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Economie

Le chef désigné de l'Usam confronté à des accusations de plagiat

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Henrique Schneider (au centre) est confronté à des accusations de plagiat et de tromperie. (archives) (© Keystone/ENNIO LEANZA)

Le directeur désigné de l'Union suisse des arts et métiers (Usam), Henrique Schneider, doit faire face à de graves accusations de plagiat. Il aurait aussi menti sur deux postes de professeur afin d'enjoliver son CV.

Les références aux auteurs de ses publications contiendraient des titres académiques ou des références à des études qui ne sont pas exactes, selon des recherches de la NZZ am Sonntag. Le journal s'est basé entre autres sur une expertise commandée au chercheur autrichien en plagiat Stefan Weber.

Celui-ci écrit sur son site Internet qu'Henrique Schneider est soupçonné d'avoir systématiquement plagié dans ses publications scientifiques depuis au moins dix ans.

Henrique Schneider n'a pas pu être joint dimanche pour une prise de position. Dans la NZZ am Sonntag, il admet qu'il ne porte pas de titres académiques. Il affirme intervenir chaque fois qu'il remarque que de tels titres lui sont attribués.

Contacté dimanche par Keystone-ATS, Henrique Schneider rejette toutes les accusations. Il ne porte pas de titres académiques et intervient chaque fois qu'il remarque que de tels titres et fonctions lui sont associées, explique-t-il.

En ce qui concerne les accusations de plagiat, il affirme rédiger ses textes "avec le plus grand soin, en mentionnant les sources littéraires et les citations". "A mes yeux, j'exclus que ces publications contiennent des plagiats", poursuit M. Schneider. Les textes ont passé des "peer reviews" (revue par des pairs, ndlr) et un processus de rédaction qui vérifie l'originalité du texte.

Selon lui, les reproches de la NZZ am Sonntag sont imprécis. En particulier, l'article ne fait pas de distinction entre ce qu'il dit de lui et ce que d'autres disent de lui. Mais il va bien sûr se pencher sur le rapport de l'expert autrichien. L'Usam n'était pas joignable pour une prise de position.

65 plagiats de texte et deux abus de titre

Le chercheur Stefan Weber a documenté un total de 65 plagiats de texte dans dix publications scientifiques et journalistiques de M. Schneider. Dans son expertise, M. Weber dit avoir trouvé des fragments de plagiat parfois longs de plusieurs paragraphes. Les sources des plagiats sont, entre autres, Wikipedia, l'Encyclopédie de philosophie de Stanford et un mémoire de fin d'études déposé à Lucerne.

L'expert a également constaté deux abus de titre dans les données d'auteur de diverses publications de M. Schneider. Contrairement à ce qu'il a déclaré en 2011 et 2015, Henrique Schneider n'a jamais été professeur à l'Université de Vienne ni à celle de Graz.

Pour l'expert, il est "déconcertant, voire incompréhensible" que personne n'ait remarqué les faux titres malgré le "peer review" dans les revues spécialisées. Il est tout aussi incompréhensible que même des maisons d'édition renommées n'aient pas découvert les plagiats.

Henrique Schneider a été élu directeur de l'usam en février. Il doit succéder le 1er juillet à Hans-Ulrich Bigler, qui quitte ses fonctions pour raison d'âge après quinze ans à ce poste. Agé de 45 ans, M.Schneider travaille pour l'Usam depuis 2010. Depuis 2015, il y est directeur-adjoint, responsable des dossiers "politique économique" et "durabilité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

Le FMI prévoit une stabilité de la croissance de l'économie suisse

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Pour le FMI, l'acquisition du Credit Suisse par UBS, facilitée par l'Etat, a stabilisé les marchés. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Fonds monétaire international (FMI) se montre prudent quant à la croissance suisse, malgré une inflation plus modérée. L'institut salue la "décision appropriée" de la baisse de son taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS).

Pour cette année, le FMI table sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse de 1,3% (ou 1% ajusté des événements sportifs), puis de 1,4% en 2025 (ou 1,7% ajusté des événements sportifs). En 2023, le PIB avait augmenté de 1,3%, après +2,5% l'année précédente.

Le marché du travail reste "résilient", même si le taux de chômage est appelé à augmenter de manière mesurée à 2,3% cette année, indique l'organisation de Washington dans sa note consacrée à la Confédération publiée jeudi.

A titre de comparaison, le Seco anticipe une progression du PIB helvétique de 1,5% en 2024, puis de de 1,3% en 2025.

Le Conseil fédéral retient, dans la foulée, que "grâce au frein à l'endettement, la politique budgétaire est bien établie, mais la pression croissante qui pèse sur les dépenses requiert des mesures visant à combler les déficits structurels et à garantir le financement de la prévoyance vieillesse", selon le communiqué du gouvernement.

Le FMI note aussi que "l'acquisition du Credit Suisse par UBS, facilitée par l'Etat, a stabilisé les marchés et se déroule comme prévu", mais que des difficultés pointent, comme le fait que les actifs du groupe combiné pèsent 180% du PIB de la Suisse et que la complexité des opérations mondiales rend "également la supervision plus difficile".

En cas de crise future, les précédentes options de fusion ne pourraient plus être réalisables. Les risques en matière de concurrence et de concentration doivent être étroitement surveillés, souligne l'institut.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS: Sergio Ermotti a perçu 14,4 millions pour neuf mois en 2023

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Le patron d'UBS, Sergio Ermotti a gagné 1,8 million de plus que son prédécesseur l'an dernier. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le directeur général d'UBS Sergio Ermotti, débauché en urgence de la présidence de Swiss Re en avril 2023 pour piloter l'intégration de Credit Suisse, a perçu l'an dernier un total de 14,4 millions de francs entre salaire fixe et boni divers.

Son prédécesseur Ralph Hamers avait, à titre de comparaison, encaissé 12,6 millions pour l'ensemble de 2022, indique jeudi le rapport annuel de la banque aux trois clés. Du côté de l'organe de surveillance, le président Colm Kelleher a touché 4,7 millions, soit à peine moins que les 4,8 millions de l'an dernier. Le cénacle dans son ensemble s'est partagé une enveloppe de 12,6 millions, contre 12,5 millions, hors frais annexes.

Le numéro un bancaire helvétique retoque au passage ses résultats 2023 suite à une réévaluation de l'écart d'acquisition pour Credit Suisse. Le bénéfice net s'inscrit ainsi désormais à 27,8 milliards de dollars, en lieu et place des 29,0 milliards précédemment annoncés.

Le ratio de fonds propres durs a été modéré d'une dizaine de points de base à 14,4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

SMG envisage la suppression de 80 équivalents plein temps

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Cofondé par TX Group notamment, Swiss Marketplace Group (SMG) pourrait procéder à près de 40 licenciements dès le mois d'avril. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'exploitant de plateformes de petites annonces Swiss Marketplace Group (SMG), cofondé par TX Group, Ringier, La Mobilière et General Atlantic, envisage de biffer 80 équivalents plein temps de ses effectifs d'ici 2026.

Ces réflexions s'inscrivent dans le cadre d'une batterie de mesures destinées à économiser des dizaines de millions de francs, indique la firme dans un communiqué mercredi.

Près de 40 licenciements pourraient être prononcés dès le mois d'avril, nonobstant une préférence affichée du groupe pour des fluctuations naturelles. Un plan social facultatif sera proposé à chaque collaborateur concerné.

Les économies doivent par la suite être réinvesties dans des "initiatives de croissance définies", non détaillées dans la publication.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Mirabaud: nouveau recul des résultats en 2023

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Le groupe bancaire Mirabaud a misé sur une gestion prudente en 2023. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le groupe bancaire Mirabaud a observé l'an dernier une nouvelle érosion tant de ses gains que de sa masse sous gestion. L'établissement genevois revendique toutefois une performante "résiliente", réalisée dans un contexte de franc fort et de taux d'intérêts élevés.

Le bénéfice net s'est étiolé de 2,2% à 31,3 millions de francs, nonobstant un résultat d'exploitation hors exceptionnels étoffé de près de deux millions à 42,4 millions, détaille Mirabaud dans un compte-rendu mercredi.

La multiplication par deux des recettes sur opérations d'intérêt a surcompensé le recul de celles des commissions et des opérations de négoce, permettant d'étoffer les revenus près de 7% à 39,9 millions. Les charges d'exploitation ont toutefois aussi pris de l'embonpoint, passant de 239,4 millions en 2022 à 248,3 millions en 2023.

"Les résultats de la maison Mirabaud pour l'exercice 2023 (...) reflètent une gestion prudente et qualitative de notre bilan ainsi que la solidité financière de notre groupe", explique Yves Mirabaud, associé senior, cité dans la publication.

Fin décembre, les avoirs sous gestion recelaient encore 30,2 milliards de francs, contre 31,5 milliards douze mois plus tôt. Les actifs sous gestion représentaient 6,0 milliards. Le total du bilan consolidé s'établissait à 2,2 milliards.

Le taux de fonds propres durs (Tier 1) a marginalement progressé à 20,6%, contre 20,3%, quand le ratio de liquidité a fondu à 174%, contre 190%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

UBS transfert à Apollo les crédits titrisés de Credit Suisse

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La transaction devrait permettre à UBS d'empocher quelque 300 millions de dollars comptabilisés sur le premier trimestre 2024. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

UBS et Apollo ont fini par trouver un accord autour des crédits titrisés (securitized products group) de Credit Suisse, dont la vente par l'ancien numéro deux bancaire helvétique au fonds américain avait été remise en question par son acquéreur au printemps 2023.

Le nouvel accord prévoit le rachat par Apollo de facilités de paiement garanties à hauteur de 8 milliards de dolllars directement auprès d'UBS. L'opération s'inscrit dans le cadre du désengagement de la banque aux trois clés des activités de son ancienne dauphine jugées accessoires, regroupées au sein d'un portefeuille de défaisance (NCL).

La transaction doit déboucher pour UBS sur un gain net de quelque 300 millions de dollars comptabilisé sur le premier trimestre 2024, et sur une perte nette de l'ordre de 900 millions pour Credit Suisse AG sur la même période.

La discrépance trahit des ajustements réalisés par UBS sous la norme IFRS dans l'allocation du prix d'acquisition de Credit Suisse Group, ainsi que des provisions constituées par le géant bancaire sur la fin de l'année dernière, non référencées sous la norme US Gaap adoptée par Credit Suisse AG.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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