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Le doute s'instille dans l'esprit des analystes en juillet

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L'appréciation des analystes pour les perspectives à court terme de l'économie helvétique a pris un nouveau coup de rabot en juillet. Les craintes autour du variant Delta n'ont pas encore provoqué de correction (archives). (© KEYSTONE/DPA/ARMIN WEIGEL)

L'appréciation des analystes pour les perspectives à court terme de l'économie helvétique a pris un nouveau coup de rabot au mois de juillet, selon l'indicateur compilé par The CFA Society Switzerland et Credit Suisse.

Après avoir atteint un zénith en mai à plus de 70 points, l'indice CS CFA avait entamé un mouvement de repli en juin à 51,3% et s'inscrit désormais à 48,2 points, détaille l'édition mensuelle du sondage diffusée mercredi.

Le baromètre retrouve ainsi peu ou prou son niveau d'il y a un an, avant le déferlement de la seconde vague pandémique, relèvent les auteurs de l'étude.

Les craintes autour de l'inquiétant variant Delta du Sras-Cov-2 n'ont toutefois pas encore provoqué de correction de la même ampleur que la recrudescence des contaminations à cette époque.

La chute de confiance est plus marquée encore pour les économies américaine ou de la zone euro, les pronostics pour les Etats-Unis ayant notamment dégringolé de 30 points.

A contre-courant de la tendance générale, la situation sur le front de l'emploi en Suisse doit toujours enregistrer une embellie et les anticipations de croissance pour le produit intérieur brut (PIB) en 2021 ont été relevées à 2,88%, contre 2,64% au dernier pointage en avril.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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BlackRock dépasse les attentes, marquant une année record

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L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'américain BlackRock, premier gestionnaire d'actifs au monde, a de nouveau dépassé les attentes au quatrième trimestre 2024. L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars.

"BlackRock entre dans 2025 avec encore plus de potentiel de croissance et d'atouts que jamais auparavant. C'est juste le commencement", a commenté Larry Fink, patron de BlackRock, cité dans un communiqué. Il a notamment mis l'accent sur les acquisitions menées en 2024 par le groupe - GIP qui est finalisée depuis octobre et celles de Preqin et HPS encore en cours -, ainsi que sur la collecte nette record pour le second trimestre consécutif (281 milliards de dollars) et sur l'ensemble de l'exercice (641 milliards), et sur le chiffre d'affaires annuel qui a atteint un sommet inédit.

Entre octobre et décembre, BlackRock a engrangé 5,68 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+23%) et un bénéfice net de 1,67 milliard (+21%). Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, le bénéfice par action ressort à 11,93 dollars contre 9,66 dollars un an plus tôt.

C'est mieux que le consensus des analystes de FactSet qui attendait 11,26 dollars. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action BlackRock gagnait 2,79%.

Au 31 décembre, le niveau des actifs sous gestion atteignait 11.551 milliards de dollars, soit une hausse de 15% sur un an. Sur l'ensemble de l'année, le gestionnaire a réalisé un chiffre d'affaires de 20,41 milliards (+14%) et un bénéfice net de 6,37 milliards (+16%). Dilué par action et proforma, ce dernier ressort à 43,61 dollars contre 37,77 dollars en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Toujours pas d'accord sur les salaires de La Poste

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Le syndicat Transfair s'inquiète pour le pouvoir d'achat des employés de La Poste, qui subissent l'inflation de plein fouet. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les négociations salariales 2025 entre La Poste et les syndicats ont échoué. La décision revient désormais à une commission de conciliation, indiquent le syndicat Transfair et La Poste mercredi.

L’échec des négociations est très décevant pour Transfair. "Après un accord salarial 2024 correct mais insatisfaisant et obtenu très tardivement, le résultat 2025 est lui aussi retardé. Cela risque de faire tousser le personnel de La Poste", écrit le syndicat.

Même dans le cadre du 175e anniversaire du groupe en 2024, la Poste a manqué l’occasion de se montrer reconnaissante envers son personnel par un geste monétaire, estime Transfair. Or le coût de la vie n'a cessé d'augmenter, ajoute-t-il.

"Il est apparu clairement que les parties ont des visions très différentes de la situation économique", réagit La Poste dans un communiqué. C'est pourquoi les négociations doivent passer par une commission de conciliation, précise-t-elle, tout en promettant une prime unique de 400 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022

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Le gendarme financier américain allègue que Musk a acquis des actions de la société à des «prix artificiellement bas», spoliant ainsi les actionnaires. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.

"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".

Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).

La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.

Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".

Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.

Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Partners Group termine 2024 sur une note positive

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Partners Group a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pour Partners Group, 2024 aura été un bon cru. Le gestionnaire d'actifs zougois a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier et a légèrement augmenté ses actifs sous gestion.

La masse sous gestion du groupe a augmenté de 7% à 152 milliards de dollars au 31 décembre 2024, indique mardi dans un communiqué la société zougoise spécialisée dans le capital-investissement. La demande clientèle a crû, conformément aux prévisions de la direction, à 22 milliards de dollars, en hausse de 22% par rapport à l'année précédente.

Il s'agit de la meilleure année de levée de fonds jamais enregistrée pour le secteur de la gestion de patrimoine privé, selon Partners Group. "Le marché revient lentement à la normale", a commenté David Layton, partenaire et directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Les chiffres sont légèrement inférieurs aux attentes des analystes consultés pour élaborer le consensus AWP. Ces derniers tablaient sur une masse sous gestion de 155,6 milliards et une demande de la clientèle de 22,9 milliards.

Nouvel afflux d'argent frais attendu

L'année dernière, 22 milliards ont été investis, contre seulement 13 milliards en 2023. Entre-temps, 18 milliards ont afflué dans les caisses grâce aux ventes et aux sorties de participations, contre 12 milliards l'année précédente. Pour rappel, Partners Group s'est séparée de plusieurs participations ces dernières semaines.

En décembre, le groupe a introduit en Bourse la chaîne de magasins Vishal Mega Mart en Inde et vendu le groupe VSB, acquis en 2020, au géant français Totalénergies. Au niveau des investissements, le gestionnaire d'actifs a pris en novembre une participation dans Bluesea Hotels, une chaîne d'hôtels en Espagne, et, en octobre, il a acquis plusieurs immeubles résidentiels en Italie.

Pour 2025, Partners Group s'attend à un nouvel afflux d'argent frais, avec un total de nouveaux actifs clients de 26 à 31 milliards. Les prévisions sont donc beaucoup plus optimistes qu'elles ne l'étaient récemment. Plusieurs initiatives clés ont été lancées en 2024 pour stimuler la croissance future du groupe.

Partners Group publiera ses résultats annuels détaillés le 11 mars.

Partenariat avec Blackrock

Par ailleurs, le gestionnaire d'actifs n'a communiqué aucun objectif financier concernant sa collaboration avec Blackrock. Les portefeuilles proposés conjointement seraient gérés activement par les deux sociétés et les revenus et les coûts seraient partagés, a déclaré la direction lors d'une conférence téléphonique. Toutefois, aucune directive n'a encore été émise.

Le groupe basé à Zoug a annoncé en septembre qu'il lancerait une nouvelle offre avec son concurrent américain. Une solution d'investissement commune pour les investisseurs privés devrait être "opérationnelle" au cours du premier semestre 2025, selon un rapport intermédiaire sur l'exercice 2024 publié mardi soir.

Parallèlement, Partners Group a confirmé ses prévisions concernant la part des revenus des commissions à la performance d'environ 20% pour l'exercice 2024 écoulé. "Les chiffres au second semestre ont été conformes à ceux du premier semestre", a déclaré le patron David Layton.

Au premier semestre 2024, les commissions à la performance ont représenté 17% des recettes totales. En 2023, ce taux était de 19%, après être tombé à 14% en 2022.

A la clôture de la Bourse suisse, l'action a gagné 0,8% à 1291 francs, dans un SLI en progression de 0,12%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Il y a 10 ans, le choc de l'abolition du taux plancher

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L'abolition du taux de change plancher de l'euro par la Banque nationale suisse (BNS) a dix ans. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'abolition du taux de change plancher de l'euro par la Banque nationale suisse (BNS) célèbrera ses dix ans mercredi. Les experts considèrent désormais cette mesure comme positive pour l'économie helvétique, malgré le choc initial qu'elle a provoqué.

Le 15 janvier 2015 à 10h30, la BNS a supprimé le cours minimum de 1,20 franc pour un euro. Cette décision inattendue a provoqué un séisme sur le marché financier suisse et les exportations. Les associations économiques et les syndicats avaient alors réagi sous le choc, mettant en garde contre une récession après la brusque appréciation du franc.

La décision de la BNS a pris les acteurs économiques de court, même si la plupart pressentaient que le cours plancher introduit en 2011 lors de la crise de l'euro (Grexit) serait difficile à défendre. Les milliards de francs d'achats de devises effectués par la banque centrale helvétique les mois précédents avaient en effet été critiqués.

L'appréciation abrupte du franc après l'abolition a notamment freiné les entreprises industrielles orientées vers l'exportation en 2015 et 2016. Dans l'industrie des machines, de la métallurgie et de l'électronique, des milliers d'emplois ont souffert du "choc du franc", du moins temporairement, selon les économistes.

Cependant, la conjoncture suisse s'est montrée robuste, profitant de la structure diversifiée de son industrie. La pharmaceutique par exemple, qui dépend relativement peu du taux de change en raison de ses produits uniques, a été moins touchée.

Sage décision

"Dix ans après, le monde ne s'est pas effondré", déclare Karsten Junius, économiste en chef pour Safra Sarasin. Contre toute attente, le choc du taux de change n'a pas non plus catapulté la Suisse dans une récession. Après un trimestre d'évolution négative du produit intérieur brut (PIB), le pays a fait preuve d'adaptation en renouant avec la croissance.

Selon Daniel Kalt, économiste en chef du géant bancaire UBS, les entreprises suisses se sont montrées flexibles. De nombreuses sociétés ont dû supporter des pertes pendant des trimestres, voire des années, mais avec le temps, elles ont mieux appris à gérer les fluctuations monétaires. Aussi, les répercussions sur le marché du travail ont été bien moindres que redoutées.

"La décision de la BNS était judicieuse", ajoute M. Junius. Sous la direction de son président de l'époque, Thomas Jordan, l'institut d'émission a eu raison d'agir avant que sa consoeur européenne, la BCE, ne commence à acheter des obligations. "A ce moment-là, il était clair que le taux plancher ne pouvait plus être maintenu. Une sortie plus tardive aurait coûté beaucoup plus cher."

L'économiste en chef de Raiffeisen Suisse, Fredy Hasenmeile, est du même avis. "L'abolition du taux de change minimum a été une mesure très courageuse et correcte. Le bilan parle de lui-même. (...) Un regard sur l'Allemagne montre ce qui se passe lorsqu'une économie n'est plus sollicitée par une monnaie faible."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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