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Murat Yakin a transformé le jeu de la Suisse

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La Suisse de Murat Yakin propose un jeu tout en verticalité (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Adieu le jeu de possession prôné avec succès par Vladimir Petkovic, bienvenue dans la verticalité de Murat Yakin !

Au soir du parcours contrasté de l'équipe de Suisse en Ligue des Nations avec trois défaites pour commencer et trois victoires pour conclure, le constat est bien là: la Suisse a changé de style.

Cette "révolution" est incarnée par Breel Embolo. Désormais incontournable avant-centre de l'équipe, le Bâlois sonne la charge avec sa puissance presque phénoménale. Pour l'exploiter pleinement, Murat Yakin demande à ses joueurs d'allonger beaucoup plus le jeu. "Je connais très bien Breel. Il a débuté avec moi à Bâle, rappelle Murat Yakin. J'avoue que le voir aujourd'hui comme un véritable no 9 me surprend quelque peu. Il avait commencé en 8, puis en 10. Il a joué aussi sur les côtés. Mais le débat est clos. Breel est notre avant-centre."

Un nouveau rôle pour Seferovic

Et Haris Seferovic désormais condamné à chauffer le banc ! Le Lucernois est le grand perdant de ce rassemblement de septembre alors qu'il avait été le match-winner contre le Portugal à Genève le 12 juin dernier avec son but de la tête d'entrée de jeu. Une preuve de plus que tout peut aller très vite dans le football...

Murat Yakin estime aujourd'hui que le Lucernois, en mal de temps de jeu avec Galatasaray, n'a plus le coffre pour interpréter comme il l'entend ce rôle d'attaquant de pointe. Son registre n'est d'ailleurs pas le même que celui d'Embolo. Mais pour ne pas le "perdre" avant la Coupe du monde, le sélectionneur se rendra prochainement à Istanbul pour lui expliquer ce qu'il attend désormais de lui: une sorte de "super-sub" comme sans doute Olivier Giroud avec l'équipe de France.

Deux doutes encore à lever

D'ici le 24 novembre et la rencontre contre le Cameroun, que la Suisse devra impérativement remporter pour avoir une chance de devancer la Serbie dans un duel qui s'annonce impitoyable pour la deuxième place du groupe derrière l'intouchable Brésil, Murat Yakin devra encore lever deux doutes. Noah Okafor, absent contre l'Espagne et la République tchèque, conserve-t-il toujours une longueur d'avance sur Ruben Vargas qui l'a fort bien remplacé tant à Saragosse et à Saint-Gall ? Et peut-il raisonnablement se priver au coup d'envoi de Denis Zakaria si le Genevois s'affirme ces prochaines semaines à Chelsea ?

Sinon, tout roule pour cette équipe de Suisse qui a eu la chance de pouvoir compter lors de ses trois derniers matches sur des gardiens d'exception. A Genève, Jonas Omlin avait dégoûté les attaquants portugais. A Saragosse et à Saint-Gall, Yann Sommer a repris la main pour signer deux performances exceptionnelles. En Espagne, il a réussi un arrêt prodigieux dans le temps additionnel sur une frappe de Soler. A Saint-Gall, il a détourné un penalty de Tomas Soucek qui avait été pourtant bien frappé. "Une grande équipe a besoin d'un grand gardien", sourit Murat Yakin.

Une statistique presque affolante

Aujourd'hui, Yann Sommer présente une statistique presque affolante: il n'a pas été battu sur les cinq derniers penalties tirés contre lui dans le jeu en équipe de Suisse. Après les deux ratés de Sergio Ramos en 2020 et de Jorginho en 2021, Tomas Soucek a pu mesurer toute la difficulté de tromper le portier de Gladbach, dont le refus à l'ultime seconde de s'engager cet été à Nice a littéralement déchiré le coeur de Lucien Favre.

"Yann sortait d'une saison 2021/2022 difficile avec Gladbach, glisse Murat Yakin. Là, il est à nouveau en confiance et cette confiance, elle grandit de match en match." Le sélectionneur aurait sans doute rêvé d'évoluer en équipe de Suisse avec un tel gardien. "J'ai eu la chance de jouer devant Jörg Stiel et Pascal Zuberbühler qui avaient une très grande personnalité", se souvient-il toutefois.

Mais il a l'élégance de ne pas relever que Yann Sommer n'évolue pas vraiment dans le même monde que ses deux prédécesseurs, capables souvent du meilleur mais parfois du pire. Le sélectionneur nourrit de plus en plus l'intime conviction qu'un tel gardien, si la réussite lui sourit toujours comme à Saint-Gall avec deux frappes tchèques sur ses montants, peut vous hisser sur le toit du monde.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une différence de niveau entre Servette et Slavia Prague

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Bradley Mazikou, en grenat, tente de fausser compagnie à Oscar Dorley, en turquoise. Sans succès. Les Servettiens n'ont pas eu les arguments nécessaires pour s'opposer aux vice-champions tchèques (© KEYSTONE/Valentin Flauraud)

La différence de niveau entre Servette et Slavia Prague est apparue presque dès le début du match gagné par les vice-champions tchèques (2-0) jeudi soir à la Praille. Même si les joueurs de René Weiler auraient peut-être pu mieux faire.

Pas de miracle pour Servette battu par Slavia Prague (0-2) jeudi soir au Stade de la Praille devant près de près de vingt mille spectateurs. Dominés dans tous les compartiments du jeu, les joueurs de René Weiler n’ont presque jamais réussi à inquiéter le gardien adverse. Même en seconde mi-temps, lorsqu’ils ont fait meilleure figure. Ils ont donc subi une défaite logique lors de leur premier match en phase de groupe de l’Europa League. Mais il y avait mieux à faire. .

Alexis AntunesMeneur de jeu du Servette FC

 

Les Pragois ont maîtrisé leur sujet de bout en bout ou presque. Dès le 1er quart d’heure, qui était plutôt à leur avantage, les Servettiens ont éprouvé beaucoup de difficultés face aux vice-champions tchèques.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

Reste à expliquer ces difficultés. On retrouve le technicien zurichois du onze grenat…

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Dans l’autre match de ce groupe G, l’AS Rome est allé gagner en Moldavie 2-1 face à Sheriff Tiraspol. Prochain rendez-vous pour les Servettiens dimanche (16h30) à Lucerne en championnat.

 

 

https://www.radiolac.ch/sport/la-marche-etait-trop-haute-pour-servette-battu-par-slavia-prague/

 

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Servette se rate

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Servette battu par le Slavia Prague à la Praille (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La grande première du Servette FC en phase de poules d’une compétition européenne ne restera pas dans les mémoires. Les Grenat ont balbutié leur football face au Slavia Prague.

Devant 19'783 spectateurs, le Servette FC s’est incliné 2-0 au Stade de Genève devant les Pragois. Cette défaite initiale ôte pratiquement tout espoir de qualification pour les seizièmes de finale aux Grenat. Ils doivent limiter leurs ambitions à la conquête de la troisième place synonyme de repêchage en Conerence League dans un duel avec le Sheriff Tiraspol, battu 2-1 jeudi soir à domicile par la Roma de Jose Mourinho.

Une équipe qui doit attendre la 69e minute pour adresser son premier tir cadré de la soirée ne méritait pas un meilleur salaire. Incapable de se créer une seule véritable occasion, la formation de René Weiler ne fut pas à la hauteur de l’événement. Et rien ne dit malheureusement qu’elle le sera dans deux semaines à Rome face au favori du groupe. La crainte que cette phase de poules de l’Europa League s’apparente à un chemin de croix n’est peut-être pas infondée.

Seul Cognat...

Après une entame soignée avec une volonté clairement affichée de donner du rythme à la rencontre, le Servette FC a très vite dévoilé ses limites. Face au collectif adverse, les Grenat furent bien incapables de peser véritablement sur la rencontre. Lors des venues de Genk et des Rangers à l'occasion du tour préliminaire de la Ligue des Champions, ils avaient offert une bien meilleure réplique. Seul Timothé Cognat sembla en mesure de provoquer un véritable danger.

Le Slavia a très vite cerné les manques adverses pour attaquer notamment les Grenat sur leur flanc gauche toujours aussi mal tenu par Bradley Mazikou. L’ouverture du score de la 32e est ainsi venue de ce côté avec la frappe imparable de Lukas Masopust qui avait su exploiter un renvoi bien médiocre de Bendeguiz Bolla.

Une affaire pliée avant l'heure de jeu

A la 58e, le buteur armait le corner pour la tête du Nigérian Igoh Ogbu pour le 2-0 qui a su profiter cette fois des largesses au marquage de David Douline. La messe était ainsi dite avant même l’heure de jeu pour un Servette FC toujours aussi inoffensif. Longtemps blessé cet été, Miroslav Stevanovic a ainsi livré une performance bien quelconque le soir où il aurait dû être grand.

A la 67e, René Weiler lançait dans la bataille Enzo Crivelli, Jérémy Guillemenot et Gaël Ondua avec le secret espoir que les trois bannis du moment lui sauvent la mise. Même si ce triple changement a insufflé un réel élan, la montagne à gravir restait bien trop haute pour ce Servette en panne d’inspiration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La marche était trop haute pour Servette battu par Slavia Prague

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Alexis Antunes, au centre en grenat, déséquilibré par le défenseur tchèque Tomáš Holeš, en turquoise, sous les yeux de Miroslav Stevanovic, a été le meilleur Servettien sur le terrain jeudi soir à la Praille (© Martial Trezzini/Keystone via AP).

Le Servette FC s'est logiquement incliné contre Slavia Prague (0-2) lors de son tout premier match en phase de groupe de l'Europa League. Les vice-champions tchèques s'imposent grâce à des buts de Masopust et Ogbu.

Essayé, pas pu ! Tel est le seul constat qu'on peut faire après le tour premier match joué par le onze grenat dans une phase de groupe de l'Europa League jeudi soir à la Praille. Même si la seconde mi-temps des Servettiens a été bien meilleure que la première, ils ne possèdent pas actuellement les armes pour rivaliser avec une équipe comme Slavia Prague. Sans doute peut-on incriminer les choix du coach ou la propension à miser sur des longs ballons, mais si les passes sont imprécises et que les joueurs manquent de lucidité, aucun système de jeu au monde ne peut être efficace. Dégarni pendant plus d'un mois, le flanc droit résume bien les difficultés auxquelles est confronté René Weiler. Tsunemoto n'a plus joué depuis fin juillet, Bolla manque encore de compétition, alors que Stevanovic n'a fait sa rentrée qu'à l'occasion du match de Coupe de Suisse à Bulle. Tout ce beau monde manque d'automatismes.

Antunes en évidence

Titularisé à la pointe de l'attaque Antunes a tiré une nouvelle fois véritablement tiré son épingle du jeu dans un rôle qui n'est habituellement pas le sien, grâce à une activité débordante. En revanche, Chris Bedia qui fait des ravages dans le championnat suisse a souffert de la comparaison dans les duels face à Ogbu, défenseur intraitable s'il en est, et auteur qui plus est du second but de son équipe.  En un mot, comme en cent, Slavia Prague n'est pas l'équipe "abordable" que certains imaginaient. Alors, oui, Servette peut encore nourrir des ambitions de qualification, ne serait-ce que pour la phase à élimination de la Conference League, mais l'entraîneur, l'encadrement et les joueurs ont bien du pain sur la planche.

 

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Servette défie Slavia devant près de 20'000 spectateurs

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Près de 19'000 billets ont été déjà vendus pour le match Servette - Slavia Prague qui se jouera jeudi (18h45) à la Praille. René Weiler alignera Jeremy Frick dans les buts.

Servette s'attaque à un premier adversaire de grande valeur jeudi (18h45): Slavia Prague. Lors du tirage au sort, la direction du club grenat a affirmé vouloir viser la deuxième place dans ce groupe G.  réunissant, pour mémoire, également l'AS Rome et Sherif Tiraspol (Moldavie). Les vice-champions tchèques, malgré l'absence de grands noms, s'annoncent coriaces: pas question de parler de groupe abordable pour autant.

Alexis AntunesMeneur de jeu du Servette FC

 

Deux fois quarts de finalistes ces dernières saisons (18-19, puis 20-21), les vice-champions tchèques partent favoris. Peu de grandes vedettes dans les rangs des vice-champions tchèques qui s’annoncent redoutables. Le coach du SFC nous dévoile les caractéristiques de cette équipe.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Les Servettiens, eux, n'ont comme vécu que les confrontations face à Genk et aux Glasgow Rangers cet été lors des tours préliminaires de la Ligue des Champions. Une expérience utile malgré tout?

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Et les Servettiens n'entendent pas se mettre une quelconque pression, non plus.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Le onze grenat aligné par René Weiler sera sans doute proche de celui aligné à Bulle. Une chose est sûre Jeremy Frick sera titulaire. Plusieurs autres joueurs qui ont joué commenceraient le match a-t-il joué sans autre forme de précision. Le gardien et capitaine genevois retrouve donc sa place malgré les excellentes performances de Joël Mall.

René WeilerEntraîneur du Servette FC

 

Le meneur de jeu Alexis Antunes, jouera un rôle différent de celui qu'il a tenu en début de saison (© KEYSTONE/Martial Trezzini).

 

Le technicien zurichois a introduit un nouveau système de jeu le samedi précédent à Bulle, Ainsi, Alexis Antunes a endossé un nouveau rôle: alors qu'il avait le plus souvent évolué sur le flanc droit dans un 4-4-2 classique à plat, il a cette fois joué en véritable numéro dix...

Alexis AntunesMeneur de jeu du Servette FC

 

Autre nouvelle réjouissante: ce match va attirer la grande foule: plus de dix-huit milles cinq cents billets ont été vendus mercredi matin (9h30). On devrait donc atteindre les dix-neuf milles spectateurs à coup sûr, probablement les vingt milles. Pas sûr que le Stade soit plein, comme contre les Glasgow Rangers, mais l'ambiance promet d'être chaude.

 

 

 

 

 

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Young Boys: une défaite honorable

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Mohamed Simakan, en blanc, a ouvert le score pour Leipzig d'une reprise de la tête (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX).

A défaut d’arracher un résultat, les Young Boys ont répondu présents pour l’ouverture du bal de la Ligue des champions. Battus 3-1 par le RB Leipzig, ils ont vraiment offert la réplique espérée.

Face à l’un des ténors de la Bundesliga, la formation de Raphaël Wicky a eu le mérite, malgré une entame catastrophique, de rester dans le match jusqu’au 3-1, inscrit par le joker Benjamin Sesko à la 92e. Articulée pour la première fois de la saison dans un dispositif en 3-5-2, elle a le plus souvent tenu le choc face à la vitesse et la puissance de l’adversaire. Aucune autre équipe suisse n’est en mesure d’évoluer dans un tel registre.

3e rang accessible

Ce premier match livre un constat implacable. Les Young Boys ne pourront, comme on pouvait le penser, s’immiscer dans la lutte pour les deux premières places qualificatives pour les huitièmes de finale. Derrière Manchester City, la meilleure équipe au monde, le deuxième rang est promis au RB Leipzig peut-être plus fort que jamais grâce à l’apport de deux grands espoirs du football européen, le Néerlandais Xavi Simons et le Belge Lois Openda. En revanche, la troisième place, synonyme de repêchage en Ligue Europa, est à la portée des Bernois. A condition, toutefois, d’ouvrir son compteur dans quinze jours à Belgrade face à l’Etoile Rouge.

Anthony Racioppi malheureux

Concéder l’ouverture du score à la 3e après avoir frôlé le pire à trois reprises lors des cent-treize premières secondes de la rencontre n’augurait rien de bon. Le début de match des Young Boys a tourné au cauchemar, en premier lieu pour Anthony Racioppi surpris par une tête de Mohamed Simakan qui a été, il est vrai, légèrement déviée. Le gardien qui avait réussi l’arrêt à trente millions de francs lors du barrage retour contre Haïfa dans cette même 3e minute était, cette fois, bien malheureux.

Egalisation logique

Le portier genevois et ses coéquipiers devaient toutefois parfaitement se reprendre. Portés par leur fantastique public, les Bernois pouvaient sortir de l’eau. L’égalisation de Meschack Elia à la 33e tombait ainsi presque comme un fruit mûr. Servi par Filip Ugrinic, le Congolais armait une frappe splendide pour un but qui rappelait aux Allemands que la promenade de santé annoncée n’en était pas une vraiment.

La décision à la 73e

Conscients du danger, le RB Leipzig négociait la seconde période avec une rare maîtrise. Après avoir vu l’arbitre déjuger la VAR pour ne pas accorder un penalty à Xavi Simons et après un arrêt miraculeux de Racioppi sur une tête d’Openda, les Allemands reprenaient logiquement l’avantage par l'Autrichien Xaver Schlager à la 73e. Libre de tout marquage à vingt mètres de la cage, l’Autrichien armait une frappe qui ne laissait aucune chance à Racioppi. Quelques secondes auparavant, Silvère Ganvoula avait galvaudé l’unique chance bernoise lors de cette seconde période. Mais cette fois, un nouveau but des Young Boys n’aurait vraiment pas reflété la physionomie de la rencontre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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