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Economie

Le franc se stabilise face à l'euro

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Valeur refuge par excellence, le franc se stabilisait face à l'euro, au lendemain de la forte poussée qui avait suivi les premières opérations militaires russes en Ukraine. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le franc se stabilisait vendredi face à l'euro, la principale devise des échanges commerciaux suisses.

La monnaie helvétique restait cependant dans le collimateur des investisseurs en raison de son rôle de valeur refuge dans un contexte d'invasion de l'Ukraine par la Russie.

A 11h45, la devise suisse s'échangeait à 1,0352 franc pour un euro, après que la paire de devises ait atteint la veille un nouveau plus bas à 1,0273 EUR/CHF.

Face au dollar, le franc se relâchait par contre et se négociait à 0,9261 USD/CHF. La veille, la paire de devises s'échangeait encore à 0,9176 USD/CHF.

"Ce qui se passe en Ukraine est un 'cygne noir' (des événements extrêmement rares et dommageables), il s'agit du pire scénario parmi les pires scénarios élaborés ces derniers mois", a averti Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, au sujet de l'attaque militaire russe contre l'Ukraine.

"Le dollar américain, ainsi que le yen et le franc suisse, remplissant leur rôle de valeur refuge et gagnent du terrain sur les devises plus risquées, dans lesquelles nous devons, dans ce cas, inclure l'euro", a commenté Ricardo Evangelista d'Activtrades.

Pour les spécialistes d'UBS, "l'aggravation de la crise en Ukraine a provoqué un large mouvement d'aversion au risque". "De nombreuses 'valeurs refuges' traditionnelles se sont bien comportées. C'est notamment le cas des bons du Trésor américain, du yen, du franc suisse et de l'or", ont-ils détaillé dans un commentaire.

Mais pour les analystes de la banque aux trois clés, "le franc suisse nous semble également apporter une couverture sous-optimale en raison de son exposition à l'économie européenne, qui pourrait souffrir en cas de perturbation de l'approvisionnement énergétique". Mais dans l'immédiat, la volatilité devrait rester élevée et une nouvelle baisse des marchés mondiaux ne peut être exclue.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCE vise une baisse "progressive" des taux

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La prochaine réunion de la Banque centrale européenne pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre (archives). (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.

La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.

"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.

L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.

La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.

"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.

"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.

Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.

À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.

Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.

Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Le Conseil fédéral veut 96,11 millions pour reconstruire l'Ukraine

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L'agression militaire russe contre l'Ukraine entraîne de lourdes pertes humaines et des dégâts matériels immenses, rappelle le Conseil fédéral (archives). (© KEYSTONE/AP)

La Suisse doit renforcer son soutien à la reconstruction de l'Ukraine. Le Conseil fédéral a transmis vendredi un message au Parlement demandant un crédit d'engagement de 96,11 millions de francs pour la participation à l'augmentation du capital de la BERD.

Cette participation est principalement destinée à renforcer le soutien à l'Ukraine. Toutefois, le gouvernement propose en outre d'adapter l'Accord portant création de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) afin de permettre à la banque d'étendre progressivement ses activités à l'Afrique subsaharienne et à l'Irak.

L'agression militaire russe contre l'Ukraine entraîne de lourdes pertes humaines et des dégâts matériels immenses, rappelle le Conseil fédéral dans un communiqué. Elle met en péril la sécurité et la stabilité en Europe.

La BERD est le principal investisseur institutionnel en Ukraine et donc un partenaire essentiel, selon le gouvernement. Les pays membres de la banque ont décidé d'augmenter son capital de 4 milliards d'euros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La BCE baisse de nouveau ses taux, la suite reste ouverte

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Le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain : comme attendu, le Conseil des gouverneurs de la BCE n'a pas communiqué d'indications sur le rythme de l'assouplissement monétaire (archives). (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La Banque centrale européenne (BCE) a repris jeudi sa politique d'assouplissement du crédit à petits pas. L'institut d'émission de Francfort a procédé à une deuxième baisse de taux en trois mois, mais sans donner d'indication sur sa stratégie pour la suite.

Le taux de dépôt, qui fait référence car les banques disposent encore des liquidités abondantes fournies par la BCE pendant les années de crise, a été comme attendu réduit de 25 points de base pour atteindre 3,50%.

Le recul de l'inflation, à 2,2% en août en zone euro, plaidait en faveur d'un nouvel assouplissement, après celui de juin, de même que l'atonie de l'activité économique en Europe.

"Il est aujourd'hui opportun de faire un nouveau pas dans la réduction du caractère restrictif de la politique monétaire", ont estimé les gardiens de l'euro dans leur décision.

Le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain : comme attendu, le Conseil des gouverneurs n'a pas communiqué d'indications sur le rythme de l'assouplissement monétaire.

"La croissance des salaires dépassant largement celle de la productivité et l'inflation des services repartant à la hausse, le conseil des gouverneurs n'a aucune raison d'accélérer le rythme des baisses de taux ou de s'engager sur de nouvelles baisses de taux à ce stade", commente Sylvain Broyer, chef économiste chez S&P Global Ratings.

En abaissant son taux de référence, la BCE va influencer les conditions auxquelles les banques se prêtent entre elles et, par conséquent, les conditions d'emprunts, offrant un léger bol d'air pour apaiser les tensions sur le crédit immobilier et les prêts aux entreprises.

Après une phase de renchérissement du crédit sans précédent pour lutter contre une inflation exceptionnellement élevée, à la suite notamment de la guerre russe en Ukraine, les gardiens de l'euro avaient baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans.

Ils avaient alors pris de vitesse la Réserve fédérale américaine. Celle-ci devrait décider de sa première baisse de taux le 18 septembre, après avoir élevé le loyer de l'argent à des niveaux inédits depuis 2001.

Evaluer les risques

La BCE avait observé une pause en juillet, mais le contexte économique l'a poussée de nouveau à l'action : l'inflation est tombée sous la cible de 2% dans les deux principales économies, la France et l'Allemagne, alors que les hausses de salaires commencent à ralentir.

De plus, la croissance économique dans la zone euro a été légèrement révisée à la baisse, à 0,2% pour le deuxième trimestre 2024.

Les déclarations devant la presse de la présidente de la BCE jeudi après-midi vont être scrutées pour déceler de quel côté penche la "balance des risques", un sujet "pas encore consensuel" entre banquiers centraux de la zone euro, déclare à l'AFP Gilles Moec, chef économiste d'Axa.

Le débat oppose "ceux qui commencent a s'inquiéter d'un ralentissement prononcé de la demande", justifiant d'assouplir rapidement le coût du crédit, et "ceux qui considèrent que la remontée du pouvoir d'achat, permise par la désinflation, permettra de soutenir la consommation et qu'il n'y a donc pas d'urgence a agir de manière forte", explique-t-il.

Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ne donnent pas une indication claire : léger ajustement à la baisse de la croissance, maintien des anticipations d'inflation pour 2024 à 2026.

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a récemment appelé à une approche prudente et progressive sur les taux pour éviter un retour de l'inflation.

Détail technique des décisions du jour : l'écart entre le taux de dépôt et le taux de refinancement des banques à une semaine a été réduit, passant de 50 à 15 points de base.

Le but de ce changement, annoncé en mars, est d'éviter une volatilité des taux sur le marché interbancaire quand la BCE aura réduit l'excès de liquidités dans le secteur bancaire, un processus qui devrait prendre des années mais que l'institut veut anticiper.

Le taux des opérations de refinancement (MRO), que les banques paient si elles doivent emprunter de l'argent à la BCE pour une semaine, est ainsi retombé à 3,65%, et celui sur les allocations sur un jour (MLF) à 3,90%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp / awp

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La BCE va de nouveau baisser ses taux, incertitude pour la suite

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La Banque centrale européenne , présidée par Christine Lagarde, a baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans (archives). (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La Banque centrale européenne devrait reprendre jeudi ses baisses de taux d'intérêt, poussée par le recul de l'inflation et la fragilité de l'économie en zone euro, l'attention se portant sur le rythme de l'assouplissement monétaire dans les prochains mois.

Plusieurs membres du Conseil des gouverneurs, qui tient sa réunion de rentrée, n'ont pas fait mystère de leur préférence, à l'instar du gouverneur de la Banque de France: une nouvelle baisse de taux en septembre serait "juste et sage", a récemment déclaré François Villeroy de Galhau.

Le taux de dépôt, qui fait référence car les banques disposent encore des liquidités abondantes fournies par la BCE pendant les années de crise, devrait être réduit de 25 points de base pour atteindre 3,50%.

Ces décisions influencent le taux du marché interbancaire et, par conséquent, les conditions d'emprunts des ménages et entreprises.

Après une phase de renchérissement du crédit sans précédent pour lutter contre une inflation exceptionnellement élevée, suite notamment à la guerre russe en Ukraine, les gardiens de l'euro ont baissé les taux en juin pour la première fois depuis cinq ans.

Ils avaient alors pris de vitesse la Réserve fédérale américaine, qui devrait décider de sa première baisse de taux le 18 septembre, après avoir élevé le loyer de l'argent à des niveaux inédits depuis 2001.

Evaluer les risques

La BCE avait observé une pause en juillet, mais le contexte économique la pousse de nouveau à l'action : l'inflation a ralenti à 2,2% sur un an en août en zone euro et est tombée sous la cible de 2% dans les deux principales économies, la France et l'Allemagne, alors que les hausses de salaires commencent à ralentir.

De plus, la croissance économique dans la zone euro a été légèrement révisée à la baisse, à 0,2% pour le deuxième trimestre 2024.

Si cette nouvelle étape sur les taux ne fait guère de doute, "la manière dont la BCE communiquera sur la suite de son action reste très incertaine, avec un risque qu'elle déçoive par trop de réserve", selon les analystes de RichesFlores Research.

Tout dépendra de quel côté va pencher la "balance des risques", un sujet "pas encore consensuel" entre banquiers centraux de la zone euro, déclare à l'AFP Gilles Moec, chef économiste d'Axa.

Le débat oppose "ceux qui commencent a s'inquiéter d'un ralentissement prononcé de la demande", justifiant d'assouplir rapidement le coût du crédit, et "ceux qui considèrent que la remontée du pouvoir d'achat, permise par la désinflation, permettra de soutenir la consommation et qu'il n'y a donc pas d'urgence a agir de manière forte", explique-t-il.

Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ne devraient guère aider: les observateurs n'attendent qu'un léger ajustement à la baisse de la croissance et de l'inflation pour 2024 et 2025.

Message pour Paris

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a récemment appelé à une approche prudente et progressive sur les taux pour éviter un retour de l'inflation.

Un avertissement qui devrait inciter Christine Lagarde à maintenir le principe de s'appuyer sur les données pour agir réunion après réunion, sans engagement à long terme.

La BCE insistera aussi sur l'importance de la mise en oeuvre rapide des nouvelles règles budgétaires de l'UE pour assurer la stabilité des prix, un message visant indirectement le nouveau Premier ministre français Michel Barnier, alors que les prévisions de déficit public de la France, déjà non conformes au Traité européen, risquent de se détériorer davantage.

Détail technique des décisions du jour : l'écart entre le taux de dépôt et le taux de refinancement des banques sera réduit, passant de 50 à 15 points de base.

Le but de ce changement, annoncé en mars, est d'éviter une volatilité des taux sur le marché interbancaire quand la BCE aura réduit l'excès de liquidités dans le secteur bancaire, un processus qui devrait prendre des années mais que l'institut veut anticiper.

Le taux des opérations de refinancement (MRO), que les banques paient si elles doivent emprunter de l'argent à la BCE pour une semaine, devrait ainsi retomber à 3,65%, et celui sur les allocations sur un jour (MLF) à 3,90%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Baloise améliore sa rentabilité semestrielle, supprime des emplois

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Baloise compte supprimer 250 équivalents temps plein dans toutes les unités et lignes d'activités (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Baloise a vu son volume d'affaires se contracter mais sa rentabilité s'améliorer sur les six premiers mois de l'année, malgré le coût des intempéries. L'assureur veut notamment réduire ses coûts et envisage de supprimer 250 emplois.

Le volume d'affaires a reculé de 0,9% sur un an à 5,29 milliards de francs, a annoncé le groupe jeudi dans un communiqué. Dans les affaires non-vie, les primes brutes émises ont crû de 3,2% à 2,72 milliards alors qu'elles ont reculé dans l'activité vie de 5,1% à 2,16 milliards.

Au niveau opérationnel, le résultat d'exploitation (Ebit) a par contre augmenté de 1,8% à 271,9 millions, tandis que le bénéfice net attribuable aux actionnaires a augmenté de 6,9% à 219,8 millions. Ce solide résultat a été atteint grâce à la hausse des contributions des activités en Allemagne et en Belgique, ainsi qu'à la bonne performance du segment vie, a précisé le groupe rhénan.

Les intempéries, notamment celles ayant frappé la Suisse en juin, ont coûté environ 80 millions de francs net à l'assureur. Son ratio combiné, qui mesure le rapport entre les primes encaissées et les coûts des sinistres, s'est du coup dégradé de 3,1 points à 90,4%.

Ces chiffres sont mitigés comparés aux prévisions des analystes consultés par l'agence AWP. Alors que le volume d'affaires est ressorti inférieur aux attentes du marché, l'Ebit et le profit net ont dépassé les attentes.

En mars, la direction avait renoncé à sa stratégie d'investissements extensifs dans les domaines de l'habitat et de la mobilité. "Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous devions nous concentrer davantage sur nos activités de base", avait alors indiqué le nouveau directeur général Michael Müller.

Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, le groupe ambitionne de générer plus de 2 milliards de francs de liquidités d'ici 2025, auxquelles doivent s'ajouter 1 milliard à l'horizon 2027. Au moins 80% de ces liquidités doivent être reversées sous forme de dividende et de rachats d'actions, a-t-il précisé dans un communiqué séparé.

L'entreprise veut également "renforcer (sa) discipline en matière de coûts", en abaissant de son ratio combiné de 2 à 3 points. Quelque 250 postes doivent être supprimés dans l'ensemble du groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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