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Suisse

Plombé par le négoce, le bénéfice annuel de Glencore chute

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Le marché devrait rester tendu tout au long de l'année, alors que l'on s'attendait jusqu'à présent à une offre excédentaire, note le patron de Glencore, qui ne fournit pas de perspectives chiffrées en termes de résultats. (KEYSTONE/Martin Ruetschi) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le géant des matières premières Glencore a souffert d'une détérioration de l'activité de négoce en 2023, plombant notamment sa rentabilité. Le bénéfice net du groupe zougois a dégringolé de 75% à 4,28 milliards de dollars (3,77 milliards de francs au cours du jour).

Le conseil d'administration propose de verser un dividende ordinaire nettement revu à la baisse, à 0,13 dollar par action, représentant un montant global de 1,6 milliard, selon les résultats préliminaires diffusés mercredi. Sur ce montant, 1 milliard provient de l'activité de négoce et le solde de l'extraction. En 2022, les actionnaires avaient perçu 0,56 dollar par titre.

La direction explique cette baisse de la rémunération par l'investissement important que représente l'acquisition prévue d'une participation de 77% dans Teck Resources, spécialiste canadien du charbon sidérurgique rachetée en novembre 2023.

Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) ajusté de Glencore a dévissé de moitié à 17,10 milliards de dollars, alors que l'excédent d'exploitation (Ebit) a plongé de 61% à 10,39 milliards. L'Ebit de l'activité de négoce a fondu de 46% à 3,5 milliards de dollars, un montant conforme aux prévisions publiées début février.

"Rééquilibrage et normalisation"

"Dans un contexte d'un rééquilibrage et d'une normalisation des flux commerciaux internationaux d'énergie, notre activité de négoce et le segment Industriel ont enregistré une baisse des résultats en 2023, bien que ceux-ci restent sains", explique Gary Nagle, directeur général (CEO) du groupe, cité dans un communiqué.

Les recettes ont atteint 217,8 milliards de dollars, ce qui représente un repli de 15%, indique mercredi la multinationale. Plus de la moitié de cette somme est imputable à l'activité de négoce.

Le géant zougois avait également dévoilé au début du mois son rapport de production, marqué par des volumes en baisse à presque tous les étages. "La production globale a été conforme à nos prévisions révisées, avec des volumes plus importants au second semestre pour nos principaux produits de base, notamment le cuivre, le zinc, le nickel et le charbon", avait affirmé le patron Gary Nagle. Pour 2024, le groupe a raboté plusieurs objectifs de production, notamment celui pour le cuivre après la cession de la mine de Cobar en Australie.

Le marché devrait rester tendu tout au long de l'année, alors que l'on s'attendait jusqu'à présent à une offre excédentaire, note le patron de Glencore, qui ne fournit pas de perspectives chiffrées en termes de résultats. La multinationale reste concentrée notamment sur la "création d'une valeur durable à long terme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Pilatus voit ses ventes et ses entrées de commandes bondir en 2024

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Le constructeur aéronautique nidwaldien Pilatus ouvre un nouveau site de production dans la région de Séville, dans le sud de l'Espagne. Environ 400 collaborateurs y fabriqueront des aérostructures pour les jets d'affaires PC-24 ainsi que des harnais de câblage. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'avionneur Pilatus a poursuivi sur la voie de la croissance l'année dernière. Les recettes ont progressé de 10,5% à 1,63 milliard de francs, a précisé mercredi l'entreprise dans son rapport annuel.

Pilatus a été en mesure de livrer 96 PC-12 NGXs, incluant deux appareils en contrat de location, 51 PC-24s et six PC-21s, des résultats qualifiés d'encourageant par la direction.

Autre élément prometteur pour le futur de l'entreprise: les entrées de commandes ont enflé de 44,9% à 2,19 milliards tandis que le carnet de commandes a inscrit une hausse de plus d'un quart à 2,92 milliards. La demande pour les PC-12 et les PC-24 reste élevée.

La progression du résultat opérationnel (Ebit) a été plus modeste, avec une légère hausse de 1,3% à 243 millions. Hors investissements dans la recherche et le développement (R&D), qui ont atteint 83 millions en 2024, l'Ebit a progressé de 9% à 326 millions.

En raison de difficultés continues dans les chaînes d'approvisionnement et les processus internes, il est difficile de répondre à la demande. La livraison de certaines pièces détachées prend beaucoup de temps, causant des retards et un surcroît de travail. Dans ce contexte, l'entreprise estime très important de poursuivre l'intégration verticale des activités en internalisant lorsque cela est pertinent.

L'acquisition de Ruag Aerostructure Suisse s'inscrit dans cette stratégie, tout comme les investissements dans la nouvelle usine de Séville pour Pilatus Aircraft Ibérica et le rachat des activités de maintenance et de vente d'Aero Center Epps à Atlanta. La présence sur la côte est américaine sera encore renforcée par un nouveau centre de services à Bradenton en Floride.

Si l'Europe et les Etats-Unis restent les principaux marchés, Pilatus profite d'un intérêt croissant pour ses appareils en Asie, et a livré des PC-24 à l'Inde et aux Philippines notamment.

L'entreprise lucernoise a procédé à de nombreux recrutements pour faire face à la demande. Le nombre de postes en équivalent plein-temps a enflé de 16,8% à 3326 unités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Banque cantonale neuchâteloise gonfle son bénéfice en 2024

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Principal moteur de la banque, les opérations d'intérêt ont reculé de 3,3% à 132,6 millions. Les opérations de commissions et prestations de service ont par contre avancé de 2,7% à 31,4 millions. Enfin, les revenus provenant du négoce ont enflé de 20,2% à 14,2 millions. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

La Banque cantonale neuchâteloise (BCN) a affiché des résultats 2024 en hausse. L'établissement maintient sa contribution de 35 millions de francs au canton de Neuchâtel. Pour 2025, la direction note déjà de bonnes activités de financement et de gestion de fortune.

De janvier à fin décembre, la BCN a enregistré un résultat opérationnel en hausse de 5,6% à 96,3 millions de francs, indique un communiqué paru mercredi. Les recettes d'exploitation ont augmenté de 2,9% à 174,1 millions, pour un bénéfice net de 54,2 millions contre 47,5 millions un an plus tôt.

Principal moteur de la banque, les opérations d'intérêt ont reculé de 3,3% à 132,6 millions. Les opérations de commissions et prestations de service ont par contre avancé de 2,7% à 31,4 millions. Enfin, les revenus provenant du négoce ont enflé de 20,2% à 14,2 millions.

La somme du bilan est affichée en hausse de 1,2% à 12,0 milliards. Pour les actifs, les prêts hypothécaires ont avancé de 1,7% à 8,5 milliards. Pour les passifs, les dépôts à la clientèle sont passés de 6,28 milliards à 6,33 milliards sur un an.

"Si on parle de la croissance hypothécaire, plutôt que de segment de clientèle, ce sont majoritairement les financements d'immeubles de rendement qui ont permis cette croissance", explique le directeur général, Pierre-Alain Leuenberger dans un entretien accordé à l'agence AWP. "Au niveau des créances commerciales, le recul observé s'explique par une année relativement faible en termes d'investissement notamment dans la branche horlogère, en raison des incertitudes conjoncturelles."

Poursuite des investissements

Les charges d'exploitation se sont faites plus lourdes de 2,5% à 78,2 millions. "Nos effectifs tendent à augmenter et à se spécialiser", souligne le directeur général. Sur un an, la banque a augmenté ses effectifs d'environ 10 personnes, soit plus que 3%. "Nous ne prévoyons en revanche pas de nouvelle implantation, mais visons plutôt à améliorer la qualité des emplacements desservis actuellement."

L'établissement neuchâtelois entend travailler sur deux axes, numériques et physiques, en fonction des besoins de la clientèle. "Nous aurons en 2025 à nouveau un centre de conseils qui sera intégralement modernisé, situé au Landeron, et offrirons une nouvelle application mobile", annonce M. Leuenberger.

"Les charges sont maîtrisées, mais elles augmenteront, de sorte que le résultat opérationnel attendu sera en recul. Il restera toutefois à un niveau satisfaisant dans une perspective historique de cinq ou dix ans", détaille-t-il.

Pour sa prestation 2025, la BCN s'attend à une poursuite de la croissance du volume de ses affaires, "malgré une conjoncture économique aux perspectives plus faibles", estime M. Leuenberger. La marge d'intérêt devrait toutefois être sous pression et entraîner des résultats en baisse, "après deux années exceptionnelles. L'année a bien débuté, tant au niveau de l'activité de financement qu'au niveau de la gestion de fortune. La baisse des taux soutient notamment ce mouvement".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Banque cantonale de Fribourg signe un "très bon" résultat 2024

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Au 31 décembre, le bénéfice net est affiché en hausse de 1,3% sur un an à 163,7 millions de francs et le résultat opérationnel en progression de 5,5% à 236,5 millions, rapporte un communiqué. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

La Banque cantonale de Fribourg (BCF) a dévoilé mercredi des résultats en progression l'année dernière. L'établissement annonce un versement de 98,0 millions de francs au canton contre 75,0 millions un an plus tôt. La direction se dit confiante pour 2025.

Au 31 décembre, le bénéfice net est affiché en hausse de 1,3% sur un an à 163,7 millions de francs et le résultat opérationnel en progression de 5,5% à 236,5 millions, rapporte un communiqué.

"Tous les segments de clientèle ont apporté leur contribution à la croissance de la banque", souligne le directeur général Daniel Wenger en entretien accordé à l'agence AWP.

Principal contributeur aux recettes de l'établissement, le résultat net des opérations d'intérêts a crû de 4,4% à 336,5 millions. Le résultat des opérations de commissions et prestations de service a gonflé de 7,9% à 42,4 millions. Enfin, le résultat des opérations de négoce a suivi la même tendance de 7,8% à 11,7 millions.

Les créances hypothécaires sont de 19,8 milliards après 18,9 milliards l'exercice précédent. "Le marché immobilier est resté très actif, nos financements hypothécaires à la clientèle privée et aux professionnels de l'immobilier ont progressé de 0,8 milliard", souligne M. Wenger.

Les recettes totales ont avancé de 6,5% à 394,7 millions. Et la somme au bilan est de 28,7 milliards, soit 2,6% de plus qu'en 2023.

Perspectives intactes

Les charges d'exploitation ont été plus lourdes de 3,9% à 131,6 millions, à cause notamment de charges d'exploitation plus fortes de 7,6%. Concernant les succursales, leur nombre est stable à 27, dont une en ligne sous la marque FRiBenk. "Une nouvelle succursale sera implantée à Marly", annonce M. Wenger. Aussi, plusieurs succursales, dont le siège et son hall des guichets, vont être rénovées.

La banque compte dans ses rangs 548 personnes. "L'effectif s'est étoffé de 38 équivalents temps plein en 2025", précise le directeur général.

Au chapitre des investissements, un nouveau cycle stratégique a été défini pour les années 2025 à 2027, afin de simplifier les processus, notamment par la standardisation et la numérisation.

Pour 2025, "les affaires se déroulent selon nos prévisions après presque deux mois", souligne M. Wenger. "Nous prévoyons une augmentation de nos affaires crédits de l'ordre de 1,5 à 2,5%." L'évolution des taux d'intérêts devrait se faire sentir au niveau de la marge d'intérêts. "Une progression de nos revenus dans la gestion de patrimoine est également escomptée."

A échelle plus large, "les baisses successives du taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS) en 2024, et celles encore attendues ce printemps, vont impacter le résultat d'intérêt 2025", estime le directeur général. "Toutefois, les perspectives bénéficiaires restent intactes et la solidité financière s'en trouvera encore améliorée."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Ikea mise sur le rebond en 2026 d'un marché encore patraque

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Ikea a eu "une période très intense" d'expansion géographique ces dernières années, explique le chef d'entreprise. Entre 2010 et 2025, la marque s'est implantée dans 19 nouveaux pays. (© KEYSTONE/AP/JEFF CHIU)

Confronté à la baisse des dépenses d'ameublement, le numéro un mondial Ikea table sur une amélioration du marché en 2026, confie à l'AFP Jon Abrahamsson Ring, un de ses hauts dirigeants.

L'enseigne aux 45 milliards de chiffre d'affaires annuel garde le cap des prix bas et continue de miser sur ses points de vente physiques malgré le boom des achats en ligne, explique le dirigeant d'Inter Ikea, société qu gère entre autres le concept et les produits de la marque.

De passage en France début février, M. Abrahamsson Ring est venu visiter le principal magasin parisien, situé dans le centre commercial Italie Deux.

Ouvert en septembre dernier pour remplacer celui de la Madeleine, déjà en plein coeur de la ville, il accueille 11'000 visiteurs par jour en moyenne.

La France est le troisième marché de l'enseigne, après l'Allemagne et les États-Unis.

Sur le territoire, le marché du meuble a reculé de 5,1% en 2024, selon l'Institut de prospective et d'études de l'ameublement.

Pour le dirigeant, que ce soit en France ou ailleurs, ces deux dernières années, il n'y a pas de différence: "les dépenses d'ameublement ont diminué dans l'ensemble de nos 63 marchés".

Un environnement "difficile" et qui devrait le rester en 2025, dans lequel Ikea a réussi à maintenir ou gagner des parts de marché, selon M. Abrahamsson Ring. Pour autant, "nous attendons 2026 avec impatience", lance-t-il.

Maintenir des prix abordables

L'année prochaine devrait marquer le retour de la croissance dans le secteur, qu'ils ont décidé de placer sous le signe des cuisines, dit-il.

Dans le magasin de la capitale, les cuisines exposées sont de taille modeste. "Si nous étions à Munich, à Seattle ou ailleurs, nous présenterions des cuisines beaucoup plus grandes", explique-t-il.

Le spécialiste des meubles en kit s'adapte à ses lieux d'implantation. Or, à Paris, les prix sont élevés et l'espace manque.

A la suite de la pandémie de Covid-19 la marque avait annoncé une hausse sensible de ses prix pour faire face à une chaîne d'approvisionnement très perturbée et donc plus coûteuse. Fin 2023, l'entreprise non cotée en Bourse a entrepris de les abaisser à nouveau, une aubaine pour la fréquentation de ses magasins, mais pas pour son chiffre d'affaires.

Pour maintenir des prix abordables, Ikea cherche à faire du volume en maintenant des coûts fixes, notamment grâce à "un assortiment (de références) très serré", explique le patron.

La marque propose environ 10'000 produits. La bibliothèque Billy s'est par exemple vendue en 140 millions d'exemplaires depuis son lancement en 1979. Au Mexique, en Chine ou ailleurs, elles sont partout les mêmes.

Expansion géographique ralentie

Si la France est un marché historique de la marque, plusieurs pays comme le Chili, la Colombie et les Philippines ne sont entrés dans son giron que récemment.

Ikea a eu "une période très intense" d'expansion géographique ces dernières années, explique le chef d'entreprise. Entre 2010 et 2025, la marque s'est implantée dans 19 nouveaux pays.

"On ralentit un peu maintenant", dit-il.

Parallèlement, l'enseigne continue de se développer sur ses marchés existants, dont l'Europe au premier plan, qui concentre "la majorité absolue" des ventes.

Et cela ne se fera pas sans l'ouverture de nouveaux magasins, même si les ventes en ligne ont bondi en quelques années, affirme-t-il.

L'e-commerce a compté pour 26% du chiffre d'affaires total de l'enseigne lors de son exercice fiscal 2024 qui se termine en août, contre 7% en 2019. Quant à ses magasins, ils ont accueilli 899 millions de visiteurs sur la même période, un chiffre en hausse selon M. Abrahamsson Ring.

"Nous constatons que 92% de nos clients utilisent les deux canaux. Ils sont assis chez eux, ils font des recherches en ligne et ils vont dans un magasin parce qu'ils veulent s'asseoir sur un canapé, s'allonger sur un lit, toucher quelque chose et, peut-être, parler à un vendeur", raconte-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Le Conseil fédéral opposé à l'initiative pour la démocratie

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L'initiative pour la démocratique a été déposée le 21 novembre dernier par l'"action quatre quarts" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil fédéral ne veut pas d'une naturalisation facilitée. Il a refusé mercredi l'initiative populaire "Pour un droit de la nationalité moderne (initiative pour la démocratie)", sans lui opposer de contre-projet.

L'initiative, déposée par l'Action Quatre Quarts, demande que la naturalisation soit possible après cinq ans de séjour légal en Suisse, indépendamment de l'autorisation d'établissement. Les conditions doivent être des connaissances de base d'une langue nationale et l'absence d'actes criminels graves.

Actuellement, la loi exige au moins dix ans de domicile en Suisse dont trois sur les cinq ans ayant précédé le dépôt de la demande pour les titulaires d'un permis C. L'initiative prévoit encore la législation dans le domaine de la naturalisation relève à l'avenir de la compétence de la Confédération.

Cela constitue une atteinte aux compétences des cantons et au caractère fédéraliste de la procédure de naturalisation, estime le gouvernement. Il présentera son message d'ici fin novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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