Grenat affronteront le FC Lugano le 2 juin au Wankdorf.

Le Servette FC s'est qualifié à la faveur de son succès 1-0 à Winterthour dimanche. Il a été acquis sur une réussite de Timothé Cognat à la 88e minute. Le no 8 des Grenat a armé une frappe imparable du gauche après un centre de Keigo Tsunemoto qui avait été décalé par Steve Rouiller.

Les Grenat ont eu le bonheur de marquer sur leur première véritable occasion, comme devait le rappeler perfidement le speaker du stade. Ce but a été l'½uvre d'un joueur qui avait été déjà été décisif en Conférence League à Razgrad, où il avait inscrit le but de la qualification. Il a, aussi, été amené par les deux hommes qui sont sans doute les deux meilleurs joueurs servettiens de la saison.

Cette qualification pour la finale de la Coupe de Suisse récompense la très belle saison des Grenat. Mais elle ne sera magnifique que si le Servette FC s'impose le 2 juin prochain. Le passé plaide en faveur des Genevois, qui avaient battu Lugano 2-0 en 1971 dans la seule finale ayant opposé à ce jour les deux équipes.

Le dos rond

Le dos rond pendant près d'une demi-heure avant de mettre le nez à la fenêtre: telle fut l'approche du Servette FC pour cette demi-finale. Le souvenir des deux rencontres de Super League, le 3-3 du 23 janvier et la défaite 1-0 du 30 mars, était encore bien présent dans les têtes des Grenat. Ne pas s'exposer aux ruptures adverses était le mot d'ordre.

Avec les deux têtes de Takuma Nishimura et les deux tentatives de Bendeguz Bolla, le Servette FC n'oubliait pas de rappeler en fin de première période pourquoi il était le favori logique de la rencontre. Mais il n'en avait pas encore fait assez pour vraiment mériter de la gagner.

Jusqu'à la 88e minute, le scénario ne bougeait pas. Les hommes de René Weiler avaient, certes, l'initiative du jeu, sans toutefois se livrer pleinement. Ils ont attendu le bon moment pour frapper, le moment où leurs individualités pouvaient enfin faire parler leur classe. Car de la classe, Timothé Cognat en possède vraiment !

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Affluence record pour le festival BDFIL à Lausanne

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Les dessins de l'artiste genevois Tom Tirabosco exposés dans l'espace La Rasude vers la gare de Lausanne durant le festival BDFIL qui a fermé ses portes dimanche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le festival BDFIL, qui a fermé ses portes dimanche à Lausanne, a attiré un nombre record d'amatrices et amateurs de bandes dessinées. Pendant deux semaines, plus de 35'260 curieux ont déambulé dans cette 18e édition dédiée aux bédéastes belges et à Tim Tirabosco.

L'équipe organisatrice s'est réjouie dans un communiqué de l'"immense succès" de la manifestation qui s'est déroulée pour la deuxième année consécutive dans le quartier de la gare. En 2023, le festival de BD avait enregistré 26'000 entrées.

Les organisateurs sont spécialement fiers du succès des journées pédagogiques visitées par plus de 2000 enfants. Ils rappellent qu'un autre point fort du festival était la mise en valeur de la création suisse en bande dessinée, avec l'artiste genevois Tom Tirabosco en invité d'honneur et l'exposition "Monstres et Merveilles" qui retraçait l'ensemble de son oeuvre.

BDFIL a également fait la part belle à la Belgique. Durant le festival, une délégation composée d'une quinzaine d'artistes wallons et flamands a fait découvrir la nouvelle vague belge au public helvétique.

La 19e édition du festival se déroulera de 5 au 18 mai 2025 à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Record de nuitées en 2023 pour les auberges de jeunesse suisses

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Les auberges de jeunesse suisse jouent un rôle important pour le tourisme suisse (archives). (© KEYSTONE/MICHELE LIMINA)

A l'occasion des festivités de leur 100e anniversaire, les Auberges de jeunesse suisses (AJS) annoncent dimanche avoir enregistré un nombre record de nuitées en 2023. Celles-ci affichent une hausse de 7,4% sur un an à 807'196, dans les 42 établissements affiliés.

La part des hôtes suisses a atteint 73,3%, en progression de 3,1 point par rapport à l'année "pré-Covid" 2019. "L’envie de voyager est définitivement revenue", se réjouit l'AJS dans un communiqué. Pour les hôtes internationaux, un léger recul de 1,7 point se manifeste par rapport à 2019.

Dans l'ensemble, les bons chiffres de 2023 se confirment au cours des premiers mois de 2024. De quoi laisser présager "une année anniversaire elle aussi couronnée de succès", prévoit la directrice de l'organisation à but non lucratif, Janine Bunte.

Parmi les quelque 500 invités présents dimanche pour les festivités à Rapperswil-Jona (SG), au bord du lac de Zurich, figurait le conseiller fédéral Guy Parmelin.

"Au début, il y a 100 ans, l’idée était de promouvoir les loisirs de manière judicieuse et de proposer une offre à cet effet", a-t-il déclaré. "Les auberges de jeunesse suisses y sont clairement parvenues, soulignant leur rôle important pour le tourisme suisse et sa carte de visite."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Concours Science et jeunesse: 23 romands primés

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Les jeunes finalistes du concours ont présenté leurs projets au public à l'Université Fribourg vendredi et samedi. Ici: Valentine Thürler explique son étude sur les étoiles binaires et le système d'Argol pour lequel elle a reçu un prix spécial. (© Fondation Science et jeunesse)

Lors de la finale du 58e Concours national de la Fondation Science et jeunesse à Fribourg samedi, 23 jeunes Romandes et Romands ont été primés. En tout, 106 projets portés par 116 jeunes des quatre coins de la Suisse ont été retenus par le jury.

La valeur totale des prix distribués en espèces s'élève à plus de 200'000 francs, a précisé la Fondation Science et jeunesse dans un communiqué dimanche. Le jury a également décerné 31 prix spéciaux, comme par exemple un stage de recherche au Jungfraujoch ou encore une place dans les délégations qui représenteront la Suisse au concours européen et international pour jeunes scientifiques.

Les participants étaient âgés entre 17 et 23 ans. La majorité des projets ont été réalisés dans le cadre de travaux de maturités gymnasiales ou professionnelles et sont le fruit d'une année de réflexion.

Présentés par les finalistes au public vendredi et samedi à l'Université de Fribourg, les projets se sont vu attribuer la mention "excellent", "très bien" ou "bien" en fonction de leur qualité. Ils ont été réalisés dans des domaines variés, mais essentiellement scientifiques: de la physique à la biologie, en passant par l'architecture, l'histoire-géographie ou encore les mathématiques et la littérature.

Un des jeunes lauréats romands s'est par exemple penché sur l'approvisionnement en eau des cabanes de montagne romandes, une autre a comparé les temps de réaction "entre des individus phobiques et non-phobiques face à un stimulus visuel d'araignée". Une troisième a examiné l'effet de l'apport de lisier sur une réserve naturelle de zone humide en Thurgovie.

La Fondation Science et jeunesse s'est donné pour but de repérer des jeunes passionnés et contribuer à entretenir leur motivation, leur curiosité et leur compétence. Elle leur propose un programme de coaching ciblé et les guide dans la construction de leur réseau professionnel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Quarante ans après sa découverte, le VIH n'est toujours pas vaincu

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L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030 (photo symbolique). (© KEYSTONE/EPA/NARENDRA SHRESTHA)

Il y a 40 ans, le gouvernement américain annonçait que le VIH est à l'origine du sida. Malgré d'importants progrès, la maladie reste aujourd'hui encore un problème. En Suisse, le virus est diagnostiqué chez plus d'une centaine de personnes chaque année.

"Mais la situation actuelle est fondamentalement différente de celle d'il y a quarante ans", a indiqué Dominique Braun, de l'Hôpital universitaire de Zurich, à Keystone-ATS. Ce médecin et chercheur participe à l'Etude suisse de cohorte VIH, en cours depuis plus de 35 ans.

Il y a exactement quarante ans, les scientifiques du monde entier ont lancé une course aux armements contre le virus de l'immunodéficience humaine ou VIH. Le 23 avril 1984, la ministre américaine de la santé Margaret Heckler annonçait lors d'une conférence de presse: "La cause probable du sida a été trouvée!"

Selon son pronostic, audacieux, un vaccin empêchant la contamination serait probablement disponible dans les deux ans. Un grand moment, car une contamination par le VIH équivalait alors à une condamnation à mort. Cinq à six ans après l'infection, le système immunitaire des personnes atteintes du sida, nom donné au stade final de l'infection, était tellement affaibli qu'elles mouraient.

En 1994, le sida était la première cause de mortalité chez les 25 à 44 ans aux États-Unis. A l'heure actuelle, il n'existe toujours pas de vaccin et le nombre d'infections a continué d'augmenter dans le monde entier.

Premier traitement efficace

La première grande percée dans la lutte contre le VIH n'a eu lieu qu'en 1996, avec la trithérapie. Il s'agit d'une combinaison de trois médicaments qui attaquent le VIH à différents endroits. Les décès ont ainsi pu être réduits de manière drastique. L'Etude suisse de cohorte VIH a joué un rôle décisif dans la démonstration de l'efficacité de cette thérapie.

"Ces premières thérapies étaient toutefois si toxiques que la qualité de vie des personnes concernées était faible", note Dominique Braun. Ce n'est que progressivement que les effets secondaires ont été réduits.

Un autre grand pas a été franchi en 2008: le Bulletin des médecins suisses publie le "Swiss Statement", dans lequel il est mentionné que les personnes recevant un traitement efficace ne sont plus contagieuses.

"Pour les personnes concernées et leurs proches, cela a été libérateur", souligne le médecin. La Suisse a ainsi été le premier pays à stipuler que les personnes séropositives sous traitement peuvent renoncer au préservatif lors de rapports sexuels.

Aujourd'hui, le VIH se traite bien. Non seulement les personnes sous traitement ne sont plus contagieuses, mais leur espérance de vie est comparable à celle de la population générale. La grande majorité des patients prend une pilule combinée contenant deux ou trois substances actives par jour.

Réduction drastique

Ainsi, même sans vaccination, le nombre de contaminations a pu être drastiquement réduit. Alors que dans les années 1990, 1300 cas par an en moyenne étaient déclarés à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), ils n'étaient plus que 371 en 2022. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont proportionnellement les plus touchés.

Les spécialistes espèrent une nouvelle réduction grâce à la prophylaxie pré-exposition (PrEP) qui protège contre l'infection. Elle sera remboursée par l'assurance maladie en Suisse à partir de juillet 2024. Elle est destinée aux hommes et aux femmes qui ne sont pas porteurs du VIH et qui ont des relations sexuelles avec de multiples partenaires ou avec des personnes dont le statut sérologique n’est pas connu.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 39 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde. L'objectif de l'OMS est de mettre fin à l'épidémie de VIH d'ici 2030.

"On dispose des instruments qui pourraient théoriquement réduire encore plus les nouvelles infections", relève Dominique Braun. Mais dans la pratique, les choses sont plus compliquées, ajoute le chercheur, jugeant cet objectif "très ambitieux". La situation politique ou les ressources financières dans certains pays rendent en effet difficiles les mesures de lutte ou de prévention.

Des recherches sont également menées afin de guérir le sida. Les cinq cas de guérison répertoriés dans le monde prouvent que c'est possible. On sait comment cela pourrait fonctionner, mais les risques sont encore beaucoup trop grands par rapport aux bonnes possibilités de traitement qui existent actuellement, conclut le médecin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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