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Economie

Les skieurs de retour sur les pistes pour la saison 2021/22

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Dans les grandes stations comme Verbier (VS), la clientèle étrangère n'est pas encore toute revenue (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après deux ans de pandémie, les stations de ski affichent le sourire, à part au Tessin. La clientèle suisse, plus que les hôtes étrangers, a retrouvé les plaisirs de la poudreuse, effaçant presque les mauvais souvenirs du Covid-19.

"La saison 2021/22 sera sans doute l'une des meilleures qu'on ait jamais eue", témoigne Christian Dubois, directeur de Télé Villars-Gryon-Diablerets (TVGD). Les bons ingrédients étaient réunis, à savoir le soleil et la neige, renchérit son homologue, Pierre Mathey, directeur des Remontées mécaniques du Valais (RMV).

Les stations valaisannes ont globalement retrouvé la fréquentation de l'avant Covid. Les conditions météo exceptionnelles de mars ont compensé le manque de précipitations de janvier. La neige, tombée en abondance dès les premières semaines d'exploitation, est restée bonne grâce à des températures nocturnes fraîches, selon Pierre Mathey.

Si la clientèle suisse était au rendez-vous, les skieurs étrangers ne sont pas encore tous revenus en Suisse, note Pierre Mathey. Ce décalage, qui se traduit aussi en terme de pouvoir d'achat, a touché les grandes stations comme Verbier ou Zermatt. Le retour à la normale pour ces destinations renommées prend un peu plus de temps.

Deux ans de pertes pas rattrapés

Malgré une hausse réjouissante de la fréquentation, les stations n'ont pas rattrapé la perte des saisons 2019/20 et 2020/21, fortement affectées par la crise sanitaire. Certaines sont donc contraintes de revoir leurs plans. Des investissements dans de nouvelles installations sont ainsi reportés d'un an ou deux ans.

Même si Pâques tombe relativement tard cette année, les récentes chutes de neige offrent de belles perspectives pour bon nombre de stations valaisannes encore ouvertes jusque-là, voire au-delà.

Record dans les Préalpes vaudoises

Dans les Alpes vaudoises, Christian Dubois est plus que satisfait. Moins exposées aux renoncements de la clientèle étrangère, les stations de Villars-Diablerets, Leysin et Glacier 3000 ont fait le plein des skieurs locaux.

Le domaine de Villars/Gryon/Diablerets a enregistré à lui seul plus de 600'000 journées/skieurs, contre 520'000 lors de la saison précédente, précise M. Dubois, également président de l'Association des Remontées mécaniques des Alpes vaudoises (ARMAV). C'est 20% de plus que la moyenne des résultats des cinq dernières années.

La clientèle suisse a compensé entièrement les quelques défections des touristes étrangers, une situation qui s'explique aussi par le Magic Pass. Cette coopérative dont font partie les trois stations depuis son lancement en 2017, tire la fréquentation à la hausse grâce à son offre élargie désormais à 52 stations de ski.

Contrôles sanitaires moins coûteux

En outre, la pandémie n'a pas entraîné des mesures anti-Covid aussi coûteuses qu'en 2020/21. Remise à l'ordre pour des mesures sanitaires jugées insuffisantes à la suite d'un problème ponctuel, la station de Villars/Gryon/Diablerets avait dû engager 48 personnes supplémentaires pour un coût de 650'000 francs.

Cette année, l'arrangement trouvé avec la Confédération pour mettre les remontées mécaniques au même niveau que les transports publics a permis d'effectuer les contrôles sanitaires avec le personnel habituel, selon le directeur de TVGD. Il a bon espoir que les résultats suffisent à essuyer dès cette année le coup dur de l'an dernier.

Comme dans bon nombre de stations, les pistes seront encore ouvertes jusqu'à Pâques, même jusqu'au 1er mai pour Glacier 3000. Mais l'affluence des skieurs devrait être marginale, estime le directeur qui a déjà les yeux tournés vers la "Dolce Vista", une stratégie pour diversifier les loisirs de l'été sur le sommet du Grand Chamossaire.

Saison "sensationnelle"

Pour toute la Suisse, l'association Remontées Mécaniques Suisses, qui a publié ses chiffres de mars mercredi, annonce 15% de premiers passages en plus depuis le début de la saison et 19% de chiffre d'affaires supplémentaire pour l'hiver 2021/2022, par rapport à la moyenne sur cinq ans.

Ce que corrobore aussi côté alémanique la station d'Adelboden-Lenk (BE), qui parle de "saison réussie. Les exploitants du domaine skiable de Hoch-Ybrig (SZ) la qualifient de tout simplement "sensationnelle" et de "record absolu de l'hiver".

Des mesures sanitaires bien rodées

Au début de l'hiver, l'obligation d'obtenir un certificat dans les restaurants a encore quelque peu perturbé l'activité, a-t-on constaté dans le domaine de Hoch-Ybrig.

Les restrictions de capacité dans les grandes cabines en vigueur jusqu'à la mi-février ont en outre posé des problèmes à certains exploitants, car les files d'attente se sont fortement allongées, dit Berno Stoffel, directeur des Remontées Mécaniques Suisses.

Et comme les hôtes sont plus souvent arrivés en voiture privée qu'en transports publics en raison de la pandémie, les capacités de stationnement ont été mises à rude épreuve. Mais sinon, les règles sanitaires étaient rodées depuis longtemps.

Les hôtes "s'étaient habitués à des mesures telles que le port obligatoire du masque", ont constaté les exploitants d'Adelboden-Lenk, qui ont surtout accueilli des visiteurs nationaux, mais aussi, à nouveau, des hôtes des pays voisins, du Benelux et de Grande-Bretagne.

A Hoch-Ybrig aussi, contrairement à la saison précédente, on a enregistré à nouveau un nombre croissant de visiteurs allemands. En début de saison, la génération plus âgée n'était en revanche pas encore aussi nombreuse sur les pistes en raison de la situation sanitaire.

Bémol au Tessin

Au Tessin, selon les Remontées Mécaniques Suisses, le mois de mars est en revanche également resté "extrêmement négatif par rapport à l'année précédente, avec des valeurs désagréablement basses".

Le canton a enregistré 79% de premiers passages en moins depuis le début de la saison et le chiffre d'affaires a été inférieur de 62%. Motif: il n'y a pratiquement pas eu de neige.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le canton de Genève comptait 115'000 frontaliers étrangers actifs en 2024

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A la fin de l’année 2024, le canton comptait 114’900 frontaliers. C’est 7% de plus en un an. Photo d'illustration (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L’attrait économique de Genève ne se dément pas hors de nos frontières. En témoignent, les 115 000 frontaliers étrangers actifs recensés dans le canton l’an dernier. L’office cantonal de la statistique a livré ses chiffres ce mardi. 

A la fin de l’année dernière, le canton comptait 114’900 frontaliers. C’est 7% de plus en un an, après une augmentation déjà de plus de 4% en 2023. Genève qui confirme ainsi son statut de 1er canton employeur de frontaliers en Suisse (28 %), loin devant le Tessin (19%).

Parmi les secteurs qui attirent le plus de frontaliers, classiquement, la santé, l'industrie manufacturière et la construction arrivent largement en tête, devant le commerce de détail et la restauration. En revanche, les assurances, la distribution du courrier ou la gestion des déchets comptent les plus petits effectifs.

Sans surprise non plus, 99 % de la main-d'œuvre frontalière du canton est domiciliée en France. Et 96 des 101 départements français métropolitains sont représentés, même si la très grande majorité vient du département voisins de la Haute-Savoie et de l’Ain. Pour le 1 % restant qui n'est pas domicilié en France, les plus lointains viennent d’Italie, d’Espagne et même de Roumanie.

À l’échelon de la Suisse, le nombre de frontaliers étrangers en activité a augmenté de 2,9 % l’an dernier, pour atteindre près de 407’000 personnes à fin décembre.

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Performance "réjouissante" pour compenswiss en 2024

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Malgré un bon résultat de placements en 2024, la situation financière des fonds AVS et AI reste préoccupante, selon compenswiss (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Compenswiss a terminé 2024 sur une performance "réjouissante" malgré un contexte géopolitique et économique difficile. L'organisme qui gère les fonds de compensation AVS/AI/APG a enregistré un résultat de placements de +7,33%. Sa fortune se porte à 46,1 milliards.

En 2023, cette fortune s'élevait à 40,5 milliards de francs. La hausse est essentiellement due au rendement des placements réalisé en 2024 et à l'augmentation de la TVA suite à la réforme AVS21, a indiqué mardi compenswiss dans un communiqué.

L'ensemble des classes d'actifs ont contribué au résultat positif. Toutefois, cette bonne performance, ainsi que celle de 2023 (+4,98%) ne permettent pas de compenser entièrement l'exercice 2022 (-12,85%).

Compenswiss a aussi averti que la situation financière des fonds AVS et AI reste préoccupante. L'organisme pourrait devoir liquider progressivement une partie de sa fortune si les questions de financement de l'AVS et de l'AI ne sont pas résolues.

Les résultats d'exploitation 2024 des trois assurances sociales AVS, AI et APG seront publiés en avril.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Recul du financement pour les start-ups en Suisse en 2024

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L'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle a dopé les levées de fonds des jeunes pousses actives dans ce domaine l'an passé (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les jeunes pousses helvétiques ont collecté des financements moins importants l'an dernier. En recul de 6,7% en glissement annuel, les 513 rondes de financements recensées par EY ont permis de lever 2,3 milliards de francs, un montant en repli de 15%.

Malgré la baisse, les 513 tours de financement enregistrés en 2024 ont toutefois représenté la quatrième valeur la plus élevée des dix dernières années, écrit lundi la société de conseils et d'audit comptable. "La scène start-up suisse doit faire face à une baisse des tours de financement et du volume pour une deuxième année consécutive. Cependant, le tassement subi l'an dernier ne peut être comparé à l'effondrement de 2023", a commenté Alexander Schatt, responsable des start-ups et scale-ups chez EY en Suisse.

L'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle a dopé les levées de fonds des jeunes pousses actives dans ce domaine. Après avoir recueilli un financement sur dix en 2023, ce secteur en affiché plus d'un sur cinq (22%) en 2024. En nombre de transactions, le secteur des logiciels et de l'analyse a représenté le premier destinataire des fonds, soit 153 transactions pour 395 millions de francs. En termes de volumes, il reste derrière celui de la santé, lequel a décroché pas moins de 1,04 milliard, avec 134 rondes de financement.

Les autres secteurs, ont suscité un intérêt moindre de la part des investisseurs, celui de matériel affichant 40 transactions, le domaine de l'énergie 39 financements et celui de la technologie financière (fintech/insurtech) en présentant 38. Les activités dans le domaine environnemental (cleantech) ont elles enregistré 28 tours de table.

Secteur de la santé toujours premier

En termes de volume de financement généré, le secteur de la santé a recueilli a lui seul 45% des fonds investis. Les jeunes entreprises actives dans les biotechnologies ont levé 703 millions de francs et celles spécialisées dans les dispositifs médicaux 275 millions. Les activités dans les soins et les sciences de la vie arrivent loin derrière, avec des investissements se montant à 26 et 25 millions, respectivement.

Sur les 513 tours de financement enregistrés, 462 opérations ont dévoilé les montants investis. Les investissements se montant à un maximum d'un million de francs ont représenté plus de la moitié (56,3%) du total. Dans 32,5% des transactions, un montant compris entre un et dix millions de francs suisses a été investi et dans 8,6% des opérations, entre 10 et 50 millions de francs suisses ont été accordés.

Seuls 2,4% des tours de financement ont affiché des financements de 50 à 100 millions de francs suisses, et un montant supérieur à 100 millions de francs suisses a été alloué dans 0,2% des tours. Parmi les plus importantes opérations en termes de volumes, EY fait notamment mention de celles des sociétés Alentis Therapeutics (158 millions de francs levés), d'Asceneuron (87 millions), Bright Peak Therapeutics (80 millions) et iOnctura (77 millions).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Secoué en 2024, le secteur du luxe espère une embellie en 2025

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Un optimisme prudent semble de mise chez les grands noms du secteur du luxe à l'orée de la nouvelle année (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'année 2024 aura été une année de ralentissement du marché du luxe durant laquelle plusieurs grands groupes du secteur ont souffert. Mais les signes de reprise de fin d'année laissent espérer un millésime meilleur en 2025.

"Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas annoncer des résultats record", a déclaré Bernard Arnault, patron de LVMH.

Le bénéfice net du numéro un mondial du luxe a plongé de 17% et son chiffre d'affaires s'est replié de 2%.

Après "trois ans d'euphories", "on a une année de consolidation en 2024, il faut prendre cette année pour ce qu'elle est", avait commenté le directeur financier du groupe Jean-Jacques Guiony lors d'un échange avec des journalistes.

Le groupe Kering, en difficulté avec sa marque Gucci qu'il tente de redresser, a vu son bénéfice net s'effondrer de 62%.

Le marché du luxe a ralenti en général, surtout pénalisé par des dépenses moins fortes des consommateurs chinois.

Seuls quelques grands noms sont sortis vainqueurs de 2024. Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a enregistré un bénéfice net en hausse de 21%, et Moncler, connu pour ses doudounes, a augmenté ses ventes de 4% et son résultat net de 4,5%

Hermès, "dans une ligue à part", selon la banque Citi, a réalisé une nouvelle année record avec un bénéfice net en hausse de 6,8% et un chiffre d'affaires qui passe les 15 milliards d'euros se rapprochant de celui de Kering (17 milliards).

Un optimisme prudent semble de mise chez les grands noms du secteur à l'orée de la nouvelle année.

"L'année 2025 commence bien", a assuré fin janvier Bernard Arnault.

De son côté, chez Hermès, Axel Dumas "reste prudent mais ambitieux pour l'année". "Je reste très positif sur 2025" même si "la barre est haute", a-t-il dit.

François-Henri Pinault, confronté aux problèmes propres à Kering, estime que "2025 sera une année de stabilisation".

"2025 et 2026 vont être compliquées"

Mais l'horizon est encore incertain.

Selon une étude du cabinet McKinsey, la croissance du marché du luxe sera plus lente ces prochaines années, entre 1% et 3% annuels jusqu'en 2027.

Le cabinet Bain and Compagny estime dans une étude parue en janvier que le marché chinois du luxe "devrait rester stable en 2025" avec une "tendance à la baisse au premier semestre" et une "reprise" dans la deuxième partie de l'année. Le marché chinois du luxe "a connu une baisse de 18 à 20% sur un an en 2024, revenant aux niveaux de 2020", selon l'étude.

L'enthousiasme vis-à-vis du marché américain en pleine expansion a été freiné par la menace de taxes douanières prononcée par l'administration Trump.

McKinsey estime que les droits de douane sur les importations pourraient réduire les dépenses américaines de 46 à 78 milliards de dollars par an.

"La maison a presque 90 ans, on en a connu des droits de douane", a relativisé Axel Dumas. "Si les droits de douane augmentent, on va augmenter nos prix pour compenser", selon lui.

"Les clients américains nous resterons fidèles et ceux qui trouvent ça trop cher viendront profiter de nos infrastructures hôtelières à Paris et achèteront au Faubourg (magasin mère et siège du groupe situé rue du Faubourg Saint-Honoré, NDLR)", a-t-il assuré se disant "pas spécialement inquiet".

Quant à Bernard Arnault, aperçu avec deux de ses enfants, Delphine, patron de Dior et Alexandre, directeur général délégué de Moët-Hennessy, parmi les dizaines d'invités les plus proches de Donald Trump lors de la cérémonie d'investiture du président américain, il a dit "préférer ne pas s'exprimer et essayer d'agir tranquillement".

En octobre, le patron de la division horlogère et joaillière de Chanel Frédéric Grangié avait pointé un "facteur beaucoup plus inquiétant et qui explique pourquoi cette crise va potentiellement durer plus longtemps" qui tient à une forme de "fatigue du luxe".

"Les années 2025 et 2026 vont être compliquées", a-t-il dit au quotidien suisse Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Pas de paiements en espèces dans les agences postales pour empêcher le blanchiment d'argent

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Le paiement en espèces dans les agences postales suisses ne sont pas permises pour empêcher le blanchiment d'argent (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les paiements en espèces dans les agences postales, qui remplacent certains offices de La Poste, sont interdits afin d'empêcher le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, explique le Conseil fédéral. Changer la donne demanderait trop d'efforts.

Le conseiller national Thomas Knutti (UDC/BE) demande dans une motion que les paiements en espèces soient acceptés dans les agences postales à l'avenir. Il s'agit selon lui de faciliter l'accès aux services financiers de base, en particulier pour les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer.

Les paiements en espèces dans ces agences posent problème, estime le gouvernement dans une réponse publiée jeudi. PostFinance, en tant qu'intermédiaire financier, est soumise à la loi sur le blanchiment d'argent. Dans ce cadre, elle doit prendre plusieurs mesures de diligence obligatoires.

Elle a des obligations de surveillance financière. En outre, une formation du personnel est obligatoire pour tout versement en espèces à partir d'un franc.

Si elles proposaient les versements en espèces, les agences postales deviendraient des auxiliaires de PostFinance et devraient donc répondre à ces mêmes obligations. La fourniture d'un tel service ne serait pas rentable et les mesures à prendre seraient disproportionnellement élevées au vu de la forte diminution des versements et paiements en espèces, selon le Conseil fédéral.

Service à domicile

Le motionnaire demande également que le service à domicile soit développé dans le cadre du renforcement du service public, alors que, d'ici fin 2028, La Poste prévoit la fermeture de 170 bureaux supplémentaires. Le futur réseau devrait comprendre environ 600 filiales en exploitation propre et 1400 filiales en partenariat.

Le service à domicile doit être proposé sur l'ensemble du territoire suisse, en particulier dans les zones rurales. Ainsi, la réduction du réseau de filiales pourra être compensée et le service public pourra être garanti à tous les citoyens. Un service public fort est l'un des piliers du système suisse, selon M. Knutti.

Le service à domicile est déjà bien établi, étant une offre facultative de La Poste, répond le gouvernement. Il sert notamment d'instrument de compensation lorsqu'aucune agence postale ne peut être ouverte ou que la commune préfère le service à domicile à une agence. Ce service permet de répondre à une utilisation effective et de n'entraîner des coûts que lorsqu'il est réellement utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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