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Suisse

Les vols de vélos ont coûté plus cher en 2020, selon Axa

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Si le nombre de bicyclettes volées est en léger recul, de l'ordre de 300 unités en un an, le montant des sinistres afférents a progressé. (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Malgré le recul des flux de circulation dû à la pandémie, le montant des sinistres liés aux vols de vélos a augmenté en 2020 en Suisse. C'est en tout cas ce qu'affirme l'assureur Axa, qui enregistre une progression à hauteur de 130'000 francs sur un an.

L'irruption de la pandémie de Covid-19 a fortement réduit la circulation des personnes dès le mois de mars 2020 et a fait bondir les ventes de vélos, les acquéreurs voulant éviter les moyens de transport en commun.

Si le nombre de bicyclettes volées est en léger recul, de l'ordre de 300 unités en un an, le montant des sinistres afférents a progressé. Selon la filiale helvétique du géant français de l'assurance, le montant total des dommages a augmenté de 130'000 francs pour atteindre 11 millions en 2020.

Axa explique ce phénomène par la nouvelle tendance des vélos électriques, qui coûtent bien plus cher qu'un vélo traditionnel. "Selon les récentes statistiques policières, le nombre de bicyclettes électriques volées a augmenté de 37,5% par rapport à l'année précédente", affirme ainsi un communiqué dévoilé mardi.

La société estime que cela fait déjà cinq ans que le montant des dommages n'a cessé de progresser. Avec toutefois des inégalités régionales: il est ainsi particulièrement dangereux de laisser un vélo sans surveillance à Zurich, qui a enregistré 810 vols, selon Axa. Bâle décroche la deuxième place du peloton, avec 435 vélos dérobés.

Au contraire, les cyclistes de Bienne, Saint-Gall ou Soleure, par exemple, ont moins à craindre. À Soleure, seuls 60 cas ont été signalés en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Scientist Rebellion bande les yeux de statues dans le monde

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A Vevey, les yeux de la statue de Charlie Chaplin ont été bandés, comme d'autres statues dans le monde, par Scientist Rebellion: le mouvement lance cette action contre l'inaction face à la crise climatique. (© Scientist Rebellion)

Depuis une semaine, des scientifiques de Scientist Rebellion et d'autres mouvements pour le climat ont bandé les yeux de plus d'une centaine de statues dans le monde. A Vevey , la statue de Charlie Chaplin a été ciblée dimanche, comme quatre statues à Zurich.

Les yeux bandés sont accompagnés de panneaux indiquant "Ne mentez plus", "Ouvrez les yeux" et "Don't look away" ("Ne détournez pas le regard"), peut-on voir sur les photos envoyées par Scientist Rebellion dimanche. A Zurich, les statues Ganymed, Geiserbrunnen, Gottfried Keller et Conrad Gessner ont été choisies.

Avec cette action, les activistes exigent que "ni les personnes au pouvoir, ni les citoyens suisses ne détournent le regard de la science". "Le dernier rapport du GIEC montre clairement que la crise climatique et le désastre écologique menacent notre existence même et exigent des mesures immédiates qui vont bien au-delà de ce qui est fait actuellement", selon eux.

#ScientistRebellion a lancé l'action dimanche dernier, a expliqué la porte-parole pour la Suisse Sanja Hakala à Keystone-ATS dimanche. Des actions similaires seront également menées dans les prochaines semaines.

Le pic des émissions de CO2 avant 2025

La semaine dernière, un nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une agence des Nations unies qui cartographie les risques du changement climatique, aux conclusions alarmantes, a été publié.

Les émissions de CO2 doivent atteindre leur maximum avant 2025 pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 ou 2 degrés. Pour le groupe d'experts, les mesures prises actuellement pour réduire les émissions sont largement insuffisantes.

Le mouvement international Scientist Rebellion a été rejoint par des scientifiques suisses, qui se sont fait remarquer. Dix-sept d'entre eux ont collé des parties du rapport du GIEC sur les murs du Palais fédéral il y a un an en avril 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le cirque jurassien Starlight a repris les routes de Suisse romande

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La comédienne Alexia Voirol (gauche) et la jongleuse Batchimeg Batbeh jouent dans le spectacle "Moi" du cirque Starlight samedi à Geneve. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le cirque jurassien Starlight s'installe à Genève samedi soir et pendant Pâques jusqu'au 16 avril. Cette nouvelle tournée, qui a commencé à Porrentruy et Delémont, s'arrêtera dans les six cantons romands avant de boucler la saison le 20 juin à Renens VD.

Le cirque Starlight, qui peut accueillir jusqu'à 1000 personnes sous son chapiteau, est le dernier cirque qui s'arrête dans les cantons de Neuchâtel et du Jura, a indiqué à Keystone-ATS la comédienne Alexia Voirol, qui participe pour la deuxième fois à la tournée.

Au total, douze artistes, sous la houlette de la 4e et 5e générations de la dynastie Gasser, ont repris les routes jusqu'à l'été, avec un spectacle très beau et poétique, intitulé "Moi". "J'ai eu un peu peur de vivre en tournée, mais maintenant je ne pourrais plus m'en passer", a expliqué la jeune femme de 23 ans.

Les caravanes du cirque sont installées à Plainpalais à Genève pour 15 jours. "C'est bien parce que nous sommes proches du chapiteau, mais les nuits sont courtes" avec la vie nocturne qui bat son plein aux alentours, a dit la directrice du cirque Jocelyne Gasser au photographe de Keystone-ATS.

Un vrai orchestre

"Cette année, un orchestre avec violon et accordéon joue en live", a encore précisé Alexia Voirol. Une des musiques a été créée par la chanteuse et musicienne biennoise Phanee de Pool.

Les costumes sont aussi particulièrement soignés. "J'en change sept fois pendant les deux heures du spectacle - pause comprise -", a souligné la comédienne valaisanne. Plus flamboyants les uns que les autres, ils lui permettent d'incarner les différents états du "moi" eu jouant avec les autres artistes.

Le cirque Starlight, qui passe ses quartiers d'hiver à Porrentruy, consacre deux mois à la création et trois mois à la tournée. Né en 1987, il est passé du cirque traditionnel à une version plus contemporaine sans animaux au début des années 2000.

La famille Gasser baigne dans le monde du cirque depuis plusieurs générations, le premier à s'être lancé dans l'aventure étant Heinrich Gasser, né en 1855. Le cirque Stalight accueille en moyenne 50'000 personnes par saison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Postfinance doit avoir plus de marge de manoeuvre (Serge Gaillard)

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Les banques étrangères pourraient s'engouffrer dans le marché des opérations de crédit pour les entreprises devenu plus restreint avec le rachat de Credit Suisse, selon Serge Gaillard (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'ancien directeur de l'Administration fédérale des finances (AFF) Serge Gaillard réclame les pleins droits pour Postfinance. La banque doit pouvoir octroyer des crédits et des prêts hypothécaires, déclare-t-il dans la presse dominicale.

"Ce que nous avons aujourd'hui, c'est un échec politique", explique-t-il dans le journal alémanique NZZ am Sonntag. Postfinance doit désormais garantir le trafic des paiements et proposer des comptes sûrs, poursuit Serge Gaillard. Mais elle ne peut pas placer son argent de manière diversifié et le mettre à disposition de la population suisse sous forme d'hypothèques, déplore-t-il.

Avec la fusion entre UBS et Credit Suisse, le choix est en outre plus restreint dans les opérations de crédit pour les entreprises. Le risque que des banques étrangères s'engouffrent dans ce marché existe, explique l'ex-directeur de l'Administration fédérale des finances, qui a quitté ses fonctions début 2021.

Des garde-fous étatiques

Vendredi déjà, le coprésident du PS Cédric Wermuth exigeait que Postfinance soit transformée en une banque pour PME avec une garantie publique de l'Etat. Il plaidait en outre pour un contrôle des produits financiers par la Finma.

Pour Serge Gaillard, un soutien de l'Etat légitimerait la réglementation par la Confédération du versement des bonus ainsi que de la rémunération des membres dirigeants de la banque. "Aujourd'hui serait l'occasion de résoudre cette question pour l'avenir", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage mercredi prochain, 4,5 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 5, 13, 21, 24, 27 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 10 et le Joker le 804908.

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 4,5 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le déraillement de deux trains probablement causé par le vent

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Trois wagons d'un train de la compagnie RBS (Regionalverkehr Berne-Soleure) ont déraillé vendredi à Büren zum Hof. (© KEYSTONE/Manuel Lopez)

Les déraillements de trains survenus vendredi à Lüscherz (BE) et à Büren zum Hof (BE) sont probablement dus aux fortes rafales de vent, selon le SESE. Ce genre d'accident n'est pas inédit en Suisse. Cela est arrivé trois autres fois depuis 1996.

Un train appenzellois a été renversé par un vent violent près de Wasserauen (AI) le 19 janvier 2007, a expliqué samedi Christoph Kupper, du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), dans une interview publiée sur le portail en ligne de 20 minutes ainsi qu'à la radio SRF. Il n'y avait pas de passagers, seul le conducteur avait souffert d'un choc et de contusions.

"On y a alors installé un anémomètre, un appareil qui permet justement de mesurer la vitesse ou la pression du vent. Quand il y a trop de vent, les trains n'y circulent plus", a poursuivi le spécialiste. Ainsi, vendredi, le service Railinfo a annoncé que la liaison entre Appenzell et Wasserauen était suspendue entre Weissbad et Wasserauen en raison des vents violents.

M. Kupper, dont l'équipe a régulièrement enquêté sur des accidents de train ces dernières années, a précisé que d'autres déraillements dus à des vents forts ont eu lieu en 1996 dans l'Oberland bernois, touchant un véhicule du Chemin de fer de Wengernalp et blessant quatre touristes, et en 2018 dans le Simmental bernois, sur la ligne entre Montreux et l'Oberland. Huit personnes y avaient été blessées, pour la plupart légèrement.

Angle d'attaque du vent

L'écart normal entre les rails est de 1,4 mètre. Sur les tronçons où les deux trains ont déraillé vendredi, l'écart n'est que d'un mètre. "Cette différence peut tout à fait avoir une influence", a estimé M. Kupper.

Si le fait d'avoir des rails plus étroits peut jouer un rôle, le spécialiste parle surtout de l'angle d'attaque du vent: "Ce qui est décisif, c'est la manière exacte dont le vent frappe le train". Si les wagons pèsent certes des tonnes, ils offrent aussi une grande surface d'attaque. En outre, les fortes rafales de vent sont difficiles à prévoir car elles peuvent être très différentes d'un endroit à un autre.

Le déroulement des deux accidents de vendredi, qui ont fait quinze blessés, sera examiné par le SESE. Dans un premier temps, les données de conduite et météorologiques seront analysées, a expliqué Christoph Kupper. Les deux lignes concernées restaient encore fermées samedi. Des bus de remplacement circulent.

Le spécialiste a encore ajouté qu'aujourd'hui déjà, les entreprises ferroviaires doivent procéder à une évaluation des risques en cas de tempête. Dans de telles situations, une augmentation du risque est un "scénario réaliste".

"Nous avons récemment discuté de cette question avec l'Office fédéral des transports, qui est l'autorité de surveillance. Nous sommes en train d'élaborer les bases." De nouvelles prescriptions pour une interdiction de circuler en cas de fortes rafales de vent sont "à examiner".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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