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Economie

Recul du financement pour les start-ups en Suisse en 2024

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L'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle a dopé les levées de fonds des jeunes pousses actives dans ce domaine l'an passé (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les jeunes pousses helvétiques ont collecté des financements moins importants l'an dernier. En recul de 6,7% en glissement annuel, les 513 rondes de financements recensées par EY ont permis de lever 2,3 milliards de francs, un montant en repli de 15%.

Malgré la baisse, les 513 tours de financement enregistrés en 2024 ont toutefois représenté la quatrième valeur la plus élevée des dix dernières années, écrit lundi la société de conseils et d'audit comptable. "La scène start-up suisse doit faire face à une baisse des tours de financement et du volume pour une deuxième année consécutive. Cependant, le tassement subi l'an dernier ne peut être comparé à l'effondrement de 2023", a commenté Alexander Schatt, responsable des start-ups et scale-ups chez EY en Suisse.

L'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle a dopé les levées de fonds des jeunes pousses actives dans ce domaine. Après avoir recueilli un financement sur dix en 2023, ce secteur en affiché plus d'un sur cinq (22%) en 2024. En nombre de transactions, le secteur des logiciels et de l'analyse a représenté le premier destinataire des fonds, soit 153 transactions pour 395 millions de francs. En termes de volumes, il reste derrière celui de la santé, lequel a décroché pas moins de 1,04 milliard, avec 134 rondes de financement.

Les autres secteurs, ont suscité un intérêt moindre de la part des investisseurs, celui de matériel affichant 40 transactions, le domaine de l'énergie 39 financements et celui de la technologie financière (fintech/insurtech) en présentant 38. Les activités dans le domaine environnemental (cleantech) ont elles enregistré 28 tours de table.

Secteur de la santé toujours premier

En termes de volume de financement généré, le secteur de la santé a recueilli a lui seul 45% des fonds investis. Les jeunes entreprises actives dans les biotechnologies ont levé 703 millions de francs et celles spécialisées dans les dispositifs médicaux 275 millions. Les activités dans les soins et les sciences de la vie arrivent loin derrière, avec des investissements se montant à 26 et 25 millions, respectivement.

Sur les 513 tours de financement enregistrés, 462 opérations ont dévoilé les montants investis. Les investissements se montant à un maximum d'un million de francs ont représenté plus de la moitié (56,3%) du total. Dans 32,5% des transactions, un montant compris entre un et dix millions de francs suisses a été investi et dans 8,6% des opérations, entre 10 et 50 millions de francs suisses ont été accordés.

Seuls 2,4% des tours de financement ont affiché des financements de 50 à 100 millions de francs suisses, et un montant supérieur à 100 millions de francs suisses a été alloué dans 0,2% des tours. Parmi les plus importantes opérations en termes de volumes, EY fait notamment mention de celles des sociétés Alentis Therapeutics (158 millions de francs levés), d'Asceneuron (87 millions), Bright Peak Therapeutics (80 millions) et iOnctura (77 millions).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BCE "hostile" à une dérégulation excessive des banques

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Les mastodontes bancaires du Vieux continent s'estiment volontiers désavantagés en matière de réglementation vis-à-vis de leurs homologues étasuniens. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La Banque centrale européenne se montre réservée face aux dérégulations bancaires américaines et aux demandes similaires des banques européennes, censées améliorer leur compétitivité.

"Il faut toujours aborder la réglementation bancaire avec prudence", a déclaré Patrick Montagner, membre du Conseil de surveillance prudentielle au sein de la BCE, dans un entretien à l'AFP.

Car "le secteur bancaire est par nature un domaine qui peut générer beaucoup d'instabilité", souligne le haut responsable au sein du gendarme des quelques 110 plus grandes banques européennes, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit.

Ses commentaires surviennent alors que les banques européennes expriment régulièrement des préoccupations concernant leur compétitivité vis-à-vis de leurs concurrentes américaines, notamment en raison de la réglementation bancaire plus stricte en Europe.

Elles demandent une simplification des règles prudentielles, voire l'abolition de certaines exigences.

"Si, pour les acteurs qui en font la demande, la simplification signifie la suppression de certaines règles au détriment de la résilience du système bancaire, cela ne correspond pas à notre approche", martèle l'ancien premier secrétaire général adjoint de l'ACPR, le surveillant français des banques et assurances.

La BCE "sera hostile à ce type de simplification, mais in fine le législateur décidera", dit-il.

Risque de crédit

La vigilance est de mise car "un cycle massif de dérégulation a déjà eu lieu de la fin des années 1990 au milieu des années 2000", entraînant "une série de crises localisées, avant le choc global de 2008", rappelle M. Montagner.

L'instabilité du secteur financier s'est de nouveau manifestée en 2023 avec la crise des banques régionales aux États-Unis, due à une régulation insuffisante, ce qui a nécessité "une intervention fédérale pour y mettre fin", rappelle le superviseur.

M. Montagner se dit par ailleurs convaincu que "la réglementation bancaire n'a jamais freiné la croissance économique des pays, contrairement aux crises bancaires".

L'Europe rabote ces temps-ci ses prévisions économiques et ce "en raison des perspectives de guerre commerciale et d'autres facteurs géopolitiques", dit-il.

Cela risque probablement "d'entraîner une dégradation du risque de crédit et une hausse des créances douteuses", selon le banquier central.

"La question est : dans quelle proportion ? C'est une interrogation à laquelle tout le monde cherche des réponses".

La croissance économique ne dépend pas uniquement des taux d'intérêt, que la BCE réduit pour soulager les entreprises et les ménages emprunteurs. Ce sujet est plus généralement lié "à la productivité, aux conditions de l'offre et de la demande", de même qu'aux "obstacles aux échanges commerciaux susceptibles d'affecter plusieurs secteurs et plus largement l'économie", selon M. Montagner.

Retard des règles de Bâle

La Commission européenne publiera en 2026 un rapport sur la situation du système bancaire dans le marché unique, y compris sa compétitivité, a-t-elle annoncé le 19 mars.

"La BCE, forte de son expertise, est prête à participer à ces travaux", affirme M. Montagner.

L'institution est sous pression, alors que la mise en oeuvre d'une dernière mouture des accords de Bâle, destinés à renforcer le secteur financier après la crise de 2008, rencontre des difficultés.

Les États-Unis ont retardé leur application à 2028 et envisagent même de réduire certaines régulations.

Un indice supplémentaire : la nomination de Michelle Bowman, défenseuse d'une réglementation bancaire plus souple, la semaine dernière par l'administration Trump à la vice-présidence de la Réserve fédérale.

A la suite de leur lobbying intense, les grandes banques de Wall Street ont réussi à échapper, pour l'instant, aux règles déterminant leurs niveaux de fonds propres en fonction de leurs positions de négoce sur les marchés.

La Commission européenne a reporté l'application de ces mêmes règles à 2026, avec la possibilité de repousser encore d'un an, alors que Royaume-Uni a lui déjà suspendu leur implémentation jusqu'en 2027.

La BCE sera la encore prête à "apporter son expertise" aux futurs débats du Parlement et du Conseil de l'Union européenne sur le sujet, conclut M. Montagner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Paiements: la carte de débit prend le pas sur l'argent liquide

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Les applications mobiles de paiement, comme Apple Pay sont de plus en plus prisées, selon la Banque nationale suisse (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les consommateurs sont désormais de plus en plus nombreux à payer leurs achats avec leur carte de débit, selon un sondage de la Banque nationale Suisse (BNS). La monnaie plastique et son utilisation via des apps mobiles prend ainsi l'ascendant sur l'argent liquide.

Pour les paiements sur place, la tendance à privilégier les moyens de paiement scripturaux se poursuit, la carte de débit étant désormais l'instrument le plus fréquemment utilisé, écrit mardi l'institut d'émission au terme d'un sondage effectué l'automne dernier auprès de 2000 personnes domiciliées en Suisse. Les applications de paiement sont de plus en plus prisées, et interviennent désormais dans quasiment une transaction sur cinq.

Il n'en reste pas moins que 95% des sondés souhaitent que le numéraire reste disponible en tant que moyen de paiement. Seul un très petit nombre des personnes interrogées s'exprime en faveur d'une suppression des espèces.

La BNS relève en outre qu'un nombre croissant de participants à l'enquête constate qu'il est de plus en plus difficile de se procurer des espèces, ceux-ci déplorant la diminution des lieux de retrait d'argent liquide. Cela suscite le mécontentement face à l'accès plus limité à l'argent liquide, poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Sa rentabilité dopée, Baloise choie ses actionnaires

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L'an dernier, l'assureur Baaloise a vu son bénéfice net s'envoler de 60,6% sur un an à 384,8 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Baloise est parvenu à accroître fortement sa rentabilité, malgré la stagnation de son volume d'affaires. Les actionnaires auront droit à un dividende amélioré.

Le volume d'affaires s'est érodé de 0,2% à 8,60 milliards de francs. L'Ebit a a grossi de près de 60% à 545,3 millions quand le bénéfice net a bondi de 60,6% à 384,8 millions, énumère le compte-rendu diffusé mardi.

L'assureur proposera un dividende amélioré à 8,10 francs, après 7,70 francs par action.

Le ratio combiné du groupe a atteint 92,9% contre 94,6% en 2023, en dépit de la hausse des sinistres en raison des tempêtes qui ont eu lieu en Suisse au premier semestre 2024.

Les fonds propres atteignaient fin décembre 3,62 milliards de francs, en hausse de presque 12%.

La copie dépasse dans son ensemble le consensus AWP. L'Ebit et le bénéfice net surpassent même les prévisions les plus optimistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Excédent de la balance des paiements stable en 2024

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La Suisse a bouclé l'année 2024 sur un généreux excédent en matière de balance des paiements, comme en 2023. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La balance des paiements de la Suisse a affiché un excédent de 42 milliards de francs en 2024, comme l'année précédente, indique la Banque nationale suisse (BNS). Sur les trois derniers mois de l'année dernière, le solde s'inscrit cependant en recul.

Le solde des échanges de marchandises s'est maintenu à 112 milliards de francs d'une année à l'autre. Cette stabilité a résulté de l'augmentation du solde des échanges de marchandises au sens strict à la suite de la hausse des exportations de produits chimiques et pharmaceutiques, et de la baisse de l'excédent enregistré dans le commerce de transit, note la BNS dans un compte-rendu publié lundi.

Les déficits enregistrés dans les échanges de services et dans les revenus primaires ont connu une variation de même ampleur mais en sens inverse: la hausse des premiers a été compensée par la baisse des seconds.

Au quatrième trimestre 2024, la balance des transactions courantes a présenté un excédent de 10 milliards de francs, soit 4 milliards de moins qu'un an plus tôt. Ce recul est dû principalement à la progression du déficit enregistré dans les échanges de services, dans les revenus primaires et dans les revenus secondaires. Les échanges de marchandises, quant à eux, présentent un excédent qui s'est accru en un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

L'immobilier résidentiel suisse continue de flamber

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A Zurich, le taux de vacance des surfaces locatives a atteint 1,5% (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le secteur de l'immobilier résidentiel en Suisse a poursuivi sa croissance l'année dernière, porté par la forte demande et la baisse des taux d'intérêt. Mais la poursuite de cette tendance est remise en question par les bouleversements géopolitiques actuels.

En 2024, les logements ont gagné en moyenne 2,5% en valeur sur l'ensemble du pays, après avoir quasiment stagné (+0,1%) l'exercice précédent, a indiqué vendredi le centre de recherche immobilière Cifi dans une étude. La performance de placement de ce segment a atteint 5,3% (2,9% en 2023).

L'immobilier de bureaux et commercial est quant à lui parvenu à quasiment se stabiliser, enregistrant un repli de valeur de 0,1%, après une chute de 1,5% en 2023. La performance s'est elle établie à 2,9%, après 1,4% l'année précédente.

Côté locataires, les loyers ont affiché une progression médiane de 4,5%, après +2,4% en 2023, "la plus forte hausse des loyers des 20 dernières années", ont souligné les experts du Cifi. Cette augmentation s'explique par les relèvements du taux de référence hypothécaire qui est venu se répercuter avec un décalage sur les loyers existants en 2024. Les nouveaux loyers ont également connu un net coup d'accélérateur.

Quant aux bureaux et surfaces commerciales, ils ont vu leurs loyers progresser de 2,9%, contre +2,7% en 2023.

La hausse des coûts du logement est notamment le fruit du manque de surfaces locatives disponibles. L'année dernière, le taux de vacance est resté fixé à 2,2% en moyenne nationale. Alors que Zurich (1,5%) souffre particulièrement de cette pénurie, Lausanne et Berne (toutes les deux 2,1%) se situent dans la moyenne, tandis qu'à Genève (2,3%) et Bâle (3,3%) la situation est un peu plus détendue.

Face aux chamboulements géopolitiques qui se profilent - avec la guerre commerciale lancée par Washington et les incertitudes quant à l'issue de la guerre en Ukraine - les experts du Cifi s'interrogent sur la durabilité de la tendance haussière.

La Banque nationale suisse (BNS) a certes apporté un répit sur les taux à court terme avec sa décision jeudi d'abaisser son taux directeur de 0,25 point de pourcentage à 0,25%. Mais la hausse attendue des rendements des obligations de la Confédération à dix ans signale "un accroissement des incertitudes sur le marché des capitaux quant à l'évolution économique à plus long terme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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