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Economie

Novartis: échec clinique pour le traitement cellulaire Kymriah

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Premier traitement cellulaire à avoir obtenu un feu vert de la FDA, le Kymriah a depuis été homologué dans une trentaine de pays. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Novartis se voit contrarié mardi dans ses efforts pour remonter son traitement cellulaire Kymriah (tisagenlecleucel) dans la hiérarchie des options thérapeutiques contre les cancers du sang.

La multinationale pharmaceutique a dû reconnaitre l'échec de son programme clinique des phase III "Belinda", évaluant cette immunothérapie personnalisée en seconde ligne contre une forme agressive de lymphome non hodgkinien.

Les chercheurs n'ont pas constaté de bénéfice en terme de survie sans progression de la maladie par rapport aux standards de traitement actuels, qui constituait le critère primaire établi pour cette étude.

Le récepteur antigénique chimérique de cellules T (CAR-T) développé en collaboration avec l'Université de Pennsylvanie reste donc pour l'heure cantonné en troisième ligne de traitement contre certains cancers du sang. Novartis compte nonobstant finaliser l'étude des données collectées au cours du volet Belinda, précise un communiqué.

Premier traitement cellulaire à avoir obtenu un feu vert du gendarme sanitaire aux Etats-Unis - en août 2017 - le Kymriah a depuis été homologué dans une trentaine de pays dans les indication contre la leucémie aiguë lymphoblastique et/ou le lymphome diffus à larges cellules B.

"Une issue positive aurait propulsé le potentiel commercial du Kymriah bien au-delà des 2 milliards de dollars, contre environ 1 milliard estimé actuellement", déplore Laurent Flamme, expert pharma à la Banque cantonale de Zurich (ZKB). L'analyste n'en considère pas moins cette dernière estimation atteignable sur la base des seules indications déjà validées.

A 10h12, la nominative Novartis abandonnait 0,7% à 85,41 francs, à contre-courant d'un SMI en hausse de 0,13%

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BCE se prépare à une nouvelle baisse des taux

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Christine Lagarde, présidente de la BCE. (archive) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

La Banque centrale européenne devrait abaisser à nouveau ses taux directeurs jeudi, mais l'ampleur de la réduction fait débat alors que l'économie ralentit et que les turbulences politiques en France et en Allemagne suscitent des inquiétudes.

Avec une inflation qui se rapproche de ce que souhaite la BCE, 2%, et une croissance qui ne décolle pas, "toutes les raisons" plaident pour une nouvelle baisse des taux en décembre, a déclaré le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.

Il a été rejoint par d'autres responsables monétaires en zone euro. La décision sera annoncée à la mi-journée à l'issue d'une réunion de l'instance dirigeante l'institution monétaire à Francfort.

Malgré une légère hausse à 2,3% sur un an en novembre, l'inflation dans la zone euro reste bien inférieure à la prévision de 2,6% pour le quatrième trimestre établie par la BCE.

Le scénario le plus probable est celui d'une baisse des taux de 0,25 point de pourcentage, comme les précédentes, ramenant le taux de dépôt, qui fait référence, à 3%.

Mais une baisse de 0,5 point pourrait être envisagée si les nouvelles projections économiques de l'institution monétaire, qui sont publiées jeudi, montrent "une forte dégradation de la croissance et une baisse rapide de l'inflation", estime Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG.

Si elle se concrétise, la quatrième baisse des taux par la BCE depuis juin amplifiera le tournant pris après une période de resserrement monétaire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

Crises politiques

Les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, sont également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,2% du PIB.

Le ministre allemand des Finances, Jörg Kukies, s'est toutefois montré rassurant, soulignant la réaction "très calme" des marchés.

Si les conditions d'emprunt de la France se dégradaient trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

L'Allemagne est aussi en plein période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires.

Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Nouvelle communication

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en rythme annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

La présidente de la BCE Christine Lagarde devrait quant à elle expliquer jeudi "que les récentes données renforcent la confiance dans le fait que l'inflation se dirigera vers l'objectif de 2% de manière durable", s'attend Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.

L'incertitude élevée a conduit depuis des mois la BCE à fixer son cap en se basant sur les données et réunion par réunion.

Cependant, avec la normalisation de l'inflation, sa communication pourrait redevenir plus "prospective", selon le gouverneur de la Banque de France.

Ce qui signifie qu'au lieu de dire que les taux resteront "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif, une formulation plus souple dans le communiqué de décisions du jour "ouvrirait la voie à de nouvelles baisses l'année prochaine", selon HSBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Helvetia dévoile sa nouvelle stratégie

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Helvetia a présenté, lors de sa journée dédiée aux investisseurs, les contours de sa nouvelle stratégie. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'assureur st-gallois Helvetia a présenté jeudi, lors de sa journée dédiée aux investisseurs, les contours de sa nouvelle stratégie, ciblant notamment une meilleure efficacité opérationnelle avec le regroupement de ses activités en Espagne.

D'ici la fin du premier cycle de trois ans, fin 2027, le groupe veut faire progresser son efficacité opérationnelle de plus de 200 millions de francs et améliorer le ratio combiné, à 95,4% au premier semestre, d'environ 2 points de pourcentage, a-t-il détaillé dans un communiqué.

Pour atteindre cet objectif, l'assureur veut notamment regrouper ses unités espagnoles Helvetia Seguros et Caser. Juan Estello, directeur des activités ibériques, assurera également le rôle de patron de Caser dès le début de l'année prochaine. Iñigo Soto Garcia-Junco reste quant à lui à la tête de Helvetia Seguros.

"L'intégration prévue des activités en Espagne permettra de dégager des synergies et de continuer à améliorer les services à la clientèle", a souligné Helvetia.

Début novembre, Helvetia avait indiqué s'attendre pour ses filiales espagnoles Helvetia Seguros et Caser à des coûts de dommages de plusieurs millions d'euros suite aux inondations dévastatrices dans la péninsule ibérique, notamment dans la région de Valence, soulignant toutefois qu'il est encore trop tôt pour faire des estimations précises.

Le groupe a considérablement étendu ses activités dans la région il y a environ quatre ans avec le rachat de l'assureur espagnol Caser. Dans la province de Valence, la part de marché d'Helvetia Seguros et Caser dans les affaires non-vie était d'environ 3% fin 2023, selon l'assureur.

Pour la firme st-galloise, l'Espagne est devenue le second marché en ordre d'importance, derrière la Suisse.

Plus de 1 milliard de dividendes

L'entreprise a également dévoilé de nouveaux objectifs financiers pour la période de 2025 à 2027, avec un rendement des capitaux propres sous-jacents de 13-16%. Le taux de croissance annuel sous-jacent du bénéfice ajusté par action doit se situer autour de 9-11% et le groupe prévoit de verser des dividendes d'un total supérieur à 1,2 milliard de francs sur la période. Le reversement par action sera toujours au moins égal à celui de l'exercice précédent.

Helvetia visait jusqu'à présent, sur la période 2021 à 2025, un ratio combiné de 92% à 94%, tandis que le volume d'affaires lié aux commissions devait augmenter à plus de 450 millions de francs par an. Quant au rendement des fonds propres, l'entreprise ciblait une fourchette de 11% à 14% et voulait augmenter ou du moins maintenir son dividende. Sur l'ensemble de la période, les reversements doivent atteindre 1,65 milliard.

Pour 2024, Helvetia prévoit des bénéfices sous-jacents d'environ 520 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Finma condamne Leonteq pour manquements graves

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Sanctionné par la Finma, Leonteq voit ses gains confisqués à hauteur de 9,3 millions de francs. (archive) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

La Finma a clos jeudi la procédure contre Leonteq. Pour avoir gravement manqué à l'exigence de la garantie d'une activité irréprochable, le groupe financier zurichois voit ses gains confisqués à hauteur de 9,3 millions de francs.

L'enquête de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financier Finma a révélé que Leonteq avait surveillé sa chaîne de distribution de produits de placement structurés de manière insuffisante, indique jeudi le gendarme des marchés financier dans un communiqué. Dans certains cas, le groupe financier a en outre collaboré avec des distributeurs douteux et non réglementés.

La Finma a notamment ordonné à l'entreprise de mettre fin à ses relations d'affaires avec des distributeurs non réglementés. Leonteq a désormais seulement le droit de collaborer avec des distributeurs étrangers soumis à une réglementation comparable à la réglementation suisse. La Finma nommera une chargée d'audit pour contrôler la bonne mise en ½uvre des mesures.

Le gendarme financier a également ordonné la confiscation de gains à hauteur de 9,3 millions de francs. Les gains ont été réalisés en violant gravement le droit de la surveillance avec deux distributeurs non réglementés, précise-t-on dans le communiqué. La décision n'est pas encore entrée en force.

En réaction, Leonteq affirme jeudi dans un communiqué regretter les manquements constatés. "L'entreprise a déjà pris ces dernières années d'importantes mesures organisationnelles, qui ont également été reconnues par la Finma. Leonteq mettra en ½uvre en priorité les mesures supplémentaires ordonnées par l'Autorité de surveillance des marchés financiers", explique le groupe zurichois dans un communiqué.

Leonteq s'attend désormais à un bénéfice avant impôts de l'ordre du million à un chiffre pour l'ensemble de l'année 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BNS modère ses prévisions d'inflation

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La Banque nationale suisse (BNS) a revu ses prévisions d'inflation à la baisse. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a revu jeudi ses prévisions d'inflation à la baisse. Le renchérissement doit ralentir à 1,1% (1,2%) sur l'année qui s'achève, pour s'amenuiser à 0,3% (0,6%) en 2025 avant de rebondir à 0,8% en 2026.

Ces projections sont calculées sur la base d'un taux directeur maintenu à 0,50%, établi ce jour suite à un élagage de 50 points de base, souligne le garant de la stabilité des prix dans son relevé périodique.

L'abaissement des estimations d'inflation s'explique par un renchérissement moindre qu'escompté des produits pétroliers et des denrées alimentaires.

Sur le front de la croissance, les experts de la BNS campent sur une estimation de l'ordre de 1% pour l'exercice en cours, et modèrent celle pour 2025 entre 1,0 et 1,5% en lieu et place d'environ 1,5% en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Inquiète d'une inflation anémique, la BNS sabre son taux directeur

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Martin Schlegel, président de la Banque nationale suisse (BNS), lors de la présentation de la nouvelle politique monétaire. (archive) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Banque nationale suisse (BNS) abaisse sensiblement son taux directeur, de 50 points de base, à 0,5% contre 1,0% jusqu'ici.

"Avec l'assouplissement de notre politique monétaire décidé aujourd'hui, nous controns la diminution de la pression inflationniste," a exposé le nouveau patron de l'institut d'émission Martin Schlegel dans le discours d'accompagnement de cette décision de politique monétaire.

La pression inflationniste a de nouveau diminué par rapport au trimestre précédent, explique jeudi la BNS dans son communiqué. De 1,1% en août, le renchérissement est passé à 0,7% en novembre, rappellent les banquiers centraux, qui soulignent que le ralentissement est constaté dans les biens et les services. L'inflation reste surtout portée par le renchérissement des services suisses.

La plupart des économistes tablaient sur un coup de rabot à hauteur de 25 points de base.

Grande première

"Martin Schlegel livre un signal clair d'une détermination à combattre une inflation insuffisante à la hauteur de celle de son prédécesseur," analyse Karsten Junius, économiste chez J. Safra Sarasin dans un commentaire. Il s'agit en effet de la première annonce de politique monétaire de la BNS de l'ère Schlegel, qui assume la fonction de président du directoire de la banque centrale helvétique depuis le 1er octobre.

"Cela montre aussi que la BNS considère la tendance à l'appréciation du franc suisse ainsi que ses conséquences comme très risquées," abonde de son côté Philipp Merkt, responsable de l'investissement de PostFinance.

Comme à l'accoutumée, la BNS rappelle être prête à intervenir sur le marché des devises si besoin, afin de garantir de la stabilité monétaire.

Nouvelle atténuation en vue

Le garant de la stabilité des prix modère par ailleurs ses prévisions d'inflation à plus ou moins brève échéance. Le renchérissement doit ralentir à 1,1% (1,2% estimé en septembre) sur l'année qui s'achève, contre encore 2,1% en 2023. Le phénomène doit encore s'atténuer à 0,3% (0,6%) en 2025 avant de rebondir à 0,8% en 2026. Ces projections sont calculées sur la base d'un taux directeur maintenu à 0,50%.

"Sans la baisse de taux décidée aujourd'hui, la prévision serait plus basse," insiste la BNS.

"Nous anticipons de nouveaux éléments déflationnistes pour l'an prochain, tels qu'un allégement des prix de l'énergie ou en abaissement du taux de référence hypothécaire, qui devrait se répercuter sur le niveau des loyers," prévient de son côté Philipp Burckhardt, chez Lombard Odier, stratégiste pour Lombard Odier.

L'abaissement des estimations d'inflation s'explique par un renchérissement moindre qu'escompté des produits pétroliers et des denrées alimentaires.

Sur le front de la croissance, les experts de la BNS campent sur une estimation de l'ordre de 1% pour l'exercice en cours, et modèrent celle pour 2025 entre 1,0 et 1,5% en lieu et place d'environ 1,5% en septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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