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Suisse

Le refus de garantie reste en tête des plaintes des consommateurs

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Auf der Konsumenten-"Ärgerliste" zuoberst stehen Probleme im Zusammenhang mit Konsumverträgen. So werden online bestellte und bezahlte Produkte sehr spät oder gar nicht geliefert, wie eine Auswertung von Konsumentenorganisationen ergab. (Symbolbild) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les refus de garantie et les retards de livraison ont causé le plus d'irritation chez les consommateurs en 2022, a indiqué mercredi l'Alliance des organisations des consommateurs. Les pièges à l'abonnement et les coûts de la santé complètent le podium.

En 2022, plus d'un tiers des 13'924 réclamations parvenues aux organisations de consommateurs entre janvier et novembre 2022 concernait des contrats de consommation courante. "Des produits commandés et payés en ligne sont souvent livrés tardivement, voire pas du tout", illustre l'Alliance dans un communiqué. Ce type de problème figure donc, comme l'an passé, en tête du classement national des doléances des consommateurs.

Sur ce point, les organisations ont constaté que de nombreuses enseignes refusent systématiquement d'activer la garantie, au motif que "le défaut serait imputable au consommateur". Elles ajoutent que cette tendance est en augmentation.

En effet, en Suisse, contrairement à l'UE, c'est au client de prouver qu'il n'est pas responsable du défaut. Or la démarche est coûteuse et le consommateur y renoncera souvent, ce que "les fabricants savent". Les organisations de consommateurs demandent donc d'inverser le fardeau de la preuve et d'inscrire cela dans la loi.

Seulement prétendument gratuit

Les "méthodes commerciales déloyales" décrochent la médaille d'argent en matière de grogne des consommateurs. Cette année, les "pièges à l'abonnement" ont particulièrement sévi, note l'Alliance, précisant qu'il suffit de quelques clics pour obtenir des services en tous genres et a priori gratuits, qui se transforment ensuite "sans préavis" en des "abonnements payants (...) sans rétractation possible".

Les plaintes concernant les assurances santé obligatoires et complémentaires viennent ensuite. En forte hausse par rapport à 2021, elles ravissent même la troisième place du classement aux doléances sur la téléphonie.

Outre des plaintes concernant la hausse des primes de l'assurance de base, les consommateurs ont régulièrement sollicité l'alliance pour des questions de factures problématiques des assurances complémentaires. Des frais ont parfois été décomptés "à double", tandis que d'autres ont été facturés "pour des prestations non sollicitées".

Télécommunications, transports et alimentation

Les plaintes concernant les télécommunications terminent au pied du podium. "Les problèmes restent pratiquement inchangés depuis des années", constate l'alliance. Parmi ceux-ci, on peut mentionner des connexions internet plus lentes que prévu, des "conditions de résiliation inutilement contraignantes" ou encore des pressions sur le client pour qu'il paie ses factures en ligne.

Des inquiétudes concernant la hausse des coûts de la vie, des mécontentements en raison de l'opacité des tarifs des transports ou encore une insatisfaction concernant l'étiquetage des produits alimentaires viennent entre autres compléter le classement.

Spécificités régionales

A noter encore que les doléances des consommateurs comportent aussi des spécificités régionales. Les Suisses alémaniques se sont ainsi plus souvent énervés contre "le dommage dû aux retards de paiement, souvent facturé de manière illicite par les créanciers et maisons de recouvrement".

Les Suisses romands ont quant à eux plus souvent dénoncé des pratiques commerciales déloyales, tandis que les Tessinois ont beaucoup sollicité les associations de consommateurs au sujet de l'assurance maladie obligatoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une locomotive centenaire à nouveau sur les rails après révision

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La locomotive à vapeur numéro 16 est considérée comme un chef-d'oeuvre technique. (© Rigi Bahnen)

Une locomotive à vapeur centenaire des Chemins de fer du Rigi a effectué samedi son premier voyage après une révision complète. Quelque 170 personnes ont fêté l'événement, a indiqué la fondation Rigi Historic.

La locomotive à vapeur numéro 16 est un chef-d'oeuvre technique et même après un siècle, elle est encore composée à près de 90% des pièces d'origine, explique la fondation. Après avoir été révisée à plusieurs reprises au cours de son existence, elle a dû subir cette année des réparations majeures, en raison de son âge.

L'essieu moteur, l'arbre borgne et une roue ont notamment été remplacés. Le vilebrequin a pu être remis en état grâce à une entreprise allemande.

La fondation Rigi Historic se donne pour mission de maintenir les véhicules historiques du Rigi en état de marche et de les faire découvrir aux générations futures, précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La neige en altitude marque le début de l'automne

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Juf GR, le village le plus haut de Suisse à 2126 mètres d'altitude, est recouvert d'une épaisse couche de neige, voit-on sur une photo publiée par "WetterOnline.ch". (© )

La neige est tombée dans les Alpes suisses dans la nuit de vendredi à samedi. Dans le Valsertal GR, la limite des chutes de neige est descendue à 1200 mètres. Samedi, la neige devrait tomber jusqu'à 1700 mètres dans les Grisons et en Suisse orientale.

Juf dans les Grisons, le village le plus haut de Suisse à 2126 mètres d'altitude, était recouvert samedi matin d'un épais manteau blanc, voit-on sur une photo publiée par "WetterOnline.ch" sur X, anciennement Twitter. Bivio, sur la commune de Surses GR, au col du Julier, était également recouvert de blanc.

Toujours dans les Griusons, au col de l'Ofen entre Zernez et Müstair, la chaussée est recouverte de neige, selon le Touring Club Suisse (TCS). A Vals, environ 80 mm de "poudre" sont tombés au cours des dernières 24 heures, a indiqué SRF Meteo sur X.

Jusqu'à vendredi, selon MétéoSuisse, plus de 200 mm de pluie étaient tombés des Centovalli jusqu'au centre de la vallée de la Maggia, allant même localement jusqu'à 300 mm. Plus au nord-est, dans la vallée du Rhin saint-galloise, on a mesuré entre 50 et 100 mm de précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Une place au nom de Lydia von Auw, première femme pasteure vaudoise

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Une place a été baptisée du nom de Lydia von Auw, première femme pasteure vaudoise dans le quartier de l'Eglantine à Morges. (© Ville de Morges 2023)

La Municipalité de Morges (VD) a inauguré une place baptisée "Lydia-von -Auw" dans le nouveau quartier de l’Eglantine. Elle rend ainsi hommage à la première femme à obtenir un doctorat en théologie en Suisse et à devenir pasteure dans le canton de Vaud.

La Municipalité a dévoilé vendredi une plaque commémorative en l’honneur de cette pionnière, écrit-elle dans son communiqué. Née en 1897 dans une maison de la Grand-Rue de Morges, Lydia von Auw est la première femme à obtenir un doctorat en théologie en Suisse ainsi que la première femme pasteure de l’Église évangélique libre du canton de Vaud, consacrée en 1935.

Dans un domaine jusque-là réservé aux hommes, la Morgienne assure des postes dans des paroisses souvent dédaignées par ses collègues masculins. Elle acquiert une renommée internationale grâce à ses recherches académiques sur le moine franciscain Angelo Clareno.

Ardente résistante aux fascismes italien et allemand, membre des Unions chrétiennes féminines, cette pionnière milite jusqu'à la fin de sa vie au sein d'Amnesty International. Elle décède en 1994 dans sa commune de naissance.

La Ville saisit l’occasion de valoriser les femmes dans l’espace public: depuis 2020, il s’agit du troisième site empruntant le nom d’une personnalité féminine morgienne, après les inaugurations de la promenade (Ernestine) de Castellane et du jardin Marie de Seigneux. Par ailleurs, un monument à la mémoire d’une autre Morgienne célèbre, Lydia Opienska-Barblan, a été inauguré en août de l’an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le théâtre La Grange présente son festival et sa saison 2023-2024

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Le théâtre la Grange de Dorigny dévoilé mardi le programme de son festival Fictions futures, demains réels, et du restant de son année artistique 2023-2024 (image d'illustration) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le théâtre La Grange, situé sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL), a dévoilé le programme de son festival "Fictions futures demains réels" qui débutera mercredi. Tables rondes, vernissages et rencontres sont au programme, alors que le reste de la saison 2023-2024 prévoit une vingtaine d'autres événements.

L'année artistique de La Grange débutera sur trois semaines d'un "festival transdisciplinaire qui propose une réflexion sur les mutations sociétales à venir en partant des enjeux d'aujourd’hui", ont indiqué les organisateurs.

Du 27 septembre au 14 octobre, le théâtre y réunira artistes, scientifiques et étudiants, pour "donner à voir et à entendre différentes visions du monde de demain".

Après le festival suivront diverses représentations théâtrales, comme celle de La Belle et la Bête par Jeanne Föhn et Ludovic Chazaud ou encore Médée Superstar de la Compagnie Les Bernardes.

L'annuel festival des cultures universitaires (Fécule) de la Grange – "véritable tourbillon de propositions multidisciplinaires" – tiendra sa 17e édition du 29 avril au 5 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Conférence des évêques veut créer un tribunal pénal

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La Conférence des évêques suisses (CES) veut mettre en place un tribunal ecclésial pénal et disciplinaire. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Après la révélation des cas d'abus sexuels dans les rangs de l'Eglise catholique, la Conférence des évêques suisses veut mettre en place un tribunal ecclésial pénal et disciplinaire. Ce tribunal devra s'occuper des sanctions en cas de violation de la loi sur l'Eglise.

Les lois pénales civiles suisses continueraient à avoir la priorité et les autorités de poursuite pénale seraient obligatoirement impliquées dans tous les cas d'abus ou d'autres infractions commises ou ayant été commises dans le contexte ecclésial. Le tribunal ecclésial s'occuperait en plus des sanctions nécessaires en cas de violation d'une loi ecclésiastique, peut-on lire dans un communiqué de la Conférence des évêques suisses (CES) samedi matin.

Afin de concrétiser la mise en place d'un tel tribunal national, les évêques suisses cherchent à s'entretenir avec les responsables du Vatican dans les semaines à venir, lit-on plus loin.

Autres mesures envisagées

Les trois mandants de l'étude de l'Université de Zurich, qui a révélé récemment l'ampleur des abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse, - la CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et les communautés religieuses catholiques romaines de Suisse (KOVOS) - ont pris des mesures supplémentaires. Parmi celles-ci, la poursuite de cette étude justement par les deux historiennes de l'Université de Zurich qui ont réalisé l'étude-pilote.

Un service national de collecte des signalements de victimes va être mis en place, a poursuivi la CES. Et les membres de la CES ont signé un engagement personnel pour que toutes les archives ecclésiastiques sous leur responsabilité restent accessibles et qu'aucun document ne soit détruit.

La CES a encore décidé d'introduire une procédure d'évaluation psychologique approfondie pour les séminaristes et les candidats au noviciat ainsi que pour d'autres agents pastoraux. Cette procédure d'évaluation existe déjà dans de nombreuses régions, mais elle sera désormais standardisée et professionnalisée à l'échelle nationale et sera obligatoire partout. Les dossiers personnels de tous les collaborateurs pastoraux seront professionnalisés. Le CES veut mettre en oeuvre ces mesures d'ici fin 2024 au plus tard.

Abus documentés

Dans leur étude-pilote publiée le 12 septembre, les chercheuses de l'Université de Zurich ont recensé au moins 1002 cas d'abus sexuels commis par des membres du clergé et des religieux catholiques depuis 1950. Selon les chercheuses, il ne s'agit que de la pointe de l'iceberg, car la plupart des cas n'ont pas été signalés et les documents détruits.

Selon les résultats de l'étude, les abus ont été commis par 510 personnes sur 921 victimes. Près de 56 pour cent des victimes étaient des hommes. Les auteurs étaient, à quelques exceptions près, des hommes. Dans 74 pour cent des cas, les victimes étaient mineures.

Le rapport documente des actes d'abus allant du franchissement problématique des limites aux abus systématiques les plus graves, impliquant le viol, et ayant duré des années. De nombreux cas ont été passés sous silence, dissimulés ou minimisés par l'Eglise catholique, avait déclaré l'une des auteures de l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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