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Suisse

Projet Liber: crowdfunding pour les auteurs et éditeurs suisses

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La filière du livre en Suisse se mobilise. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'industrie suisse du livre se mobilise au-delà de la frontière des langues pour soutenir les auteurs et les éditeurs touchés par la pandémie. Les lecteurs peuvent acheter des bons d'achat de livres jusqu'au 28 novembre.

Le projet Liber est soutenu par cinq associations de la chaîne du livre dans les trois régions linguistiques: une unité suffisamment rare pour être soulignée, a dit jeudi à Keystone-ATS Olivier Babel, secrétaire général de Livresuisse.

L'idée a germé en Suisse romande au printemps 2020 quand les maisons d'édition et les librairies ont été exclues des aides étatiques liées au Covid. Le livre est pourtant un produit qui est sorti gagnant de la pandémie. Pourquoi alors lancer une telle action?

"Oui le goût des Suisses pour les livres, alors que tout le secteur culturel était bouclé, a permis aux librairies de redresser la tête. Mais cette action vise toute la chaîne du livre", a précisé M. Babel.

Pendant la pandémie, a dit à Keystone-ATS, Nicole Pfister Fetz, directrice de l'Association des auteurs suisses (A*dS), les lecteurs ont acheté et lu des livres, mais ont à peine remarqué les nouvelles parutions de la littérature suisse.

Dans le cadre du projet Liber, des bons sont disponibles sur la plateforme www.heroslocaux.ch jusqu'au 28 novembre. Chaque donatrice ou donateur qui verse 30 ou 60 francs reçoit un bon Liber d’une valeur de 50 ou 100 francs, qu'ils pourront échanger dans plus de 400 librairies dans toute la Suisse, dont près d'une centaine en Suisse romande, c'est-à-dire la majorité d'entre elles.

La différence entre le prix d'achat et la valeur des bons provient d'un fonds dans lequel les cantons, les villes et les fondations ont versé 400'000 francs sous forme d'aide d'urgence Covid-19 au profit de la branche du livre. Les premiers cantons ou villes à se mobiliser se trouvaient là aussi en Suisse romande.

Un million de francs pour les livres

Les associations professionnelles à l'origine de l'opération Liber ont fait imprimer un total de 16'500 bons par la coopérative Bon suisse du livre (buchbon.ch), 13'000 d'une valeur de 50 francs et 3500 d'une valeur de 100 francs. S'ils étaient tous vendus, ce crowdfunding permettrait de récolter 600'000 francs, ce qui, avec les fonds des cantons et de villes, pourrait faire circuler des bons Liber d'une valeur totale d'un million de francs.

"Avec cet argent, nous voulons avant tout remettre sur les rails ce qui a été stoppé avec la pandémie", explique Tanja Messerli, directrice générale de l'Association suisse des libraires et éditeurs (SBVV). Idéalement, si tous les bons sont vendus, chacune des cinq associations devrait recevoir environ 140'000 francs qu'elles attribueront ensuite à des projets d'écrivains et d'éditeurs.

Des événements dans les librairies, tels que des lectures, sont prévus pour accompagner la campagne, placée sous le slogan "Soyons livre!". Les bons Liber seront envoyés pendant la première quinzaine du mois de décembre.

Les cinq associations à l'origine de l'opération Liber sont, outre l'A*dS et la SBVV, les éditeurs indépendants Swips, les associations de libraires et d'éditeurs de Suisse italienne et de Suisse romande, Alesi et Livresuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

EPFL: un robot qui change d'allure et fait du stotting

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Guillaume Bellegarda, Milad Shafiee et Auke Ijspeert (de gauche à droite) avec leur robot quadrupède bondissant. (© EPFL/Jamani Caillet)

Des scientifiques de l’EPFL ont créé un robot quadrupède assisté par intelligence artificielle qui a changé spontanément de démarche dans le but d’éviter les chutes. Une étape importante pour les spécialistes en robotique qui s’intéressent à la locomotion animale.

À l’aide d’une forme d’apprentissage automatique appelée apprentissage par renforcement profond, le robot a notamment appris à passer du trot au stotting, un comportement dans lequel des animaux comme les gazelles ou les moutons bondissent en ayant le dos arqué pour se déplacer sur un terrain difficile.

Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, permet de mieux comprendre pourquoi et comment interviennent de tels changements de démarche chez les animaux, a indiqué mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Milad Shafiee et ses co-auteurs Guillaume Bellegarda et Auke Ijspeert, responsable du Laboratoire de biorobotique de la haute école lausannoise, se sont intéressés à un nouveau paramètre qui pourrait expliquer ces changements d’allures: la viabilité, ou la prévention des chutes.

Pour tester cette hypothèse, ils ont entraîné le robot quadrupède à traverser divers terrains au moyen de l’apprentissage par renforcement profond. Sur terrain plat, ils ont constaté que le robot passait du pas au trot pour maintenir sa viabilité, comme le font les animaux quadrupèdes lorsqu’ils accélèrent.

Du trot au stotting

Et lorsqu’il a été confronté à des trous successifs de 14 à 30 cm dans la surface expérimentale, le robot est passé spontanément du trot au stotting pour éviter les chutes. Selon les auteurs, la viabilité est le seul facteur qui a été amélioré par ces changements d’allures.

"Nous avons montré que sur un terrain plat et sur un terrain difficile, la viabilité entraîne des changements d’allures, mais que l’économie d’énergie n’est pas nécessairement meilleure", explique Milad Shafiee, cité dans le communiqué.

Il semble donc que l’économie d’énergie, qui était auparavant considérée comme un facteur expliquant ces changements, pourrait en être davantage la conséquence. Lorsqu’un animal se déplace sur un terrain difficile, il est probable que sa priorité soit de ne pas tomber. Économiser son énergie arriverait ensuite, estiment les scientifiques.

L’équipe a attribué différentes pondérations à trois objectifs d’apprentissage possibles: l’économie d’énergie, la diminution de la force et la viabilité. Une série de simulations informatiques a révélé que, parmi ces trois objectifs, la viabilité était le seul qui amenait le robot à modifier automatiquement son allure, sans instruction de la part des scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Bobst s'engage dans un partenariat avec Packitoo

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Bobst a signé un partenariat stratégique avec l'entreprise Packitoo (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Bobst a signé un partenariat dit stratégique avec Packitoo, une entreprise française spécialisée dans les solutions numériques pour le secteur de l'emballage. Le fabricant vaudois de machines a dans la foulée pris une participation dans la firme d'outre-Jura sans toutefois en dévoiler ni la hauteur, ni le montant consacré à cet effet.

Packitoo a développé le logiciel Hipe, un outil de vente sur internet et adapté à l'industrie de l'emballage, qui automatise les offres, gère les projets et prend en charge les boutiques en ligne destinées aux imprimeurs et transformateurs.

Le partenariat et l'investissement s'inscrivent dans la stratégie de Bobst visant la numérisation et la mise en réseau de l'ensemble de la chaîne de valeur de l'industrie de l'emballage, indique le communiqué publié mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

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La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les députés ne relâchent en rien leur soutien à Vetropack à St-Prex

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Politiques, syndicats, employés: la mobilisation est totale pour sauver le site de la verrerie Vetropack à St-Prex (VD), menacée de fermeture par sa direction. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les parlementaires vaudois ne relâchent pas leur mobilisation pour maintenir la verrerie Vetropack à St-Prex, menacée de fermeture. Après une résolution soutenue en mars dernier, ce ne sont pas moins de trois nouvelles interventions qui ont été défendues mardi au Grand Conseil: deux postulats et une motion. Ils sont tous les trois renvoyés en commissions pour examen.

La motion, déposée par le socialiste Arnaud Bouverat et cosignée par une soixantaine d'élus de tous les bords politiques, prévoit un renforcement de la loi sur l'aménagement du territoire (LATC) et du Plan directeur cantonal. L'objectif est de pouvoir sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

Le premier postulat, déposé par le chef du groupe PLR Nicolas Suter et cosigné par quelque 75 députés, demande, lui, un rapport au Conseil d'Etat sur l'enjeu de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, pour une région mais aussi pour toute une filière industrielle.

Le gouvernement est prié de fournir des réponses sur l'industrie du verre dans le canton (quantité, qualité, acteurs et filières), sur l'état d'avancement des solutions de recyclage et de réutilisation du verre ainsi que des moyens à disposition de l'aménagement du territoire pour maintenir un tissu industriel et artisanal.

Aide directe et indirecte

Avec presque autant de signatures, le deuxième postulat, déposé par le PLR Alexandre Berthoud, demande au gouvernement d'étudier tous les outils économiques et disponibles pour sauver l'usine de Vetropack.

"Cela peut se traduire par un soutien économique direct notamment. Mais il est possible de soutenir de manière indirecte certains secteurs spécifiques par le biais d'allégements fiscaux ou par des mesures d'aménagement du territoire en maintenant l'affectation de certains terrains propices à l'industrie ou à l'artisanat", note le postulant.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d'Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Pétition

Une pétition - "Non à la fermeture de Vetropack" - a par ailleurs été remise la semaine dernière aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois.

Pour rappel, la direction de Vetropack avait annoncé début mars l'ouverture d'une procédure de consultation concernant la fermeture de son site de St-Prex pour manque de rentabilité. La procédure a été prolongée jusqu'au 30 avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Lazzarini: la Suisse doit poursuivre sa tradition humanitaire

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Pour Philippe Lazzarini, la Suisse ne doit pas mettre fin à son aide à l'UNRWA. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le commissaire général de l'UNRWA Philippe Lazzarini se réjouit de la recommandation de la commission de politique extérieure du National de maintenir une aide partielle à l'agence. Il juge important que la Suisse poursuive sa tradition humanitaire dans la région.

Il est important que la Confédération continue d'être un partenaire de la plus importante agence d'aide aux réfugiés palestiniens, au moment où ceux-ci ont le plus besoin de soutien, a ajouté le Genevois lors d'une conférence de presse.

Interrogé sur la volonté de la commission de ne plus financer directement l'UNRWA à terme, M. Lazzarini a dit espérer qu'elle ne se concrétise pas "avant que la Suisse et les autres Etats membres (aient) oeuvré à la création d'un Etat palestinien", c'est-à-dire avant que l'agence puisse se retirer de la région.

D'ici là, "tout affaiblissement de l'agence sera perçu par les Palestiniens comme une atteint à leurs aspirations à l'autodétermination", a-t-il averti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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