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Suisse

Migros Industrie se cherche un nouveau chef

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Migros Industrie changera de direction au printemps prochain (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Armando Santacesaria, à la tête de Migros Industrie et membre de la direction générale de la Fédération des coopératives Migros (FCM) quittera ses fonctions fin mars 2024. Le recrutement d'un successeur est en cours.

"Grâce à l'engagement d'une équipe très motivée, nous avons pu lancer de nombreuses innovations sur le marché au cours des cinq dernières années et adapter Migros Industrie à l'évolution des besoins de la clientèle", a affirmé Armando Santacesaria, cité dans le document du géant orange lundi.

Selon Mario Irminger, président de la direction générale de la FCM, au cours des cinq dernières années, M. Santacesaria "a réorienté stratégiquement Migros Industrie et l'a rapprochée de l'activité Supermarché de Migros" et "a également augmenté sa productivité".

Armando Santacesaria continuera d'assurer la direction de Migros Industrie jusqu'à fin mars 2024, "puis il se tiendra à la disposition de l'entreprise pour aider la personne qui lui succédera à prendre ses marques et ainsi assurer une transition sans accroc", d'après le document.

Migros Industrie, qui compte environ 14'000 collaborateurs et collaboratrices, produit 20'000 produits alimentaires et non alimentaires. Cette branche du géant helvétique de la distribution a réalisé en 2022 un chiffre d'affaires de 5,78 milliards de francs et investi 237 millions de francs dans la place industrielle suisse, assure Migros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

La cagnotte de 164,1 millions est tombée à l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de mardi. Elle remporte au total 164,1 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 13, 22, 24, 33 et 47 ainsi que les étoiles 1 et 5.

Lors du prochain tirage vendredi, 17 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Avril 2024: du quasi-été au retour de l'hiver

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La neige a fait son retour à basse altitude durant la deuxième quinzaine d'avril (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Durant la première quinzaine d'avril, la Suisse a connu des conditions pré-estivales avec de nombreux records de température, a indiqué mardi MétéoSuisse. Au cours de la seconde quinzaine, l'hiver a fait son retour avec des chutes de neige jusqu'à basse altitude.

Le mois d'avril de cette année se situe 0,4 °C au-dessus de la norme 1991-2020, précise MétéoSuisse. La première quinzaine a été marquée par deux périodes de grande douceur. Du 5 au 8 avril, de l'air exceptionnellement doux a été acheminé vers la Suisse depuis le sud-ouest. La température moyenne journalière a souvent dépassé la norme de 7 °C ou plus.

Pendant la période chaude du 5 au 8 avril, plusieurs stations des deux côtés des Alpes ont mesuré des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus. La deuxième période de chaleur a suivi du 12 au 14 avril, et à partir du 11 avril en montagne.

Une zone de haute pression s'étendant de l'Atlantique à l'Europe centrale a amené en Suisse de l'air très doux d'origine subtropicale. Une nouvelle fois, des journées estivales avec des températures maximales journalières de 25 °C ou plus ont été signalées dans toutes les régions. Une température maximale journalière de 28,3 °C a été mesurée à Genève-Cointrin.

De nombreux records de chaleur

Au cours de la première quinzaine du mois, de nouveaux records de chaleur ont été enregistrés. Ainsi, du 12 au 14 avril 2024, La Chaux-de-Fonds et le Säntis ont enregistré la période de trois jours la plus chaude pour un mois d'avril. Au Säntis a également été enregistrée la pression atmosphérique la plus élevée pour le mois d'avril depuis le début des mesures en 1883.

La première chute de température s’est produite du 8 au 10 avril. A Berne, la température maximale journalière est passée en deux jours de 24 à environ 11 °C.

Lors de la deuxième chute de température du 14 au 16 avril, la température maximale journalière à Berne est passée en deux jours de 26 à 11 °C. Jusqu'au 24 avril, la température maximale journalière est toujours restée en dessous de 10 °C.

La température minimale journalière a également atteint des valeurs hivernales dans la deuxième quinzaine du mois. Au Nord des Alpes, elle est régulièrement descendue aux alentours de 0 °C. Au total, le nombre de jours de gel au sol sur l'ensemble du mois n'a toutefois pas été exceptionnel.

L'air polaire froid et humide responsable de la deuxième chute des températures a amené une longue période de précipitations, qui a entraîné de la neige fraîche dans certaines régions. Au Nord des Alpes, ce changement de temps s'est accompagné de vents tempétueux. Cela a entraîné temporairement des hauteurs de neige supérieures à la moyenne en de nombreux endroits.

Vers la fin du mois, les températures se sont largement rapprochées des normes des deux côtés des Alpes. En Suisse, le mois d’avril s’est réchauffé de 2,6 °C entre la période de référence préindustrielle 1871-1900 et aujourd’hui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

EPFL: un robot qui change d'allure et fait du stotting

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Guillaume Bellegarda, Milad Shafiee et Auke Ijspeert (de gauche à droite) avec leur robot quadrupède bondissant. (© EPFL/Jamani Caillet)

Des scientifiques de l’EPFL ont créé un robot quadrupède assisté par intelligence artificielle qui a changé spontanément de démarche dans le but d’éviter les chutes. Une étape importante pour les spécialistes en robotique qui s’intéressent à la locomotion animale.

À l’aide d’une forme d’apprentissage automatique appelée apprentissage par renforcement profond, le robot a notamment appris à passer du trot au stotting, un comportement dans lequel des animaux comme les gazelles ou les moutons bondissent en ayant le dos arqué pour se déplacer sur un terrain difficile.

Cette étude, publiée dans la revue Nature Communications, permet de mieux comprendre pourquoi et comment interviennent de tels changements de démarche chez les animaux, a indiqué mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Milad Shafiee et ses co-auteurs Guillaume Bellegarda et Auke Ijspeert, responsable du Laboratoire de biorobotique de la haute école lausannoise, se sont intéressés à un nouveau paramètre qui pourrait expliquer ces changements d’allures: la viabilité, ou la prévention des chutes.

Pour tester cette hypothèse, ils ont entraîné le robot quadrupède à traverser divers terrains au moyen de l’apprentissage par renforcement profond. Sur terrain plat, ils ont constaté que le robot passait du pas au trot pour maintenir sa viabilité, comme le font les animaux quadrupèdes lorsqu’ils accélèrent.

Du trot au stotting

Et lorsqu’il a été confronté à des trous successifs de 14 à 30 cm dans la surface expérimentale, le robot est passé spontanément du trot au stotting pour éviter les chutes. Selon les auteurs, la viabilité est le seul facteur qui a été amélioré par ces changements d’allures.

"Nous avons montré que sur un terrain plat et sur un terrain difficile, la viabilité entraîne des changements d’allures, mais que l’économie d’énergie n’est pas nécessairement meilleure", explique Milad Shafiee, cité dans le communiqué.

Il semble donc que l’économie d’énergie, qui était auparavant considérée comme un facteur expliquant ces changements, pourrait en être davantage la conséquence. Lorsqu’un animal se déplace sur un terrain difficile, il est probable que sa priorité soit de ne pas tomber. Économiser son énergie arriverait ensuite, estiment les scientifiques.

L’équipe a attribué différentes pondérations à trois objectifs d’apprentissage possibles: l’économie d’énergie, la diminution de la force et la viabilité. Une série de simulations informatiques a révélé que, parmi ces trois objectifs, la viabilité était le seul qui amenait le robot à modifier automatiquement son allure, sans instruction de la part des scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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