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Suisse

Mieux protéger le domaine de la santé des cybercriminels

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Au 2e semestre 2020, les autorités fédérales ont recensé 34 cas de rançongiciel (archives). (© KEYSTONE/NICK SOLAND)

Le domaine de la santé est vulnérable aux cyberattaques. Quelques hôpitaux suisses ont été visés l'an dernier en pleine pandémie. Pour le Centre national pour la cybersécurité (NCSC), il faut renforcer la protection de ce secteur sensible.

La santé est un domaine clé pour l'économie. Elle est appelée à recourir toujours davantage à des programmes et applications numérisées que ce soit pour les dispositifs médicaux auxquels elle a recours ou pour les données des patients. Le potentiel de menace est donc de plus en plus étendu, constate le NCSC dans son rapport semestriel publié mardi.

Or les attaques dans ce domaine ont des conséquences bien particulières. Les pertes de données affectent en général des données personnelles non modifiables et sensibles, tandis qu'une panne informatique ou la simple inaccessibilité temporaire des données mettent en péril la santé voire la vie des individus.

Incidents dans les hôpitaux en 2020

En 2020, alors que le système sanitaire était déjà sous pression en raison de l'épidémie de Covid-19, des cyberincidents dans le domaine hospitalier ont été relatés. Le groupe Hirslanden a été victime d'un rançongiciel. Des sauvegardes ont toutefois permis de restaurer les données cryptées et à aucun moment, les soins n'ont été menacés. Deux autres hôpitaux helvétiques ont repéré à temps le logiciel "Emotet" et neutralisé l'infection.

Le domaine de la santé en Suisse, comme en Europe, a un urgent besoin de faire évoluer ses infrastructures, écrit en préambule du rapport Kim Rochat, fondateur de Medidee Services, en charge de l'unité Digital Health. Pour lui, il faut une stratégie beaucoup plus ambitieuse et agressive en matière de sécurité.

Selon le rapport, il convient de mettre en place des mesures techniques adaptées aux menaces. Il faut aussi sensibiliser l'ensemble du personnel au contact quotidien des outils numériques. Il faut en particulier établir des processus administratifs qui permettent de détecter les tentatives de fraude, comme dans les mails.

Légère hausse des annonces

Plus généralement, au deuxième semestre 2020, le guichet du NCSC a enregistré au total 5542 annonces émanant de particuliers ou d’entreprises contre 5152 durant les six premiers mois. Les fraudes représentent toujours la majeure partie des incidents, avec 2917 signalements.

Leurs formes les plus fréquentes sont la fraude au paiement anticipé (1120), les faux messages de sextorsion (353) et les pièges d'abonnement (210). Près de 400 autres type fraudes ont été recensées, toutes dans le but d'exiger un paiement prétendument urgent.

Du côté des rançongiciels, le NCSC a reçu 34 annonces provenant de divers secteurs économiques. Près de 80% des incidents signalés concernaient de petites et moyennes entreprises (PME). Ce type d'arnaque est particulièrement grave, car les données sont rendues inutilisables. En outre, en cas de refus de payer, les criminels menacent désormais de publier les données volées.

En Suisse, les principales entreprises ayant rendu public un incident de rançongiciel durant la période de recensement sont le géant horloger Swatch Group, le constructeur d'hélicoptères Kopter19, l'entreprise électrique Huber + Suhner et le groupe médical Hirslanden.

C'est le premier rapport semestriel du NCSC, qui remplace celui de la Centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information MELANI. Depuis le 1er juillet 2020, MELANI est rattachée au NCSC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

"Il faut l'accepter et repartir de l'avant"

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Une soirée bien difficile pour Murat Yakin et l'équipe de Suisse. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"L'arbitrage n'était pas de notre côté cette semaine. Il faut l'accepter et repartir de l'avant !" Murat Yakin la joue sobre. Le coach national ne veut pas faire un roman de l'arbitrage.

"Ce soir, le premier but de l'Espagne n'est peut-être pas valable. Qui peut dire que le ballon a complètement franchi la ligne ? Ensuite, on nous prive de l'égalisation pour une main, explique le sélectionneur. Je veux bien. Mais il y a aussi une main dans la surface espagnole qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty pour nous offrir une chance de revenir à 2-2..."

Murat Yakin reconnaît toutefois que son équipe aurait dû défendtre d'une manière bien plus intelligente en fin de match. "Surtout à onze contre dix, fulmine-t-il. Nous avons aussi eu de la peine à tenir le rythme qui était le nôtre en première mi-temps durant tout le match. Il y a des joueurs qui ont dû prendre la place des absents et qui n'étaient peut-être pas armés pour jouer avec une telle intensité. L'absence de Xhaka a, par ailleurs, pesé. Avec la qualité de ses passes et sa faculté de trouver les bonnes solutions, il aurait pu nous apporter énormément ce soir. Et il ne faut pas oublier que Dan Ndoye était également absent. On a vu tout ce qu'il a pu apporter lors du dernier Euro."

"Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas été en mesure d’enchaîner après la pause, se désole également le capitaine d’un soir Manuel Akanji. Nous aurions dû exploiter notre supériorité numérique, notamment sur les côtés. En première période, nous avions su trouver Breel (Embolo). Ruben (Vargas) a fait mal dans les un-contre-un et Zeki (Amdouni) a su jouer entre les lignes."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Trop naïve, la Suisse s'incline 4-1 face à l'Espagne

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Gregor Kobel a concédé deux buts dans le premier quart d'heure dimanche (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Valeureuse mais bien trop naïve en défense, la Suisse n'a pas signé l'exploit face à l'Espagne. Elle a été battue 4-1 à Genève par la Roja malgré une supériorité numérique de plus de 70 minutes.

Trois jours après avoir perdu 2-0 au Danemark, cette défaite place la Suisse en fâcheuse posture dans cette Ligue des nations. Elle devra impérativement faire un résultat le mois prochain en Serbie pour repousser la menace d'une relégation directe en Ligue B. Battre deux fois les Serbes et une fois le Danemark serait, par ailleurs, souhaitable pour assurer son rang de tête de série lors du tirage au sort le 13 décembre à Zurich du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026.

Sans Granit Xhaka dont l'absence a été cruellement ressentie lors d'une seconde période bien trop monocorde, la Suisse a laissé passer sa chance dans une première mi-temps riche en rebondissements. Elle a, malheureusement, été incapable de poursuivre avec le même élan au retour des vestiaires pour concéder au final sa défaite la plus lourde depuis le 6-1 du funeste huitième de finale de la Coupe du monde 2022 face au Portugal.

Une première mi-temps déroutante

Trois buts, une réussite annulée par la VAR pour une faute de main de Remo Freuler à l'aube d'une action splendide de Breel Embolo conclue par l'appelé de la dernière heure Becir Omeragic et, enfin, une main de Lamine Yamal qui aurait dû être sanctionnée d'un penalty: la première mi-temps fut déroutante, mais elle fut un régal pour tous les amateurs de football malgré la pluie et la qualité de la pelouse.

Menée 2-0 après seulement 13 minutes de jeu sur des réussites qui ont souligné les limites actuelles des deux joueurs de Bologne Remo Freuler et Michel Aebischer, la Suisse a eu l'immense mérite de ne pas lâcher prise face sans doute à la meilleure équipe au monde du moment.

Le grand tournant de cette rencontre fut l'expulsion de Robin Le Normand, coupable d'une faute de dernier recours à la 21e minute sur Embolo qui avait pris la profondeur sur une ouverture du capitaine Manuel Akanji. Sur le coup franc sifflé après la faute du défenseur de l'Atletico Madrid, Zeki Amdouni trouvait la transversale de David Raya comme pour sonner la révolte. Titularisé à la place de Fabian Rieder, le Genevois était plus heureux à la 41e minute pour réduire la marque. Sur un corner de Ruben Vargas, il surgissait au second poteau après une déviation involontaire de Dani Carvajal.

L'arbitrage à nouveau en question

L'ouverture du score de Joselu à la 4e minute avait planté le décor de cette mi-temps pas vraiment comme les autres. La tête de l'ancien attaquant du Real Madrid avait-elle été vraiment détournée derrière la ligne par Gregor Kobel comme l'a indiqué le juge de ligne ? En l'absence de la "goal line technology" et d'une image qui aurait pu lever le doute, l'arbitre ne pouvait que suivre son assistant. Déjà lésée par l'arbitrage à Copenhague, la Suisse peut se croire maudite dans cette Ligue des nations.

La seconde période fut une véritable attaque/défense avec une Roja désormais incapable de sortir de ses 30 mètres. Avec les remplacements de Lamine Yamal et de Nico Williams, les Champions d'Europe basculaient vraiment en mode combat avec comme unique ambition de conserver ce 2-1. Murat Yakin attendait l'heure de jeu pour redonner un second souffle à son équipe avec les introductions de Fabian Rieder et de Vincent Sierro. "Epargné" par le coaching du sélectionneur, Gregory Wüthrich héritait de la première chance dans cette mi-temps cadenassée avec une tête qu'il ne pouvait cadrer.

La tentative du joueur du Sturm Graz fut malheureusement la seule action à porter au crédit des Suisses après le repos. Cette seconde période tournait à la confusion avec les réussites de Ferran Torres (77e) et de Fabian Ruiz (80e) inscrites sur deux ruptures face à une défense suisse aux abonnés absents. A onze contre dix, on n'a pas vraiment le droit de se faire piéger de la sorte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Trois changements dans l'équipe de Suisse

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Zeki Amdouni déborde David Raum lors de l'Allemagne - Suisse de l'Euro à Francfort.. Ce soir contre l'Esoagne, le Genevois sera titulaire. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Murat Yakin a apporté trois changements pour affronter l’Espagne ce soir par rapport à l’équipe battue 2-0 au Danemark. La titularisation de Zeki Admouni est le choix fort arrêté par le sélectionneur.

Le nouveau joueur de Benfica sera aligné en attaque aux côtés de Breel Embolo et de Ruben Vargas. Les deux autres entrants sont Gregoiry Wüthrich et Denis Zakaria. Le Bernois et le Genevois remplacent Nico Elvedi et Granit Xhaka, qui ont tous les deux vu rouge jeudi à Copenhague.

Introduit à quatre reprises à l’Euro, Zeki Amdouni prend la place de Fabian Rieder. Dans sa ville le Genevois bénéficie ce soir d’une occasion en or pour reprendre la main en sélection.

Enfin, Embolo honorera sa 70e sélection ce soir, Vargas sa 50e.

La Suisse évoluera dans la composition suivante ce soir contre l’Espagne : Kobel ; Wüthrich, Akanji, Rodriguez ; Widmer, Freuler, Zakaria, Aebischer : Amdouni, Embolo, Vargas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La plainte contre Alexandre Jollien en France classée sans suite

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"Après un examen minutieux durant plusieurs mois", un classement sans suite a été notifié à Alexandre Jollien en octobre 2023, selon son avocat (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La procédure pénale instruite en France à l'encontre d'Alexandre Jollien a été classée sans suite en 2023, a annoncé dimanche le philosophe valaisan sur les réseaux sociaux. Une plainte avait été déposée contre lui en France pour agression et exhibition sexuelles.

"Après un examen minutieux durant plusieurs mois, un classement sans suite a été prononcé, lequel a été notifié en octobre 2023", a confirmé dimanche l'avocat de M. Jollien, Loïc Parein, dans un communiqué.

La presse s'était faite l'écho en 2022 d'une plainte pénale déposée un an plus tôt en France contre son client pour des faits remontant à 2015. "Mon client a toujours contesté fermement les accusations portées contre lui", écrit l'avocat.

Dans le cadre de l'enquête, "Alexandre Jollien a donné suite aux convocations qui lui ont été adressées et a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées", souligne-t-il.

"Cette issue marque la fin de soupçons préjudiciables pour Alexandre Jollien, mais également pour ses proches, dont les conséquences se sont injustement étendues au-delà du contexte judiciaire", conclut l'avocat.

"Ravages"

Sur son compte Facebook, Alexandre Jollien revient sur l'enquête de police et les interrogatoires conduits sur plusieurs mois. "La plainte dont j'ai fait l'objet a été classée sans suite en 2023. Sans suite mais non sans ravages, sans blessures. Zéro soulagement à ce verdict froidement juridique mais un paquet de souffrances de toutes parts", écrit-il. Il explique aussi ne pas vouloir s'exprimer dans les médias.

"Après le tsunami médiatique, aller au supermarché, prendre le métro, affronter les regards dans un ascenseur réclamaient une lutte de chaque instant", poursuit-il. L'auteur évoque comment même les éditeurs n'avaient plus de "place éditoriale" pour lui. Mais il remercie les soutiens inattendus qui l'ont aidé "à poursuivre l'étape".

Dans son post, l'écrivain ajoute qu'il s'agit désormais "de se retaper physiquement, spirituellement, socialement". Un classement sans suite n'a rien de triomphal et personne ne détient le monopole de la souffrance, conclut-il.

Ancien stagiaire

Selon un courriel du parquet de Paris à l'avocat d'Alexandre Jollien évoqué par la RTS, la procédure a été classée au motif que l'infraction était insuffisamment caractérisée. La plainte provenait d'un ancien stagiaire de la maison d'édition du philosophe.

A l'occasion du dépôt jeudi dernier de l'initiative pour l'inclusion, l'écrivain, lui-même handicapé par une infirmité motrice cérébrale, a été confronté à des questions sur cette affaire. C'est la raison pour laquelle il a voulu rendre publique la décision de la justice française, toujours selon la RTS.

Alexandre Jollien est l'auteur d'ouvrages à succès comme "L'éloge de la faiblesse" (Cerf, 1999) ou "Le philosophe nu" (Seuil, 2010). Il était en 2021 à l'affiche du film "Presque", au côté de son ami l'acteur et réalisateur Bernard Campan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Quelque 40'000 visiteurs aux Journées du Patrimoine 2024

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Le chantier du projet de restauration de l'ancien théâtre de l'Alcazar à Territet (VD) était ouvert au public dans le cadre de la 31e édition des Journées européennes du patrimoine ce week-end. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les 31e Journées européennes du patrimoine en Suisse, consacrées aux réseaux, se sont achevées dimanche sur une belle fréquentation. Quelque 40'000 visiteurs, dont la moitié environ en Suisse romande, ont profité des plus de 400 activités au programme ce week-end.

L'intérêt a été particulièrement prononcé en Suisse romande, ce qui souligne la renommée des Journées du patrimoine et la faveur dont elles jouissent, se félicitent dimanche les organisateurs dans un communiqué. Il s'agit de l'événement le plus important présentant le patrimoine culturel architectural, archéologique, immatériel, mobilier ou audiovisuel.

Placée en Suisse cette année sous le thème des réseaux, la manifestation proposait un éclairage sur la manière dont notre patrimoine culturel s'est formé par des échanges de connaissances, de traditions et de matériaux. Elle s'est déclinée en visites guidées, expositions, excursions pédestres, concerts ou ateliers proposés dans les 26 cantons et au Liechtenstein.

Un accent particulier a été mis sur les voies historiques, comme le chemin des Huguenots à Berne, Zurich ou Schaffhouse, la route des pèlerins du Moyen Age dans le canton de Lucerne, ou encore la Via Francigena. Des ateliers archéologiques ont amené le public dans l'Empire romain, comme à Martigny (VS).

Chemins de fer, ponts, routes ou châteaux forts étaient aussi à l'honneur. Des visites guidées à travers Genève par exemple ont permis de découvrir les anciens ponts de la ville et leur influence sur le développement urbain.

Campagne coordonnée

La campagne des Journées du patrimoine illustre elle aussi une mise en réseau réussie. Le programme, élaboré sous le patronage de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider, a été relayé tant au niveau de l'administration fédérale que d'offices municipaux et cantonaux. La Commission suisse pour l'UNESCO, en tant que représentante du patrimoine mondial, figure parmi les partenaires.

La prochaine édition des Journées européennes du patrimoine se déroulera les 13 et 14 septembre 2025, avec pour thème le patrimoine architectural. Ce patrimoine bâti - de la place de marché aux lieux de réunion en passant par les églises et les enceintes urbaines - façonne en effet le milieu dans lequel nous vivons et est lié à notre identité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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