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Suisse

Moins de fanzones en Suisse à cause du Covid-19

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Les amateurs du ballon rond n'auront pas tous la possibilité de visionner les matchs de l'Eurofoot sur grand écran (image prétexte). (© KEYSTONE/EPA/SERGEI CHIRIKOV)

Le championnat d'Europe de football masculin débute vendredi, mais ses spectateurs ne pourront pas tous visionner les matchs au sein des traditionnelles fanzones. Les restrictions liées au Covid-19 ont découragé certains organisateurs.

L'effervescence collective produite par les matchs de football sera réduite cette année. Actuellement, les règlements fédéraux autorisent un maximum de 300 personnes en extérieur, et seulement 100 en intérieur. L'organisation de fanzones varie selon les cantons, d'après un tour d'horizon des bureaux régionaux de Keystone-ATS.

Certains organisateurs ont parfois choisi de renoncer à de tels événements. C'est le cas à Genève, où la société Nespa, chargée d'aménager la plaine de Plainpalais pour accueillir les fans du ballon rond, a jugé les restrictions trop contraignantes.

La fanzone de Plainpalais, en temps normal, peut recevoir 15'000 personnes. Or la jauge a été fixée par la Confédération à 300 personnes pour le prochain Euro. Les membres du public auraient dû être placés à 3 mètres d'intervalle chacun et n'auraient pas pu se lever pour manifester leur joie en cas de but, relève l'administrateur de Nepsa Frédéric Hohl.

Dans ces conditions, mettre sur pied une fan zone à Plainpalais, dont le budget est de 2 millions de francs, n'aurait eu aucun sens, conclut l'administrateur.

En Valais, aucune ville n'a décidé d'installer des fanzones, selon le chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport. "De plus, aucun organisateur n’a approché le canton pour mettre en place un tel événement à titre de projet-pilote", ajoute Frédéric Favre.

Code QR et réservations

Dans le canton de Vaud, les amateurs de ballon rond auront tout de même quelques possibilités pour suivre l'Eurofoot sur écran géant. Le bureau des manifestations a reçu huit demandes, dont trois ont déjà été acceptés mercredi.

A Nidau, près de Bienne, la fanzone prévue au bord du lac sera divisée en deux secteurs. D'un côté, la "zone pelouse" publique et gratuite avec une capacité de 200 personnes et la "zone tribune" payante et sur réservation pour 100 personnes. Le public devra s'asseoir à des tables pour quatre ou six et devra enregistrer ses données via un code QR.

Au stade de Saint-Léonard à Fribourg, un projet de fanzone organisé par le FC Fribourg devrait voir le jour, a indiqué la Ville à Keystone-ATS. Et à Bulle, la société Citron caviar, une entité créée par trois gérants d'établissements publics de la place, s'est aussi chargée de créer une fanzone, baptisée Woodball Arena. Elle a été construite sur le site d'une scierie et pourra, elle aussi, accueillir jusqu’à 300 spectateurs.

Restaurants et terrasses

Faute de fanzone, les amateurs de football pourront visionner les matchs chez les restaurateurs. A Monthey (VS) par exemple, nombreux sont les restaurateurs qui installeront des écrans, indique le municipal en charge des sports Pierre Contat, qui a été sollicité régulièrement par les intéressés ces derniers temps.

Les autorités communales délivrent des autorisations aux cafetiers-restaurateurs qui font la demande d’installation d’un écran pour leur établissement, relève Frédéric Favre. Il n'y a pas de restriction spécifique autre que le respect des règles sanitaires en vigueur.

Le canton du Jura a aussi reçu des demandes émanant d'un ou deux restaurants et d'un club de foot pour une réunion dans une cabane forestière, selon Julien Hostettler, responsable de la cellule manifestations auprès de l'état-major de conduite Covid.

La Ville de Genève a par ailleurs autorisé mercredi la diffusion des matchs sur les terrasses des établissements publics. Ces derniers devront "scrupuleusement" respecter les mesures Covid-19 du canton, souligne un communiqué. Celui qui était chargé d'organiser la fanzone de Plainpalais, Frédéric Hohl, trouve logique de favoriser les restaurateurs après la période très difficile qu'ils ont traversée.

A Neuchâtel aussi, pas de grande fanzone en vue. Mais certains établissements publics organisent des manifestations et n'ont pas besoin de déposer une demande particulière pour l'Euro, explique Pierre-François Gobat, chef de Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV). C'est le cas par exemple du minigolf à Neuchâtel, qui a prévu une fanzone dans son enceinte.

Du mouvement à Berne

Du côté de la Suisse alémanique, c'est à Berne que l'on devrait observer le plus d'agitation. Rien que dans la ville fédérale, plusieurs événements sont prévus. Les restaurants sont autorisés à installer des téléviseurs à l'extérieur s'ils respectent le règlement lié au Covid-19.

À Bâle aussi, les matchs seront principalement vus dans les restaurants. Ils pourront recourir à des heures d'ouverture prolongées. Les événements de projections publiques constituent la grande exception.

A Soleure, une manifestation conçue pour 1000 spectateurs est prévue. Les organisateurs s'attendent à ce que les restrictions liées au Covid-19 soient allégées en juillet. Plusieurs manifestations ont été autorisées en Suisse centrale, par exemple à Zoug, où les matchs peuvent être regardés dans un cinéma de 95 places.

La prudence à Zurich

La ville de Zurich a reçu plusieurs demandes pour des projections publiques. Une a été approuvée, une est encore pendante. Contrairement à Berne, la ville ne divulgue pas d'autres détails. Elle veut autoriser de tels événements "seulement dans des cas exceptionnels".

A Winterthour, le grand événement "Winti Arena" ne pourra pas avoir lieu cette année en raison de la pandémie. Il en va de même à Saint-Gall, où il n'y aura pas de visionnage public dans le stade de l'Espenmoos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le baromètre conjoncturel du KOF quasi stable en mars

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En mars, les perspectives d'emploi et les carnets de commandes se sont détériorés dans l'industrie manufacturière et la construction. (archive) (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le baromètre conjoncturel du KOF s'est légèrement contracté en mars, comparé au mois précédent. Avec un repli de 0,5 point par rapport à février, il semble cependant se stabiliser au-dessus de sa moyenne à long terme à 101,5 points.

Le recul de l'indicateur est attribué au secteur de la construction et à la consommation privée, écrit jeudi le centre d'études conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich, dans son compte-rendu mensuel.

Les perspectives d'emploi et des carnets de commandes se sont détériorées dans le secteur de la production (industrie manufacturière et construction). A l'inverse, le KOF relève des signaux positifs dans les produits intermédiaires.

Dans l'industrie manufacturière, la branche textile et la métallurgie ont évolué positivement, de même que les industries du bois, du verre et de la pierre. Les constructeurs automobiles et de machines, en revanche, envoient des signaux négatifs.

Le baromètre pour le mois de mars s'est inscrit dans le bas de la fourchette des prévisions des économistes sondés par AWP, qui l'anticipaient entre 101,0 et 102,5 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Toujours plus de Suisses vivent dans les pays d'Europe

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Les Suisses de l'étranger se retrouvent dans l'Organisation des Suisses de l'étranger, dont on voit ici une image du dernier congrès à St-Gall (Archives). (© Keystone/GIAN EHRENZELLER)

La Suisse est une nation d'expatriés. Les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique montrent en effet que la communauté helvétique à l'étranger a augmenté de 1,7% en 2023 par rapport à l'année précédente. Près des deux tiers vivaient en Europe.

Et plus d'un quart résidait en France, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Au 31 décembre 2023, 813'400 Suisses étaient inscrits auprès d'une représentation à l'étranger. En 2022, la population des Suisses de l'étranger avait déjà augmenté de 1,5%.

C'est en Asie que la communauté des expatriés a le plus crû (3,1%), suivie par l'Europe (1,9%), l'Océanie (1,2%), l'Amérique du Nord (1%) et l'Amérique latine avec les Caraïbes (0,4%). Seule l'Afrique a connu une baisse de 0,2%.

L'OFS n'attribue que partiellement cette évolution aux mouvements migratoires. La différence entre les naissances et les décès ainsi que les naturalisations y ont contribué. Les trois quarts des Suisses de l'étranger ont plusieurs nationalités.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Elimination de terroristes identifiés en ligne jugée problématique

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L’analyse des réseaux sociaux est devenue un outil incontournable de traçage numérique. Elle devient problématique au regard du droit lorsqu'elle guide à elle seule des opérations militaires délibérément létales. Ici, une frappe de drone contre le véhicule d'un leader taliban en 2016 (archives). (© KEYSTONE/AP/ABDUL SALAM KHAN)

L'élimination de terroristes identifiés en ligne est jugée problématique au regard du droit international. Cette pratique conduit probablement à de nombreuses bavures, selon une étude de juristes et sociologues de l'Université de Genève.

"L'analyse des réseaux sociaux ne devrait pas être l'outil prédominant, voire le seul outil employé pour des prises de décision aussi définitives qu'une élimination physique", écrivent les auteurs de cette recherche publiée dans le Journal of Conflict and Security Law.

En analysant un corpus de rapports et d'articles académiques, émanant d'historiens, de juristes ou de journalistes, l'équipe a évalué à quelle fréquence, comment et à quelles fins l'analyse des réseaux sociaux (ARS) est utilisée dans les opérations antiterroristes.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, de telles opérations sont souvent assimilées - au regard du droit - aux conflits internationaux. Mais comme le fait remarquer Michael Moncrieff, premier auteur de l'étude, les combats contre Al-Qaïda en Afghanistan ou le groupe Etat islamique (EI) en Syrie ne sont pas de même nature qu'un conflit traditionnel.

Savoir à qui l'on a affaire

Le droit humanitaire international impose de savoir à quel individu l'on a affaire. Surtout quand il s'agit de l'éliminer. Il établit une distinction fondamentale entre les forces combattantes, qui seules peuvent être légalement prises pour cible, et les autres.

De fait, certains groupes dits terroristes remplissent les critères d'un “groupe armé organisé", explique le chercheur, cité jeudi dans un communiqué du Fonds national suisse (FNS). Ils peuvent donc être considérés comme engagés dans un conflit armé.

La question devient épineuse lorsque c'est l'ARS qui est utilisée pour pallier un déficit d'information. L'appartenance d'un individu à un groupe donné est alors établie à partir du type de relation ou de la fréquence de ses contacts avec tel ou tel terroriste, avéré ou présumé.

D'un point de vue légal, de tels critères de proximité sont insuffisants pour incriminer un individu, estiment les auteurs. "Même si quelqu'un a des contacts répétés en ligne avec un terroriste, ça ne fait pas forcément de lui un membre du groupe", estime Michael Moncrieff.

Attaques de drone

L'emploi de l'ARS est jugé particulièrement problématique s'il guide à lui seul des opérations létales. Un raid de drone est par essence définitif. Plusieurs témoignages tendent à montrer que de telles bavures étaient relativement fréquentes, notamment en Afghanistan.

Selon certains experts, 90% des attaques de drones reposent au moins partiellement sur ces analyses. De même, des témoignages issus de plusieurs études suggèrent qu'il en faut parfois peu pour qu'un individu soit désigné terroriste et éliminé.

L'ARS n'est pas pour autant un instrument à proscrire dans la lutte antiterroriste, selon les auteurs. Elle peut s'avérer très utile pour comprendre les aspects organisationnels des groupes terroristes, anticiper leurs actions ou déterminer qui collabore avec qui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

UBS: Sergio Ermotti a perçu 14,4 millions pour neuf mois en 2023

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti a gagné 1,8 million de plus que son prédécesseur l'an dernier. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.

Son prédécesseur Ralph Hamers avait, à titre de comparaison, encaissé 12,6 millions pour l'ensemble de 2022, indique jeudi le rapport annuel de la banque aux trois clés. Du côté de l'organe de surveillance, le président Colm Kelleher a touché 4,7 millions, soit à peine moins que les 4,8 millions de l'an dernier. Le cénacle dans son ensemble s'est partagé une enveloppe de 12,6 millions, contre 12,5 millions, hors frais annexes.

Le numéro un bancaire helvétique retoque au passage ses résultats 2023 suite à une réévaluation de l'écart d'acquisition pour Credit Suisse. Le bénéfice net s'inscrit ainsi désormais à 27,8 milliards de dollars, en lieu et place des 29,0 milliards précédemment annoncés.

Le ratio de fonds propres durs a été modéré d'une dizaine de points de base à 14,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Hockey

Un match no 7 de tous les dangers pour Gottéron

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Christian Dubé et ses joueurs seront sous pression jeudi soir (© KEYSTONE/TI-PRESS/Alessandro Crinari)

Le premier match no 7 dans ces play-off de National League se déroule jeudi soir dès 20h à Fribourg.

Gottéron se retrouve sous pression à l'heure d'accueillir l'outsider Lugano avec une place en demi-finale en jeu.

Brillants 2es de la saison régulière après avoir dépassé pour la première fois les 100 points, les Dragons ont gagné les actes I et V sur leur glace de St-Léonard. Mais ils s'étaient inclinés en prolongation lors du troisième match de la série, après s'être retrouvés en infériorité numérique.

L'avantage de la glace est non négligeable dans un septième match. Comme le soulignait La Liberté dans son édition de mercredi, l'équipe évoluant à domicile s'est imposée à 35 reprises en 43 duels dans cette situation. Gottéron a d'ailleurs gagné ses deux actes VI livrés à St-Léonard.

Fribourg garde un excellent souvenir de son plus récent septième match, remporté 6-1 à domicile en quart de finale des play-off 2013 sur la route de sa dernière finale. Du côté de Lugano, le dernier match no 7 a laissé des traces: les Tessinois s'étaient inclinés 2-0 face aux Zurich Lions lors de la "finalissima" de 2018, à domicile.

Une chose est certaine: les Fribourgeois devront se montrer bien plus disciplinés que mardi à Lugano, où les pénalités leur ont coûté deux buts. Lors des trois matches remportés par les Tessinois, les joueurs du coach Christian Dubé ont d'ailleurs encaissé cinq buts sur neuf en infériorité numérique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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