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Suisse

Les insectes exotiques, une bombe à retardement

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A l'instar du capricorne asiatique, plus de 7000 espèces d’insectes vivent aujourd’hui hors de leur habitat originel (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les insectes exotiques suivent les plantes qui leur servent de garde-manger, avec un temps de retard, selon une étude lausannoise. Les découvertes d'insectes non indigènes pourraient augmenter de 35% au niveau mondial dans un avenir proche.

L'équipe de Cleo Bertelsmeier au Département d'écologie et évolution (DEE) de l'Université de Lausanne (UNIL) s'est intéressée aux relations entre circulation de plantes et d'insectes. Nombre de ces derniers vivent en effet en lien étroit avec des végétaux, qui font office de garde-manger ou de logement.

Doctorant au DEE et premier auteur de la publication, Aymeric Bonnamour a scruté, pour chaque décennie de 1800 à 2010 et pour chaque région du monde, les introductions de plantes et d'insectes répertoriées.

"Notre analyse statistique montre que les découvertes actuelles d'insectes en dehors de leur zone native s'expliquent davantage par les flux de végétaux qui remontent au début du XXe siècle que par les flux plus récents", relate le chercheur, cité mardi dans un communiqué de l'UNIL.

Sur la base de ce décalage temporel, les biologistes lausannois ont quantifié la "dette d'invasion" actuelle, c'est-à-dire les cas de figure où les plantes hôtes sont déjà implantées sous de nouvelles latitudes, mais les insectes qui les accompagnent n'ont pas encore été détectés.

Résultat: ils s'attendent, dans les décennies à venir, à plus de 3400 nouvelles introductions d'insectes hors de leur contrée d'origine, ce qui correspond à une augmentation potentielle de 35% au niveau mondial. Ces travaux sont publiés dans la revue américaine PNAS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud s'engage en faveur de la parité dans le sport associatif

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L'Etat de Vaud et le Département de la présidente du gouvernement Christelle Luisier comptent agir activement en faveur de la parité dans le sport associatif (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut agir en faveur de la parité dans le sport associatif sur son territoire. Le Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) va proposer une formation gratuite spécifiquement destinée aux femmes. Ce cursus, décliné en quatre modules, a été pensé pour fournir ou compléter les outils à disposition pour rejoindre ou poursuivre leur engagement dans les clubs.

"Les chiffres actuels sont clairs, les femmes sont sous-représentées dans les clubs sportifs et plus précisément au sein de leurs comités. Alors que seules 34% de femmes sont actives dans les comités de clubs sportifs vaudois, on estime à 300 le nombre de présidentes manquantes dans les clubs vaudois pour atteindre la parité", explique jeudi le gouvernement dans un communiqué.

En janvier 2023, la Confédération a inscrit une obligation pour les organisations sportives nationales d'atteindre une proportion d'au moins 40% de femmes dans leurs organes dirigeants. "Bien que cette prescription ne concerne pas les clubs de sport locaux, l'Etat de Vaud souhaite poursuivre l'effort au niveau cantonal en accompagnant les clubs vers une meilleure parité", souligne-t-il.

Dès septembre prochain

Les formations destinées spécifiquement aux femmes auront lieu en septembre prochain, indique le Canton. "Elles ont été pensées pour que les femmes puissent consolider leur légitimité en tant que dirigeante au sein d'un comité et en conduite d'une équipe de bénévoles", ajoute-t-il. Projet-pilote, ce cursus gratuit sera assuré par le Centre d'éducation permanente (CEP) et a pour but de réunir 40 dirigeantes ou futures dirigeantes du sport vaudois.

"Plusieurs études montrent que les femmes arrêtent souvent leur activité sportive dès l'adolescence. Nous souhaitons les encourager à trouver leur place et les soutenir à prendre des responsabilités au sein des structures de sport associatif. Il est nécessaire que les femmes puissent pratiquer le sport de leur choix et se sentir légitimes pour prendre la direction d'un club", affirme Christelle Luisier, présidente du Conseil d'Etat, citée dans le communiqué.

Campagne de sensibilisation

En parallèle, une campagne de sensibilisation est menée dès avril 2024 et vise à inciter les filles et femmes à s'engager au sein des clubs sportifs, tout en sensibilisant tous les membres de clubs sportifs au manque de représentativité des femmes dans leurs structures.

Pour incarner la pratique féminine du sport, trois ambassadrices de choix ont accepté de prêter leurs images et partager leurs expériences en la personne des dirigeantes sportives Leeloo Granger (tir à l’arc), Thaïs Brana (natation) et Sarah Bréchet (football). Enfin, une boîte à outils mise en ligne sera à disposition des organes intéressés à relayer le message de parité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Légère baisse du nombre de mesures de surveillance

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Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les mesures de surveillance des télécommunications ont reculé de 8% en 2023 par rapport à l'année précédente. Cette évolution est due principalement à la baisse du nombre de recherches par champ d’antennes, soit des communications effectuées par la téléphonie mobile.

Par rapport à 2022, près de 35% de recherches par champ d'antennes en moins ont été ordonnées, indique jeudi le service de Surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT). Une baisse de 12% a aussi eu lieu dans le nombre de surveillances rétroactives (7125 contre 8114).

Une hausse du nombre de surveillances en temps réel a par contre été observée, passant de 1218 à 1244. Les recherches d'urgence ont également légèrement augmenté (1022 contre 912) et les recherches de personnes condamnées sont passées de 9 à 37.

Les mesures de surveillance des communications sont principalement ordonnées pour élucider des infractions graves. Ordonnées par les autorités de poursuite pénale ou le Service de renseignement de la Confédération, elles sont mises en oeuvre par le SCPT.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Davantage de colonies d'abeilles - moins d'apiculteurs

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La densité des colonies s'est accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Malgré des pertes annuelles considérables, le nombre de colonies d'abeilles détenues en Suisse a légèrement augmenté au cours des dix dernières années. En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue.

Alors que le nombre de colonies d'abeilles avait chuté après les années 1990, la décennie écoulée a marqué un tournant, relève une nouvelle publication d'Agroscope publiée jeudi. La Suisse comptait ainsi plus de 183'000 colonies en 2022, contre 165'000 en 2014.

La densité des colonies s'est également accrue au cours de la dernière décennie, garantissant une pollinisation efficace des plantes cultivées et sauvages dans la plupart des régions. En 2022, la densité était de 4,4 colonies par km2, un niveau légèrement au-dessus de l'Union européenne.

En revanche, le nombre d'apiculteurs diminue continuellement en Suisse depuis les années 1940. En 2022, on en comptait encore 16'500 officiellement enregistrés, soit le niveau le plus bas jamais atteint.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Locle: Gaëtan Dubois renonce à entrer à l'exécutif

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Gaëtan Dubois renonce à son élection au Conseil communal du Locle (archives9. (© KEYSTONE)

Le PLR Gaëtan Dubois, âgé de 25 ans, renonce à entrer au Conseil communal du Locle (NE) pour des raisons professionnelles. Le PLR avait créé la surprise dimanche en obtenant la majorité à l'exécutif de la Mère-Commune, bastion de la gauche.

"Ma situation professionnelle a changé entre ma décision de me mettre en liste et l’élection de ce dimanche. J’ai dans l’intervalle signé un contrat dans une société internationale avec un plan de carrière, qui me permet d’obtenir à terme un diplôme d’expert-comptable. Les chances que cette opportunité se représente dans quatre ans, soit à la fin de mon mandat, sont très faibles", a indiqué jeudi Gaëtan Dubois dans un communiqué.

"Compte tenu de mon âge, il était pour moi improbable que j’arrive 3e de la liste du PLR", a ajouté Gaëtan Dubois. Comme l'élection se joue à la proportionnelle, c'est le premier des viennent-ensuite, soit Catherine Jeanneret, qui a obtenu deux voix de moins que Gaëtan Dubois, qui entrera finalement au Conseil communal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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