Rejoignez-nous

Economie

Il est important pour la BNS de garder un différentiel de taux

Publié

,

le

Face aux convoitises que suscitent les réserves accumulées par la Banque nationale suisse (BNS) au gré de ses interventions, M. Zurbrügg a plaidé en faveur du maintien du système actuel de distribution (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Depuis la crise financière de 2008, la Suisse a eu des taux plus faibles que les autres. "Il est important pour nous de garder ce différentiel pour éviter une appréciation excessive du franc", a déclaré le vice-président de la Banque nationale suisse, Fritz Zurbrügg.

Interrogé mercredi dans les colonnes de L'Agefi sur la fin des taux négatifs, le dirigeant - qui quittera ses fonctions fin juillet après dix ans de mandat - a assuré que l'institut d'émission n'effectuait pas de pronostics, en soulignant l'interdépendance de l'économie globalisée dont la Suisse est également tributaire: "dès que la situation l'exigera, nous augmenterons notre taux d'intérêt".

Face aux convoitises que suscitent les réserves accumulées par la BNS au gré de ses interventions, M. Zurbrügg a plaidé en faveur du maintien du système actuel de distribution, régi par une convention qui laisse la Confédération et les cantons décider seuls de l'attribution de 6 milliards de francs.

Il a rappelé l'opposition de la BNS à l'affectation de postes de son compte de résultats, signalant que ce n'est pas le rôle de l'établissement de retenir un excédent de réserves. "Il est clair que l'on pourrait imaginer que la BNS octroie beaucoup plus que les six milliards prévus, mais ce montant tient compte des risques dans notre bilan", a-t-il poursuivi.

Flexibilité et indépendance

Le Zurichois a insisté sur la nécessité pour la BNS de conserver sa flexibilité et son indépendance à l'heure de réduire son bilan. Si l'argent de la banque centrale devait être utilisé pour financer des projets, cela pourrait se traduire par des conflits d'intérêts.

L'établissement tient à garder sa capacité d'intervenir sur le marché des changes pour remplir son mandat de stabilité des prix. "Nous avons utilisé cet instrument quand il le fallait, mais nous avons été beaucoup moins actifs en 2021 que pendant la première année de la pandémie", a indiqué M. Zurbrügg.

Une situation qui risque toutefois de changer en raison du contexte incertain, exacerbé par le conflit russo-ukrainien. "Considéré comme valeur refuge, le franc est particulièrement recherché pendant les crises et il s'est apprécié depuis la mi-février", a rappelé le vice-président de la BNS.

Alors même que la monnaie helvétique flirte à nouveau avec la parité face à l'euro, l'économiste souligne que l'évaluation de la BNS se base sur un ensemble de devises et pas sur une paire spécifique.

"L'appréciation du franc en termes nominaux ne correspond pas à une appréciation du même ordre en termes réels", affirme M. Zurbrügg, signalant qu'en tenant compte du différentiel d'inflation entre la Suisse et l'étranger, le cours de change réel du franc se retrouve au niveau d'avant la crise sanitaire, en dépit d'importantes variations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Partners Group acquiert plusieurs immeubles à Milan

Publié

le

Ces immeubles acquis à Milan portent le portefeuille du groupe en Italie à un total de près de 800 millions d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

Le gestionnaire d'actifs zougois Partners Group va acquérir plusieurs immeubles résidentiels à Milan d'une valeur de 260 millions d'euros auprès de la caisse de retraite Fondo Pensione Cariplo.

Cet achat porte le portefeuille résidentiel du groupe en Italie à un total d'environ 800 millions d'euros et à 1300 unités. "Partners Group mettra en ½uvre un plan de création de valeur transformationnelle et ajoutera le portefeuille à sa plateforme de gestion immobilière existante", indique la société dans un communiqué publié mardi.

Le portefeuille se compose de six actifs comprenant 590 unités pour une surface locative nette de plus de 50'500 m2, précise-t-elle.

Ceux-ci comprennent des tours à usage mixte modernes et à valeur ajoutée ainsi que des bâtiments néoclassiques emblématiques, situés en grande partie dans le centre historique de Milan, ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Bourse Zurich: le SMI toujours en perte de vitesse

Publié

le

Le luxe a tiré l'indice phare vers le bas, aidé par la déception en Chine et l'inquiétude au Moyen-Orient. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Bourse suisse n'a pas cessé de reculer mardi pour s'enliser sous les 12'000 points en fin de matinée. Le luxe a tiré l'indice phare vers le bas, aidé par la déception en Chine et l'inquiétude au Moyen-Orient.

Comme attendu par l'analyste John Plassard, les indices européens ont faibli dans le sillage de la clôture de Wall Street hier soir. Dans sa note matinale quotidienne, l'expert de Mirabaud parlait d'investisseurs restés "sous le choc de la publication des chiffres de l'emploi américain vendredi qui laissent entendre que la Fed pourrait ralentir son rythme de baisse de taux."

"Les investisseurs sont quelque peu refroidis ce matin par le fait que Pékin n'ait pas annoncé un nouveau "stimulus géant" à l'ouverture des marchés chinois", ajoutait-il. Un avis partagé par Ipek Ozkardeskaya de chez Swissquote. "On craint de plus en plus que la répercussion positive des mesures de relance soit de courte durée et ne suffise pas à inverser l'effondrement de l'immobilier, la déflation et d'autres problèmes structurels."

Parmi les autres informations macroéconomiques du jour, la production industrielle allemande a davantage rebondi qu'attendu en août, en raison de la volatilité du secteur automobile, sans qu'une reprise durable du secteur manufacturier ne soit en vue, selon les chiffres publiés mardi par l'Office Destatis.

Vers 11h10 à la Bourse suisse, l'indice vedette SMI perdait 0,42% à 11'958,72 points. Le SLI baissait de 0,53% à 1958,83 francs. Le SPI suivait la tendance négative en reculant de 0,48% à 15'965,05 francs.

Les valeurs vedettes étaient davantage parées de rouge que de vert. En tête, le géant des arômes et parfums Givaudan (+0,93%) publiera jeudi son chiffre d'affaires du troisième trimestre.

Roche (+0,4%) suivait de près avec ABB (+0,2%) qui a conclu un partenariat stratégique avec Zumtobel dans le domaine des Smart Buildings.

Les deux acteurs du secteur du luxe ont particulièrement souffert, le gouvernement chinois ayant renoncé à annoncer de nouvelles mesures de soutien à l'économie. Le genevois Richemont (-3,5%) reculait fortement après avoir fait part lundi de la vente de sa plateforme d'articles de luxe YNAP. Swatch Group (-5,5%) en faisait de même.

UBS était aussi à la peine (-1,4%).

Holcim (+0,1%) est repassé dans le vert après avoir dévoilé mardi l'acquisition de OX Engineered Products, un fournisseur américain de systèmes d'isolation pour les bâtiments.

Sur le marché élargi, Julius Baer (-0,4%) ne s'en sortait pas mieux. DKSH (-0,9%) a signé un partenariat avec R-Biomeds.

L'équipementier de pompes à vide VAT (-0,9%) a déclaré s'attendre à un chiffre d'affaires au troisième trimestre inférieur au bas de la fourchette prévue de 235 à 255 millions de francs.

DocMorris (+6,5%) semblait être porté par les spéculations sur l'intérêt de Redcare.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Les prix des logements en propriété continuent d'augmenter

Publié

le

Une maison coûte désormais moins cher sur l'arc lémanique qu'en Suisse centrale. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

En Suisse, autant les prix des maisons individuelles que ceux des propriétés par étage (PPE) ont augmenté au troisième trimestre 2024. Selon les régions, les disparités sont marquées: une maison coûte désormais moins cher sur l'arc lémanique qu'en Suisse centrale.

Les maisons individuelles ont coûté 1,6% de plus qu'au trimestre précédent et les PPE, 0,9% de plus, selon l'indice des prix des transactions Raiffeisen paru lundi. Sur un an, les prix des maisons individuelles ont progressé de 3,3% et ceux des PPE, de 2,8%.

"La dynamique des prix sur le marché suisse des logements en propriété a cessé de s'affaiblir récemment et son point le plus bas devrait donc être derrière nous. Les conditions de financement, déjà nettement plus favorables, et la perspective de nouvelles baisses des taux d'intérêt devraient stimuler la demande d'achat de logements", a expliqué dans le communiqué Fredy Hasenmaile, chef économiste de Raiffeisen Suisse.

Par région, les plus fortes hausses concernant le prix des maisons individuelles ont été enregistrées en Suisse centrale (+13,7%) et en Suisse méridionale (+6,2%). En revanche, les prix des maisons ont légèrement baissé dans la région de Berne (-2,1%) et du Léman (-3,4%). En ce qui concerne les PPE, c'est en Suisse centrale (+7,9%) et en Suisse orientale (+6,6%) que les prix ont le plus augmenté en comparaison annuelle. En revanche, en Suisse méridionale (+1,7%) et sur l'arc lémanique (+0,4%), les prix des appartements n'ont que légèrement augmenté par rapport à l'année précédente.

Selon le type de commune, la répartition de l'évolution des prix montre que les prix des maisons dans les communes urbaines ont connu la plus forte hausse en un an (+4,6%). Dans les communes rurales, les prix des maisons ont légèrement baissé (-0,7%). Les plus fortes hausses des prix dans le segment des PPE ont été atteintes dans les communes urbaines (+3,6%). Avec une hausse des prix de 1,4%, les propriétés par étage dans les centres n'ont en revanche que légèrement augmenté cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Le Grand Conseil genevois tient aux infrastructures postales

Publié

le

Le Grand Conseil genevois tient à un réseau postal de qualité (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les fermetures des bureaux de poste inquiètent le Grand Conseil genevois. Les députés ont voté vendredi deux motions, l'une demande de maintenir un réseau de qualité et l'autre invite à songer à déléguer des prestations administratives aux bureaux postaux.

Ces deux textes ont été approuvés par l'ensemble des partis, à l'exception du PLR. Depuis dix ans, une vingtaine d'offices postaux ont fermé dans le canton et d'autres fermetures sont envisagées. Face à ce constat, le Grand Conseil veut que le gouvernement "s'engage activement" auprès de la Poste pour maintenir un réseau postal de qualité.

"Si la poste est un service public, c'est aussi une entreprise qui doit atteindre une certaine rentabilité", a relevé Delphine Bachmann, cheffe du Département de l'économie. Elle a toutefois assuré que le Conseil d'Etat est déjà en dialogue constant avec la Poste. Elle accueille donc sereinement cette motion qui émane des rangs de l'UDC.

La deuxième motion, qui est issue du Centre, propose d'explorer la piste du partenariat avec la Poste dans le but de déléguer des prestations administratives aux bureaux de poste. L'objectif est d'être plus proche de la population et de maintenir des structures postales existantes. Des projets-pilotes similaires existent déjà dans le Jura et à Neuchâtel.

"La Poste pourrait être un vecteur de facilitation pour les personnes ayant de la peine avec les guichets numériques et les aider", a relevé le centriste Jean-Marc Guinchard. "Il ne s'agit pas de démanteler les services de l'Etat, mais de travailler sur les services de proximité", a-t-il ajouté. Plusieurs députés ont insisté sur l'importance de la poste pour les personnes âgées ou isolées.

"Du luxe"

Pour le PLR, la Poste doit avant tout revoir son modèle d'affaire qui s'érode avec une diminution du trafic des lettres. Selon le député Jacques Béné, "on est actuellement dans le luxe". A Genève, 99% de la population se trouve à moins de 20 minutes à pied ou en transport public d'un office postal, a-t-il relevé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

AXA Suisse réintègre l'Association suisse d'assurances (ASA)

Publié

le

Axa Suisse avait quitté l'ASA près des déclarations politiques du président de l'époque de la faîtière, Rolf Dörig (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Quatre ans après avoir quitté l'ASA, Axa Suisse réintègre la faîtière des assureurs helvétiques. La compagnie, qui avait renoncé à sa qualité de membre en raison de divergences d'ordre politique, reprendra son activité au sein de l'association le 1er janvier prochain.

"Nous sommes heureux de voir que les conditions générales sont réunies pour nous réintégrer l'Association suisse d'assurances (ASA) en tant qu'assureur toutes branches...", se réjouit le directeur général d'Axa Suisse, Fabrizio Petrillo, cité dans le communiqué commun diffusé vendredi par Axa Suisse et l'ASA. L'ex-Winterthur Assurance, devrait en outre à nouveau être représentée au comité de l'association à l'issue de la prochaine assemblée générale de l'ASA, le 20 juin prochain en la personne de M. Petrillo.

Numéro deux helvétique de l'assurance-non vie derrière La Mobilière et premier assureur-accidents du pays, AXA Suisse avait quitté l'ASA fin 2020 jugeant que les bases de sa présence au sein de la faîtière n'étaient plus réunies. Le départ de l'assureur zurichois était intervenu après des déclarations politiques du président de l'époque de l'ASA, Rolf Dörig. M. Dörig, qui a notamment dirigé de 2002 à 2008 Swiss Life et préside actuellement le conseil d'administration de l'assureur-vie, a transmis la présidence de l'association à Stefan Mäder à mi-2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

Title

GenèveIl y a 55 minutes

Un bâtiment dédié aux questions d'égalité attendu en 2027 à Plainpalais

Un bâtiment tout entier dédié aux questions d’égalité et ouvert à tous. C'est un projet qui a été rêvé il...

GenèveIl y a 2 heures

Rupture de conduite: le Centre réclame un audit pour identifier les dysfonctionnements

Toujours beaucoup de questions sans réponse après la rupture d'une conduite qui a privé 40'000 personnes d'eau potable sur 13 communes...

SportIl y a 2 heures

Encore une saison en Coupe du monde pour Nino Schurter

Nino Schurter (38 ans) n'est pas prêt à ranger son VTT. Le Grison, coureur suisse le plus titré de l'histoire,...

InternationalIl y a 2 heures

A Strasbourg, Orban tempête contre les "élites européennes"

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fait le show mardi au Parlement européen à Strasbourg en appelant l'Union européenne...

PolitiqueIl y a 3 heures

Une commission ne veut pas d'une caisse-maladie unique à Genève

Le canton de Genève ne doit pas se doter d'une caisse-maladie publique unique. Par 7 voix contre 4 et une...

PolitiqueIl y a 3 heures

Le Canton a mis sur pied une "task force" sur le deal de rue

Le Canton de Vaud a mis en place une "task force" sur le deal de rue, a annoncé mardi le...

SuisseIl y a 4 heures

Stadler va livrer jusqu'à 24 trains Flirt au Danemark

Le fabricant de matériel ferroviaire Stadler Rail va livrer jusqu'à 24 trains au Danemark. La compagnie ferroviaire Lokaltog a signé...

EconomieIl y a 4 heures

Partners Group acquiert plusieurs immeubles à Milan

Le gestionnaire d'actifs zougois Partners Group va acquérir plusieurs immeubles résidentiels à Milan d'une valeur de 260 millions d'euros auprès...

SuisseIl y a 4 heures

La douane pince un homme transportant 20'000 pneus usagés

Les agents au poste frontière de Stabio (TI) ont fait une découverte pour le moins insolite mi-septembre. Ils ont saisi...

CultureIl y a 4 heures

Vaud attribue trois nouvelles résidences d'artistes pour 2025

L’Etat de Vaud a attribué trois nouvelles résidences d'artistes pour 2025. D'une durée de six mois, elles sont toutes assorties...