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Suisse

Internet de plus en plus utilisé comme une religion quotidienne

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L'utilisation d'Internet est devenue une sorte de rituel pour un quart des internautes (27%): ils commencent et terminent leur journée en ligne, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'utilisation d'Internet devient une religion numérique quotidienne, particulièrement chez les jeunes. C'est le constat d’un sondage en ligne mené par l'Université de Zurich auprès d'un millier d'internautes suisses âgés de quatorze ans et plus.

Les chatbots d’intelligence artificielle (IA) comme ChatGPT ou Bard sont déjà très répandus en Suisse: huit internautes sur dix (79%) en ont déjà entendu parler et la moitié d'entre eux (37%) les ont déjà essayés (18%) ou utilisés à plusieurs reprises (19%), selon cette enquête.

La numérisation donne naissance à une nouvelle forme sociale de religion, une religion numérique quotidienne, relève le directeur de l'étude, Michael Latzer, de l'Université de Zurich, cité jeudi dans un communiqué de cette dernière.

L'utilisation quotidienne des services numériques remplit des fonctions sociales similaires à celles des religions traditionnelles, par exemple la réduction de la complexité, la création de sens ou la cohésion sociale.

https://mediachange.ch/research/wip-ch-2021/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La Finma sanctionne lourdement Mirabaud

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L'établissement privé genevois fait montre de discretion jusque dans la taille du logo sur son siège à Plainpalais. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le gendarme des marchés financiers (Finma) a sévi contre la banque privée genevoise Mirabaud & Cie, accusée notamment d'avoir "manqué à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent".

Le régulateur a imposé une série de mesures à l'établissement et lui a ordonné de revoir ses relations d'affaires.

La banque "a gravement enfreint les règles du droit des marchés financiers", a estimé mardi dans un communiqué l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers qui a clos une enquête approfondie ("enforcement") à l'encontre de Mirabaud & Cie. L'établissement "n'a pas suffisamment vérifié et documenté l'arrière-plan économique de relations d'affaires et de transactions" qu'elle a effectuées.

L'origine de cette affaire remonte à 2010, relate la Finma. Mirabaud entretenait depuis cette date "plusieurs relations d'affaires avec des sociétés et des structures complexes susceptibles d'être en lien direct ou indirect" avec un homme d'affaires, depuis décédé, accusé de soustraction fiscale.

L'identité de cette personne n'a pas été révélée par le régulateur, mais sa fortune devait être conséquente. Dans le cadre de cette relation d'affaires, la banque a en effet géré des actifs jusqu'à 1,7 milliard de dollars. "Par moments, ces actifs représentaient près de 10% de l'ensemble des actifs sous gestion" de Mirabaud, a précisé la Finma.

Cette dernière a ouvert une enquête en juin 2021, close deux ans plus tard. Conséquence de ces manquements, Mirabaud & Cie s'est vue confisquer 12,7 millions de francs de gains indûment obtenus. Elle n'est par ailleurs pas autorisée à accepter de nouveaux clients présentant des risques accrus de blanchiment d'argent et des procédures ont été ouvertes à l'encontre de trois personnes non identifiées.

Attention aux clients à risques ___

Mirabaud & Cie doit aussi procéder à l'examen de toutes ses relations d'affaires au niveau des risques et décider de poursuivre ou non ces relations. La banque doit en outre analyser toutes les transactions à risques accrus concernées entre 2018 et 2022, tâche à laquelle elle s'est depuis attelée.

La Finma a par ailleurs interdit à la banque d'accepter de nouveaux clients "présentant des risques accrus de blanchiment d'argent" jusqu'à la mise en oeuvre complète des mesures ordonnées.

Réagissant à cette annonce, la banque a indiqué à l'agence AWP s'être "montrée pleinement coopérative". Elle a "mis en oeuvre des mesures opérationnelles, organisationnelles et personnelles visant à élever ses processus de risque et compliance (conformité) et s'engage à maintenir les standards les plus élevés à cet égard", a ajouté l'établissement.

Elle n'a cependant pas souhaité s'exprimer sur les conséquences opérationnelles de ces mesures et notamment du passage en revue de sa clientèle.

Au premier semestre, la masse sous gestion de Mirabaud a progressé de 7,3% à 32,4 milliards de francs, alors que le bénéfice net a atteint 10,1 millions, contre 19,2 millions un an plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Fusion des rédactions romandes de Tamedia

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Alerte Info (© )

Les rédactions des journaux "24 Heures", la "Tribune de Genève" et le "Matin Dimanche" vont fusionner. Le magazine "Femina" passe à une fréquence mensuelle. Quelque 55 équivalents plein temps seront supprimés, dont 25 en Suisse romande, a fait savoir Tamedia mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats / ats

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Suisse

Détecter les amphibiens menacés par leur ADN dans l'eau

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En Suisse, 79 % des amphibiens figurent sur la liste rouge des espèces menacées (archives). (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Une équipe de recherche de l’EPF de Zurich et de l'institut WSL a élaboré des détecteurs d'ADN qui permettent d’identifier rapidement les espèces d'amphibiens en analysant l'eau des étangs. Les scientifiques ont validé leur méthode avec succès en Argovie.

Sur les 19 espèces d'amphibiens suisses évaluées en 2023, 15 figurent sur la liste rouge de l'Office fédéral de l'environnement. Pour mieux protéger ces espèces, il est essentiel de suivre l'évolution des populations et leur répartition, a indiqué mardi l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).

Flurin Leugger, doctorant, et ses collègues du groupe de recherche commun EPFZ-WSL Écologie des écosystèmes, présentent dans la revue Molecular Ecology Resources une nouvelle technique de suivi des amphibiens qu'ils ont testée dans neuf étangs du canton d'Argovie.

Les méthodes de suivi traditionnelles sont laborieuses et chronophages. Des spécialistes visitent les sites de reproduction d'amphibiens et recensent les espèces qu'ils y aperçoivent ou entendent, s'ils ont la chance de les rencontrer.

La nouvelle méthode est basée sur l'ADN environnemental (ADNe) laissé par les organismes vivants lors qu'ils se nourrissent, perdent leurs cellules ou excrètent. Flurin Leugger et ses collègues ont en outre développé une technique appelée "ampliscanning", en référence à deux étapes clés de la méthode: l'amplification et le balayage ("scan" en anglais).

Quantités infimes

Comme l'ADN des amphibiens n’est présent qu’en quantités infimes dans les étangs, les chercheurs le recopient plusieurs fois pour faciliter sa détection. Ensuite, ils ont recherché sept espèces d'amphibiens suisses en construisant des détecteurs moléculaires. Ceux-ci analysent l'ADN amplifié des amphibiens et deviennent fluorescents si l'ADN de l'espèce correspondante est présent.

"Cela nous permet de faire des recherches ciblées des espèces menacées ou envahissantes. C'est plus rapide et plus efficace que les méthodes existantes", commente Flurin Leugger, cité dans le communiqué du WSL.

Pour tester cette nouvelle méthode, les scientifiques ont analysé l'ADNe de neuf habitats d'amphibiens en Argovie et ont comparé leurs résultats aux données de suivi traditionnelles du canton. L'ampliscanning a détecté plus d'espèces en une seule visite que trois visites sur le terrain.

Cette augmentation d’efficacité est plus importante pour les espèces discrètes. L'ampliscanning a repéré plus de tritons dans un plus grand nombre de sites, car ces animaux se cachent dans la végétation aquatique, ce qui les rend difficiles à repérer.

La méthode peut être adaptée à d'autres espèces. Elle rend la surveillance génétique de la biodiversité plus accessible et plus rentable. La prochaine étape consistera à concevoir des tests rapides, utilisables directement sur le terrain, conclut le WSL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés

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Le ministre de l'économie Guy Parmelin a défendu le point de vue du Conseil fédéral, qui s'oppose à la mise en place d'un tel contrôle des investissements étrangers. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.

Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.

Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.

Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Swisscom/Vodafone: le régulateur italien expose ses considérations

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Le géant bleu ne perçoit rien d'exceptionnel dans l'examen approfondi par un garant de la concurrence d'une opération de l'envergure de son projet de rachat sur Vodafone Italia. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'Autorité italienne de la concurrence et des marchés (AGCM) publie mardi les considérations ayant mené à l'ouverture d'un examen approfondi du projet de rachat par Swisscom de l'opérateur mobile Vodafone Italia, pour 8 milliards d'euros.

Le gendarme de la concurrence transalpin note qu'un rapprochement entre Swisscom et Vodafone Italia est susceptible de venir perturber une kyrielle de marchés des télécommunications, tant dans les domaines fixes que mobile et destinés à des clients privés, commerciaux, ou même à l'administration publique.

L'AGCM a notamment tenu compte de commentaires formulés par les concurrents Open Fiber, TIM, Poste Italiane, Fibercop, Iliad Italia, Retelit, ainsi que par l'Association italienne des fournisseurs d'accès à internet concernant les dotations en fréquences pour les services de télécommunications mobiles, un dépassement du plafonds de 100 MHz établi pour l'attribution des disponibilité dans les bandes de 3,4 à 3,8 GHz utilisées pour la 5G, ou encore une restriction de l'accès aux infrastructures physiques du réseau mobile.

Vodafone Italia fait en effet partie avec TIM et Wind Tre des propriétaires d'infrastructures, sur la base desquelles opèrent des acteurs virtuels comme Poste Mobile.

Vodafone Italia jouit en outre d'une position dominante dans le domaine de l'itinérance téléphonique "avec une part supérieure d'environ 10 points de pourcentage sur son principal concurrent TIM". La cible de reprise de Swisscom dispose selon un tableau de 45 à 50% de ce marché.

Interrogé par AWP, le géant bleu a une fois répété comme il y a une semaine suite à l'annonce de l'enquête qu'il n'y avait rien d'inhabituel à ce qu'un gendarme de la concurrence procède à un examen de phase II. L'opération a été annoncée en mars dernier, rappelle l'opérateur, qui "a obtenu le financement du prix d'achat de 8 milliards d'euros en mai 2024". Le géant bleu a reçu l'approbation sans réserves de la présidence du Conseil des ministres en Italie (législation Golden Power) et de la Commission suisse de la concurrence.

Le rapprochement suit son plan de route et la finalisation de la transaction reste agendée au 1er trimestre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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