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Mobilité

Les CFF ont réalisé "un beau bénéfice" en 2023

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Le directeur des CFF Vincent Ducrot s'exprimait dans le cadre de l'émission CEO Talk de la télévision alémanique Tele Züri (archives). (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

Au cours de l'exercice 2023, les CFF ont réalisé "un beau bénéfice" et ont pu stabiliser leurs dettes. En outre, davantage de trains voyageurs devraient circuler dans le tunnel de base du Gothard à partir de Pâques, a indiqué le directeur des CFF Vincent Ducrot.

La forte dette actuelle des CFF entraîne certes un net dépassement du taux de couverture de la dette de la Confédération, mais les CFF dépenseront moins afin de ne pas le dépasser davantage, a expliqué M. Ducrot dans l'émission CEO Talk de la télévision alémanique Tele Züri, qui sera diffusée mardi soir, et que Keystone-ATS a pu visionner.

Les CFF sont encore davantage sous pression pour économiser en raison de la hausse des taux d'intérêt. Pour y remédier, ils veulent réduire les coûts en augmentant l'efficacité et la standardisation. Le développement immobilier a également été freiné, a détaillé M. Ducrot.

Une réduction de personnel n'est pas prévue. "Nous avons un plan de croissance", a assuré le Fribourgeois. Le trafic régional et le trafic longue distance doivent être développés, ce qui nécessitera du personnel supplémentaire.

A partir de Pâques, davantage de trains voyageurs devraient à nouveau circuler dans le tunnel de base du Gothard. "Les conditions de travail au Gothard sont difficiles. Les premiers kilomètres sont maintenant faits et nous avançons pas à pas. Nous sommes dans les temps", a déclaré le directeur des CFF. En septembre, le Gothard devrait à nouveau pouvoir être utilisé sans restriction pour le trafic voyageurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le typhon Bebinca, le plus fort depuis 1949, touche Shanghai

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Un homme marche sous les fortes pluies du typhon Bebinca dans une rue à Shangai. (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Shanghai, capitale économique de la Chine, a été frappée lundi matin par le typhon Bebinca, le plus fort à y toucher terre depuis 1949, les vents violents et les pluies torrentielles provoquant l'annulation de vols et l'évacuation d'habitants.

D'abord passé par le Japon, le typhon Bebinca a touché terre à Shanghai vers 07H30 (01H30 Heure suisse lundi).

"La vitesse maximale du vent, près du centre du typhon, était de 42 mètres par seconde au moment de toucher terre", ce qui en fait "le typhon le plus fort à toucher terre à Shanghai depuis 1949", selon la télévision chinoise, précisant qu'il surpasse ainsi celui de cette année-là, le typhon Gloria.

Les autoroutes ont été fermées, tous les vols annulés dans les deux principaux aéroports de Shanghai et des habitants de la côte Est, l'une des zones les plus peuplées du pays, ont été évacués, ont indiqué les autorités de la ville.

L'arrivée du typhon coïncidant avec la Fête de la Mi-Automne, un jour férié dans le pays, l'opérateur ferroviaire s'attendait à ce que les passagers effectuent 74 millions de voyages pendant les vacances, a rapporté samedi l'agence de presse officielle Chine Nouvelle.

Le ministère de la Gestion des catastrophes avait donc appelé les fonctionnaires à la vigilance, mettant en garde face à la "mobilité forte" de la population.

Chutes d'arbres

Selon CCTV, Bebinca devrait "pénétrer profondément à l'intérieur des terres", provoquant de fortes pluies et des vents violents dans les provinces du Jiangsu, du Zhejiang et d'Anhui.

Lundi matin, le quartier général du contrôle des inondations de Shanghai avait déjà reçu des dizaines de rapports d'accidents dus au typhon, principalement des chutes d'arbres et de panneaux d'affichage, a également rapporté la télévision d'Etat.

La chaîne a diffusé des images d'un journaliste sur la côte de Zhoushan, dans la province du Zhejiang, où de grandes vagues s'abattaient sur le littoral. "Si je sors dans la tempête, je peux à peine parler", témoignait le journaliste. "A la surface de la mer, les vagues se succèdent et sont de plus en plus grosses", ajoutait-il.

Le service météorologique avait émis dimanche des avertissements orange de typhon - le deuxième niveau le plus élevé dans un système à quatre niveaux - pour plusieurs districts de Shanghai et certaines zones des provinces voisines. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, qui alimente le réchauffement de la planète.

Les experts affirment que les typhons se forment plus près des côtes, s'intensifient plus vite et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Début septembre, un autre typhon, Yagi, avait frappé l'île chinoise de Hainan (sud) en faisant au moins quatre morts et 95 blessés, d'après les autorités.

Bebinca est auparavant passé sur l'île japonaise d'Amami (sud) dans la nuit de samedi à dimanche, soufflant des vents mesurés à 198 km/h, selon l'Agence météorologique japonaise, qui a fait état d'un "risque de glissements de terrain en raison des fortes pluies".

Vendredi, encore sous forme de tempête tropicale, Bebinca avait touché les Philippines et provoqué la mort de six personnes, tuées par la chute d'arbres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Pour le patron des CFF fermer des gares est une option à long terme

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'exclut pas à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il toutefois affirmé dans une interview publiée dimanche par la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré le Fribourgeois. "Les générations futures devront en décider".

Même si des gares seront fermées, il y aura toujours des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur des CFF.

Les petites gares freinent le système

Pour lui, il est clair que la mobilité va changer à long terme. Dans le passé déjà, Vincent Ducrot avait demandé une discussion sur la question des arrêts dans les petites gares.

Les CFF doivent fixer des priorités: "Les arrêts fréquents des trains ralentissent le système et utilisent beaucoup de capacité du réseau", a-t-il déclaré.

Vincent Ducrot demande au monde politique de se concentrer sur l'offre pour les voyageurs plutôt que sur l'infrastructure. Il faut d'abord déterminer où il faut une cadence plus dense ou une liaison plus rapide. "Ensuite, nous devons décider quelle infrastructure est nécessaire pour quelle offre".

Un exemple typique est la cadence à la demi-heure entre Berne et Lucerne: "Nous ne pouvons malheureusement pas l'introduire avant 2035, car l'infrastructure est insuffisante."

Cadence au quart d'heure

Même en ce qui concerne la fermeture éventuelle de gares, Vincent Ducrot fait une analyse en se basant sur les besoins de la clientèle. Au début de l'année, le Fribourgeois s'était déjà prononcé en faveur d'une cadence au quart d'heure dans les n½uds ferroviaires à partir de 2035.

Pour l'avenir, le patron des CFF souhaite un système qui sollicite moins le rail au niveau local. Le rail est fort sur les moyennes et longues distances, a-t-il encore souligné. "Mais au final, c'est la politique qui décide".

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Pour le patron des CFF, la fermeture des gares est une option

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'a pas exclu à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Durcot dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré M. Ducrot dans l'interview publiée dimanche. "Les générations futures devront en décider".

Même des gares qui seront fermées continueront d'offrir des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur général des CFF

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

SpaceX réussit la première sortie spatiale privée de l'histoire

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Sarah Gillis filmée alors qu'elle sort de la capsule dans l'espace. (© KEYSTONE/AP)

SpaceX a réalisé jeudi la première sortie spatiale privée de l'Histoire avec sa mission Polaris Dawn. Deux membres d'équipage se sont aventurés hors de leur vaisseau dans leur combinaison blanche et grise, une image historique.

Sur une retransmission vidéo en direct de l'entreprise, le milliardaire américain Jared Isaacman, le commandant de la mission, a émergé en premier en dehors de la capsule, se tenant à une structure métallique installée sur l'avant de celle-ci pour l'occasion.

"C'est magnifique", a-t-il déclaré, alors qu'il se trouvait à environ 700 km d'altitude, soit bien plus haut que la Station spatiale internationale (ISS).

L'employée de SpaceX Sarah Gillis lui a ensuite succédé. Elle a également effectué des mouvements pour tester les toutes nouvelles combinaisons de SpaceX destinées à des sorties spatiales, l'un des principaux objectifs de la mission.

Tous deux sont restés environ une dizaine de minutes hors du vaisseau Dragon, qui a ensuite été re-pressurisé. La sortie s'est achevée environ une heure trois quarts après avoir commencé.

Deux autres passagers, le pilote Scott Poteet et l'autre employée de SpaceX Anna Menon, ont aussi été exposés au vide spatial dès l'ouverture de l'écoutille du vaisseau, celui-ci n'étant pas équipé de sas.

Deux ans d'entraînement

Les combinaisons sont reliées par des cordons à la capsule pour fournir les membres d'équipage en oxygène.

La mission Polaris Dawn de l'entreprise d'Elon Musk a été lancée sous l'impulsion du milliardaire Jared Isaacman, 41 ans, et avec sa participation financière, d'un montant non révélé. Elle marque une nouvelle étape dans l'exploration commerciale de l'espace.

Les quatre membres de l'équipage ont suivi plus de deux ans d'entraînement pour se préparer.

Depuis la première sortie dite "extravéhiculaire" en 1965, toutes avaient jusqu'ici été réalisées par des astronautes professionnels.

Autour de l'ISS, ces sorties durent toutefois de longues heures, et les astronautes effectuent des tâches très techniques.

Risque

Malgré tout, compte tenu de l'altitude et des circonstances, "le risque" de la sortie de SpaceX "n'est pas de zéro, c'est certain", avait commenté avant son début Sean O'Keefe, ancien patron de la Nasa. "Et il est sans aucun doute plus élevé que tout ce qui a été accompli par le secteur commercial jusqu'ici", avait-il souligné auprès de l'AFP.

Les combinaisons des quatre aventuriers sont dérivées de celles déjà utilisées par SpaceX à l'intérieur de ses vaisseaux et ont été modifiées pour pouvoir résister à des températures extrêmes ou améliorer leur mobilité.

Elles sont aussi équipées d'une caméra, et des informations sur la pression, la température et l'humidité de la combinaison sont directement affichées dans le casque.

SpaceX souhaite pouvoir en produire "des millions", afin de permettre à l'humanité de devenir une espèce multiplanétaire, son but affiché.

"Un jour, quelqu'un pourrait en porter une version sur Mars", c'est donc "un grand honneur" de les tester, avait dit en août Jared Isaacman, patron de l'entreprise financière Shift4, lors d'une conférence de presse.

Exploration commerciale

La mission a décollé mardi de Floride pour environ cinq jours. Dès le premier jour, la capsule s'est aventurée jusqu'à 1400 km d'altitude, soit plus loin que tout équipage depuis les missions lunaires Apollo, il y a plus d'un demi-siècle.

Au-delà de leur sortie dans l'espace, l'équipage doit également tester une communication laser par satellites entre le vaisseau spatial et la vaste constellation de satellites Starlink de SpaceX, fournissant internet depuis l'espace.

Ils doivent également réaliser quelque 36 expériences scientifiques.

Polaris Dawn inaugure le programme Polaris, annoncé il y a deux ans et demi par Jared Isaacman, qui défend l'utilité des investissements privés pour accélérer la conquête du cosmos.

Le programme doit comporter trois missions au total. Après une deuxième similaire à celle en cours, la troisième doit elle être le premier vol avec équipage de la méga-fusée Starship de SpaceX, actuellement en développement et destinée à des voyages vers la Lune et Mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Alaska Airlines: la pilote a découvert les dégâts à l'atterrissage

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Un Boeing 737 MAX en mode assemblage à Renton, aux Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Jennifer Buchanan)

Explosion, souffle d'air, atterrissage en urgence: la copilote du Boeing d'Alaska Airlines qui a perdu en janvier une porte en vol a raconté dans une interview diffusée mercredi n'avoir étonnamment découvert le trou béant qu'une fois de retour sur le tarmac.

"Une explosion dans mes oreilles, puis un souffle d'air", s'est souvenue Emily Wiprud dans cet entretien accordé à la chaîne CBS News.

Ce 5 janvier 2024, elle copilote un Boeing 737 MAX 9, qui a décollé peu de temps avant de Portland, dans l'Oregon, pour rejoindre la Californie.

"Mon corps a été poussé vers l'avant et il y a eu également une forte détonation", a-t-elle ajouté. "C'était incroyablement bruyant." Capitaine et co-pilote se concentrent alors sur un atterrissage en urgence.

Emily Wiprud l'ignore, mais l'appareil vient de perdre une porte-bouchon, un opercule condamnant une issue de secours redondante. "Je n'ai pas su avant notre atterrissage qu'il y avait un trou dans l'avion", relate-t-elle.

Une fois l'appareil de retour sur la terre ferme, son souci est de vérifier que tout le monde est bien là: "j'ai ouvert la porte du poste de pilotage et j'ai vu des centaines d'yeux calmes et silencieux qui me regardaient".

Le personnel navigant lui apprend alors qu'il y a "des sièges vides et des blessés" parmi les passagers. Mais aucun d'entre eux n'a chuté de l'avion cependant. "Il ne nous a pas fallu très longtemps pour confirmer que nous avions 177 âmes à bord", raconte-t-elle.

Un adolescent qui se trouvait à côté de la porte s'était déplacé vers un autre siège pour ne pas être aspiré, et Emily Wiprud a alors croisé sa mère, qui le cherchait: "son fils n'était plus là. En tant que mère moi-même, je ne peux même pas imaginer ce sentiment".

Avec le pilote, elle recevra jeudi un prix remis par l'Association des pilotes de ligne (Air Line Pilots Association), pour son professionnalisme.

Cet incident, sur un avion tout neuf, a révélé au grand jour des problèmes de qualité du constructeur aéronautique. L'Agence de sécurité des transports (NTSB) a publié début février un rapport préliminaire accablant pour Boeing: quatre boulons prévus pour empêcher que la porte-bouchon ne se déplace étaient manquants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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