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Suisse

Les étudiants suisses n'ont pas tous les mêmes chances d'étudier à l'étranger

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Les étudiants de l'EPFL sont les étudiants romands qui effectuent le plus un séjour à l'étranger (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les étudiants suisses n'ont pas tous les mêmes chances d'effectuer un séjour à l'étranger. En Suisse romande, les étudiants de l'EPFL voyagent plus que ceux des Universités de Fribourg ou de Neuchâtel. Peu de hautes écoles atteignent les objectifs de mobilité.

Conformément à la stratégie nationale de la Confédération et des cantons et aux objectifs du Processus de Bologne, 20% des diplômés devraient avoir étudié ou effectué un stage à l'étranger. Le taux moyen des hautes écoles suisses est de 15,7%, selon le premier indice d'internationalisation des hautes écoles suisses, publié jeudi par l'agence nationale Movetia.

Sur les 36 établissements étudiés, seules l'Université de St-Gall (53%), l'EPF de Lausanne (32%), la Haute école pédagogique de St-Gall (28%) et l'Université de la Suisse italienne (26%) dépassent la barre des 20%, soit une haute école sur neuf. Suivent avec 18% la Haute école spécialisée de Suisse occidentale, l'ETH de Zurich et l'Université de Genève. Celle de Lausanne affiche un taux de 16%, celles de Fribourg et de Berne 10% et celle de Neuchâtel 9%.

Le classement est indépendant du type de haute école (université, haute école spécialisée ou pédagogique) et ne dépend pas non plus de la taille ou de l'âge de l'établissement, ni de la région linguistique concernée, note Movetia. Et de souligner qu'il montre que tous les types d'institutions, dans toutes les régions linguistiques, peuvent atteindre des taux de mobilité élevés.

"Erasmus+ est comme un AG"

Le programme européen Erasmus+ permet la coopération internationale en matière d'éducation. La Suisse n'y est plus associée depuis 2014. Il est difficile de mesurer scientifiquement l'impact de cette non-association, mais "les taux seraient indéniablement plus élevés" si la Suisse faisait toujours partie du programme, a précisé Olivier Tschopp, directeur de Movetia, à Keystone-ATS.

Un programme alternatif a été mis en place mais il est plus restrictif. "Erasmus+ est comme un abonnement général auquel la Suisse n'a plus droit. Elle doit se contenter d'abonnements de parcours", image M. Tschopp.

Concrètement, au lieu de faire partie d'un programme multilatéral, les établissements helvétiques doivent conclure bilatéralement des partenariats avec leurs homologues européens, en fixant des quotas d'échanges. Ce système n'est pas avantageux car il faut mettre en place un financement particulier et une administration parallèle.

L'impact de la pandémie de coronavirus n'est pas non plus inclus dans l'indice puisque ce dernier s'est basé sur les 53'000 étudiants diplômés en 2020 (bachelor et master), utilisant des données de l'Office fédéral de la statistique, de swissuniversities et des différents établissements.

Degré d'internationalisation

Les conditions-cadres mises en place par les établissements jouent un rôle dans la mobilité des étudiants, telles que la gouvernance des hautes écoles, leurs objectifs stratégiques ou la conception des programmes d'études. Le degré d'internationalisation des hautes écoles a aussi son importance, c'est-à-dire la collaboration internationale en matière d'enseignement et de recherche ou la nationalité des étudiants et des professeurs.

Ces critères placent l'Université de la Suisse italienne, l'Université de St-Gall, l'ETH de Zurich, l'EPFL et l'Université de Lausanne parmi les établissements helvétiques les plus internationalisés.

Le taux de mobilité d'une haute école et son degré d'internationalisation sont corrélés. Les étudiants sont plus enclins à séjourner à l'étranger si les cursus en Suisse intègrent une dimension interculturelle ou proposent des cours en anglais, ou s'ils ont des contacts avec des étudiants et des professeurs étrangers, illustre Movetia.

Dans l'autre sens, pour attirer les étudiants étrangers, l'agence mentionne plusieurs facteurs stratégiques: des logements mis à disposition, la possibilité d'obtenir des bourses d'études ou la mise sur pied d'associations ou d'événements ciblés.

"Plus-value décisive"

Un taux de mobilité élevé est important pour la Suisse en tant que pays d'innovation et pour l'économie, relève Movetia. Effectuer un séjour à l'étranger "apporte une plus-value décisive" pour les étudiants qui acquièrent ainsi des compétences interculturelles, professionnelles et personnelles. Des compétences qui leur serviront dans la recherche d'un futur emploi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La rémunération de Sergio Ermotti fait jaser

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Le conseiller aux Etats (AG) et président du PLR Thierry Burkart juge "choquante" la rémunération de Sergio Ermotti. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les 14,4 millions de francs perçus pour 2023 (salaire fixe et bonus) par le PDG d'UBS Sergio Ermotti choquent certains milieux politiques et économiques. "On devrait se poser des questions pour tout salaire qui dépasse un million", a notamment estimé Pascal Broulis.

Interrogé jeudi dans l'émission Forum de la RTS, le conseiller aux Etats vaudois (PLR) et ancien grand argentier du canton a observé que M. Ermotti n'était pas le propriétaire d'UBS mais bien un salarié, tout patron qu'il soit. A ce titre, quand on gagne plus de 10 millions, il y a de quoi se demander si l'on n'est pas en train de "confisquer de l'argent aux actionnaires", qui sont les propriétaires, a-t-il dit. "Cela me choque", a-t-il ajouté.

Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos actionnaire d'UBS, estime que l'argument selon lequel les patrons qui ne gagneraient pas de très importantes sommes d'argent risqueraient de partir aux Etats-Unis ne tient pas vraiment la route. "Citez-moi le nombre de patrons européens qui dirigent de grosses boîtes aux Etats-Unis, il n'y en a pas beaucoup. Nous pourrions avoir des salaires plus décents", a-t-il dit, toujours sur Forum.

"Ce n'est pas aux politiques de fixer des règles, mais il faut encourager les gens à se poser des questions" (sur de telles rétributions), a encore relevé M. Kaufmann.

"Disproportionné et choquant"

Le président du parti libéral-radical (PLR) Thierry Burkart a lui aussi vivement critiqué la rémunération de Sergio Ermotti. Le Tessinois a certes instauré la confiance après la fusion forcée du CS et de l'UBS, admet-il, mais sa rémunération après neuf mois à la tête de l'UBS est "disproportionnée et choquante".

M. Ermotti et d'autres grands patrons devraient reconsidérer leurs salaires "avec humilité", affirme le conseiller aux Etats argovien dans une interview publiée en ligne par les journaux de Tamedia.

Jeudi matin déjà, il avait critiqué les rémunérations élevées du Tessinois sur X (ex-Twitter). "Les excès de certains dirigeants en matière de bonus détruisent la confiance de la population dans l'économie dans son ensemble", estime le président du PLR.

"C'est justement dans les banques, dont les risques commerciaux sont de fait supportés par la population, qu'il faudrait faire preuve de plus de modestie", insiste-t-il. Lors de la reprise du CS par l'UBS, de nombreuses personnes ont aussi perdu leur emploi, souligne l'Argovien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Quels changements pour le Nutri-Score dès le 1er avril?

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KEYSTONE Source DPA Byline CHRISTOPHE GATEAU

Le Nutri-Score a été réévalué. A partir du 1er avril, certains produits transformés vont changer de catégories. 

Vous avez peut-être pris l’habitude de le consulter avant d'acheter un produit alimentaire.

Le Nutri-Score va changer à partir du 1er avril prochain. Ce système de notation classe la qualité nutritive des aliments avec des lettres, de A à E et avec des couleurs, de vert foncé à rouge.

En clair, il permet d’identifier rapidement si un produit est bon ou pas pour notre santé. L'algorithme de ce Nutri-Score a donc été recalculé et par conséquent, des produits qui contiennent du sucre, du sel ou des édulcorants seront davantage pénalisés. C’est pourquoi le Coca Zéro va passer par exemple de B à D.

Le détails de ces changements avec Tania Lehmann, la directrice de Fourchette Verte Genève:

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

Des changements qui étaient donc nécessaires car certains produits étaient bien notés, alors qu’ils ne le méritaient pas.

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

Si le Nutri-Score peut-être un bon indicateur, il faut continuer à lire la liste des ingrédients des produits transformés et garder une certaine forme de bon sens:

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

Les huiles changent aussi de catégories. Par exemple l’huile d'olive ou de colza, réputées pour être bonne pour la santé, vont passer de la catégorie C à B. 

Rappelons que le Nutri-Score est un système européen et n’est pas obligatoire. Et qu’il devrait continuer à évoluer. 

Pour en savoir plus, l'interview de  Tania Lehmann en intégralité est à retrouver ci-dessous:

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

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la journée finit bien

Ce week-end, nous perdons une heure

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A 02h00, dans la nuit de samedi à dimanche, il faudra avancer son réveil à 03h00. (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Nous allons à nouveau une heure de sommeil dans la nuit de samedi à dimanche, avec le passage à l'heure d'été. A 02h00, les horloges seront avancées d'une heure pour passer à 03h00, car en Avril, on avance et en octobRE, on recule! L'heure normale sera rétablie le 27 octobre.

 

Le changement s'effectue automatiquement pour la plupart des horloges des gares, des clochers, des écoles ou des feux rouges. C'est en général aussi le cas pour les téléphones portables, ordinateurs et autres appareils connectés.

Cette année, l'heure d'été durera du 31 mars au 27 octobre. Ce jour-là, les horloges seront ramenées de 03h00 à 02h00. L'heure normale s'appliquera donc à nouveau à partir de cette date.

Le système de l'heure d'été a été introduit en Suisse en 1981 pour s'aligner sur les pays voisins et sur fond d'économies d'énergie. Ce système ne fait toujours pas l'unanimité. Pour ses détracteurs, il perturberait l'horloge biologique des humains comme celle des animaux.

Avec Keystone-ATS

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Expositions et spectacles

Plus de 130 activités avec Pâkomuzé durant les vacances de Pâques

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Dans le cadre de Pâkomuzé, petits et grands pourront par exemple venir chasser des ½ufs de dragon au Château de Grandson (archives). (© Keystone/LEANDRE DUGGAN)

Quarante institutions culturelles et musées vaudois s'associent à l'occasion de l'événement Pâkomuzé. Avec plus de 130 activités ludiques proposées du 29 mars au 14 avril, les organisateurs promettent une programmation 2024 "alléchante, diversifiée et innovante".

 

Comme chaque année durant les vacances scolaires de Pâques, la manifestation Pâkomuzé propose aux enfants et aux familles de redécouvrir les savoir et les richesses patrimoniales du canton. Fabrication d'une boîte à bonbons, tableaux à tartiner, exploration céleste, biorobots, portraits surréalistes, art postal ou encore amulettes secrètes, il y en aura pour tous les goûts.

L'EPFL Pavilions, avec des ateliers et des visites 3D, et le château de la Sarraz, pour construire un château médiéval, sont cette année les invités d'honneur de cette édition. Le public est invité à découvrir le programme complet sur le site internet et de s'inscrire, si nécessaire, auprès des musées. De nombreuses activités sont aussi libres d'accès.

Avec Keystone-ATS

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