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Inondations en Espagne: Helvetia s'attend à des coûts importants

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L'assureur Helvetia prévoit pour ses filiales espagnoles Helvetia Seguros et Caser des coûts de dommages de l'ordre de plusieurs millions d'euros suite aux inondations dévastatrices dans la péninsule ibérique. (© KEYSTONE/AP/Emilio Morenatti)

L'assureur Helvetia prévoit pour ses filiales espagnoles Helvetia Seguros et Caser des coûts de dommages de l'ordre de plusieurs millions d'euros suite aux inondations dévastatrices dans la péninsule ibérique.

Mais il est encore trop tôt pour faire des estimations plus précises.

La semaine dernière, de fortes pluies dans le sud-est de l'Espagne ont causé des dégâts dévastateurs et fait plus de 200 morts. Cela a entraîné des dommages importants aux biens immobiliers, aux véhicules ou sous forme d'interruptions d'activité, notamment dans la région autour de la ville de Valence. Selon les premières estimations, le total des dégâts devrait dépasser le milliard d'euros.

Une grande partie des dégâts est couverte par le régime d'indemnisation public "Consorcio", a expliqué mercredi Helvetia à l'agence AWP. Le groupe souligne également qu'il est encore très tôt pour faire des estimations, car de nombreux dégâts n'ont pas encore été signalés.

Extension d'activité

Helvetia a considérablement étendu ses activités dans la péninsule ibérique il y a environ trois ans avec le rachat de l'assureur espagnol Caser. Dans la province de Valence, la part de marché d'Helvetia Seguros et Caser dans les affaires non-vie était d'environ 3% fin 2023, selon l'assureur.

Le groupe Zurich Insurance et le réassureur Swiss Re n'ont pas encore fourni d'informations sur le montant des dommages en Espagne. "Il est encore trop tôt pour estimer les dégâts causés par les récentes catastrophes naturelles", a déclaré à AWP une porte-parole de Swiss Re.

Les analystes de la Banque Vontobel estiment de leur côté que Helvetia sera plus touchée par les inondations en Espagne que Zurich Insurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Politique climat: Generali le mieux notée, Zurich 3e et Swiss Re 4e

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L'assureur Zurich et le réassureur Swiss Re reçoivent de bonnes notes pour leur politique encadrant les énergies fossiles (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur italien Generali se trouve en première place du classement annuel de la coalition d'ONG "Insure our Future", qui évalue les politiques climatiques des 30 grands (ré)assureurs mondiaux, devant l'allemand Allianz et les suisses Zurich et Swiss Re.

"Insure our future" distribue chaque année depuis huit ans les bons et mauvais points aux assureurs et réassureurs, en attribuant un score à leur politique encadrant les énergies fossiles. Par exemple, les assureurs qui décideraient de ne plus assurer les nouveaux champs pétroliers ou gaziers sont mieux classés.

Même si les Européens s'en sortent globalement mieux que leurs concurrents d'Amérique du Nord et du Japon, le bilan reste sévère pour l'ensemble du secteur.

"Malgré une facture climatique toujours plus lourde et un risque grandissant d'un monde inassurable, les grands (ré)assureurs continuent d'exacerber le dérèglement climatique, en soutenant l'expansion des énergies fossiles", assure dans un communiqué Reclaim Finance, ONG membre de la coalition, qui compte plus de 20 membres dont Greenpeace et Eko.

"Generali a adopté des restrictions dans le secteur pétrolier et la chaîne de valeur du gaz, y compris pour les nouveaux terminaux de GNL" (gaz naturel liquéfié), ce qui lui a permis de prendre la première place du classement devant Allianz en 2024. Ils sont suivis par Zurich Insurance, "premier assureur engagé à ne plus couvrir de nouveaux projets de charbon métallurgique".

Pour leur part les français Axa (6e place) et Scor (11e) "restent au point mort" en matière de lutte contre le réchauffement climatique et "continuent de perdre des places" dans le classement du collectif d'ONG "Insure our future", souligne Reclaim.

"Si Axa et Scor avaient montré l'exemple sur le charbon, c'est loin d'être le cas sur le pétrole et le gaz, et encore moins le GNL. Ils font aujourd'hui le choix de profiter de la crise climatique pour augmenter leurs prix voire abandonner certains assurés tout en continuant d'alimenter le problème en assurant l'expansion du pétrole et du gaz", déclare dans un communiqué séparé Ariel Le Bourdonnec, chargé de campagne assurance de l'ONG Reclaim Finance, membre du consortium.

"Insure our Future" indique qu'un tiers des pertes assurées liées à des phénomènes météorologiques dans le monde sont attribuables au dérèglement climatique, soit 600 milliards de dollars en près de vingt ans, selon ses calculs.

"Axa s'est engagé à ne plus assurer de nouveaux champs de pétroliers (exclusions en place depuis le 1er janvier dernier) et gaziers (exclusions en place à partir du 1er septembre 2025) +upstream+ (exploration, développement et production)", a réagi mardi l'assureur français dans un communiqué, ajoutant que ses politiques ne concernaient pas le secteur transport et stockage et "ne s'appliquent donc pas au GNL".

"Nous avons pris l'engagement de devenir +net zero+", soit zéro émission nette, "à horizon 2050 pour l'ensemble de nos activités et même 2030 pour nos opérations", a pour sa part rappelé le réassureur Scor, ajoutant avoir annoncé en 2024 "une cible de réduction de l'intensité carbone d'une partie du portefeuille de souscription".

Selon la définition de l'ONU, "zéro émission nette" signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont réduites à un niveau aussi proche que possible de zéro, les émissions restantes étant réabsorbées, par les océans et les forêts par exemple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Les taux hypothécaires sur dix ans ont nettement diminué

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Les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situent à un niveau nettement plus bas qu'en début d'année, entraînés par les baisses successives de taux par la Banque nationale suisse. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situent à un niveau nettement plus bas qu'en début d'année, entraînés par les baisses successives de taux par la Banque nationale suisse (BNS).

Les taux d'intérêt de référence des hypothèques à taux fixe sur dix ans (appelés taux indicatifs) publiés par plus de 30 établissements de crédit ressortent actuellement à 1,55% (état au 6 décembre), indique mardi Comparis dans un communiqué. C'est 0,71 point de pourcentage de moins qu'au début de l'année, où ils ressortaient à 2,26%.

Ils suivent la trajectoire baissière des taux d'intérêt menée par la BNS depuis mars. "Les taux indicatifs actuels tiennent déjà compte d'au moins deux autres baisses" par l'institut d'émission, note Dirk Renkert, spécialiste Argent chez le comparateur en ligne. La décision de politique monétaire prévue cette semaine n'aura dès lors que peu d'incidence.

Recul des loyers en vue

Jusqu'à fin juin 2025, les taux indicatifs des hypothèques à taux fixe sur 10 ans devraient évoluer dans une fourchette comprise entre 1,45 et 1,65%. En ce qui concerne les taux indicatifs des hypothèques à taux fixe sur cinq ans, l'expert s'attend à ce qu'ils oscillent entre 1,30 et 1,45%.

Calculé à partir du taux d'intérêt moyen des créances hypothécaires détenues par les banques du pays, le taux hypothécaire de référence pourrait reculer en 2025, ouvrant droit à des baisses de loyer aux locataires concernés.

Les coûts de refinancement des banques (swaps) ont même baissé davantage. En chute de 0,83%, le swap sur 10 ans s'élève tout juste encore à 0,33% (état au 6 décembre), alors qu'il atteignait 1,16% en début d'année. Le rendement des obligations fédérales à 10 ans, quant à lui, a été quasiment divisé par trois, passant de 0,68% en début d'année à 0,24%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Les entreprises suisses optimistes pour l'emploi début 2025

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Les entreprises suisses sont confrontées à des défis considérables dans la recherche de personnel qualifié, selon une étude de Manpower. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Malgré les incertitudes pesant sur l'activité économique, les employeurs suisses anticipent toujours une croissance de leur activité d'embauche pour les trois premiers mois de l'année à venir, selon Manpower.

Mais celle-ci devrait néanmoins se révéler moins solide qu'au cours du trimestre précédent et du premier de l'an dernier.

Les derniers résultats de l'enquête Manpower sur les perspectives d'emploi publiés mardi montrent que les employeurs suisses restent optimistes pour le premier trimestre 2025, mais réduisent légèrement leurs projets d'embauche. La prévision nette d'emploi (PNE) ressort ainsi à 29%, en repli de 4 points de pourcentage tant au regard du dernier trimestre que de la période correspondante de cette année.

"Malgré une légère baisse des prévisions de recrutement, le marché du travail suisse reste l'un des plus compétitifs et des plus résistants au monde. Cela reflète la capacité d'adaptation et l'orientation stratégique habile des entreprises suisses ", déclare Eric Jeannerod, responsable pour la Suisse de ManpowerGroup. En comparaison mondiale, la Suisse se classe au sixième rang avec une PNE de 4 points supérieure à la moyenne de 25%.

Rares candidats qualifiés

Il n'en demeure pas moins que les entreprises suisses sont confrontées à des défis considérables dans la recherche de personnel qualifié. 76% des employeurs déclarent qu'il est "difficile" ou "très difficile" de trouver des candidats adéquats. Pour y remédier, les employeurs se concentrent sur des modèles de travail flexibles. Les augmentations de salaire et les initiatives de formation des collaborateurs existants jouent également un rôle important, relève le spécialiste du placement de personnel.

A l'exception du Tessin, les perspectives d'emploi (PNE) restent positives dans tout le pays, mais avec des différences notoires. La région de Zurich affiche la PNE la plus élevée, à 40%, soit une augmentation séquentielle de 7 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent, mais un repli de 4 points de pourcentage par rapport à la valeur de l'année précédente. La Suisse du Nord-Ouest enregistre la plus forte croissance, son PNE de 36% présentant un bond de 13 points de pourcentage en trois mois.

Sept des neuf secteurs prévoient une hausse de l'emploi au premier trimestre 2025. Celui de la santé et des sciences de la vie mène le peloton devant les activités des technologies de l'information. Celles dans l'énergie et les services publics affichent les perspectives les plus faibles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Une pièce romaine à l'effigie de Brutus vendue 1,84 million

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Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine. (© NGSA)

Une rarissime pièce romaine à l'effigie de Brutus, le plus célèbre des assassins de Jules César, a été vendue aux enchères lundi à Genève pour 1,84 million de francs, a annoncé Numismatica Genevensis, responsable de la vente.

La pièce en or a été vendue pour plus de 1,84 million de francs, commission de vente comprise, "à un collectionneur européen", a indiqué la société dans un communiqué.

Sa mise à prix était de plus de 742'000 euros.

La vente a donné lieu à "une intense bataille entre huit enchérisseurs en ligne", a détaillé la maison d'enchères.

Cet aureus, la monnaie d'or romaine, est "un morceau d'histoire" lié aux derniers chapitres de la République romaine, avait expliqué à l'AFP Frank Baldacci, le directeur de Numismatica Genevensis, il y a quelques jours.

La pièce - pesant 8 grammes et d'une dimension similaire à celle d'un euro - a été frappée en 43-42 avant JC par "Brutus et ses amis qui ont assassiné Jules César" en mars 44 avant JC, détaille-t-il.

Dix-sept spécimens

Cet aureus particulier arbore côté face le profil de la tête de Brutus entouré de feuilles de laurier et célèbre au revers ses récentes victoires militaires avec des symboles guerriers. C'est l'un des 17 spécimens connus, selon la maison d'enchères.

Cette pièce, "frappée non pas à Rome mais dans un atelier qui bougeait avec Brutus et ses armées, alors qu'il tentait de s'octroyer le pouvoir après avoir assassiné Jules César", avait aussi une "valeur de propagande", selon M. Baldacci.

La couronne de lauriers est vraiment le signe de "quelqu'un qui veut se promouvoir empereur" qui veut être "calife à la place du calife", avait-il relevé, soulignant l'inscription "IMP" - pour Imperator, chef des armées, titre qui deviendra héréditaire sous l'Empire.

La pièce a été frappée peu de temps avant la bataille très célèbre de Philippes, que Brutus a perdu contre Marc-Antoine et Octave et à l'issue de laquelle il s'est "donné la mort", avait expliqué M. Baldacci.

L'aureus a voyagé à travers les siècles, passant de main en main, à l'abri des regards.

La pièce n'a refait surface que dans les années 1950 lorsqu'elle a été publiée dans le catalogue d'un collectionneur privé. Elle est réapparue par la suite lors d'une vente aux enchères en 2006 à Zurich, où elle a été vendue à un autre collectionneur privé pour 360'000 francs.

La pièce est conservée dans une boîte hermétique pour empêcher toute altération, et pour "garantir son authenticité", avait indiqué M. Baldacci, expliquant que la certification par des sociétés spécialisées se fait notamment en comparant avec d'autres monnaies anciennes, ainsi qu'en examinant l'or utilisé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vivendi: feu vert des actionnaires à la scission du groupe

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Les actionnaires de Vivendi ont approuvé à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé lundi à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré.

Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale des actionnaires à Paris ont été validées chacune à plus de 97%.

Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat et à partir du 16 décembre les nouvelles cotations des entités: Canal+ à la Bourse de Londres, Havas (communication) à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi restera en Bourse à Paris.

Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c'est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s'ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".

"Le point de départ" de l'opération, annoncée il y a un an, était "le cours de bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.

La décote de conglomérat atteignait 44%, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.

"Ce projet est dans l'intérêt de tous les actionnaires. Il n'y a pas d'autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant.

La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.

Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur pour l'ensemble des actionnaires". Et s'il s'agissait pour le groupe Bolloré, actionnaire de référence à hauteur de 29,9% de Vivendi, de prendre son contrôle, "ce n'est pas cette stratégie qu'il choisirait".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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