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Economie

Les femmes ont encore moins gagné que les hommes en 2020

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Pour un poste occupé à temps plein, 31% des hommes ont perçu en 2020 un salaire brut de plus de 104'000 francs, contre seulement 18% des femmes, selon l'Office fédéral de la statistique (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le revenu professionnel brut des femmes l'an dernier était inférieur à celui des hommes. Ces derniers sont aussi beaucoup plus nombreux à engranger les salaires les plus importants, au-delà de 78'000 francs.

Pour un poste occupé à temps plein, 31% des hommes ont perçu en 2020 un salaire brut de plus de 104'000 francs, contre seulement 18% des femmes, selon les derniers résultats portant sur le revenu professionnel brut de l'Office fédéral de la statistique (OFS), publiés jeudi.

De même, ils étaient près de 30% à empocher entre 78'000 et 104'000 francs, contre 22% des salariées féminines. En revanche, la proportion s'inverse dans les revenus les plus bas. Ainsi, près de 40% des femmes ont gagné entre 52'000 et 78'000 francs (30% d'hommes) quand elles étaient 12% à percevoir entre 26'000 et 52'000 francs (5%). Elles étaient aussi plus nombreuses à empocher jusqu'à 26'000 francs (5% face à 2%).

Les inégalités de traitement sont aussi notables par profession. Parmi les dirigeants, un homme a gagné 130'000 francs quand une cadre supérieure n'a perçu que 107'300 francs d'émoluments. Idem dans les professions intellectuelles et scientifiques (113'400 francs contre 90'000) ou pour les personnels des services et vente (70'000 francs contre 56'900).

C'est aussi le cas des artisans (75'000 francs pour un homme face à 60'000 pour une femme) ainsi que des ouvriers et employés non qualifiés (62'400 francs contre 51'500).

En début de carrière, l'avantage est pourtant aux femmes. Si les apprenties féminines sont moins rétribuées en première année, ne percevant que 9600 francs au lieu des 9700 perçus par leurs camarades masculins, elles gagnent ensuite davantage. En deuxième année, elles sont rémunérées à hauteur de 12'400 francs (11'800) et puis 16'300 francs (16'000) pour les deux années suivantes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Débits résiduels: les prescriptions ne doivent pas être suspendues

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Les sénateurs ont débattu pendant plus de deux heures des débits résiduels dans les barrages (image d'illustration). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Les prescriptions en matière de débits résiduels dans les cours d'eau pour les barrages ne doivent pas être suspendues. Le Conseil des Etats a voté jeudi un compromis, rejetant l'ajout du National visant à éviter des pertes de production des centrales hydroélectriques.

Suspendre les prescriptions en la matière est discutable d'un point de vue constitutionnel, a estimé Beat Rieder (Centre/VS) pour la commission. La quantité d'électricité concernée est minime alors que l'impact est très important pour la nature, a appuyé Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE).

Daniel Fässler (Centre/AI) a au contraire plaidé en faveur de capacités hydroélectriques suffisantes. Sans cette disposition, il sera impossible d’atteindre les objectifs en matière de développement des énergies renouvelables, a complété Stefan Engler (Centre/GR).

Celui-ci a proposé un compromis donnant une marge de manoeuvre au Conseil fédéral concernant les critères minimaux à fixer. Cette troisième voie a passé la rampe par 23 voix contre 22, avec la voix prépondérante de la présidente.

Le débat se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Gaspillage alimentaire: les normes de qualité des légumes adaptées

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Les légumes pourront être vendus même s'ils présentent de légers défauts optiques (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les producteurs suisses de légumes s'engagent pour réduire le gaspillage alimentaire. Les normes de qualité ont été adaptées: dès ce jeudi, des produits seront disponibles dans le commerce même s'ils présentent de petits défauts optiques.

Soixante-cinq produits sont concernés par cette modification des normes de qualité, la première depuis 2014, indique jeudi l'Union maraîchère suisse (UMS) et l'Association suisse du commerce de fruits, de légumes et de pommes de terre (SWISSCOFEL). La tolérance envers les défauts optiques a notamment été augmentée. Les légumes suisses doivent ainsi devenir plus durables.

Selon la branche, cette adaptation vise à réagir à diverses évolutions de ces dernières années. Elle apporte une "contribution importante" à la mise en ½uvre du plan d’action du Conseil fédéral contre le gaspillage alimentaire, qui doit permettre de réduire de moitié les pertes alimentaires d’ici 2030 par rapport à 2017.

Cette adaptation diminue également l’utilisation de produits phytosanitaires, en conséquence de la trajectoire de réduction des produits phytosanitaires et des nutriments. Et la branche réagit à la fréquence accrue d’évènements météorologiques extrêmes suite au changement climatique.

Un milliard de tonnes de nourriture gaspillée

Selon un rapport de l'ONU datant de 2021, près d'un milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année dans le monde, soit près de 20% des aliments disponibles pour les habitants du globe. Si le gaspillage et les pertes alimentaires étaient un pays, il serait le troisième émetteur au monde de gaz à effet de serre.

Un des Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU prévoit une réduction de moitié du gaspillage alimentaire au niveau des consommateurs et du commerce de détail d'ici 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Soutien aux camions sur le rail jusqu'en 2028

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Le soutien à la chaussée roulante sera prolongé jusqu'en 2028 (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le financement de la chaussée roulante, qui permet de transporter les camions par le rail, sera prolongé jusqu'en 2028. Le Conseil des Etats s'est rallié jeudi par 25 voix contre 15 à la proposition du National. L'UDC demandait la fin du soutien dès l'année prochaine.

Le financement de la chaussée roulante actuel prend fin cette année. Ce mode de transport est en train d'être remplacé petit à petit par le transport combiné non accompagné (TCNA). Mais mettre fin abruptement à la chaussée roulante dès 2024 pourrait remettre un grand nombre de camions sur la route, 77'000 selon des estimations.

Le Conseil fédéral proposait donc de poursuivre le soutien jusqu'en 2026. C'est un compromis entre les intérêts de la politique de transfert de la route au rail et ceux de la politique financière, a soutenu le ministre des transports Albert Rösti. Mais le National s'est prononcé pour aller jusqu'en 2028.

Un choix qui a largement convaincu la gauche et le Centre au Conseil des Etats. Stefan Engler (Centre/GR) a rappelé que les capacités du terminal de Novare seront prêtes d'ici 2028, ce qui plaide pour un financement jusqu'à cette date. La chaussée roulante permet d'éviter des bouchons de 5 km chaque jour sur les autoroutes suisses, a-t-il insisté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les sénateurs favorables à leur tour à une offensive éolienne

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Après le solaire, le Parlement est d'accord d'avancer sur l'énergie éolienne (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Parlement veut avancer sur l'énergie éolienne. Après le National, le Conseil des Etats a adopté jeudi à l'unanimité un projet visant notamment à accélérer les procédures d'autorisation de construction. Le dossier retourne au National.

Les procédures d'autorisation des installations éoliennes sont actuellement très longues. La proposition sur la table, une initiative parlementaire de la commission compétente du National, veut donner un coup d'accélérateur aux projets de construction déjà bien avancés.

Il faut permettre à l'éolien de jouer pleinement son rôle dans l'approvisionnement énergétique de la Suisse, surtout en hiver, a estimé Adèle Thorens Goumaz (Vert-e-s/VD) pour la commission.

Concrètement, l'autorisation de construire pour les éoliennes d'intérêt national et bénéficiant d'un plan d'affectation déjà entré en force sera délivrée par le canton, et plus par les communes. Or celles-ci ne seront pas oubliées: elles devront avoir déjà approuvé les projets dans une phase de planification antérieure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Philippe Fleury, nouveau directeur de la FER

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Philippe Fleury succède à Blaise Matthey à la tête de l'association patronale FER Genève. (© Olivier Vogelsang)

La Fédération des entreprises romandes Genève (FER Genève) a un nouveau directeur général. Philippe Fleury a officiellement succédé jeudi à Blaise Matthey, qui a dirigé la fédération depuis 2007 et qui y a travaillé pendant 35 ans.

Nommé en mai 2022 par le Conseil de direction de la FER Genève, Philippe Fleury a rejoint l'organisation en janvier 2023 pour permettre une période de transition avec son prédécesseur. Il assume officiellement la fonction de directeur général depuis le 1er juin, indique un communiqué.

Ce détenteur d'un double master en lettres et en droit est devenu avocat au barreau de Genève en 2002. Il a entamé sa carrière comme avocat stagiaire avant de poursuivre ses activités professionnelles au Département fédéral des finances, puis depuis 2007 chez KPMG. Il y a exercé la fonction du chef du bureau de Genève depuis 2020.

Philippe Fleury a occupé différentes fonctions au sein du Parti démocrate-chrétien genevois. Il a par ailleurs le grade de colonel au sein de l'armée suisse et est en charge de la protection militaire de l'aéroport de Genève.

A la tête de la FER Genève, Philippe Fleury veut être au service de sa communauté. Il souhaite une organisation de terrain, proche des entrepreneurs. Dès septembre 2023, il devrait également assurer la fonction de secrétaire général de la faîtière romande FER.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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