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Economie

Le marché automobile repart à la hausse en août

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Les immatriculations de voitures de tourisme neuves ont progressé de 1,2% sur un an pendant la période sous revue. Avec 16'456 nouvelles voitures sur les routes suisses, elles dépassent de moins de 200 véhicules celles immatriculées en août 2020, en pleine pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le marché automobile helvétique est reparti à la hausse en août sans pour autant décoller. Il reste fortement pénalisé par la crise des semi-conducteurs.

Les immatriculations de voitures de tourismes neuves ont progressé de 1,2% sur un an pendant la période sous revue. Avec 16'456 nouvelles voitures sur les routes suisses, elles dépassent de moins de 200 véhicules celles immatriculées en août 2020, en pleine pandémie de Covid-19, a indiqué jeudi Auto-Suisse dans son relevé mensuel.

Mais comparé à août 2019, le marché se situe en recul de 15,3%. La faîtière automobile maintient cependant son objectif annuel de 270'000 voitures de tourisme neuves, malgré la persistance d'une situation difficile au niveau de l'approvisionnement en semi-conducteurs.

"Malgré la situation incertaine, nous nous attendons à ce que les résultats de l'année précédente soient dépassés et que le niveau annuel global puisse dès lors encore atteindre 270'000 voitures", explique le porte-parole de l'organisation.

Et de poursuivre: "De toute manière, 2021 n'entrera pas dans l'histoire comme une année automobile particulièrement bonne. Mais nous voulons (...) dans tous les cas atteindre un niveau nettement supérieur à celui de 2020" où le secteur avec enregistré 236'828 mises en circulation.

Les derniers chiffres d'Auto-Suisse montrent aussi que plus d'une automobile neuve sur dix mise en circulation cette année est un modèle électrique à batterie ou marche à l'hydrogène.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le prix de l'électricité va augmenter en 2024, annonce Swissgrid

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Comme en 2023, le prix de l'électricité connaîtra une hausse l'an prochain (Photo prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le prix de l'électricité va continuer de grimper en 2024. En plus des coûts de réseau plus élevés, l'exploitant de ce dernier, Swissgrid, facture pour la première fois les coûts des réserves hivernales. Un ménage moyen paiera plus du double de cette année.

Au total, un tel ménage avec une consommation annuelle de 4500 kilowattheures (kWh) devra payer en 2024 des tarifs Swissgrid de 146 francs. En 2023, il lui en coûtait 70 francs sur la facture d'électricité.

Ce tarif plus que doublé s'explique par une augmentation du prix du réseau de transport et par les coûts des réserves d'électricité hivernales.

Les services du gestionnaire de réseau reviendront à 92 francs. Cela représente 7% de la facture annuelle d'électricité. A ce tarif plus élevé s'ajoutera en 2024 l'indemnisation pour les réserves hydroélectriques et les centrales de réserve. Cela coûtera 54 francs supplémentaires au consommateur moyen.

Swissgrid explique la forte augmentation du prix de la prestation de base du réseau de transport par les prestations liées aux services-système. Leur tarif passe de 0,46 centime par kWh cette année à 0,75 centime en 2024.

Selon ses propres indications, le gestionnaire de réseau s'attend à une augmentation des dépenses d'acquisition pour la mise en réserve de la puissance de réglage. Il doit en outre résorber un déficit de couverture qui est dû à la forte augmentation des prix de l'électricité.

De plus, le tarif pour les pertes de transport passe de 0,3 à 0,34 centimes par kWh. Là encore, la raison en est, selon Swissgrid, la forte augmentation des coûts d'approvisionnement dans un contexte de prix élevés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une seule grande banque est une catastrophe pour la démocratie

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UBS a désormais une énorme influence, y compris sur la BNS et sur sa politique monétaire, estime Urs Birchler (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Une place financière suisse avec une seule grande banque est une catastrophe pour la démocratie et la politique monétaire, estime l'économiste Urs Birchler. La concurrence va en souffrir et il ne sera plus possible de légiférer de manière neutre, lâche-t-il.

"Si le monde politique traite désormais des lois sur les banques, ce sera toujours une loi contre un établissement en particulier: UBS", déclare M. Birchler, l'un des pères de la réglementation "too big to fail", dans un entretien diffusé mercredi par Republik, trois jours après la reprise de Credit Suisse par UBS. "Une législation qui n'a pas une certaine neutralité de base est délicate".

Bien qu'il existe encore un certain contrepoids sur le marché hypothécaire, grâce aux banques cantonales notamment, la concurrence est menacée, remarque l'expert, qui a fait partie de la direction de la Banque nationale suisse (BNS). Selon lui, les petites banques risquent d'aligner leurs taux sur ceux d'UBS. "On peut s'attendre à ce que les hypothèques, par exemple, aient tendance à devenir un peu plus chères".

"Tout va de travers maintenant", note M. Birchler. "UBS est désormais comme un enfant unique sorti du cadre familial, un enfant unique qui génère un bilan deux fois plus important que le revenu annuel de ses parents". Cette situation confère à UBS une grande influence, y compris sur la BNS et sur sa politique monétaire, ajoute-t-il.

Et le droit de la concurrence, le droit des actionnaires, le droit de la prise de contrôle et le droit de propriété ont été bafoués pour arriver à ce résultat, relève le professeur émérite à l'institut de la banque et de la finance de l'université de Zurich. "La Suisse n'est plus la même aujourd'hui qu'il y a deux semaines. La sécurité juridique n'existe plus".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Credit Suisse: Lazard Frères Gestion essuie 142 millions de pertes

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L'émission des obligations AT1 de Credit Suisse visait à renforcer le niveau de solvabilité sans émettre de nouvelles actions (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les sociétés de gestion d'actifs française Lazard Frères Gestion et américaine Pimco ont essuyé des pertes de 141 millions et 314 millions de francs dans le rachat de Credit Suisse par UBS. L'opération a provoqué l'effacement de certains titres de dette.

L'opération a en effet conduit à l'annulation de 17 milliards de dollars (15,7 milliards de francs) de titres de dette dits "CoCo" (pour "Contingent Convertible"), aussi appelés "Additional Tier 1" ou "AT1", détenus par des investisseurs professionnels (banques, fonds).

Au 14 mars, au début de la débâcle et des fortes craintes de faillite de Credit Suisse, Lazard Frères Gestion détenait un total de 142 millions d'euros de ces titres, selon une déclaration transmise mardi à l'AFP par l'entreprise. Cela ne représente que 0,4% du total des actifs gérés par la filiale de la banque d'affaires franco-américaine Lazard.

Dernière position

La société américaine Pimco, filiale de l'assureur allemand Allianz, a de son côté perdu environ 340 millions de dollars dans cette affaire, a indiqué mardi une source proche de la société.

Pimco détenait initialement des obligations AT1 de Credit Suisse, qui valaient 807 millions de dollars quand elles ont été émises, mais leur valeur avait fondu ces derniers mois, a précisé cette source. Cela en faisait le plus gros détenteur d'obligations AT1 de Credit Suisse selon des données de l'agence d'informations financières Bloomberg. C'est toutefois une part minime au milieu des 1740 milliards de dollars gérés par Pimco.

Créée après la crise financière de 2008, cette catégorie de dette, qui arrive en dernière position dans l'ordre de priorité pour le remboursement en cas de difficultés financières, visait à renforcer le niveau de solvabilité sans émettre de nouvelles actions et, ainsi, éviter que le contribuable ne finisse par payer l'addition en cas de sauvetage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Rachat de CS par UBS: session extraordinaire du Parlement convoquée

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Le Parlement se réunira en avril en session extraordinaire sur la débâcle de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Parlement se penchera mi-avril sur le rachat de Credit Suisse par UBS. Plus d’un quart des membres du Conseil National a demandé la convocation d’une session extraordinaire de l'Assemblée fédérale, qui aura lieu entre le 11 et le 14 avril.

Les bureaux siégeront le 27 mars pour fixer le détail des travaux qui débuteront au Conseil des Etats, ont annoncé mardi soir les services du Parlement via Twitter. Le quorum ne semblait pas difficile à atteindre car lundi, les politiques de gauche comme de droite ont affirmé vouloir une session urgente.

La Délégation des finances (DélFin) des Chambres fédérales a approuvé dimanche les crédits d'engagement proposés par le Conseil fédéral, soit 100 milliards de francs pour la BNS et 9 milliards pour UBS, au titre de garanties.

Selon la loi sur le Parlement, si un engagement urgent est supérieur à 500 millions de francs, il suffit d'un quart des membres d'un Conseil pour demander la convocation de l'Assemblée fédérale en session extraordinaire, dans un délai d'une semaine à partir du feu vert de la DélFin.

Cette session extraordinaire doit impérativement avoir lieu au cours de la troisième semaine qui suit le dépôt de la demande de convocation.

Revendications

Le Parlement doit avoir son mot à dire sur des affaires d'une telle portée, ont estimé de nombreux députés après l'annonce dimanche soir du rachat de Credit Suisse par UBS, cautionné par le Conseil fédéral, la BNS et la FINMA. Les partis ont l'intention d'utiliser la session urgente pour faire valoir leurs revendications par le biais d'interventions parlementaires.

Pour le PLR, la session extraordinaire devrait notamment déterminer l'éventuelle nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique. La gauche rose-verte soutient ouvertement une telle enquête, qui reste néanmoins un instrument complexe à mettre sur pied.

Tous les parlementaires n'étaient pas favorables à une session extraordinaire. Le président de la puissante commission de l'économie du National, Leo Müller (Centre/LU) plaidait plutôt pour un travail en cercle restreint, au sein d'une commission. Pour lui, seule la question du crédit d'engagement urgent plaidait en faveur d'une session extraordinaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Credit Suisse doit suspendre le versement de boni

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Le Conseil fédéral a demandé à Credit Suisse de suspendre certains boni de ses collaborateurs (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Credit Suisse doit suspendre le versement de certains boni à ses collaborateurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision mardi pour les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022 et qui ont été différées.

Le Département fédéral des finances (DFF) a signifié à Credit Suisse que l'établissement devait suspendre le versement de certaines rémunérations variables à ses collaborateurs, indique mardi un communiqué du gouvernement.

Cette décision concerne les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022, mais dont le versement est différé. Cette décision ne porte pas sur les versements différés qui sont déjà en cours, précise le gouvernement. Par rémunérations variables différées, l'Administration fédérale des finances entend des composantes de salaire variables, tels des droits à des actions.

Marge de manoeuvre

Pour des raisons de sécurité juridique, le Conseil fédéral a décidé de ne pas interdire avec effet rétroactif le versement aux collaborateurs de Credit Suisse des rémunérations variables déjà approuvées pour l'exercice 2022. Il entend éviter que sa décision ne touche des personnes qui n'ont pas elles-mêmes causé la crise, précise-t-il.

La direction de Credit Suisse a elle renoncé volontairement aux rémunérations variables de 2022. La loi sur les banques prévoit que le Conseil fédéral puisse agir en matière de rémunération s'il accorde à une banque d'importance systémique une aide financière directe ou indirecte puisée dans les moyens de la Confédération.

Se fondant sur ses décisions de la semaine dernière, le Conseil fédéral a aussi chargé le DFF de lui soumettre d'autres mesures concernant les rémunérations variables pour les exercices antérieurs à 2022 et les exercices suivants.

Controverses

La question des boni versés à des cadres de la banque a fait parler d'elle dès l'annonce, dimanche soir, du rachat de Credit Suisse par UBS pour 3 milliards de francs, rachat soutenu et souhaité par le Conseil fédéral.

Interrogée durant la conférence de presse, la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait répondu dans un premier temps que le versement de boni, contrairement aux dividendes, ne pouvait pas être interdit, puisqu'il s'agissait d'une reprise commerciale et non d'un sauvetage étatique.

Des parlementaires de son propre camp, comme le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD) et le sénateur Andrea Caroni (PLR/GR) ont fait part de leur courroux et de leur désaccord sur ce point précis, s'appuyant sur l'article 10a la loi sur les banques.

Mme Keller-Sutter a ensuite rectifié le tir. Lundi, tous les partis ont fait part de leurs doléances. Ils s'accordent pour demander une session extraordinaire des Chambres fédérales sur la débâcle du CS.

Le PLR, pointé du doigt par la gauche et l'UDC pour sa proximité avec la banque, a expressément ciblé les boni des ex-dirigeants du Credit Suisse en vertu de l'article 10a de la loi sur les banques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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