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Suisse

L'armée en renfort dans le domaine de l'asile

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L'armée devrait mettre à disposition quelque 2100 places d'hébergement temporaires pour les réfugiés (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Face à l'afflux de réfugiés, l'armée engage 500 militaires au maximum pour soutenir l'exploitation d'infrastructures dans le domaine de l'asile. Comme ce service d'appui dépasse trois semaines, le Parlement doit donner son feu vert.

Le Conseil fédéral lui a transmis mercredi son message. Il avait décidé en décembre dernier de mettre l'armée à disposition du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) des militaires pour faire face au nombre élevé de réfugiés d'Ukraine et de requérants d'asile.

Le SEM ne parvient en effet pas à recruter suffisamment vite du personnel qualifié pour l'aménagement et l'exploitation des infrastructures. En attendant, c'est l'armée qui viendra à la rescousse. Le Département fédéral de la défense a ainsi été chargé d’engager au plus tard jusqu’au 31 mars au maximum 500 militaires.

Pas de tâches de sécurité

Les militaires apporteront leur soutien pour l'aménagement, la gestion et l'exploitation des infrastructures militaires supplémentaires mises à la disposition du SEM. Ils s'occuperont également du transport des personnes en quête de protection et des requérants d'asile. Ils n'effectueront pas de tâches ayant trait à la sécurité.

Le service d'appui sera fourni par des militaires en service long ou des formations en service ordinaire. Le SEM décide avec l'armée du nombre de militaires requis et de leur répartition. L'armée et le SEM vérifient régulièrement que la subsidiarité est respectée. Les militaires sont libérés dès que leurs tâches peuvent être reprises par du personnel civil du SEM, des civilistes ou des prestataires privés.

Près de 100'000 réfugiés

Cet engagement n'entraîne pas de dépenses supplémentaires pour la Confédération. Le financement sera réglé dans le cadre du budget ordinaire de l’armée. Le Parlement se prononcera sur cet engagement lors de sa session de printemps.

En 2022, près de 24'500 demandes d'asile ont été déposées en Suisse, soit environ 64% de plus que l'année précédente. A cela s'ajoutent quelque 75'000 demandes de statut de protection S, déposées par des personnes ayant fui l'Ukraine. Pour 2023, le SEM prévoit entre 24'000 et 40'000 demandes d'asile. Il est plus réservé pour les personnes arrivant d'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

L'Orbe est en crue, appel à la prudence

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L'Orbe est en crue, la police demande à la population d'être vigilante (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La police vaudoise lance un appel à la prudence dans la région d'Orbe, où la rivière l'Orbe est en crue à cause des pluies des derniers jours. Elle demande à la population de ne pas s'approcher des cours d'eau de la région.

Le pic de la crue doit être atteint lundi soir vers 21h00, précise la police cantonale vaudoise sur X.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le National ne veut pas toucher au budget de l'armée

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L'armée est la seule à ne pas avoir été touchée par les coupes transversales décidées par le Conseil fédéral, ont fait valoir plusieurs orateurs de gauche (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Lors de la poursuite de l'examen du budget 2024, le National a refusé de toucher au budget de l'armée. Il a balayé lundi trois demandes de coupes de la gauche. Il a en revanche accepté de justesse d'accorder davantage de moyens au trafic régional de voyageurs.

La gauche proposait des coupes de 80, 100 ou 300 millions dans les dépenses militaires. Pour Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR), il existe un potentiel d'optimisation dans les projets informatiques de l'armée, qui représentent un volume de 4 milliards de francs. Et de rappeler que le Contrôle fédéral des finances a pointé un manque de vue d'ensemble du portefeuille des projets.

L'armée n'a pas été concernée par les coupes transversales. La réduction proposée de 80 millions représente 2% du volume des projets, a encore fait valoir le Fribourgeois.

Tout le monde s'arme actuellement, il n'est donc pas sûr que tous les achats prévus puissent être effectués, a ajouté sa collègue Aline Trede (Vert-e-s/BE). Et de plaider pour que le budget de l'armée ne soit pas augmenté, ce qui revient à une coupe de 300 millions de francs. Au final, toutes les propositions ont été rejetées, bien que les deux demandes de coupe les moins importantes aient reçu le soutien des Vert'libéraux.

Contrairement au Conseil des Etats, le National a refusé, par 105 voix contre 88, que les dépenses de l'armée croissent plus vite que ce qu'a prévu le Conseil fédéral et atteignent l'objectif de 1% du PIB en 2030, et non en 2035. Au vu de la situation financière, la hausse demandée ne serait pas réaliste. "Nous devons veiller à ne pas nous surendetter", a relevé Peter Schilliger (PLR/LU).

Transport régional

Suivant la Chambre des cantons, le National a accepté par 98 voix contre 95 d'augmenter de 55 millions les contributions fédérales au trafic régional de voyageurs. Il faut accélérer le passage à des moyens de transports respectueux du climat, a plaidé Sarah Wyss (PS/BS). "Certes, ce sont 55 millions, mais c'est de l'argent bien investi", a ajouté Beat Flach (PVL/AG).

Les moyens pour le transport régional ont déjà été augmentés en 2022 (+97 millions) et 2023 (+87 millions), a rappelé la ministre des finances Karin Keller-Sutter, plaidant contre cette nouvelle hausse. Et de préciser que le montant prévu pour 2024 représente une baisse de 0,4% par rapport à l'année précédente.

Les députés se sont aussi opposés à une coupe de 50 millions dans l'apport au fonds d'infrastructure ferroviaire. Cette proposition émanant de l'UDC pourrait toutefois revenir sur la table. Le Centre a en effet indiqué que, si au final le budget ne respecte pas le frein à l'endettement, il proposera d'y revenir.

Minorités religieuses

Suivant le Conseil des Etats, le National a prévu 2,5 millions de francs supplémentaires pour la protection des minorités religieuses et en particulier la communauté juive. Le Conseil fédéral soutenait également la proposition.

L'UDC voulait également diviser par deux l'apport unique en capital prévu pour réduire l'endettement net des CFF. Cela n'a pas trouvé d'écho.

Les débats se poursuivent sur les thématiques des relations avec l'étranger et la migration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'auteur présumé des coups de feu arrêté en Valais

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Le dispositif policier mis en place a permis l’arrestation par les agents de la police intercommunale de Crans-Montana de l’auteur présumé des coups de feu alors qu’il se trouvait dans la région de St-Léonard à 15h43. (© KEYSTONE/$6055030#2$)

L’auteur présumé de la fusillade qui a fait deux morts à Sion a été arrêté dans le milieu de l’après-midi, selon la police cantonale. Il se trouvait dans la région de St-Léonard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Budget 2024 dans le rouge à Renens (VD)

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La Ville de Renens va devoir recourir à l'emprunt pour financer ses investissements 2024 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le budget de la commune de Renens présente un excédent de charges d'exploitation de 6,1 millions après prélèvement dans le fonds de réserve "Pour renouvellement et amortissements" d'un montant de 1,5 million. La marge d'autofinancement s'élevant à 105'100 francs, la Municipalité devra recourir à l'emprunt pour financer les investissements 2024 prévus à hauteur de 44,4 millions.

"Dans un contexte inflationniste, la Municipalité va poursuivre en 2024 une politique budgétaire rigoureuse, tout en garantissant le maintien et le développement des prestations à la population", indique-t-elle lundi dans un communiqué. Elle souhaite aussi renforcer son administration en personnel supplémentaire (4,05 équivalent temps plein) "afin d'assurer un bon fonctionnement de l'administration communale."

Dans son budget, l'Exécutif a tenu compte du passage de la TVA de 7,7% à 8,1% en 2024. Les autres charges monétaires de fonctionnement ne se trouvant pas directement sous son contrôle sont similaires au budget précédent, avec cependant une augmentation des charges liées au trafic régional et urbain de 700'000 francs.

La marge d'autofinancement qui se dégage du budget 2024 reste trop faible vis-à-vis des investissements à venir. Le recours à l'emprunt sera nécessaire. Cependant, "la Municipalité n'entend pas pour autant freiner les investissements estimés en 2024 à 44,4 millions", poursuit le communiqué.

Il s'agit tant de projets d'importance cantonale (tram, bus à haut niveau de service) que communale (réfection et rénovation du stade du Censuy, assainissement du réseau d'éclairage public, réfection du réseau d'évacuation et d'épuration des eaux), précise-t-elle,

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Victime de son succès, le bitcoin dévisse de plus de 5%

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A l'approche du week-end, le bitcoin avait atteint 44'588 dollars, son plus haut niveau depuis le printemps 2022, loin encore toutefois du pic de novembre 2021 qui avait vu le cours frôler les 70'000 dollars (archives). (© KEYSTONE/DPA/FERNANDO GUTIERREZ-JUAREZ)

Le bitcoin s'est déprécié de plus de 5% dans la nuit de dimanche à lundi, glissant brièvement sous la barre des 42'000 dollars, un mouvement de correction logique pour nombre d'acteurs du marché, au vu de sa poussée spectaculaire de la semaine dernière.

Lundi à la mi-journée, la reine des cryptodevises avait déjà effacé une bonne partie de ses pertes et s'échangeait autour de 42'380 dollars sur la plateforme luxembourgeoise Bitstamp, soit 3% de moins que 24 heures auparavant. Sur sept jours en revanche, l'évolution reste positive de près de 2%.

Sollicitée par l'agence AWP, Ipek Ozkardeskaya y voit une correction à l'approche d'une semaine riche en données et en événements importants. "Il est judicieux de prendre ses bénéfices et de rester en retrait avant les données américaines sur l'inflation et la décision de la Fed", estime l'analyste senior de Swissquote.

Selon elle, au vu de l'évolution des expectatives de taux au cours des dernières semaines, "il y a de fortes chances que nous assistions à une rectification de l'orientation de la politique monétaire". Une possibilité qui justifie des prises de bénéfices au vu d'un marché suracheté, en raison notamment des espoirs suscité par l'autorisation imminente aux Etats-Unis de fonds indiciels cotés (ETF) adossés au bitcoin.

Fondamentaux intacts

"La chute actuelle ressemble plus à une brusque consolidation de marché qu'à un catalyseur de nouvelles fondamentales", fait valoir de son côté Richard Galvin, cofondateur de Digital Asset Capital Management, qui signale que "l'effet de levier a augmenté de manière significative" après la récente hausse de la cryptomonnaie de référence.

"Les investisseurs sur le marché des cryptomonnaies ont empoché leurs gains en ce début de semaine" résume Timo Emden dans un commentaire. Selon l'expert, une consolidation du marché était nécessaire au de la flambée des cours. A l'approche du week-end, le bitcoin avait atteint 44'588 dollars, son plus haut niveau depuis le printemps 2022, loin encore toutefois du pic de novembre 2021 qui avait vu le cours frôler les 70'000 dollars.

Le brusque mouvement du bitcoin s'est également reflété chez ses principaux rivaux. Ainsi l'ether accusait un repli de 3,8% sur les dernières 24 heures, à 2248,30 dollars (mais +0,4% sur une semaine).

La capitalisation de marché des quelque 11'400 monnaies cryptographiques suivies par le portail spécialisé CoinGecko s'établissait à 1651 milliards de dollars, dont le bitcoin représente toujours près de la moitié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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