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Suisse

La presse romande pleure la retraite de l'icône RF

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La presse écrite suisse n'a d'yeux que pour Federer vendredi (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La presse écrite suisse, romande en particulier, consacre forcément ses Unes à la retraite de l'icône Roger Federer vendredi matin. "Irremplaçable", résume parfaitement La Liberté.

"Très grand Chelem", écrit le Temps. "Le Maître tire sa révérence", lâche Arcinfo, qui consacre ses six premières pages au Bâlois de 41 ans. "Tschüss", souffle le Journal du Jura. "Merci Maître", écrit pour sa part Le Nouvelliste, moins familier en la circonstance que la Basler Zeitung avec son "Danke, Roger!".

Le Nouvelliste est d'ailleurs particulièrement prolifique, avec pas moins de sept pages consacrées à la fin de carrière du plus grand sportif suisse - voire du monde - de tous les temps. La question de savoir s'il est bien le GOAT ("greatest of all time", plus grand de tous les temps), est d'ailleurs largement évoquée. "Der Grösste geht" (le plus grand s'en va), répond sobrement le Tagesanzeiger.

Le GOAT?

Laurent Kleisl plaide aussi en sa faveur dans le Journal du Jura, où l'on évoque forcément les années passées par Roger Federer au Centre national de Swiss Tennis à Bienne: "Aucun professionnel de la sueur n'a à ce point transformé sa discipline et influencé les autres. Pensée cauchemardesque, si Roger Federer n'avait pas existé, jamais Rafael Nadal et Novak Djokovic n'auraient atteint un tel degré de qualité."

Le palmarès est une chose, l'aura en est une autre. "Les titres majeurs sont une chose (...) mais l'héritage du maestro suisse ne se mesure ni en trophées ni en dollars", écrit ainsi Pierre Salinas dans La Liberté. "Là où ses contemporains ont hissé le tennis à un sommet athlétique insoupçonné, Roger Federer, par l'élégance de ses gestes et la délicatesse de son toucher, l'a rendu facile - ce qui n'est pas le plus mince de ses exploits", souligne-t-il.

Un héritage

"Au départ à la retraite de Roger Federer, il subsiste l'½uvre du Maître. C'est le privilège de quelques sportifs rares, Jordan, Ali ou Zidane, d'avoir dépassé leurs bas instincts de compétiteur pour donner à leur carrière une dimension artistique, iconique (magique)", explique Christian Despont sur le site Watson.

Pour lui, subsistera "cet héritage inscrit au patrimoine affectif de l'humanité, tout ce que le Maître représente pour les générations futures. Pas un simple joueur. Pas un athlète. Pas même un champion. +Rodgeur+ est the artist."

Laurent Favre, dans Le Temps, rappelle que "Roger Federer a changé son sport comme, sans doute, seul Björn Borg avant lui. Mais là où le Suédois proposait une vision ascétique de la performance, dure (...) Federer a donné une idée belle, simple et gracieuse de la compétition. Tout chez lui semblait facile, inné, évident."

"Un proche"

Cette grâce, conjuguée à une humilité très helvétique, a aussi fait de lui l'icône de tout un pays, qui n'avait d'yeux que pour lui. "En investissant durant deux décennies nos dimanches de finale, nos espoirs, nos dîners de famille et tant d'autres recoins de notre vie, RF était devenu un être proche", souligne dans la Tribune de Genève et 24 Heures Mathieu Aeschmann.

"Si bien que parmi la pluie d'hommages globalisés, chacun, dans notre coin de pays, se sentait hier (réd: jeudi) en droit de lui rendre le sien; d'évoquer son +instant Federer+", poursuit le Genevois, qui a la particularité d'avoir côtoyé - et affronté - le Maître chez les juniors.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Thomas Zeltner appelé à reprendre la présidence de la Croix-Rouge

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Le Valaisan Thomas Zeltner (ici à droite, en 2015) a été appelé au chevet de la Croix-Rouge suisse. (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'ancien directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Thomas Zeltner a été nommé pour reprendre la présidence de la Croix-Rouge suisse (CRS), secouée par les remous. Il est appelé à succéder à Barbara Schmid-Federer.

Cette dernière a démissionné avec effet immédiat il y a huit jours "pour raisons de santé". Il s'agissait d'un nouveau rebondissement dans la période agitée que traverse l'organisation suite à la mise à l'écart à fin 2022, pour divergences de vues, de l'ancien directeur Markus Mader et du départ de quatre membres du comité directeur. Des observateurs ont fait état d'une lutte de pouvoir à la CRS.

Thomas Zeltner a été nommé par le Conseil de l'organisation en vue de l'élection par l'assemblée des délégués le 24 juin, a annoncé samedi la CRS, confirmant une information de plusieurs médias. Le Valaisan, qui a dirigé l'OFSP pendant 18 ans, préside actuellement l'unité de don du sang de la CRS.

Agé de 75 ans, il doit exercer ses nouvelles fonctions à titre intérimaire, en attendant qu'une solution pour le long terme soit trouvée.

Après son assemblée, le Conseil de la CRS "mènera une large consultation" afin de définir d'ici un an le profil" adéquat pour le futur occupant (ou occupante) des postes de président et de vice-président, ainsi que pour les membres du conseil, a précisé l'organisation à Keystone-ATS.

La CRS a en outre confirmé que l'ex-conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été officiellement contactée par la commission de recherche du conseil dans le cadre de ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les femmes en milieu rural, coeur de cible de Swissaid

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La ruralité africaine (ici en Afrique du Sud), coeur de cible de Swissaid (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NIC BOTHMA)

"Quand les femmes ont leur mot à dire, la faim diminue:" sur le thème de ce constat, Swissaid lancera le 14 juin un podcast en cinq volets à l'occasion de la grève féministe. L'organisation, qui fête 75 ans cette année, fait face au nouveau défi du réchauffement.

La Fondation pour la coopération au développement, Swissaid, a récolté l'an dernier 13,3 millions de francs de dons et de contributions à des projets. "Le réchauffement climatique aggrave la crise alimentaire dans le monde", s'inquiète-t-elle samedi dans un communiqué.

"Pour y faire face, l'agroécologie et l'égalité des genres sont des axes essentiels", a expliqué sa responsable médias Delphine Neyaga à Keystone-ATS. "Les femmes paysannes nourrissent la planète, mais sont les premières à souffrir de la faim lorsque l'alimentation vient à manquer" dans les pays en développement. "Notre action dans le monde rural vise à les faire gagner en autonomie."

Le nouveau podcast que Swissaid lancera le 14 juin s'intitulera "En quête de solutions - Cinq facettes de la faim". Il donne la parole à des personnes du terrain. En partenariat avec le Festival cinémas d'Afrique de Lausanne, l'organisation projettera en outre le 18 juin à Lausanne un documentaire d'Idriss Diabaté, "Eloge des mils. L'Héritage africain".

Un puzzle numérique a aussi été préparé à destination des particuliers, entreprises et associations qui permet à chacun de participer à la récolte de dons.

"Aider à s'aider soi-même"

Fondée en 1948 dans une Europe ravagée par la guerre, Swissaid a été l'une des premières ONG a recruter du personnel local dans les pays où elle s'engage, soit des employés qui connaissent la culture du terrain. Elle a inscrit en 1979 sur ses drapeaux sa devise "Aider à s'aider soi-même".

Swissaid est présente actuellement dans neuf pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine via des projets dans l’agroécologie, l'égalité et la résilience climatique, qui lui permettent de soutenir la paysannerie locale, clé de voûte de la sécurité alimentaire. Elle emploie quelque 200 personnes dans les pays concernés ainsi qu'à Berne et à Lausanne.

Parmi les jalons de son existence, Swissaid retient l'année 1996, lors de laquelle elle a aidé 542'000 réfugiés rwandais à rentrer chez eux. En 2022, elle est venue en aide à 100'000 personnes au Niger en leur fournissant des colis d'aide d'urgence et des semences. Cette année, elle met notamment l'accent sur les populations au Tchad frappées par les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Swiss Life augmente plus de la moitié de ses loyers

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L'inflation et l'augmentation du taux hypothécaire de référence justifient cette augmentation, selon Patrick Frost (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Swiss Life va augmenter les loyers de 21'000 logements, soit plus de la moitié des 38'000 en sa possession. La majorité des recettes devrait revenir aux clients du secteur de l'assurance, commente le chef du groupe d'assurances Patrick Frost samedi dans la presse.

Moins de 10% des loyers génèrent des bénéfices, poursuit M. Frost dans une interview accordée au journal alémanique Schweiz am Wochenende.

Alors que les loyers ont baissé pendant près de 15 ans, le mécanisme agit désormais dans l'autre sens face à des taux d'intérêt plus élevés et à l'inflation, avance le patron de Swiss Life, l'un des plus grands bailleurs du pays.

Le taux hypothécaire de référence a augmenté pour la toute première fois début juin, ce qui a jeté les bases de la hausse des loyers en Suisse sur un large front. La plupart des grands bailleurs ont augmenté les loyers, comme le montre une enquête menée mi-avril par l'agence de presse AWP auprès d'une bonne douzaine de grands bailleurs. Swiss Life en faisait partie.

"Construire plus"

M. Frost prédit en outre un nouveau recul de l'activité de la construction et d'une raréfaction de l'offre de logements en conséquence. A ses yeux, la solution est relativement simple: "construire plus!".

Mais les oppositions freinent la construction de nouveaux logements, assure-t-il, appelant les politiques à "augmenter les obstacles à d'éventuelles oppositions". "Les riverains qui se plaignent du bruit des travaux pourraient être indemnisés", donne en exemple le patron de Swiss Life. Actuellement, 90% des oppositions aux constructions réglementaires sont abusives, souligne-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Personne n'a trouvé la bonne combinaison ce vendredi contrairement à la semaine dernière, où quelqu'un a empoché 126,9 millions (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 18 26 36 41 50, ainsi que les étoiles 11 et 12.

Lors du prochain tirage vendredi, 38 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Gaznat voit son bénéfice doubler, porté par l'envolée des prix

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Gaznat a enregistré une "hausse record" de son chiffre d'affaires l'an dernier (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La société vaudoise Gaznat, qui assure l'approvisionnement et le transport de gaz naturel en Suisse romande, a connu une envolée de ses résultats, dans un contexte marqué le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Gaznat a réalisé un chiffre d'affaires de 2,028 milliards de francs en 2022, après 888 millions de francs en 2021. Cette "hausse record" est due à "la grande volatilité des marchés, qui a nécessité de nombreuses mesures de ré-optimisation du portefeuille d'approvisionnement, et (à) l'explosion des prix du gaz sur les marchés européens", suite à la guerre en Ukraine et à "la disparition presque complète des livraisons de gaz russe en Europe de l'Ouest", souligne l'entreprise de Vevey vendredi.

Le résultat net a plus que doublé à 30,2 millions. "Cet excellent exercice est dû en bonne partie aux activités du négoce qui a pu profiter de la volatilité des prix. Les gains générés ont été redistribués aux partenaires-actionnaires", assure Gaznat. L'endettement net consolidé s'établit à 102 millions pour des fonds propres de 158 millions.

Les prix élevés et les tensions géopolitiques ont engendré une baisse de la demande mondiale en gaz naturel, qui s'est traduite dans la zone desservie par Gaznat par une diminution de 15,1% pour un total de 11,14 TWh de gaz transporté en 2022. "Une baisse largement influencée par des températures plutôt douces", d'après le communiqué.

"Cette année 2022 restera marquée dans les annales de Gaznat", a insisté le directeur général René Bautz. "Je suis donc particulièrement reconnaissant du travail accompli qui a permis de garantir un approvisionnement en gaz suffisant, tout en remettant le thème de la sécurité énergétique sur le devant de la scène", a-t-il expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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