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Suisse

Maros Sefcovic en Suisse: deux jours pour mieux se comprendre

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Le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic a achevé jeudi sa visite de deux jours en Suisse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic a achevé jeudi une visite de deux jours en Suisse. Il en a profité pour écouter les craintes helvétiques et expliquer la position de l'UE. Il a aussi apporté des précisions notamment sur le rôle de la CJUE.

Les entretiens exploratoires entre la Suisse et l'UE ont permis quelques progrès, a souligné jeudi soir le Slovaque devant les médias. Ils ont permis une meilleure compréhension d'un certain nombre de sujets, a-t-il ajouté. Un avis partagé par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) dans un communiqué publié tard mercredi, à l'issue d'une rencontre avec Ignazio Cassis.

Pourtant, un certain nombre de points restent en suspens. "Nous voulons continuer à avancer dans la bonne direction", a insisté M. Sefcovic. Il s'est dit convaincu qu'avec de la volonté politique des deux parties, il est possible d'avancer.

Avancer rapidement

Comme mercredi soir à l'Université de Fribourg, il a réitéré son souhait de clore les négociations d'ici à l'été 2024, avant la mise en place de la future Commission issue des élections européennes du printemps.

Pour y arriver, M. Sefcovic a assuré être venu écouter les préoccupations de ses interlocuteurs et expliquer les sujets jugés importants à Bruxelles. Jeudi matin, lors des entretiens avec les partenaires sociaux, il a ainsi déclaré avoir expliqué qu'il s'est passé beaucoup de choses en Europe ces dernières années et que l'UE "se bat pour les standards sociaux les plus élevés possible".

Avec les cantons, il a souligné les gestes que l'UE a faits en direction de la Suisse. Il a assuré que Bruxelles est prêt à faire "un grand pas" dans le domaine institutionnel, en acceptant l'approche "verticale" souhaitée par Berne - plutôt que de chercher une solution générale pour tous les accords bilatéraux.

Nuance pas anodine

Selon le président de la commission de politique extérieure du Conseil des Etats, Pirmin Bischof (Centre/SO), le Slovaque est resté ferme sur le règlement des différends entre la Suisse et l'UE et rappelé que la CJUE est "le seul juge" pour l'application des règles européennes.

Il a toutefois souligné que des "exceptions" sont possibles dans certains domaines, et non plus seulement des "clauses de sauvegarde". La nuance n'est pas forcément anodine, a relevé le Soleurois.

Les clauses de sauvegarde sont limitées, ce qui peut laisser entendre que les exceptions ne le sont pas. En outre, des exceptions feraient partie intégrante de l'accord et ne seraient pas soumises à la CJUE, mais à un tribunal arbitral.

C'est l'un des points qui avait justifié le rejet de l'accord cadre institutionnel en 2021, a rappelé M. Bischof. Selon lui, M. Sefcovic n'a pas précisé quels domaines pourraient être concernés par ces exceptions. Interrogé, le Slovaque n'a pas donné plus de précisions.

"Danger moins grand"

Selon M. Bischof, Maros Sefcovic a également apporté une précision sur la directive sur les droits des citoyens européens: Bruxelles serait d'accord de faire une distinction entre les Européens qui travaillent en Suisse et ceux qui n'exercent aucune activité.

La Commission européenne comprend que "la Suisse ne veut d'immigration de citoyens européens dans son système social". Maros Sefcovic a toutefois insisté pour que les Européens soient traités de manière "digne", a expliqué le sénateur centriste.

Si la notion d'activité lucrative est comprise de la même manière par Berne et Bruxelles, cela constituerait une précision par rapport à la position adoptée jusqu'ici par la Commission européenne, selon M. Bischof. "Le danger pour la Suisse serait un peu moins grand", a-t-il ajouté.

En effet, la directive sur les droits des citoyens aurait provoqué une "extension considérable" de la législation européenne. Et avec une reprise dynamique du droit européen, "il y aurait eu un risque d'extension" du champ d'application de la directive.

Le vice-président de la Commission européenne est arrivé mercredi en Suisse. Il a prononcé un discours à l'Université de Fribourg, avant de rencontrer le conseiller fédéral Ignazio Cassis à Berne. Jeudi, il a rencontré des représentants du Parlement, des partenaires sociaux et des cantons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

L'irrigation traditionnelle également saluée par l'UNESCO

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Le dossier de candidature de l'irrigation traditionnelle associe notamment les consortages de bisses en Valais, comme celui d'Ayent (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'irrigation traditionnelle a été inscrite mardi sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'UNESCO. La Suisse est associée à cette candidature multinationale, notamment pour ses bisses et ses prairies irriguées.

Le dossier, soumis en mars 2022, est coordonné par l'Autriche. Il associe l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse, indique l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué. Dans sa décision l'UNESCO a souligné la "valeur d'exemple" de la candidature.

Cette dernière vise à valoriser les modèles traditionnels d'irrigation et de gestion de l'eau, notamment par le biais des consortages, coopératives historiques gérant un bien commun de manière locale et participative. En Suisse sont associés au projet les Wässermatten (prairies irriguées) de Haute-Argovie (BE/LU) ainsi que les consortages de bisses en Valais (Oberwalliser Sonnenberge, consortages d'Ayent, de Lens, de Trient, de Nendaz et de Grächen).

Le Comité intergouvernemental de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni au Botswana, avait auparavant inscrit sur sa liste la saison d'alpage. Cette candidature avait été présentée par la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La saison d'alpage inscrite au patrimoine culturel immatériel

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Mener du bétail en estivage sur des pâturages d’altitude est une tradition vivante attestée au moins depuis le Moyen Age (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Unesco a inscrit mardi la saison d'alpage sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Cette candidature avait été déposée en mars 2022 par la Suisse.

Tradition emblématique des zones de montagne suisses, la saison d'alpage rassemble des savoir-faire, coutumes et rituels autour de l'économie alpestre, souligne l'Office fédéral de la culture (OFC) dans un communiqué.

Cette tradition remonte au Moyen Age. "Elle a été constamment adaptée aux conditions climatiques, sociales et économiques locales et continue à être la pratique utilisée pour réaliser des produits alimentaires de qualité pour laquelle la Suisse est connue", ajoute l'OFC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Abbaye de St-Maurice: une aide extérieure laïque "indispensable"

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A la fin novembre, plus d'une dizaine de personnes ont signalé aux autorités de poursuite pénale valaisannes des "potentiels abus liés à l'abbaye de St-Maurice ou au milieu ecclésial" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'administrateur apostolique nommé par le pape François pour diriger l'abbaye de Saint-Maurice après la révélation de cas d'abus sexuels entend demander une aide extérieure pour traiter l'affaire. Il lui semble "indispensable" de faire appel à des laïcs.

"Il faut que la lumière complète soit faite sur ces situations, par respect pour les victimes, c'est le moins que l'on puisse faire, mais aussi pour éviter de fausses accusations et pour prendre toutes les mesures nécessaires", déclare le chanoine Jean-Michel Girard dans une interview publiée mardi soir sur le site du Nouvelliste.

A ses yeux, "une enquête extérieure et une véritable analyse de ce qui s'est passé me semblent indispensables. Comme nous n'avons pas été capables de faire la lumière par nous-mêmes sur ces cas (d'abus sexuels), il me semble évident qu'il faut avoir l'humilité de demander une aide externe", ajoute-t-il.

Et d'expliquer que l'abbaye a "besoin de gens plus compétents que nous, avec plus de recul et avec un point de vue plus neutre sur la situation".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Auditions des candidats PS: aucun parti ne dévoile ses cartes

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Les autres partis ont entendu le candidat socialiste au Conseil fédéral Jon Pult (GR). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les groupes parlementaires ont commencé mardi à auditionner les candidats à la succession d'Alain Berset. L'UDC, les Vert-e-s, le PLR et le PVL n'ont pas dévoilé lequel des deux socialistes, Beat Jans (BS) ou Jon Pult (GR), l'emportait.

Dans un communiqué publié en soirée, le parti conservateur indique que le groupe va poursuivre ses discussions lors de sa prochaine séance le 12 décembre. Il entend respecter la formule définissant la répartition des sièges au gouvernement, à savoir deux sièges aux trois partis ayant le plus grand nombre d'électeurs et un siège au quatrième.

L'UDC a questionné les deux socialistes sur la souveraineté de la Suisse vis-à-vis de l'UE, l'immigration et la croissance de l'Etat. Pour le reste du Collège, le parti soutient la réélection des conseillers fédéraux sortants.

"L'élection au Conseil fédéral est une affaire compliquée", a déclaré à titre personnel le conseiller national UDC Thomas de Courten (BL) devant les médias au Palais fédéral. "Les deux candidats prêtent le flanc à la critique, c'est connu."

L'UDC va réfléchir, a-t-il ajouté. La course au Conseil fédéral se joue jusqu'au 13 décembre. Le parti ne devrait donner sa recommandation de vote que le jour même de l'élection. Les discussions continueront jusque-là, a poursuivi M. de Courten en allusion à une éventuelle "candidature sauvage".

Deux bons candidats pour les Vert-e-s

Les Vert-e-s ont quant à eux estimé les candidatures des deux socialistes très bonnes. Mais le parti n'a pas donné de piste sur son choix final. "Les auditions se sont très bien passées, les candidats les ont menées avec beaucoup de sérieux", a déclaré devant la presse Léonore Porchet (Vert-e-s/VD).

Interrogée sur leurs différences, la conseillère nationale a répondu que ce sont à la fin des "questions de personnalité". Les deux candidats ont encore une semaine pour arpenter la salle des pas perdus du Parlement.

Pas de nom non plus au PVL et au PLR

Les Vert'libéraux ont également auditionné les deux socialistes et leur ont posé des questions sur la protection du climat et sur les relations avec l'UE. "Nous voulons un Conseil fédéral qui surmonte enfin le blocage des réformes et qui apporte des solutions aux défis de notre époque", a indiqué la présidente du groupe Tiana Moser citée dans un communiqué.

Le PVL décidera ultérieurement des personnes qu'il soutiendra dans le cadre de l'élection au Conseil fédéral, ajoute-t-il.

Même son de cloche du côté du PLR. "Les discussions se poursuivront jusqu'à l'élection. Nous déciderons la veille ou le jour même si nous donnerons une consigne de vote", a déclaré le chef du groupe Damien Cottier (NE) devant les médias.

"La discussion était ouverte, sincère et constructive", a-t-il poursuivi, expliquant que les deux socialistes ont présenté leurs expériences et leurs priorités. Et de confirmer que le PLR élirait un des deux si les autres partis respectent "les règles du jeu" lors de la réélection des deux conseillers fédéraux libéraux-radicaux qui se représentent. "Les trois premiers partis ont droit à deux sièges", a rappelé M. Cottier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le sénateur Mauro Poggia (MCG/GE) rejoint le groupe UDC

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Le conseiller aux Etats genevois Mauro Poggia rejoindra le groupe parlementaire de l'UDC. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le conseiller aux Etats Mauro Poggia (MCG/GE) a enfin trouvé un groupe parlementaire. L'UDC a annoncé mardi soir avoir intégré le Genevois dans son groupe.

La semaine dernière, M. Poggia avait déjà indiqué avoir trouvé un accord avec le groupe UDC au Conseil des Etats. Il avait assuré pouvoir siéger en commission, tout en gardant sa liberté.

Seul élu MCG de la Chambre des cantons, Mauro Poggia aurait souhaité collaborer avec le Centre, mais ce parti a refusé de l'accueillir, estimant que les positions des deux partis étaient trop éloignées.

En outre, selon les services du Parlement, les élus fédéraux d'un même parti doivent siéger dans des groupes identiques. Or les deux élus MCG au Conseil national avaient déjà rejoint le groupe UDC.

L'ex-conseiller d'Etat Poggia, très populaire à Genève, a été élu le 12 novembre au Conseil des Etats avec le sortant Carlo Sommaruga (PS). Lisa Mazzone, des Vert-e-s, a perdu son mandat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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