La troisième édition des "Disputes de Rumine" se tient les 3 et 4 novembre prochains à Lausanne. Durant deux jours, le Palais de Rumine sera le théâtre de procès fictifs. Des personnalités comme Pierre-Yves Maillard, Céline Amaudruz, Rebecca Ruiz, Kevin Grangier ou Yves Daccord endosseront les rôles d'accusés, avocats, experts ou témoins.
Sous le titre "Dernières générations ?", une cinquantaine de participants vont disserter sur les pistes et solutions pour conserver une terre habitable. L'objectif est que ces personnalités "s'écoutent, se parlent, se disputent et osent imaginer les règles nouvelles qui les feront vivre ensemble", notent les organisateurs.
Ces joutes oratoires se dérouleront sous la forme de procès, car une comédie humaine se joue souvent dans les prétoires. On y juge et condamne, mais parfois aussi on concilie et répare. C'est tantôt tragique, tantôt joyeux, relève le communiqué de presse.
Quatre procès
Tour à tour, la voiture, l'hôpital, la frontière et la croissance figureront sur le banc des accusés. Faut-il les transformer fondamentalement ou de simples ajustements suffiront-ils ? Chacun des procès sera précédé d'ateliers qui permettront au public de compléter son information.
Vendredi soir, dès 19h30, les débats commenceront avec la voiture. Xavier de Haller, député PLR, avocat et président de la section vaudoise de l'Automobile club de Suisse (ACS), jouera le rôle de l'accusé. Me Laurent Moreillon siégera à la présidence, le député vert David Raedler assurera la défense et la municipale socialiste lausannoise Florence Germond, entre autres, sera citée comme témoin.
Maillard et Amaudruz
Samedi matin, le socialiste Pierre-Yves Maillard prendra place dans le box des accusés dans le procès de l'hôpital où interviendront les avocats Loïc Parein et Antonella Cereghetti ainsi que la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz, ministre vaudoise de la santé. Suivra l'audience sur la frontière, avec comme accusée l'UDC genevoise Céline Amaudruz face à l'avocat Raphaël Mahaim (Vert-e-s) et à l'ancienne conseillère d'Etat Cesla Amarelle, entendue comme témoin.
En fin de journée, le procès de la croissance mettra aux prises Vincent Subilia, député PLR et directeur de la Chambre de commerce genevoise, l'avocate Miriam Mazou et la professeure Julia Steinberger, qui a participé aux travaux du GIEC.
Un requiem pour finir
A l'issue de ces "Disputes", un "Requiem pour les dernières générations" sera entonné par un choeur d'une cinquantaine de femmes dans les travées du Palais de Rumine. L'entrée à ces deux jours de débats est libre, dans la limite des places disponibles.
L'événement est organisé par l'Association Disputons-Nous (ADN), association à but non lucratif et politiquement neutre, présidée par Charles Kleiber, ancien secrétaire d'Etat à la science. La "dispute" repose sur la rencontre de trois communautés: la communauté scientifique, la communauté artistique et la communauté politique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats