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Suisse

Pilatus a livré 148 avions en 2023

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Parmi les succès de l'année écoulée, Pilatus rappelle entre autres le lancement du modèle PC-24 doté d'une plus grande autonomie et capacité de chargement (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le constructeur aéronautique Pilatus a poursuivi sa croissance, livrant 148 avions sur l'exercice écoulé, a indiqué mardi la société nidwaldienne. Seule ombre au tableau, un net repli des entrées de commandes.

Le chiffre d'affaires a progressé de 10% à 1,48 milliard de francs, tandis que le résultat opérationnel a enflé de 6% à 240 millions. Dans l'aviation d'affaires, les ventes ont totalisé 1,16 milliard et dans celle pour les gouvernements 314 millions.

Les entrées de commandes ont chuté de 7% à 1,51 milliard, tandis que le carnet de commandes a essuyé une baisse de 3% à 2,33 milliards.

L'entreprise fait face à des difficultés dans sa chaîne d'approvisionnement, ainsi que de pénurie, ce qui a freiné sa production. L'entreprise se trouve dans la difficulté de savoir quand une amélioration durable de la situation interviendra, alors que 2024 devrait rester une année compliquée. Une certaine détente aura néanmoins lieu au cours des prochains trimestres.

Parmi les succès de l'année écoulée, Pilatus rappelle entre autres la commande de l'armée de l'air espagnole de 16 avions PC-21 supplémentaires ainsi que le lancement du modèle PC-24 doté d'une plus grande autonomie et capacité de chargement.

Fin décembre, l'entreprise employait 2848 collaborateurs en équivalent plein-temps, dont près de 90% en Suisse. Ce chiffre marque une hausse de près de 10% par rapport à 2022. Afin d'étoffer ses capacités de production, Pilatus reprendra environ 230 collaborateurs et le site d'Emmen de Ruag Aerostructures, une reprise qui s'effectuera en plusieurs étapes pendant l'année en cours.

Des investissements dans les infrastructures sont également prévus, notamment pour agrandir un bâtiment logistique et un hall pour la maintenance.

L'entreprise a également annoncé divers changements au conseil d'administration, avec le départ à la retraite d'Ignaz Gretener, remplacé par André Zimmermann depuis le 1er janvier en tant que responsable de l'unité Aviation d'affaires, de loin la plus importante.

Le poste de M. Zimmermann, à la tête de l'unité de l'aviation étatique, a été repris par Ioannis Papachristofilou, qui intègre nouvellement l'entreprise. Karsten Wachholz a également intégré la direction en tant que vice-président, responsable de la logistique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Sport

Murat Yakin: "Le défi est magnifique"

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Murat Yakin affiche un large sourire à la veille de défier la Roja (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'équipe a très vite basculé sur le match contre l'Espagne !" Murat Yakin l'assure: la funeste soirée de jeudi à Copenhague ne pèsera pas dans les têtes de ses joueurs à l'heure de défier la Roja.

"Nous jouerons contre le Champion d'Europe en titre dans un stade plein qui sera derrière nous. Le défi est magnifique, souligne un Murat Yakin dont le bonheur de disputer un tel match est vraiment perceptible. Nous ne devrons pas reculer. Jouer avec une très grande intensité. Faire les courses qu'il faudra faire. Gagner les duels qu'il faudra gagner. Nous ne sommes pas favoris devant une telle équipe, c'est vrai, mais nous ferons tout pour lui faire mal."

Le sélectionneur - et aussi Granit Xhaka qui est resté avec l'équipe après son carton rouge de Copenhague - trouveront certainement les mots justes pour insuffler cette détermination extrême qui a sans doute manqué à Copenhague. "Granit a tout de suite indiqué sa volonté de venir à Genève. Il s'est aussi excusé devant l'équipe pour son expulsion, précise Murat Yakin. Tout cela démontre une certaine grandeur de sa part."

Denis Zakaria retrouve la lumière

Le capitaine, qui cédera dimanche son brassard à Manuel Akanji, sera remplacé par Denis Zakaria. Devant son public, le Genevois retrouvera la lumière après avoir dû soigner pendant pratiquement tout l'Euro une déchirure musculaire et après avoir entamé le match de jeudi sur le banc.

"Je ne veux pas parler d'un nouveau départ. Cela fait quand même un bon moment que je joue en équipe nationale", sourit le Genevois, dont la première sélection remonte au 28 mai 2016 lors de la rencontre amicale perdue 1-0 contre la Belgique à... Genève.

"Ce n'était pas facile d'accepter mon sort durant l'Euro avec cette blessure. J'ai travaillé énormément pour être en mesure de jouer la fin de la prolongation contre l'Angleterre, raconte Denis Zakaria. Maintenant, je suis Denis Zakaria et non Granit Xhaka. Je veux aider l'équipe. Nous avons la chance de nous appuyer sur un cadre élargi. A ceux qui ne jouent pas beaucoup de prendre leurs responsabilités."

Murat Yakin a, par ailleurs, officialisé la titularisation de Gregory Wüthrich en défense centrale pour remplacer Nico Elvedi, le premier expulsé de Copenhague. "Gregory a fait une bonne entrée jeudi. Il est en pleine confiance", précise le sélectionneur.

Kobel titulaire

Par ailleurs, Gregor Kobel sera à nouveau titularisé dans la cage. "Il a besoin de jouer un tel match", précise Murat Yakin au sujet de son nouveau no 1. Pour le sélectionneur, l'exigence de résultats que commande cette Ligue des nations n'autorise pas vraiment à multiplier les essais. "Et c'est l'Espagne en face tout de même", glisse-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les travaux de dynamitage dans la vallée de Saas sont terminés

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Le dynamitage des gros blocs de pierre dans la vallée de Saas est terminé, mais la route ne devrait pas rouvrir avant le début de la semaine. Ici, une photo prise vendredi. (© KEYSTONE/EPA/ANDREA SOLTERMANN)

Le dynamitage des gros blocs de roche qui bloquaient la vallée de Saas (VS) après les récentes intempéries a été achevé samedi. Des vols d'évacuation de Saas Fee à Stalden étaient en cours samedi.

Il n'y aura pas de vols dimanche, mais un nouveau pont aérien est prévu lundi. Celui-ci a été mis en place vendredi pour les quelque 2200 touristes bloqués à Saas-Fee et dans les environs suite au glissement de terrain survenu dans la nuit de mercredi à jeudi.

Samedi matin, Air Zermatt a transporté 320 personnes supplémentaires de Saas-Fee à Stalden, a indiqué dans l'après-midi l'état-major régional de conduite. Vendredi, 250 personnes avaient déjà été évacuées par hélicoptère.

Près de 350 personnes supplémentaires devraient encore être héliportées vers Stalden samedi jusqu'à 18h00. Un prochain pont aérien doit être mis en place lundi. Les horaires de vol seront communiqués ultérieurement. Un vol dure quelques minutes et coûte 140 francs par personne. Samedi, le temps d'attente était de quatre heures.

Des badauds gênants

L'état-major ne peut pas se prononcer précisément sur la réouverture de la route cantonale. L'équipe de construction travaille d'arrache-pied à la remise en état. La vallée devrait rester fermée au moins jusqu'au début de la semaine prochaine, selon les dernières informations.

Des badauds et des personnes impatientes de quitter la vallée à pied ont entravé samedi les travaux de dynamitage, ajoute l'état-major. Il est dangereux de se trouver dans la zone du chantier et la remise en état de la route s'en trouve retardée, soulignent les autorités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nombreuses actions en Suisse pour la Journée internationale de la démocratie

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La Confédération a fêté l'an dernier le 175e anniversaire de sa Constitution (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Visites de ville, entretiens avec des politiciens locaux, débats, expositions: des dizaines d'actions sont organisées dans toute la Suisse à l'occasion de la Journée internationale de la démocratie, le 15 septembre.

Communes, écoles, centres de jeunes, bibliothèques et de nombreux autres acteurs se mobiliseront pour organiser des actions autour de la démocratie et la participation citoyenne. Ces initiatives seront accompagnées par la campagne de sensibilisation "Prenons soin de notre démocratie !".

Pour la première fois, les actions s'étendent sur tout le mois de septembre, indique jeudi dans un communiqué Campus pour la démocratie, une plateforme créée par la Fondation Dialogue.

"Dans une démocratie libérale, la participation politique peut prendre de nombreuses formes, qu'il s'agisse de prise de parole, de co-création et de décision collective", relève Carol Schafroth, la directrice de la plateforme. Cette diversité se reflète pleinement dans les activités de cette année, qui visent à rapprocher la démocratie de la population.

Pas de jour férié pour la démocratie directe

Les Chambres fédérales ont rejeté l'an dernier une proposition visant à faire du 12 septembre un nouveau jour férié en Suisse pour rappeler l'entrée en vigueur de la Constitution de la Suisse moderne ce jour de 1848.

La motion de l'ancien conseiller national Heinz Siegenthaler (Centre/BE) voulait rappeler les acquis de l'Etat fédéral: la démocratie directe, l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs et le fédéralisme. Mais le Conseil des Etats l'a enterré, estimant que le 1er août représentait un jour symbolique fondateur.

www.journeedelademocratie.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les Journées du Patrimoine 2024 consacrées aux "réseaux"

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Routes, ponts, cols, chemins de fer, "les infrastructures ont largement contribué à faire de la Suisse, jadis parent pauvre de l'Europe, la Suisse prospère que nous connaissons", selon les organisateurs des Journées du Patrimoine (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Les 31e Journées européennes du patrimoine se déroulent ce week-end en Suisse. Elles sont consacrées aux "réseaux". Les quelque 400 activités proposées montrent d'où vient notre héritage culturel et comment les mises en réseau façonnent notre patrimoine.

Cela fait des millénaires que des personnes de cultures et d'origines différentes se rencontrent et échangent des biens, des idées ou des pratiques culturelles, explique le Centre national d'information sur le patrimoine culturel (NIKE) dans son dernier bulletin.

Routes, ponts, cols, chemins de fer, "les infrastructures ont largement contribué à faire de la Suisse, jadis parent pauvre de l'Europe, la Suisse prospère que nous connaissons", ajoute-t-il.

Les "réseaux" se manifestent aussi dans la circulation de personnes qui interagissent en apportant de nouveaux matériaux, savoir-faire, connaissances scientifiques et conceptions du monde, explique le canton de Genève.

Les Transports publics (TPG) et les services industriels genevois (SIG) proposeront ainsi parcours historiques et visites architecturales de leurs bâtiments emblématiques. Indispensables pour passer d'une rive à l'autre, ponts, passerelles et autres ouvrages d'art pourront être explorés, à pied ou à vélo.

Ponts et sentiers

En Valais, ces journées permettront de découvrir notamment l'histoire du Pont du Diable à Loèche et celle des échanges commerciaux avec l'Italie à Evolène et à Saillon. Seront également présentées les restaurations de la voie historique du Col du Lein.

A cette occasion, la Société d'histoire de l'art en Suisse (SHAS) publiera, en collaboration avec le canton, un livre consacré aux ponts sur le Rhône. Ce guide bilingue présente une vingtaine d'ouvrages emblématiques du XVe siècle à nos jours. Son auteur, l'architecte Philippe Mivelaz, sera présent sur le site de la porte du Scex à Vouvry pour une présentation du pont métallique de 1905.

Dans le canton de Berne, on pourra notamment découvrir le chemin romain vers Bellelay qui passe par le col du Pierre-Pertuis. A Aarberg, Berne et Sutz-Lattrigen, le public peut suivre les traces de l'exil des Huguenots et des Vaudois en Suisse et vers l'Allemagne.

Vaud invite à "apprendre l'histoire façonnée par les chemins et les frontières", à travers balades, conférences et fouilles à Romainmôtier. Dans le Lavaux, c'est un autre réseau, celui des murs et des terrasses soutenant les vignes qui sera mis en valeur.

Un château en fête

Le public pourra également remonter le temps sur le réseau des cours d'eau neuchâtelois au Landeron ou marcher le long de l'étape singinoise du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, de Schwarzenbourg à Fribourg, sur l'ancienne "Fryburgstrasse".

Des bâtiments seront également mis à l'honneur, notamment le château de Delémont. L'ancienne résidence des princes-évêques de Bâle célèbre ses 300 ans durant deux week-ends (7-8 et 14-15 septembre) avec visites guidées, concerts, conférences et expositions.

D'autres édifices seront en vedette, dont le centre des congrès de Bienne (BE), l'ancienne loge maçonnique "La Régénérée" et l'église des Cordeliers au coeur de Fribourg, le Lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds (NE) ou encore d'anciens grands hôtels du Lac Léman et du Lac de Joux (VD).

Un monde instable

Ces Journées ne visent pas seulement à souligner les influences multiples qui ont façonné le patrimoine bâti et le patrimoine culturel immatériel, précise le NIKE. Elles doivent aussi permettre de réfléchir à la manière de préserver et de façonner notre patrimoine culturel dans un monde globalisé et instable.

Les Journées européennes du Patrimoine sont organisées pour la 31e fois en Suisse. Initiée par le Conseil de l'Europe, cette manifestation, soutenue par l'Union européenne, se tient chaque année dans 50 pays d'Europe. L'an dernier, plus de 45'000 visiteurs y avaient participé en Suisse.

Les activités au programme sont organisées par les services d'archéologie et des monuments historiques des cantons et des villes helvétiques, par des institutions dédiées au patrimoine culturel, et également par des particuliers.

www.decouvrir-le-patrimoine.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Jordan: avoir une place financière importante engendre des risques

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Thomas Jordan présidente la Banque nationale suisse depuis 2012 (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président sortant de la Banque nationale suisse (BNS) est favorable au maintien d'une place financière internationale de premier plan en Suisse. Mais pour cela, avertit-il, il faut accepter le risque des banques d'importance systémique et actives au niveau mondial.

Le défi consiste à définir pour UBS un paquet global de corrections réduisant les risques et permettant à la banque de travailler avec succès depuis la Suisse, déclare Thomas Jordan dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung. Il faut améliorer les possibilités de liquidation et procéder à des adaptations au niveau du capital, ajoute-t-il, soulignant que la BNS soutient les mesures proposées par le Conseil fédéral.

Il faut également empêcher un changement fondamental de système, comme la reprise de la surveillance des banques par la BNS, relève le président de la banque centrale, pour qui, il est important que la BNS reste indépendante. "Si la Banque nationale suisse était responsable de la surveillance des banques, cela augmenterait le risque de politisation et de perte d'indépendance, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur la politique monétaire".

"Moyens non conventionnels"

Comme exemple, il cite le passé récent, avec une inflation relativement faible en Suisse, qui a justement montré à quel point "une politique monétaire indépendante est précieuse".

Thomas Jordan se retire à la fin du mois de septembre après avoir dirigé la banque centrale suisse pendant douze ans. Il travaille pour la BNS depuis plus de 27 ans. "Dans l'histoire, il n'y a pas eu d'autre période pendant laquelle la BNS a été contrainte de mener une politique monétaire avec des moyens non conventionnels aussi longtemps", constate-t-il.

Son successeur sera l'actuel vice-président de la BNS, Martin Schlegel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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