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Élections fédérales

La Bernoise Evi Allemann candidate à la succession d'Alain Berset

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La conseillère d'Etat bernoise Evi Allemann se lance dans la course à la succession Berset. Elle est la première et pour l'instant seule femme en lice. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La conseillère d'Etat bernoise Evi Allemann est candidate à la succession d'Alain Berset. Prétendante malheureuse l'an dernier pour remplacer Simonetta Sommaruga, la socialiste de 45 ans est la première femme à se lancer dans la course.

"Je suis prête, mon esprit dit oui, mon coeur dit oui, j'aimerais contribuer à façonner la Suisse de demain au sein du Conseil fédéral", a dit Evi Allemann lundi devant les médias à Berne. "Je sais ce que c'est que de prendre des décisions."

"Je suis habituée depuis 25 ans à être en minorité, mais à trouver quand même des solutions." Le canton de Berne est un peu comme la Suisse, avec des grandes villes, la campagne et des agglomérations, ainsi que plusieurs langues et cultures.

Des bons compromis sont nécessaires pour avancer. Et la Bernoise de citer la hausse des primes maladie, devenue un vrai problème pour la population. Tous les acteurs de la santé doivent se retrouver à la même table, plaide-t-elle.

Pouvoir d'achat et climat

Globalement, la question de la perte du pouvoir d'achat lui tient à coeur. "Ce ne sont pas seulement les primes qui augmentent, mais les loyers, l'électricité, les biens."

Evi Allemann liste encore comme priorités pour la Suisse la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut en finir avec les énergies fossiles. "Mais l'énergie doit rester abordable pour la population." A la tête de la Direction de l'intérieur et de la justice du canton de Berne, "je suis confrontée à ces questions avec l'aménagement du territoire."

Défaite en 2022

Evi Allemann s'était déjà portée candidate en novembre 2022 pour succéder une autre Bernoise, Simonetta Sommaruga. Mais le groupe parlementaire socialiste avait alors préféré, de justesse, miser sur un ticket avec la Bâloise Eva Herzog et la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider, finalement élue.

Cette fois, "mes chances ne sont ni meilleures ni moins bonnes que l'an dernier. Mais ma motivation est intacte", a estimé la socialiste.

Cinq hommes sont déjà sortis du bois pour succéder à Alain Berset: le conseiller aux Etats zurichois Daniel Jositsch, les conseillers nationaux Matthias Aebischer (BE), Jon Pult (GR) et Roger Nordmann (VD), ainsi que le président du gouvernement de Bâle-Ville Beat Jans (BS).

Figure bernoise

Conseillère nationale entre 2003 et 2018, Evi Allemann a commencé sa carrière politique en 1998 à l'âge de 19 ans, au Grand conseil bernois. Elle habite à Berne et est mère de deux enfants âgés de douze et huit ans.

"Je sais ce que signifie le fait de concilier la vie de famille, l'équilibre personnel et une fonction gouvernementale exigeante", a affirmé cette figure de la politique bernoise à plusieurs reprises, réagissant au débat sur la présence de jeunes mères au Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Conseil des Etats: Mauro Poggia siègera en commission avec l'UDC

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Le MCG genevois Mauro Poggia a trouvé un accord avec l'UDC pour siéger en commission au Conseil des Etats (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le conseiller aux Etats MCG genevois Mauro Poggia a trouvé un accord avec le groupe UDC au Conseil des Etats. Il siègera en commission avec lui, tout en gardant sa liberté.

"Le groupe UDC au Conseil des Etats me permet de collaborer avec lui sans y être intégré. Je le remercie pour son ouverture d'esprit", a déclaré Mauro Poggia lundi à Keystone-ATS, confirmant une information de Léman Bleu.

"A un moment donné, il a fallu trouver un juste équilibre pour faire un travail efficace au Parlement et rassurer une partie de mon électorat qui ne partage pas toutes les idées de l'UDC", a-t-il ajouté. La décision a été avalisée par les services du Parlement.

"Une condition importante était de pouvoir garder ma liberté au regard des idées qui m'ont valu mon élection, notamment en matière de santé", a-t-il relevé. Il a également rappelé que contrairement au Conseil national, les élus de la Chambre haute représentent en premier lieu leur canton puis leur parti.

Mauro PoggiaConseiller aux Etats MCG

"Ma situation est un peu différente de celles de mes deux collègues du Conseil national qui ont intégré le groupe UDC. Ce n'est pas mon cas, mais la question reste ouverte", a précisé le sénateur. La répartition des commissions au sein de la Chambre des cantons sera discutée la semaine prochaine.

Un accord qui, dit-il, lui permet de collaborer avec l'UDC sans y être intégré. Le nouvel élu fédéral n'était pourtant pas tendre ces dernières semaines avec l'UDC et certaines de ses positions. Mauro Poggia réfute toutefois tout retournement de veste.

Mauro PoggiaConseiller aux Etats MCG

Vendredi dernier, le Centre avait refusé d'accueillir dans son groupe l'ex-conseiller d'Etat genevois, brillamment élu à Berne. Il estimait que les positions des deux partis étaient trop éloignées. Le délai pour former des groupes parlementaires était fixé à ce lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le MCG Mauro Poggia ne pourra pas rejoindre Le Centre

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Le MCG Mauro Poggia est largement en tête de l'élection au Conseil des Etats (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'élu genevois MCG au Conseil des Etats Mauro Poggia devrait débuter son mandat le 4 décembre sans intégrer de groupe parlementaire. Il visait celui du Centre, qui a finalement refusé vendredi de l'accueillir.

La décision a été prise de manière unanime, a annoncé vendredi le président du Centre Gerhard Pfister. "Les positions des deux partis sont trop éloignées." De plus, les signaux des membres du MCG n'étaient pas fiables.

Le Zougois a également rappelé que la loi sur le Parlement prévoit que l'ensemble des membres d'un même parti doivent se rallier au même groupe.

Temps de réflexion

"Je pendrai un minimum de temps pour réfléchir", a indiqué M. Poggia à Keystone-ATS. Sans groupe, le Genevois n'a pas de siège en commission. Mais selon lui, il ne faut toutefois pas accorder une importance démesurée à l'influence que peut avoir un élu dans une commission. Il compte malgré tout défendre les intérêts de Genève à Berne.

Seul représentant du MCG aux Etats, Mauro Poggia avait annoncé pendant la campagne qu'il intégrerait un groupe de droite lui permettant ainsi de siéger dans une commission, de préférence celle de la santé. Mais dans les faits, la promesse du défenseur des assurés semble compliquée à tenir.

Mauro Poggia ne devrait pas rejoindre l'UDC, "même s'il ne referme pas la porte". "Ce n'est a priori pas le groupe vers lequel je souhaite aller, en raison de divergences de position sur l'immigration et la santé", a-t-il indiqué à Keystone-ATS. "Mais si l'UDC me laisse ma liberté de parole, ça pourrait aller", a précisé l'ex-conseiller d'Etat genevois, brillamment élu à Berne.

Il a fait quelques appels du côté de PLR, qui n'a pas manifesté d'intérêt en retour. Restait donc Le Centre, parti dont il a été membre avant de rejoindre le MCG en 2009. "Je suis un centre-droite", a-t-il souligné.

Expertise juridique

Des incertitudes juridiques ont joué en sa défaveur. En effet, selon les services du Parlement, les élus fédéraux d'un même parti doivent siéger dans des groupes identiques. Or les deux élus MCG au Conseil national ont déjà rejoint le groupe UDC.

Mauro Poggia ne partage pas l'analyse des services du Parlement. Il a sollicité une expertise juridique qui conclut qu'aucune disposition légale n'empêche explicitement les membres d'un même parti de se répartir dans des groupes différents. Mauro Poggia compte bien s'appuyer sur cet avis de droit pour faire bouger les choses.

Les groupes parlementaires ont jusqu'à lundi pour se former, selon les services du Parlement. Si la situation n'évolue pas jusque là, Mauro Poggia deviendrait le premier conseiller aux Etats à siéger en indépendant.

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Charles Poncet renonce à siéger au Conseil national

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Charles Poncet, 76 ans, renonce à son siège au Conseil national. Il était arrivé deuxième, derrière Céline Amaudruz, des candidats présentés par l'UDC Genève aux élections fédérales le mois dernier. Charles Poncet sera remplacé par Thomas Bläsi, qui conserve ainsi son fauteuil à la Chambre du peuple.

Charles Poncet privilégie son engagement au Grand Conseil genevois, indique vendredi l'UDC Genève, confirmant une information diffusée par la télévision locale Léman Bleu. Cité dans le communiqué de son parti, l'avocat précise que "si nous avions obtenu un troisième siège à Berne que je visais, j'aurais sans doute siégé".

Charles Poncet estime que Thomas Bläsi est "l'homme qu'il faut" à Berne, "en particulier sur la problématique essentielle de la santé." Thomas Bläsi exerce le métier de pharmacien.

Charles Poncet avait siégé au Conseil national dans les années nonante. A l'époque il défendait les couleurs du Parti libéral suisse.

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Journée "historique" pour Poggia, pas de "vrai féminisme" pour Amaudruz (VIDEO)

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Archives (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Très satisfait de son élection dimanche au Conseil des Etats, le MCG Mauro Poggia a insisté sur sa capacité à défendre des thématiques au-delà des clivages politiques. Selon celui qui passera "6 minutes avec" Béatrice Rul sur Radio Lac demain matin à 7h30, l'alliance de droite a fonctionné.

"Ma priorité, c'est de travailler, de connaître les dossiers et de montrer que je suis quelqu'un avec lequel on peut composer, quelqu'un qui a du bon sens et qui recherche des solutions", a relevé M. Poggia au micro de Keystone-ATS. "La première étape est maintenant d'intégrer un groupe parlementaire", a-t-il souligné, précisant que les discussions étaient en cours.

"Il faut reconnaître que l'alliance de droite scellée pour cette élection a bien fonctionné", a ajouté M. Poggia. Il appelle déjà à la renouveler pour de prochaines échéances.

Le président du MCG François Baertschi a relevé le caractère "historique" de ce résultat.

François BaertschiPrésident du MCG

"Après 16 ans d'hégémonie de la gauche au Conseil des Etats, nous avons réussi à y mettre fin. Mauro Poggia a été reconnu par la population et l'alliance de droite a fonctionné", a-t-il déclaré.

"Vrai féminisme"

Arrivée en quatrième position dimanche, l'UDC Céline Amaudruz a déploré la "vaste campagne de dénigrement" qui l'a visée lors de la campagne.

Céline AmaudruzCandidate UDC au Conseil des Etats

"Ma défaite, c’est la défaite du vrai féminisme, celui qui n’enferme pas les femmes dans les revendications de gauche", a relevé Mme Amaudruz.

De son côté, le socialiste Carlo Sommaruga, réélu dimanche, a exprimé sa "grande satisfaction personnelle".

Carlo SommarugaCandidat socialiste au Conseil des Etats

Mazzone raccroche

La différence avec Lisa Mazzone est faible, ce qui montre que la campagne a porté ses fruits, a ajouté M. Sommaruga. Encore dans l'émotion, le socialiste n'a pas voulu livrer d'analyse politique sur ce résultat. Quant à sa colistière verte Lisa Mazzone, agée de 35 ans, la Genevoise vit son premier échec politique après huit ans passés à Berne. Elle a annoncé son retrait. "Je ferai vivre mes convictions ailleurs, par d'autres biais", a-t-elle déclaré, tout en regrettant que le canton soit "représenté par deux hommes de 64 ans." Celle qui aurait dû présider le Conseil des Etats a aussi relevé "une occasion manquée pour Genève".

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La Verte Lisa Mazzone se retire de la politique

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Arrivée troisième dimanche au second tour de l'élection au Conseil des Etats à Genève, la Verte Lisa Mazzone a indiqué se retirer de la politique (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Arrivée troisième dimanche au 2e tour de l'élection au Conseil des Etats à Genève dont le suivi est a retrouver ici, la Verte Lisa Mazzone a indiqué se retirer de la politique. "Je ferai vivre mes convictions ailleurs, par d'autres biais", a déclaré la sénatrice sortante.

Selon les résultats anticipés, basés sur 90 à 95% du vote par correspondance, Lisa Mazzone recueille un millier de voix de moins que son colistier, le socialiste Carlo Sommaruga. Agée de 35 ans, la politicienne vit son premier échec politique. Elle n'a pas caché ses larmes à son arrivée dans la rue de l'Hôtel-de-Ville. L'élu écologiste a annoncé son retrait de la vie politique.

Lisa MazzoneCandidate verte au Conseil des Etats

"On sera représenté par deux hommes de 64 ans. C'est un choix de Genève, je ne peux que le regretter", a indiqué Lisa Mazzone. Et de rappeler que si elle avait été réélue, elle aurait présidé le Conseil des Etats: "C'est une occasion manquée pour Genève."

MH avec Keystone-ATS

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