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Economie

La désinformation pas assez combattue en Suisse, dit un sociologue

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Selon Laurent Cordonier, il y a une collusion très forte entre la désinformation en santé et certains praticiens en médecine alternative, qui ont voulu proposer et vendre des thérapies contre le Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/DPA dpa/A3817/_TOBIAS HASE)

Les effets de la désinformation ne sont pas assez pris au sérieux par les autorités suisses, estime le sociologue valaisan Laurent Cordonier. "Certaines grandes figures de la désinformation médicale sur le Covid-19 du monde francophone sont des Suisses", relève-t-il.

Même si les sites partageant de fausses informations sont beaucoup moins consultés par les internautes, "une exposition massive à de la désinformation n'est pas nécessaire pour avoir des effets négatifs", avertit le spécialiste dans un entretien diffusé lundi par Le Nouvelliste.

S'opposant à la censure, il préconise de se doter d'outils réglementaires, pour exiger certaines mesures de la part des réseaux sociaux. Selon lui, il est par exemple possible d'agir sur les algorithmes qui mettent en avant artificiellement les contenus très clivants et qui captent ainsi l'attention.

Il faut en outre poser des frontières très claires sur ce qui peut être dit sur un réseau social, poursuit-il. "Avec la commission Bronner [qui a remis un rapport à la présidence française, ndlr], nous avons proposé que la loi du pays en matière de liberté d'expression s'applique sur les réseaux sociaux de la même manière qu'elle s'applique sur un autre support médiatique. Ni plus ni moins".

Le président français Emmanuel Macron a mis en place une commission pour mieux appréhender les effets de la désinformation sur la population via les réseaux sociaux en particulier, à laquelle a participé le sociologue valaisan. Dans ses recherches, celui qui vit désormais à Paris s'intéresse notamment à un petit village du sud de la France qui a largement basculé dans le complotisme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

1 commentaire

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  1. John Witt

    30 janvier 2023 à 11 h 32 min

    Il suffirait pourtant d'interdire les réseaux sociaux ... une solution simple et radicale au problème d'abrutissement massif de la population. On en a fait des moutons lobotomisés au point qu'en 2023, 10% des moins de 20 ans pensent que la terre est plate, grâce au idiotie relayer sur internet.

    Le plus triste c'est quand quelqu'un essai de les raisonner, il se retrouve abattu par la censure, alors que la désinformation et les pages faisaient l'apolgie des guerres saintes sont elles toujours en ligne et accessible !

    Voilà ce qu'est un monde diriger par des entreprises qui baffouent nos droits fondamentaux.

    On a la société qu'on a décidé d'avoir et elle nous emmenes droit à l'extinction, c'est formidable !

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Economie

Emmi veut doper sa production de poudre de lait de chèvre

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Emmi investit 40 millions de francs dans la fabrication de poudre de lait de chèvre, un marché de niche en croissance (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Emmi met en service une nouvelle installation de production sur le site néerlandais d'Etten-Leur de ses filiales Goat Milk Powder et Bettinehoeve. Le groupe lucernois veut répondre à une demande croissante, notamment pour l'alimentation des bébés.

Le transformateur de lait regroupe ses activités dans la poudre de lait de chèvre dans une nouvelle société, Emmi Nutritional Solutions (ENS), qui comptera les activités d'approvisionnement, de fabrication et de vente, selon le communiqué paru vendredi.

Cette nouvelle unité fusionne les entreprises AVH Dairy Trade, aux mains d'Emmi depuis 2013, et de Goat Milk Powder, dans laquelle il détient une participation depuis 2016. L'objectif est de mieux exploiter des synergies et de mener des initiatives de croissance, mais aussi de "conquérir de nouveaux marchés et segments", a ajouté Ricarda Demarmels, la directrice générale d'Emmi.

Le transformateur laitier investit 40 millions de francs dans cette "niche de croissance attractive" qu'est la poudre de lait de chèvre et vise la création d'environ 30 emplois dans ENS.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Watches and Wonders s'ouvre au public

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Un émailleur en démonstration sur le stand Jaeger Lecoultre au Watches and Wonders

Le grand raout de l'horlogerie s'achève dimanche et pour la première fois, il ouvre ses portes au grand public ce weekend.

Depuis lundi l’horlogerie est à l’honneur, encore plus qu’habituellement à Genève avec l’édition 2023 de Watches and Wonders. 50 marques horlogères sont réunies à Palexpo pour présenter leurs nouveautés. C'est le rendez-vous des professionnels et des journalistes spécialisés du monde entier. Un salon qui s’ouvre pour la première fois au public ce samedi et ce dimanche avec un programme spécial. On fait le point avec Quentin Lienard:

Reportage Watches and Wonders 2023

Pour ceux qui ne peuvent pas aller à Palexpo ce weekend mais qui veulent savoir ce qu'il y a a retenir de Watches and Wonders côté nouveautés, le top 3 de Frank sans C, journaliste et vidéaste spécialiste de l'horlogerie:

Frank sans CJournaliste et vidéaste spécialiste de l'horlogerie

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CSS plombé par l'assurance de base et les placements en 2022

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CSS a souffert dans l'assurance de soins obligatoire de charges de prestations en hausse, s'ajoutant à un léger accroissement des frais administratifs (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le groupe CSS a vu son bénéfice net élagué de près de moitié l'an dernier, à 54,4 millions de francs. L'assureur lucernois pointe du doigt un déficit aggravé dans l'assurance de soins obligatoire (LAMal), ainsi que la performance négative des placements financiers.

Le volume de primes encaissées s'est pourtant enrobé de 3% à 6,75 milliards de francs, quand celui des prestations n'a enflé que de 1,5% à 6,08 milliards, indique un compte-rendu diffusé vendredi.

Le ratio combiné mesurant le coût de chaque franc gagné dans la LAMal s'est péjoré de près de 2 points de pourcentage à 102,0%, alors qu'il s'est amélioré d'autant dans les assurances complémentaires (LCA). Le déficit dans l'assurance de base a ainsi été multiplié par plus de deux et demi à 79,2 millions, quand le bénéfice des complémentaires a grappillé près de 3 millions à 133,0 millions.

L'assurance obligatoire a notamment pâti de charges de prestations en hausse de 233 millions à 5,303 milliards de francs, en plus d'une petite hausse du taux des frais administratifs à 4,2% contre 4,1% en 2021.

Les placements ont généré un rendement négatif de 6,4%, en lieu et place d'une performance positive de 5,2%.

Le groupe CSS revendique l'acquisition de 4800 nouvelles personnes assurées au cours de l'exercice écoulé, toutes catégories confondues, pour un total de 1,68 million d'assurés. L'essor dans l'assurance de base au cours des dix années précédentes a par contre été interrompu par le départ net de 10'800 personnes, à 1,50 million.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Poste réexamine son secteur logistique, emplois menacés

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Le directeur de La Poste Roberto Cirillo fait réexaminer le secteur logistique (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'unité Services logistiques de La Poste est particulièrement touchée par les conséquences du Covid-19, la crise énergétique et l'inflation. L'entreprise achève une consultation en vue d'améliorer l'efficacité du service, avec de possibles suppressions d'emplois.

La Poste a lancé en décembre un "programme d'amélioration de l'efficacité dans la gestion de Services logistiques", a-t-elle indiqué vendredi à Keystone-ATS, revenant sur une information du Temps faisant état d'un redimensionnement de son secteur logistique. La procédure de consultation à ce sujet est entrée dans sa phase finale.

Une centaine d'emplois sont potentiellement menacés, sachant que l'entreprise a annoncé au début de la consultation que "jusqu'à 116 postes feraient l'objet d'un examen".

"Nous allons organiser une éventuelle suppression d'emplois de la manière la plus acceptable possible socialement", précise aujourd'hui La Poste. Celle-ci ajoute ne pas pouvoir à l'heure actuelle donner de chiffre précis sur le nombre de postes concernés.

Incertitudes

L'évaluation se fait en contact étroit avec les partenaires sociaux. Le géant jaune amortira autant que possible le choc par des départs à la retraite et des réductions de taux d'occupation. L'idée est de "réduire au maximum les suppressions d'emplois". Les collaborateurs ont pu soumettre des propositions afin de limiter ces dernières le plus possible.

La Poste précise que les mesures ne concernent pas les facteurs ni les collaborateurs des centres de tri. Le réexamen s'effectue dans le cadre de la stratégie 2021-2024 et l'impact des mesures se fera sentir dès 2024.

La Poste a enregistré en 2022 un bénéfice consolidé en recul d'un tiers sur un an, à 295 millions de francs. Son directeur Roberto Cirillo a indiqué au début du mois que l'entreprise évoluait dans un "contexte difficile", dû aux incertitudes économiques au plan mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le commerce de détail a pris de l'embonpoint en février

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En termes réels, soit en tenant compte du renchérissement, les chiffres d'affaires des détaillants ont enflé de 0,3% sur un an et de 1,1% sur un mois (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les chiffres d'affaires dans le commerce de détail se sont étoffés en février, tant sur un mois que sur un an, selon un rapport encore provisoire concocté par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les revenus ont progressé en termes nominaux de 3,4% sur un an et de 1,8% sur un mois. En termes réels, soit en tenant compte du renchérissement, les chiffres d'affaires ont enflé de 0,3% sur un an et de 1,1% sur un mois, indique le document diffusé vendredi.

Stations-services mises à part, la progression sur un an s'est établie à 3,4% en termes nominaux, mais à seulement 0,2% en termes réels. A noter qu'en intégrant la variable inflation, les revenus du segment alimentation, boissons et tabac se sont étiolés de près de 3%.

Apuré des stations-services également, mais aussi des variations saisonnières, les chiffres d'affaires ont augmenté de 1,7% (nominal) ou 1,1% (réel). Alimentation, boissons et tabac affichent là aussi une évolution à contresens en termes réels, limitée cependant à 0,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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