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Suisse

Insécurité à Boudry (NE): forces supplémentaires à la police

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Les incivilités aux abords du centre fédéral de Boudry sont en hausse depuis cet automne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

En lien avec le sentiment d'insécurité croissant à Boudry (NE) autour du centre fédéral pour requérants d’asile, le Conseil d'Etat neuchâtelois a décidé d'octroyer des moyens supplémentaires à la police. Les députés avaient demandé des mesures à fin février.

Le Conseil d'Etat a décidé d’allouer des forces supplémentaires, soit 5 EPT (équivalent plein temps) à la police neuchâteloise (PONE), a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué. Le sujet avait animé le dernier Grand Conseil.

Les députés ont demandé dans une recommandation urgente d’engager les ressources et mesures nécessaires en termes d’accompagnement et de sécurité, en collaboration avec les autorités communales et fédérales. Le Conseil d’Etat était aussi prié d'exiger de la Confédération que les limites de capacité d’accueil des requérants d’asile dans le canton de Neuchâtel soient rigoureusement respectées.

La conseillère d'Etat Florence Nater avait déclaré que la Confédération doit mobiliser ses réserves stratégiques ailleurs en Suisse pour que le centre de Boudry revienne à 480 places. Même si une quinzaine de requérants posent problème, "le Conseil d'Etat partage le ras-le-bol, la lassitude et la colère de la population (...) quand par exemple les déprédations ne sont plus prises en charge par les assurances ou quand les habitants ont peur de prendre les transports publics", a-t-elle ajouté.

Outre le centre fédéral, le site de Perreux accueille un centre cantonal. Le canton a annoncé le 2 mars qu'il allait loger la quarantaine de mineurs non accompagnés qui y séjournent au centre d'hébergement de Couvet, histoire de leur offrir "un cadre et un accompagnement adaptés à leur situation particulière". Les Ukrainiens, hébergés à Couvet, ont été (ou vont être) transférés à l'hôtel de La Vue-des-Alpes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage vendredi, 117 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 22, 29, 31, 39 et 46 et les étoiles 3 et 7.

Lors du prochain tirage vendredi, 117 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Un miracle pour Union Neuchâtel au Tessin

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Une victoire presque inespérée pour Nathaniel West et Union Neuchâtel à Massagno. (© KEYSTONE/TI-PRESS/Alessandro Crinari)

Union Neuchâtel a provoqué la surprise lors de l’Acte II des demi-finales des play-off. Les Neuchâtelois se sont imposés 77-75 à Massagno pour égaliser dans la série.

Cette victoire tient du miracle dans la mesure où Union était mené 75-69 à moins de 40’’ du buzzer. Mais c’était sans compter sans le sang-froid de Dalan Ancrum qui inscrivait deux lancers francs puis un tir à 3 points pour permettre à ses couleurs de rafler la mise dans un final improbable. Avec les deux prochains matches à venir dans sa salle, Union peut rêver en couleur.

En revanche, ces demi-finales tournent au cauchemar pour les Lions de Genève, confrontés à une mission impossible face à Friboug Olympic. Comme lors du premier match samedi, les Genevois n’ont pas existé dans cet Acte II. Menés 10-0, ils se sont finalement inclinés 101-74 sans inquiéter une seule seconde le champion en titre qui devrait conclure cette série samedi au Grand Saconnex.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

31 communes suspendent leur contribution à la facture sociale

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Vufflens-le-Château fait partie des communes qui ont décidé d'arrêter de payer leur facture sociale (Archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trente-et-une communes vaudoises ont décidé d'arrêter de payer leur contribution à la facture sociale cantonale. Par cette "action symbolique forte", elles souhaitent amener le gouvernement à "ouvrir enfin un dialogue" avec elles sur ce sujet qui les fâche.

"Ces communes, représentant près de 10% de la population du canton et plus de 10% des communes vaudoises, ont payé en 2023 presque 30% de la participation communale aux dépenses sociales du canton", écrivent-elles mardi dans un communiqué en leur nom. Elles déplorent que leur autonomie soit "fortement atteinte" par ces montants.

Les communes en question réfutent toute position anti-sociale. "Nous ne sommes pas opposés à la politique sociale du canton, ni à une contribution communale, seulement aux montants déraisonnables et disproportionnés que nous sommes appelés à payer", a ainsi déclaré la syndique de Rolle, Monique Pugnale, citée dans le communiqué.

Fronde intercommunale

Au départ, treize communes -dont Mies et Crans- avaient recouru contre les montants exigés pour la facture sociale et la péréquation intercommunale. Elles jugeaient ces charges cantonales excessives, car elles pouvaient représenter 63 à 92% de leurs recettes fiscales.

En juin 2023, le Tribunal Fédéral avait estimé que le système mis en place n'était pas adéquat et constaté une violation du droit des communes à être entendues, rappellent-elles. Le canton avait annulé ses décisions pour les années 2019 à 2022.

En octobre 2023, les communes avaient alors "logiquement réclamé" la restitution des sommes perçues par le canton "sur la base de décisions qui n’ont plus de validité". Les courriers des avocats n'ont toutefois à ce jour "même pas eu l’honneur d’une réponse", font-elles remarquer.

Appel à Berne

Les communes se sont donc tournées en février vers les autorités fédérales pour leur demander d'intervenir auprès de leurs homologues vaudoises et "les rappeler à leurs obligations et au respect des décisions de justice".

Près des deux tiers des communes en question se situent sur la Côte. Le tiers restant se trouve sur le pourtour morgien et lausannois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les finances déficitaires du canton animent déjà un premier débat

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La ministre vaudoise des finances Valérie Dittli a eu droit mardi à un premier débat animé sur les comptes déficitaires 2023 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le retour du Canton de Vaud dans les chiffres rouges aura déjà animé un premier débat au Grand Conseil. Les députés ont, en effet, eu de longues et vives discussions mardi autour d'une résolution UDC demandant "une plus grande efficience de l'Etat" par une réduction des charges d'au moins 2% sur les comptes 2025 par rapport aux comptes 2023.

Défendue par le chef de groupe UDC Cédric Weissert, la résolution était initialement soutenue par plus de 25 parlementaires, pour l'essentiel UDC mais aussi Vert'libéraux et un PLR. Après environ une heure de débat, le texte, non contraignant, a finalement été largement classé, rejeté par 84 élus contre 32 qui le soutenait (et 16 abstentions).

Pour rappel, les comptes de l'Etat de Vaud 2023 présentent un déficit opérationnel de près de 40 millions de francs, le premier depuis 2004. Avec des charges en hausse de 4,7% par rapport à 2022.

"La présentation des comptes 2023 a mis en lumière une augmentation effrénée des charges - notamment des charges pérennes - de l'Etat de Vaud. Cette augmentation excessive des charges a conduit le Conseil d'Etat à présenter des comptes 2023 négatifs, alors même que les revenus de l'Etat continuent, eux aussi, d'augmenter. Il s'agit donc de freiner cette augmentation excessive des charges par un plan de mesures destiné à réduire globalement les charges", a dit l'élu UDC.

Trop radicale et précipitée

Plusieurs députés, de tous bords politiques, ont estimé que la résolution était impossible à mettre en oeuvre, puisqu'au départ elle évoquait une réduction de 2% des charges sur les comptes 2024 par rapport à ceux de 2023. Le budget a été voté, des engagements et investissements ont déjà été pris, il y a donc un problème de "temporalité et de faisabilité".

Le texte n'est "pas assez sérieux", "trop vague", "sans propositions concrètes" ou encore "trop violent dans sa volonté de couper" dans les charges, ont dit des élus de gauche mais aussi PLR. L'UDC prône "une politique d'austérité et non d'efficience", a dit en substance le chef de groupe PS Sébastien Cala. "C'est une attaque claire et franche contre les services publics", a critiqué de son côté la Verte Rebecca Joly.

A gauche, d'autres parlementaires ont tenu à rappeler que ce n'étaient pas les charges opérationnelles qui avaient explosé mais les charges conjoncturelles (inflation, croissance démographique et conjoncture internationale), sans compter la non contribution de la Banque nationale suisse (BNS) aux cantons.

La libérale-radicale Florence Bettschart-Narbel a plaidé pour un "plan de maîtrise des charges plutôt que d'un plan de coupe". Le chef de groupe de son parti, Nicolas Suter, a pour sa part estimé que la situation actuelle "ne nécessite pas de passer en mode panique".

Viser plutôt le budget 2025

Au contraire, du côté de l'UDC, on a dit qu'il y avait "urgence" à régler un problème de charges dans le canton. Plusieurs de ses députés, dont Fabrice Moscheni, ont plusieurs fois insisté sur le terme d'"efficience" budgétaire plutôt que sur celui de "simples coupes" budgétaires.

La ministre des finances Valérie Dittli s'est aussi opposée à cette résolution. "On ne peut pas couper ainsi de manière uniquement linéaire, c'est par ailleurs prématuré", a-t-elle dit.

"Faites confiance au gouvernement pour faire face à ce déficit et c'est surtout l'établissement du budget 2025 qui sera primordial. Il faudra trouver et faire les bons choix, en prenant le temps, là où c'est possible, là où c'est le plus logique", a affirmé la conseillère d'Etat, enjoignant le plénum à faire ses critiques et propositions lors de l'examen de ce futur budget.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les nuitées de l'hôtellerie suisse toujours en hausse

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Les touristes étrangers ont été plus nombreux dans notre pays qu'il y a un an. (archive) (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

L'hôtellerie suisse a continué d'enregistrer des nuitées en hausse en mars, pour le troisième mois consécutif. Celles-ci ont augmenté de 4,6% sur un an, d'après une première estimation de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mardi.

Cette progression est toujours principalement le fait de touristes étrangers, qui ont été 7,4% plus nombreux qu'en mars 2023, montrent les données de l'OFS.

Le nombre de visiteurs suisses a également connu une hausse de 2,1% en glissement annuel.

En février dernier, le nombre de nuitées dans les hôtels suisses a augmenté de 3,4% par rapport à la même période l'année précédente. En janvier, l'accélération a été de 2,3%.

Sur toute l'année 2023, les nuitées hôtelières ont totalisé 41,8 millions d'unités, en hausse de 9,2% sur un an et même de 5,6% par rapport à 2019, soit avant la pandémie de coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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