De nombreux facteurs ont pesé sur les activités du commerce de détail suisse l'année dernière, mais le secteur semble avoir fait preuve de résilience.
La faîtière Swiss Retail Federation souligne que les transactions par cartes de débit et de crédit suggèrent un maintien des chiffres d'affaires au niveau de ceux de l'année précédente, indique-t-elle mercredi dans un communiqué.
Si les chiffres 2023 ne sont pas encore disponibles, une analyse des paiements par cartes auprès des détaillants suisses montre que l'effondrement de l'activité attendu par les professionnels ne s'est pas produit. Au contraire, la demande intérieure est restée robuste, notamment grâce à un pouvoir d'achat qui reste élevé, estime la faîtière. La période des fêtes de fin d'année, pour laquelle certains sondages prédisaient une chute de 20% des ventes, a, in fine, enregistré une hausse de 3,6% des ventes en novembre et minimisé les dégâts en décembre, n'essuyant qu'une légère baisse de 1,3% sur un an.
Risques en 2024
Alors qu'en 2022, le rebond post-Covid du secteur non alimentaire avait soutenu la croissance, en 2023, ce sont les denrées alimentaires qui ont joué le rôle de moteur. En outre, le commerce stationnaire s'est montré plus dynamique que la vente en ligne, de sorte que sa part sur le total devrait avoir progressé.
La robustesse du commerce de détail suisse l'année dernière n'offre toutefois aucune garantie pour l'avenir. "Il est tout sauf certain, cependant, que le niveau des chiffres d'affaires puisse être maintenu en 2024", écrit la faîtière. La pression de la concurrence, notamment internationale, reste forte, en ligne mais aussi par le biais du tourisme d'achat, qui pourrait encore s'intensifier dans le contexte de la baisse de l'euro.
D'après un sondage menée par la fédération auprès de ses membres, plus d'un tiers des détaillants suisses tablent sur un résultat inférieur à la moyenne en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp