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Economie

Les mots de passe pourraient bientôt appartenir au passé

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Le site haveibeenpwned.com recense les identifiants piratés (actuellement, plus de 12 milliards) et vous permet de savoir si le vôtre en fait partie. (© KEYSTONE/STR)

Indispensables, les mots de passe représentent aussi une nuisance et un exercice cérébral. Mais de nouvelles techniques comme l'authentification à deux facteurs les rendent encore plus sûrs et laissent même entrevoir leur disparition.

D'emblée, un sérieux avertissement s'impose: utiliser le mot de passe d'un compte e-mail à d'autres fins correspond à coller la clé de l'appartement sur la boîte aux lettres. En effet, quiconque a accès au compte de messagerie peut réinitialiser pratiquement tous les mots de passe d'autres services.

Disposer d'un mot de passe de messagerie sûr et utilisé une seule fois constitue certes un bon départ, mais encore faut-il renoncer à adopter des mots de passe standards pour d'autres services. A défaut, une telle situation n'offre pas plus de sécurité que de laisser la clef de l'appartement dans la boîte à lait.

Les chiffres du Centre national pour la cybersécurité (NCSC) montrent que les risques numériques sont réels. L'an dernier, le nombre d'annonces relatives à la criminalité sur internet a bondi de 58%. Une grande partie concernait des fraudes et des vols de mots de passe (hameçonnage).

Milliards d'identifiants piratés

Une visite sur le site haveibeenpwned.com permet de se faire une idée sur les milliards d'informations de compte qui ont déjà été piratées et si les vôtres en font partie. Actuellement, plus de 12,4 milliards d'identifiants ont été piratés.

La méthode la plus sûre consiste évidemment à utiliser un mot de passe différent pour chaque service numérique et, encore mieux, de les changer sporadiquement. Dans la pratique, une telle pratique nécessite toutefois une bonne mémoire ou de nombreux blocs-notes.

Il est plus simple d'utiliser un logiciel de gestion des mots de passe comme KeePassXC (keepassxc.org) et les applications mobiles apparentées KeePassDX (Android) et KeePassium (iOS). Celles-ci ne tiennent pas seulement une liste de mots de passe, mais remplissent aussi automatiquement les champs prévus à cet effet.

2FA - double sécurité

Les banques et autres prestataires soucieux de la sécurité ne se fient toutefois plus depuis longtemps aux seuls identifiants et mots de passe, mais ont intégré un niveau de sécurité supplémentaire. Appelé authentification à deux facteurs (2FA), ce système nécessite généralement un smartphone en plus du mot de passe.

Dans la pratique, l'internaute qui se connecte à un site, par exemple de banque en ligne, reçoit via un SMS sur son téléphone portable, après avoir entré son identifiant et mot de passe, un code unique qu'il doit taper dans le champ correspondant. Il existe même souvent des applications de sécurité spéciales que l'on doit ouvrir sur le téléphone portable lors de la connexion.

Un peu plus complexe à utiliser, l'authentification à deux facteurs apporte une plus grande sécurité. En effet, les criminels ne peuvent pas accéder aux données ou même à l'argent avec le seul mot de passe.

Un standard de sécurité: Fido

Le téléphone portable en tant que deuxième facteur de sécurité présente toutefois aussi des faiblesses, car il est encombrant, se perd ou s'endommage rapidement et peut également être piraté. Ceux qui ont besoin d'une sécurité encore plus forte peuvent utiliser des clés USB spéciales.

Pour se connecter, il faut alors brancher la clé sur le PC. Les fabricants de ces instruments se sont regroupés au sein de l'alliance Fido (Fast IDentity Online) et de plus en plus de sites Internet supportent le standard Fido pour la connexion. Les banques suisses n'en font toutefois pas partie.

Les coffres-forts pour mots de passe mentionnés plus haut offrent déjà aujourd'hui une application utile pour les clés Fido. Ceux-ci ne peuvent être ouverts que si la clé USB est branchée ou couplée sans fil via NFC en la posant au dos du téléphone portable.

Parmi les fabricants connus de telles clés USB, figure notamment la société suédoise Yubico (www.yubico.com) et la genevoise Token2 (www.token2.swiss).

Bientôt sans mots de passe?

La technique utilisée par Fido est si sûre que l'on pourrait en fait se passer de mots de passe. Partageant cet avis, les géants Apple, Microsoft et Google ont rejoint l'alliance et intégré Fido directement dans leurs systèmes d'exploitation. Le tout fonctionne sous le nom de "Passkey" chez Apple, Google (Chrome, Android) et Windows 11.

Passkey utilise alors un téléphone portable comme une clé Fido. Comme deuxième facteur de sécurité, il faut toutefois s'identifier en plus lors de la connexion avec l'empreinte digitale ou la reconnaissance faciale.

Sur le téléphone portable, il est ainsi possible d'utiliser des sites web ou des applications en toute sécurité sans avoir à taper de mot de passe. Sur le PC, il faut poser le téléphone portable à côté de l'ordinateur et le coupler par Bluetooth. Comme Passkey est compatible avec tous les fabricants, on peut même placer un iPhone à côté d'un PC Windows.

Pour que Passkey fonctionne, les services Internet doivent toutefois aussi adapter leurs pages et procédures de connexion. Une étape qui se révèle encore difficile, la liste des services compatibles (https://passkeys.directory) restant pour l'heure bien modeste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Groupama cale au 2e semestre, plombé par la charge climatique

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L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde. KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Groupama a annoncé vendredi un bénéfice net de 510 millions d'euros en 2023, en vive hausse par rapport à 2022. La performance de l'assureur français a toutefois été freinée par la charge importante des sinistres climatiques en France au deuxième semestre.

"Les résultats de cette année apparaissent comme très satisfaisants", a commenté lors d'une conférence de presse le directeur général Thierry Martel, faisant cependant état d'un "énorme contraste" entre la première et la seconde moitié d'année. Le résultat net de l'assureur en France s'est élevé à 26 millions d'euros entre juillet et décembre contre 546 millions d'euros entre janvier et juin.

A l'échelle du groupe, le bénéfice net reste en forte progression par rapport à 2022, (13 millions d'euros à normes comptables comparables et à la suite de la prise en compte d'importantes provisions en réponse à l'inflation), pour un chiffre d'affaires de 17 milliards d'euros (+6,9%).

La charge des sinistres climatiques s'est révélée beaucoup plus forte fin 2023 du fait des inondations dans le nord de la France et surtout de la tempête Ciaran qui a touché la Bretagne où Groupama est très implanté, a précisé l'assureur. Net de réassurance, la charge des sinistres climatiques approche le milliard d'euros pour le groupe l'an dernier, contre 770 millions d'euros en 2022.

Bons résultats en Roumanie et en Hongrie

L'assureur a pu néanmoins s'appuyer sur ses filiales à l'international, notamment en Roumanie et en Hongrie. Il enregistre par ailleurs hors de France une perte de 110 millions d'euros liée à la cession de sa filiale en Turquie. Interrogé sur l'assurance des collectivités locales, marché sur lequel Groupama est présent, le dirigeant a souligné les points communs entre les deux rapports lancés récemment sur le sujet, l'un présenté le 28 mars par le Sénat et l'autre porté par le gouvernement, toujours en cours.

"Le seul point sur lequel il y aura probablement divergence (...) c'est la question de la couverture du risque des émeutes", a estimé M. Martel. "Les réassureurs (assureurs des assureurs, NDLR) se sont de facto complètement retirés" de ce risque, a-t-il poursuivi, la "seule solution" étant aujourd'hui "de renvoyer une grande partie du risque sur les collectivités elles-mêmes, s'il n'y a pas eu de mutualisation du risque organisée par la puissance publique".

La facture des émeutes de l'été dernier, déclenchées par la mort de Nahel, tué en juin par un policier, s'élève à près de 400 millions d'euros pour Groupama. Groupama a par ailleurs annoncé jeudi en fin de journée le départ du président de Groupama Assurance Mutuelles François Schmitt, moins d'un an après son élection par le conseil d'administration, remplacé par Laurent Poupart.

L'assureur revendique 12 millions de sociétaires et clients ainsi que 31'000 collaborateurs à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Séance noire à la Bourse de Tokyo après les explosions en Iran

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Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février (archives). (© KEYSTONE/AP/Eugene Hoshiko)

L'indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a lâché vendredi 1.011,35 points, sa pire chute en points depuis plus de trois ans, après les explosions qui ont retenti en Iran, sur fond de possibles frappes de représailles israéliennes.

Le Nikkei, qui a perdu jusqu'à 3,5% en séance, a chuté de 2,66% à la fin des échanges à 37.068,35 points, son plus bas niveau de clôture depuis le 9 février. Et il a dévissé de 6,2% sur l'ensemble de la semaine écoulée.

L'indice élargi Topix a dérapé de 1,91% à 2.626,32 points vendredi. Les pertes étaient moindres à la Bourse de Hong Kong (-0,88% vers 06H50 GMT) et encore plus modérées à Shanghai (-0,26%).

L'Iran a fait état de trois fortes explosions près d'une base militaire dans le centre du pays vendredi à l'aube et a activé sa défense aérienne dans plusieurs régions.

Cependant "aucun dégât majeur" n'a été signalé, selon l'agence officielle iranienne Irna et les sites nucléaires du pays sont indemnes, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La cause de ces explosions n'était pas encore clairement établie, mais des médias américains citant de hauts responsables des Etats-Unis ont évoqué une attaque israélienne, en riposte aux tirs de drones et de missiles par l'Iran contre l'Etat hébreu le week-end dernier.

"Les événements sont encore très obscurs. Et l'incertitude est ce que les marchés détestent le plus", a commenté dans une note Chihiro Ota de SMBC Nikko Securities. Dans un tel contexte, "la première réaction" des investisseurs est de "réduire leurs positions", a ajouté cet analyste.

Avant même ces événements, la Bourse de Tokyo avait démarré la séance en net repli, face à de nouveaux signes de report probable des baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de vives inquiétudes sur les perspectives pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs après que TSMC, le géant mondial du secteur, a abaissé jeudi ses prévisions.

L'action TSMC a plongé de 6,72% vendredi à la Bourse de Taïwan, entraînant dans sa chute d'autres valeurs technologiques en Asie, comme Tokyo Electron (-8,73%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière

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Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.

En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.

En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.

Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swiss4 veut obtenir une licence bancaire

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L'établissement financier genevois Swiss4 compte effectuer d'ici deux ans les démarches auprès de la Finma, le régulateur financier helvétique, pour obtenir une licence bancaire qui lui permettra d'offrir de nouveaux services à ses clients (illustration). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'établissement financier genevois Swiss4 compte effectuer d'ici deux ans les démarches auprès du régulateur financier helvétique pour obtenir une licence bancaire. Cette dernière permettra à la société d'offrir de nouveaux services à ses clients.

Swiss4 prévoit de faire une demande de licence bancaire "dès que nous aurons atteint certains seuils, notamment en termes de dépôts et de volume d'activités", a indiqué mercredi Zhina Asmaei, directrice générale et cofondatrice de Swiss4. L'entreprise souhaite d'abord atteindre "une taille et une stabilité suffisantes avant de franchir cette étape importante", a-t-elle souligné.

L'établissement, qui détient déjà une licence fintech de l'Autorité de surveillance des marchés financiers, devra notamment réunir au moins 10 millions de francs en fonds propres avant de franchir cette étape supplémentaire. Fondé en 2020 dans la Cité de Calvin, il pourra ensuite accepter plus de dépôts de la clientèle et étendre ses services. Il a récemment lancé une application de services financiers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les mises ou remises en location crèvent le plafond sur un an

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Sur un an, l'inflation locative atteint 5,5%, avec des disparités marquées entre cantons. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les loyers proposés pour des logements sur homegate.ch ont poursuivi leur escalade au mois de mars, renchérissant de 0,4%, indique mardi l'exploitant de ladite plateforme. Sur un an, l'inflation locative atteint 5,5%, avec des disparités marquées entre cantons.

Si les deux Rhodes d'Appenzell ont joui en mars d'un allègement de 1,1%, la Thurgovie d'un tassement de 0,6% et Bâle-Ville d'une érosion de 0,1%, tous les autres cantons ont vu leurs factures résidentielles prendre l'ascenseur. Les augmentations les plus nettes sont à chercher du côté de Schaffhouse (+3,1%), de Nidwald (+2,5%) et de Zurich (+1,2%). A noter que dans les cantons de Schaffhouse, Zurich et Schwytz, le renchérissement dépasse désormais les 10% en comparaison annuelle.

Les villes de Lausanne, Genève et Lucerne paraissent ainsi relativement épargnées, avec une augmentation de moins de 7%, alors que la Cité de Zwingli accuse une hausse de plus de 11% sur un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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