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Suisse

Proportion particulièrement élevée d'espèces menacées en Suisse

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Grâce à différents projets de protection, les effectifs du vanneau huppé sont en augmentation en Suisse (archives). (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/PATRICK PLEUL)

La Suisse compte une proportion élevée d'espèces menacées, a indiqué mardi BirdLife Suisse. La station ornithologique s'exprimait au lendemain de la publication par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) de sa nouvelle liste rouge.

BirdLife International est l'organe compétent pour le classement des oiseaux sur la liste rouge de l'UICN. BirdLife Suisse édite ces résultats pour le territoire national.

Au niveau mondial, 28% de toutes les espèces étudiées sont menacées, c'est-à-dire qu'elles figurent sur la liste rouge selon les critères stricts de l'UICN. En Suisse, ce sont 35% de toutes les espèces étudiées.

Tant au niveau mondial qu'en Suisse, les amphibiens font partie des groupes d'espèces les plus menacés: au niveau mondial, 41% de toutes les espèces d'amphibiens étudiées sont menacées, en Suisse, c'est le cas de 79% des espèces indigènes.

Pour les oiseaux, cette proportion est de 12% à l'échelle mondiale et de 40% en Suisse. La part d'espèces d'oiseaux menacées en Suisse y est donc plus de trois fois supérieure à la proportion mondiale.

Une comparaison directe des espèces menacées au niveau national et mondial n'est certes possible que dans une certaine mesure. Toutefois, ces chiffres fournissent des indications claires sur la situation préoccupante de la biodiversité en Suisse, souligne la station ornithologique.

Nicheurs en Suisse

Concernant les oiseaux, trois espèces de la liste rouge et cinq espèces de la liste d'alerte (catégorie "quasi menacée") sont également des nicheurs réguliers indigènes en Suisse. Deux autres espèces de la liste d'alerte, le courlis cendré et la pie-grièche à tête rousse, autrefois nicheurs réguliers en Suisse, ont pratiquement disparu de notre pays.

La tourterelle des bois, menacée au niveau mondial, est encore présente en Suisse en tant qu'oiseau nicheur, mais ses effectifs sont faibles, en déclin et fortement menacés d'extinction.

Autrefois très répandue en Suisse, la pie-grièche à tête rousse est un oiseau nicheur qui a aujourd'hui disparu en raison de l'intensification massive de l'agriculture et de la perte des vergers à hautes tiges.

Le vanneau huppé, qui figure sur la liste rouge mondiale, représente une lueur d'espoir. Grâce à différents projets de protection menés par BirdLife Suisse et ses partenaires, la population est passée de moins de 100 couples à environ 200 au cours des 15 dernières années.

Elle reste encore très en deçà des effectifs de la fin des années 1970, qui comptaient environ 1000 couples nicheurs. Cet exemple montre toutefois qu'il est possible d'éviter l'extinction d'espèces menacées en agissant de manière décisive, conclut BirdLife Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

La vallée de Saas à nouveau accessible sans restriction

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Plusieurs milliers de tonnes ont déboulé de la montagne et ont coupé la route jeudi matin (archives). (© KEYSTONE/AP/Andrea Soltermann)

La vallée de Saas (VS) est à nouveau accessible sans restriction. Coupée depuis six jours, la route a été rouverte mercredi vers 10h00, a indiqué Stefan Luggen, adjoint du chef du Service de la mobilité du canton du Valais, à Keystone-ATS.

Des responsables de Saastal Tourismus se sont rendus sur le site de l'éboulement pour remercier les ouvriers et "tous ceux qui ont oeuvré activement pour le dégagement de la route", a indiqué l'organisation dans un communiqué.

La route avait été coupée à la suite du glissement de terrain survenu dans la nuit de mercredi à jeudi. Quelque 2200 personnes, essentiellement des touristes suisses, étaient bloquées dans la vallée qui a été coupée du monde après les intempéries.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Mobilière accroît nettement son bénéfice à mi-parcours

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De janvier à juin, le volume des primes de La Mobilière s'est accru de 5,8% à 3,49 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'assureur La Mobilière a enregistré un bénéfice net en hausse de presque 29% au premier semestre, en dépit d'un coût des dommages liés aux intempéries estimé à plus de 75 millions de francs.

De janvier à juin, le volume des primes s'est accru de 5,8% à 3,49 milliards de francs, selon le communiqué publié mercredi. Dans les affaires non vie, les recettes de primes ont gonflé de 5,7% à 2,9 milliards, soit davantage que le marché, selon l'assureur bernois. Concernant les affaires avec les particuliers, la croissance des primes a augmenté dans les domaines de la mobilité, du ménage et et de la protection juridique. Pour la clientèle entreprises, l'activité d'assurances pour les PME a été plus soutenue qu'an an auparavant.

La charge des sinistres s'est accrue à 67,2%, contre 62,7%. Cela s'explique par les fortes intempéries du mois de juin, qui ont balayé la Suisse. L'assureur cite en particulier les inondations en Valais et au Tessin, les glissements de terrain dans les Grisons (Misox) et la grêle dans le Jura. En conséquence, le ratio combiné, qui désigne le rapport entre les coûts et les primes encaissées, s'est détérioré de 91,5% à 95,4%.

Dans le secteur vie, la progression a atteint 6,0%, à 610,6 millions, portée par la prévoyance tant privée que professionnelle.

Le résultat des placements a tiré parti de la bonne tenue des marchés financiers, s'enrobant de 86,8 millions à 283,0 millions, soutenu par les actions et la forte demande d'or.

Le bénéfice net consolidé est ressorti à 293,0 millions, après 227,8 millions l'an passé. Le résultat après impôts des affaires non vie y a contribué à hauteur de 261,2 millions, le secteur vie pour 29,9 millions et les autres prestations pour 1,9 million.

Les fonds propres consolidés se sont améliorés de 470,4 millions par rapport au 31 décembre 2023 à 6,69 milliards.

La Mobilière s'est réjouie "de la très bonne croissance" et de la forte hausse du bénéfice, tout en se disant préoccupée par l'augmentation du nombre de "graves intempéries".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Stratégie de coopération soutenue par le Conseil des Etats

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Le Conseil des Etats va de l'avant avec le budget de la coopération internationale (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a soutenu mercredi la stratégie de coopération internationale. Le PLR a tenté de renvoyer le projet au gouvernement afin de réduire le budget et ainsi respecter le choix de juin d'augmenter l'enveloppe de l'armée. Sans succès.

La situation en Europe s'est fortement modifiée au cours des dernières années, a rappelé le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis. La Suisse doit se préparer et défendre la sécurité sur le continent. Le Conseil fédéral demande donc des crédits de 11,27 milliards pour la période 2025-2028.

Mais, pour Benjamin Mühlemann (PLR/GL), ce budget doit être coupé. Le Glaronais a rappelé que le Conseil des Etats a voté une augmentation du budget de l'armée de 4 milliards, compensé notamment en coupant 2 milliards dans le budget de la coopération internationale. "Si nous priorisons un domaine, nous devons le faire de manière conséquente."

Son collègue de canton, Mathias Zopfi (Vert-e-s/GL) lui a rétorqué que le message de l'armée n'était pas encore sous toit. Le National doit encore en débattre et la commission préparatoire ne soutient pas la vision des sénateurs. Par ailleurs, M. Cassis a averti que si le Conseil des Etats renvoyait le projet, la Suisse n'aurait pas de stratégie de coopération et serait incapable d'agir dans ce domaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Poste et les syndicats ont négocié de nouvelles CCT

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Les nouvelles CCT de la Poste, valables dès 2025, s'appliquent à 25'500 collaborateurs de la Poste et 2800 employés de PostFinance (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Poste et les syndicats syndicom et transfair se sont mis d'accord sur de nouvelles Conventions collectives de travail (CCT) à compter du 1er janvier 2025. Les textes prévoient notamment une meilleure rémunération du travail en soirée, de nuit ou encore le dimanche.

Les textes renégociés sont la CCT faîtière et les deux CCT d'entreprise de Poste CH et de Postfinance SA. Ils s'appliquent à 25'500 collaborateurs de la Poste et 2800 employés de PostFinance, indique mercredi un communiqué signé par les trois partenaires. Les nouvelles règles remplacent celles de 2021 et seront valables pour au moins trois ans.

Les nouvelles CCT d’entreprise accordent en particulier un relèvement des suppléments pour le travail en soirée, de nuit, le dimanche et dans le cadre du service de piquet. Elles accordent aussi une hausse du montant des primes de fidélité et une nouvelle réglementation des jours fériés.

Les partenaires sociaux ont par ailleurs convenu qu’à l’avenir, une part de 0,4% de la masse salariale sera réservée à l’adaptation structurelle des salaires, dans le cadre des mesures salariales négociées chaque année.

Les nouvelles dispositions permettent de "maintenir l’excellent niveau de conditions d’engagement offertes par la Poste et par PostFinance", affirme le communiqué.

Les changements ne concernent pas les membres du personnel de CarPostal SA, de PostLogistics SA, de Poste Immobilier Management et Services SA, de Presto Presse-Vertriebs AG et de notime (Schweiz) AG. Ces derniers sont couverts par des CCT distinctes, négociées au sein de leurs propres délégations avec les partenaires sociaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les Suisses tentés par des vacances d'hiver sous les cocotiers

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Les légères baisses de prix des billets d'avion peuvent expliquer l'attrait renforcé dont profitent la Thaïlande, l'Océan Indien et les Caraïbes (archives). (© KEYSTONE/EPA/BARBARA WALTON)

Les destinations lointaines continuent de faire rêver les touristes helvétiques pour leurs vacances d'hiver. La Thaïlande, l'Océan Indien et les Caraïbes profitent d'une solide demande pour la saison hivernale à venir, selon la Fédération suisse du voyage (FSV).

La faîtière des agences de voyage se fait l'écho mercredi d'une forte hausse des réservations pour ces destinations. Les prix des séjours y sont stables, et ceux des billets d'avions ont même légèrement diminué, ce qui peut expliquer l'attrait renforcé dont profitent la Thaïlande, l'Océan Indien et les Caraïbes, explique la FSV lors de sa conférence de presse annuelle.

Avant l'hiver, la branche ouvre les bras à sa nouvelle saison fétiche: l'automne. Le niveau des réservations est bon, supérieur de 5 à 10% à celui de l'année précédente. "Depuis des années, l'automne est une prolongation de la saison estivale", explique Martin Wittwer, président de la Fédération suisse du voyage. Les vagues de chaleur dans les destinations méditerranéennes poussent la clientèle à partir un peu plus tard ou à opter pour des destinations plus au nord pendant les mois d'été.

Les tensions géopolitiques apparaissent en tête de liste des plus grands défis à surmonter pour la branche, d'après un sondage mené en juin auprès des agences de voyages. En deuxième position figure la sensibilité accrue aux prix, en particulier pour la clientèle familiale, préoccupée par la baisse du pouvoir d'achat.

Concernant l'été, la saison s'est conclue sur un bilan globalement positif, stable par rapport à l'été 2023. Les vacances balnéaires bon marché ont toutefois essuyé un repli de la demande. Dans les segments de prix supérieurs, la demande a été au rendez-vous, avec les destinations classiques comme l'Espagne, la Grèce et la Turquie. Les pays scandinaves et l'Amérique du Nord ont à nouveau pu s'établir comme des destinations estivales en forte croissance.

La thématique du surtourisme continue d'échauffer les esprits, alors que les touristes continuent d'affluer en pleine saison dans les lieux emblématiques, bien qu'étant sensibilisés à la question. "C'est résolument un problème", a confirmé M. Wittwer. Il faut trouver l'équilibre entre les conséquences du tourisme pour la population locale et l'impact positif pour l'économie. "Sans régulation, je ne crois pas que cela soit possible".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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