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Suisse

Les cas de racisme en hausse en 2023, notamment à l'école

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Le cas de racisme signalés à travers les centres de conseil pour les victimes de ce phénomène ont augmenté d'environ 25% en 2023, par rapport à 2022. La mobilisation solidaire de la société contre ce phénomène est essentielle, note la Commission fédérale contre le racisme. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les signalements d'incidents racistes ont augmenté de près d'un quart en 2023, selon le rapport annuel des centres de conseils en racisme publié dimanche. Parmi les 876 cas recensés, la majorité relève de xénophobie et racisme anti-Noirs et a eu lieu à l'école.

Les membres du Réseau de centres de conseil pour les victimes du racisme ont ainsi reçu 168 signalements de plus qu'en 2022, précisent dans un communiqué la Commission fédérale contre le racisme (CFR) et humanrights, une ONG qui défend les droits humains en Suisse.

Bon nombre de cas signalés - soit un peu plus de 180 - se sont déroulés dans le cadre de la formation, notamment à l'école. Pas seulement dans la cour de récréation, mais également par le biais de groupes scolaires créés par les élèves sur les réseaux sociaux. La CFR et humanrights plaident pour un renforcement de la prévention en milieu scolaire.

Parmi les éléments qui pourraient expliquer la hausse du racisme, le communiqué cite l'escalade du conflit au Proche-Orient et les campagnes électorales et de votations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 13, 28, 29, 44 et 48 et les étoiles 4 et 12.

Lors du prochain tirage mardi, 48 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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la journée finit bien

Les "tops" et les "flops" de la Suisse au concours Eurovision

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L'Argovienne Lys Assia a remporté le premier concours Eurovision en 1956 avec "Refrain" (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Avec son titre "The Code", l'artiste biennois Nemo fait figure de favori au 68e concours Eurovision de la chanson, dont la cérémonie se déroule à Malmö. La Suisse a remporté la compétition à deux reprises, mais n'a souvent même pas atteint la finale.

 

 

C'est l'Argovienne Lys Assia (1924-2018) qui a remporté avec "Refrain" le premier concours Eurovision de la chanson, qui s'est déroulé à Lugano en 1956. Mais à l'époque, la concurrence était nettement moins importante, avec seulement sept pays participants.

 

La Suissesse a également représenté son pays lors des deux éditions suivantes. Elle s'est classée deuxième en 1958 aux Pays-Bas avec la chanson "Giorgio". Elle voulait à nouveau se représenter en 2012, mais elle ne s'est pas imposée lors de la présélection. A sa place, le duo de frères Sinplus a représenté la Suisse à Bakou, mais n'a pas réussi à se qualifier pour la finale.

Lys Assia est à ce jour la seule Suissesse à avoir remporté le grand prix. La deuxième victoire suisse a été assurée par la Québécoise Céline Dion en 1988, avec le titre "Ne partez pas sans moi". La Suisse a devancé l'Angleterre d'un point lors de la 33e édition du concours à Dublin. Les paroles de la chanson ont été écrites par la grande dame de la musique populaire suisse Nella Martinetti.

 

Période difficile dans les années 2010

Si tout s'est bien passé en 2019 avec la quatrième place du Bernois Luca Hänni et et en 2021 avec la troisième place du Fribourgeois Gjon's Tears, la Suisse a connu une période de vaches maigres lors des années précédentes.

Entre 2007 et 2018, seuls la Bâloise Anna Rossinelli en 2011 et le Tessinois Sebalter en 2014 ont atteint la finale. Ils avaient respectivement terminé à la 25e et 13 place. En 2007, l'icône de l'eurodance DJ Bobo avait manqué la finale avec "Vampires Are Alive", malgré son statut de favori.

 

Ses successeurs, le Tessinois Paolo Meneguzzi en 2008, le groupe de rock bâlois Lovebugs en 2009 et le chanteur st-gallois Michael von der Heide en 2010 n'ont pas non plus réussi à se hisser en finale. Personne n'a réussi à briser la "malédiction" les années suivantes - et ce jusqu'en 2019.

La Suisse a touché le fond en 2004, lorsque Piero Esteriore a terminé dernier avec son titre "Celebrate", qui n'a pas obtenu le moindre point.

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Comme Lys Assia, d'autres artistes ont participé à plusieurs reprises au concours Eurovision. Le groupe bernois Peter, Sue & Marc s'est lancé quatre fois dans la course, atteignant la quatrième place en 1976 et en 1981. En 1971 et 1979, ils ont atteint la finale, mais pas les premières places.

L'un des membres du trio, Peter Reber, a également écrit des chansons qui ont représenté la Suisse à l'Eurovision: "Swiss Lady", qui sera interprétée par Pepe Lienhard en 1977 (6e) et "Cinema", chantée par Paola en 1980 (4e).

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Un projet participatif pour évaluer la santé du lac Léman

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Archives (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

L'EPFL a lancé un projet de science participative dans le but de mesurer l'état de santé du lac Léman, indique la haute école jeudi. Dans ce cadre, elle recherche des bénévoles possédant une embarcation pour récolter jusqu'en octobre 2025 des données sur la clarté des eaux du plus grand lac alpin.

 

Sur les quelque 500 bénévoles recherchés dans le cadre du projet Lémanscope, près de 270 ont déjà été trouvés, peut-on lire sur le site internet dédié. Dirigé par l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL), le programme est mené en collaboration avec l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l'eau (Eawag), l'Université de Lausanne (UNIL) et l'Association pour la Sauvegarde du Léman (ASL).

Lémanscope part d'un constat simple: face à des menaces difficilement prévisibles et à cause de données lacunaires, les scientifiques ont de la peine à poser un diagnostic formel sur la santé du plus grand plan d'eau douce d'Europe occidentale. Dérèglement climatique, pollutions, espèces invasives telles que la moule quagga sont autant d'éléments qui peuvent nuire à la qualité des eaux.

L'absence d'un brassage complet du lac aussi. Ce phénomène - qui intervient d'habitude de manière naturelle, mais ne s'est plus produit depuis 12 ans - permet de mélanger les eaux profondes et de surface et ainsi répartir l'oxygène et les nutriments.

Face à ces incertitudes, les scientifiques cherchent des repères. Mesurer la transparence et la couleur des eaux donne des informations précieuses sur la santé d'un plan d'eau, selon eux. C'est là que les bénévoles entrent en scène: après inscription, ils reçoivent un outil scientifique appelé "disque de secchi" qu'ils doivent faire glisser au fond de l'eau jusqu'à ne plus le voir. Ils reportent ensuite les données mesurées dans une application à télécharger sur le téléphone portable.

Les mesures effectuées par les bénévoles sont ensuite transmises aux scientifiques et couplées aux données satellites. Elles contribuent in fine à une meilleure compréhension de l'état de santé du Léman, souligne l'EPFL.

Avec Keystone-ATS

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Environnement

Moudon fête le bio sous toutes ses formes

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Les visiteurs pourront se fournir en plantons bio ou participer à l'une des nombreuses activités au programme (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Foire agricole suisse bio et le Salon du vin suisse bio a lieu ce week-end à Moudon (VD). Marché aux plantons, dégustation de vin, jeu de l'oie géant: de nombreuses animations sont prévues pour tous les publics. BioVaud, l'association des productrices et producteurs bio du canton de Vaud, qui fête ses 30 ans cette année, est l'invité d'honneur.

Ces deux journées ont pour but de présenter "l'ensemble de la diversité de l'agriculture et de la viticulture biologiques", écrivent les organisateurs dans un communiqué. Les créatifs se réjouiront des ateliers chips d'ortie, semis de plantes, lactofermentation, saponification ou encore spagyrie.

Les plus grands pourront suivre le riche programme de conférences consacrées notamment aux bienfaits de l'ail noir, à la promotion de la traction animale ainsi qu'à l'assurance sociale alimentaire, pendant que les plus jeunes s'initieront au cirque, à la fabrication de papier végétal, écouteront des contes ou s'élanceront sur des tyroliennes à l'espace Biokids.

Plusieurs activités sont prévues pour les familles, comme une chasse au trésor, un atelier de tressage de panier et des balades avec des ânes. Des jongleurs et des musiciens égaieront les deux jours de la fête. Enfin, pour joindre l'utile à l'agréable, il sera possible de faire réviser son sécateur sur un stand dédié, durant toute la durée de la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

EPFL: une piste de l'obésité métaboliquement malsaine identifiée

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Certaines cellules graisseuses ont des effets plus délétères que d'autres, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des scientifiques de l'EPFL ont identifié un type de cellules graisseuses métaboliquement malsain. Au lieu de former des nouvelles cellules, elles s'hypertrophient, ce qui peut entraîner inflammation chronique et résistance à l'insuline.

L'équipe dirigée par Bart Deplancke s'est penchée sur l'épiploon, ou omentum, un grand tissu adipeux en forme de tablier qui pend de l'estomac et recouvre les organes situés dans le péritoine, tels que l'estomac et les intestins. Il ne se contente pas de stocker les graisses, mais joue également un rôle dans la régulation immunitaire et la régénération des tissus.

Le tissu adipeux omental est associé à la forme du corps en "pomme", qui apparaît lorsque ce dépôt de graisse s'étend de manière significative, augmentant ainsi le risque de maladies métaboliques. Cette expansion n'est pas due à la formation de nouvelles cellules graisseuses, un processus connu sous le nom d'adipogenèse, mais surtout à l'hypertrophie des cellules existantes.

La capacité limitée de la graisse omentale à former de nouvelles cellules adipeuses, malgré l'excès de calories, contraste avec la graisse sous-cutanée et reste mal comprise, a indiqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Nouvel éclairage

Les scientifiques lausannois ont maintenant identifié une population de cellules dans le tissu adipeux omental humain qui entrave l'adipogenèse. Leur découverte, publiée jeudi dans la revue Cell Metabolism, apporte un nouvel éclairage sur la capacité limitée de la graisse omentale à réaliser l'adipogenèse et a des implications significatives pour la gestion de l'obésité.

Les chercheurs ont analysé les cellules de divers dépôts de graisse humaine, isolant différentes sous-populations cellulaires et testant leur capacité à se transformer en nouvelles cellules graisseuses. L'étude, soutenue par plusieurs institutions médicales dont le CHUV de Lausanne, a impliqué plus de trente donneurs humains.

L'approche a permis d'identifier une population de cellules présentes dans le tissu adipeux omental qui pourrait bien être la clé pour expliquer ses propriétés inhabituelles. Ces cellules ont une capacité accrue de moduler leur microenvironnement via une protéine appelée IGFBP2, ce qui constitue un mécanisme de régulation permettant de limiter l'expansion du tissu adipeux.

Nouveaux traitements

Ces cellules peuvent donc influencer le comportement métabolique global du dépôt adipeux omental et sa capacité à accumuler de la graisse. Ces résultats ont de profondes implications pour la compréhension et la gestion potentielle de l'obésité métaboliquement malsaine, selon les auteurs.

Le fait de savoir que la graisse omentale possède un mécanisme intégré pour limiter la formation de cellules adipeuses pourrait conduire à de nouveaux traitements qui modulent ce processus naturel.

En outre, cette recherche ouvre des possibilités de thérapies ciblées afin de moduler le comportement de dépôts de graisse spécifiques. L'Institut suisse de bioinformatique et l'Université de Lausanne ont également contribué à ces travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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