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Economie

Le segment suisse des biotechs a pris de l'embonpoint en 2021

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Le secteur de la biotech en Suisse comptait fin 2021 pas moins de 258 entreprises de développement et 65 sous-traitants, pour des effectifs de plus de 17'000 collaborateurs. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'industrie biotechnologique helvétique a poursuivi son essor l'an dernier, générant notamment un chiffre d'affaires inédit de 6,7 milliards de francs contre encore moins de cinq milliards en 2020.

Nonobstant un léger coup de frein en glissement annuel, les investissements dans le segment ont représenté 3,3 milliards.

La place financière zurichoise a accueilli avec Polypeptide sa première cotation de Biotech depuis cinq ans. Les 191 millions de francs collectés en 2021 placent le producteur de peptides d'origine suédoise en cinquième position du classement des opérations de financement menées par des biotechs cotées, derrière Idorsia (600 millions), Bachem (584 millions), Sophia Genetics (234 millions) et Crispr (229 millions), égraine mardi le rapport Biotech 2021 compilé par le cabinet EY.

Les sociétés en mains privées ont, elles, engrangé quelque 800 millions, emmenées par le spécialiste rhénan des cytokines Anaveon et ses 110 millions. Le podium a été complété par le développeur d'immunothérapies zurichois Numab Therapeutics et ses 100 millions, ainsi que par le rhénan Alentis Therapeutics et ses 60 millions.

La consolidation en cours dans le domaine et les dépôts de bilan n'ont pas empêché le nombre de biotechs recensées en Suisse de poursuivre son ascension pour représenter fin décembre pas moins de 258 entreprises de développement et 65 sous-traitants. Les effectifs dans la recherche et le développement ont de leur côté allégrement franchi la barre des 17'000 employés.

Coups d'éclats aux USA

La cadence d'homologations de nouvelles substances de part et d'autre de l'Atlantique a quelque peu ralenti, avec 91 nouvelles autorisations de commercialisation aux Etats-Unis (97 en 2021) et 50 (57) feux verts en Europe. Le recensement ne tient pas compte des approbations provisoires adoptées contre la Covid-19, dont un produit découvert par le tessinois Humab.

La biotech helvétique peut en outre revendiquer la paternité de plusieurs des principaux produits autorisés par la Food and Drug Administration (FDA) du pays de l'oncle Sam: à commencer par le traitement Aduhelm contre la maladie d'Alzheimer obtenu par Biogen sur la base de travaux initiaux du laboratoire zurichois Neurimmune.

Pour prometteur qu'il soit, le segment souffre toujours de l'ampleur des investissements nécessaires à son développement. Les experts d'EY ont ainsi calculé un déficit cumulé de 815 millions de francs en 2021, amenuisé certes par rapport au milliard de pertes essuyé en 2020, mais nettement supérieur aux 595 millions épongés en 2019.

Il constitue en outre encore une portion modeste du secteur des sciences de la vie, dont les exportations ont passé le cap des 100 milliards l'an dernier et représentent plus de 40% de l'ensemble des ventes helvétiques à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Une campagne pour veiller au bien-être des poules

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Les détenteurs privés ne connaissent parfois pas les besoins spécifiques des poules. La Confédération et la PSA leur rappellent les règles de base. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Près de 70'000 ménages en Suisse détiennent des poules à titre privé et la tendance est à la hausse. Les détenteurs ne répondent toutefois pas toujours aux besoins spécifiques de leur volaille. La Confédération et la PSA rappellent les règles de base.

Les poules sont populaires, ont expliqué mardi devant la presse à Berne l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Protection suisse des animaux (PSA). Les services vétérinaires cantonaux et la PSA constatent toutefois que les particuliers ne remplissent pas toujours les exigences.

Point particulièrement important: l’enregistrement des animaux est obligatoire et aide à prévenir des épizooties comme la grippe aviaire.

Dans la nature, les poules vivent en groupes et ne doivent donc pas être détenues seules. Ce ne sont pas des animaux à caresser et elles n’ont pas leur place dans un appartement. Pour que soient satisfaits les besoins propres à leur espèce, elles doivent pouvoir gratter le sol, picorer et prendre des bains de poussière. L’idéal est de leur donner accès à un parcours extérieur.

60 m2

Pour trois à six poules, la surface d’un enclos composé d’un poulailler, d’une volière et d’un pâturage devrait idéalement faire 60 m2. La surface au sol du poulailler devrait être d’au moins 2 m2

Il devrait être équipé de nids de ponte, ainsi que de perchoirs pour dormir. Le pâturage devrait être entouré d’une clôture pour empêcher les prédateurs tels que les renards d’y pénétrer.

Les poules sont omnivores, mais il ne faut pas leur donner n’importe quoi. Les aliments complets, sous forme de farine ou de granulés, conviennent bien comme nourriture principale. Mélanges de graines, épluchures et fruits d’arbustes ne devraient être donnés qu’en petites quantités. Les restes de repas ne sont pas appropriés.

Il est important de respecter une bonne hygiène pour protéger les poules des maladies et des parasites. Les poules en bonne santé sont pleines de vivacité, leur plumage est intact, ainsi que leurs pattes et leurs coussinets plantaires. Les poules malades sont apathiques. En cas de doute, il faut consulter un vétérinaire.

Dix ans de vie

L’acquisition de poules doit être mûrement réfléchie, car elles peuvent vivre jusqu’à dix ans. Les acheteurs devraient se rendre au préalable chez leur fournisseur: le poulailler doit être propre et les animaux en bonne santé. L’OSAV et la PSA déconseillent l’achat de poules de race présentant des formes d’élevage extrêmes ou d’animaux provenant de l’étranger.

Ces recommandations figurent sur le site mespoulesjenprendssoin.chm sur les réseaux sociaux et dans une brochure.

mespoulesjenprendssoin.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Migros: repli du bénéfice en 2022 à cause des hausses de coûts

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En 2022, Migros a été confronté à de nombreuses hausses de coûts, dont 250 millions rien que pour les matières premières, les emballages et l'énergie. Ces hausses de coûts ont été "en grande partie assumée" par le groupe et ont pesé sur la rentabilité. (archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Fédération des coopératives Migros a essuyé un repli de plus de 30% du bénéfice net en 2022 en raison de la forte hausse des coûts. Il a atteint 459 millions de francs, après 668 millions en 2021, a indiqué le géant orange mardi à Zurich.

Au cours de l'exercice 2022, le détaillant a été confronté à de nombreuses hausses de coûts, dont 250 millions rien que pour les matières premières, les emballages et l'énergie. Ces hausses de coûts ont été "en grande partie assumées" par le groupe et ont par conséquent pesé sur la rentabilité, a précisé Migros.

Le résultat opérationnel (Ebit) s'est établi à 628 millions, après 800 millions en 2021.

Malgré une situation difficile sur le front des coûts, le groupe demeure solidement capitalisé. Les capitaux propres (issus des activités commerciales et industrielles) ont connu une hausse de 1,8% à 21,52 milliards de francs.

Rebond après la pandémie

Migros avait déjà dévoilé une partie de ses résultats fin janvier, dont le chiffre d'affaires, qui a dépassé pour la première fois la barre des 30 milliards de francs et a été confirmé à 30,14 milliards, en hausse de 4,2% sur un an.

Le rétablissement dans plusieurs segments touchés par la pandémie, notamment dans les voyages, les loisirs et la restauration, ainsi que la croissance poursuivie dans le commerce en ligne ont soutenu cette croissance. A l'inverse, le commerce de détail a essuyé un léger repli, de 0,3%, dans le contexte d'une normalisation après deux exercices précédemment marqués par la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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L'audit sur le prêt fédéral blanchit la direction d'Axpo

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L'audit effectué par Deloitte Suisse n'a pas révélé de lacune de la part de la direction du fournisseur d'électricité Axpo dans le cadre de la demande d'une ligne de crédit de quatre milliards de francs auprès de la Confédération. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Dévoilé lundi, l'audit effectué par Deloitte Suisse n'a pas révélé de lacune de la part de la direction de l'énergéticien Axpo dans le cadre de la demande d'une ligne de crédit de 4 milliards de francs auprès de la Confédération. Axpo n'a pas utilisé ces fonds.

Selon le rapport de Deloitte, demandé lors de l'assemblée générale extraordinaire du 20 décembre dernier et dont les actionnaires ont pris connaissance lundi, la demande de crédit intervenue dans le cadre de la crise énergétique a été effectuée de manière "professionnelle".

Elle a été motivée par un important besoin de liquidités en vue d'assurer la production d'électricité suisse face à des mouvements de prix exceptionnellement forts, relève le document publié par Axpo.

Deloitte Suisse met toutefois en exergue un "potentiel d'amélioration", poursuit le communiqué. Axpo entend examiner les propositions à ce titre et les mettre en ½uvre sous une forme appropriée. Les améliorations visées ne sont cependant pas détaillées.

Autres propositions acceptées

En parallèle à la prise de connaissance du rapport de Deloitte Suisse, les actionnaires d'Axpo ont approuvé toutes les propositions du conseil d'administration. Sur la base des conclusions de l'audit, ils ont ainsi notamment donné décharge à la direction.

L'examen mené par Deloitte s'ajoute à celui demandé par le conseil d'administration d'Axpo et réalisé par la société de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC). Celle-ci s'était tout particulièrement penché sur la gestion des risques du groupe énergétique et plus particulièrement les processus qui ont conduit à la demande de la ligne de crédit auprès de la Confédération.

Comme Axpo l'avait annoncé début décembre, les experts sont arrivés à la conclusion que le groupe énergétique avait géré les risques du marché l'an dernier de manière "appropriée et selon les normes usuelles de la branche".

Demandée par les cantons de Zurich - plus gros actionnaire d'Axpo avec les Forces motrices du canton de Zurich (EKZ) - et d'Argovie, la décision de procéder à un audit supplémentaire avait été acceptée à l'unanimité. Le catalogue de questions élaboré n'avait pas été dévoilé pour des raisons de protection des données.

Fin avril, le Conseil fédéral, inquiet d'un éventuel black-out, a proposé un mécanisme de sauvetage. Doté de 10 milliards de francs, il permet de fournir rapidement aux trois fournisseurs principaux Alpiq, Axpo et BKW des liquidités sous la forme de prêt.

Axpo a ainsi obtenu un crédit de quatre milliards de francs dans ce cadre. Au vu des énormes fluctuations de prix sur les marchés de l'énergie, l'aide demandée en urgence devait empêcher que le plus grand groupe énergétique suisse ne devienne insolvable et n'entraîne d'autres entreprises dans sa chute.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève Aéroport fait décoller ses résultats en 2022

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Le nombre de passagers passant par l'aéroport de Genève a plus que doublé en 2022, avec plus de 14 millions de voyageurs. Un résultat qui reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'aéroport de Genève a effacé sa perte sur l'exercice 2022. Le nombre de passagers doublé et la progression des mouvements aériens ont notamment porté les résultats de l'entreprise vers le bénéfice.

Au 31 décembre, Genève Aéroport affichait un bénéfice net de 46,3 millions de francs contre une perte de 88,9 millions en 2021, rapporte un communiqué mardi.

Le chiffre d'affaires a doublé à 423,1 millions. Les revenus aéronautiques ont suivi la même courbe (+130,7%), favorisés par la reprise du trafic aérien et par les redevances aéronautiques haussées le 1er juillet 2021 sur une année pleine, à 4,45 francs par passagers.

Les recettes non-aéronautiques, provenant des commerces, parkings et loyers, ont augmenté de 72,5%.

L'exploitant du tarmac de Cointrin avait publié mi-janvier les chiffres relatifs à sa fréquentation. Le nombre de passagers a plus que doublé (+137,8%) en 2022, avec plus de 14 millions de voyageurs. Ce résultat reste inférieur aux 17,9 millions enregistrés en 2019.

Réductions d'effectifs

Le total des atterrissages et décollages a atteint plus de 160'000 mouvements, une augmentation de 64,4% par rapport à 2021, mais 12,3% de moins qu'en 2019. Du côté de l'aviation d'affaires, la progression est de 16%.

La reprise du trafic aérien a entraîné des dépenses d'exploitation à hauteur de 264,7 millions. Au cours de l'année, l'aéroport a réduit ses effectifs, passant de 998 postes équivalents plein temps à 972. Les charges ont augmenté de 19,9 millions.

L'entreprise a mené 140 projets contre 75 l'exercice précédent, pour un investissement d'environ 60 millions.

Easyjet arrive en tête des compagnies aériennes opérant au sein de l'aéroport avec une part de marché de 49,6%, toujours loin devant Swiss à 11,5% et British Airways avec 4,7%. Les trois destinations les plus fréquentées sont Londres, Paris et Porto. Au total, 146 destinations sont désormais accessibles depuis Genève, contre 139 précédemment.

Genève Aéroport a retrouvé l'intégralité de son réseau long-courrier avec le retour d'Air China en février de l'exercice en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Nouveau record des brevets suisses en 2022

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Le groupe pharmaceutique Roche a déposé 650 demandes de brevets l'année dernière, suivi par ABB (419) et Nestlé (410). (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les demandes de brevets suisses ont continué de progresser l'année dernière en dépit des incertitudes mondiales. Le secteur des technologies médicales reste le plus actif dans le domaine.

En 2022, les demandes de protection de propriété intellectuelle déposées par les entreprises et instituts suisses auprès de l'Organisation européenne des brevets (OEB) ont augmenté de 5,9%, soit 9008 demandes, rapporte mardi un communiqué.

Le pourcentage de hausse dépasse le record de 2021 et se situe au-dessus de la croissance moyenne mondiale (+2,5%) et européenne (+0,1%), étaie l'institut basé à Munich.

Les dispositifs médicaux ont été les plus actifs, avec 34,6% de plus qu'auparavant, et devancent cette année encore les biens de consommations qui enregistrent une progression de 12,9%. Malgré un recul de 1,2%, les technologies de mesures remportent la troisième place.

Vaud en leader

Par entreprises, le groupe pharmaceutique Roche a déposé 650 demandes de brevets, suivi par ABB (419) et Nestlé (410).

Au niveau cantonal, Vaud a enregistré 1179 demandes, en hausse de 2,5%, suivi par Zurich avec 1119 demandes (+8,2%) et Bâle-Ville (1011, chiffre stable).

"La Suisse est à nouveau le pays qui dépose le plus de demandes par habitant", a souligné l'institut, selon lequel cet indicateur prouve que l'activité d'innovation est restée robuste en 2022 malgré le contexte économique et géopolitique difficile.

Au niveau mondial, l'OEB a enregistré au total 193'460 demandes de brevets déposées, en hausse de 2,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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