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Suisse

Greenpeace sur la Place fédérale pour la protection des océans

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Des activistes de Greenpeace ont installé la réplique d'une excavatrice mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans. (© KEYSTONE/MARCEL BIERI)

La réplique d'une excavatrice des fonds marins a été installée mercredi matin sur la Place fédérale pour exiger la protection des océans. Par cette action, Greenpeace souhaitait attirer l'attention sur les risques liés à l'exploitation minière en eaux profondes.

Quatorze militants ont commencé à installer avant le lever du jour l'excavatrice de six mètres de long, cinq mètres de haut et 2,5 mètres de large. La police a mis fin à l'action un peu plus tard, a constaté un photographe de Keystone-ATS.

Alors que la réplique pesait quatre tonnes, le véritable engin pèse cent fois plus. Il sert à extraire à plus de 4000 mètres de profondeur des nodules polymétalliques, qui contiennent entre autres du manganèse, du cobalt et du nickel.

Lancer une industrie extractive dans des écosystèmes encore intacts aurait des conséquences "catastrophiques" pour la biodiversité des océans, explique Greenpeace dans un communiqué. Le Conseil fédéral doit donc s'engager pour un moratoire sur une telle exploitation minière.

De grands groupes actifs dans les matières premières, dont des entreprises suisses, font pression sur l'Autorité internationale des fonds marins (ISA) pour avoir le droit d'exploiter les fonds marins, pointe l'ONG. Selon elle, les premières licences d'exploitation seraient autorisées dès 2023 et une entreprise fribourgeoise prévoirait déjà des expéditions tests.

Accord "ambitieux"

Greenpeace demande aussi que le gouvernement oeuvre en faveur d'un accord "ambitieux" pour la protection de la haute mer. Depuis 2017, l'ONU discute d'un accord international en la matière. Les négociations finales auront lieu à New York en mars.

La Suisse y prendra part. Mais le Conseil fédéral n'a toujours pas de position claire à ce sujet, déplore l'ONG. Il ne montre pas non plus d'engagement clair en faveur de zones marines protégées sans exploitation humaine, ni en faveur d'une réglementation stricte de toutes les formes d'exploitation en dehors des zones marines protégées, constate-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 66 artistes accueillent le public samedi et dimanche

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Le week-end prochain, Aperti invite le public dans les ateliers d'artistes en ville de Lausanne et environs, là chez Anne Pantillon (archives), (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre de la manifestation culturelle Aperti, 66 ateliers d'artistes ouvrent leur porte samedi et dimanche à Lausanne et environs. Un large panel d'oeuvres sera présenté, de la peinture au dessin, en passant par la photographie, la sculpture, la gravure, les installations et le multimédia.

Aperti, c'est l'occasion rare de découvrir une fois par an l'univers foisonnant de la création contemporaine et de rencontrer les artistes dans leurs ateliers, soulignent les organisateurs. Parmi les 66 participants, huit sont des nouveaux-venus, précisent-ils.

Les ateliers sont situés à Lausanne, au Mont-sur-lausanne, Pully, Lutry, Prilly, Renens et Chavannes-près-Renens. Jusqu'au 6 mai, les artistes investissent également l'espace public avec des images dévoilées dans le cadre d'une campagne d'affichage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un second motard décédé après l'accident de St-Cergue (VD)

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Le deuxième motard impliqué dans l'accident a succombé à ses blessures (Image symbolique). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le deuxième motard impliqué dans l'accident de St-Cergue (VD) samedi dernier est décédé lundi aux HUG à Genève. Lors d'une manoeuvre de dépassement, il avait percuté frontalement un motocycliste qui arrivait en sens inverse.

L'accident survenu samedi peu après 12h00 sur la route entre Trélex et St-Cergue (VD) a fait deux morts. Malgré l'intervention rapide des secours, le motard percuté, un homme de 46 ans domicilié dans la région, était décédé sur place. L'autre motocycliste, âgé de 45 ans et également domicilié dans la région, était grièvement blessé. Héliporté aux HUG, il est décédé lundi, a annoncé la police vaudoise.

Le Ministère public a ouvert une instruction pénale. Les investigations sont confiées à l’unité circulation de la gendarmerie vaudoise afin de déterminer les causes et les circonstances exactes de l'accident, précise un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La cagnotte de 164,1 millions est tombée à l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de mardi. Elle remporte au total 164,1 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 13, 22, 24, 33 et 47 ainsi que les étoiles 1 et 5.

Lors du prochain tirage vendredi, 17 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les députés vaudois s'attaquent à la nouvelle péréquation

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La nouvelle péréquation intercommunale était au menu des députés vaudois mardi après-midi (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur l'examen de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise (NPIV). Lors de leurs premières prises de parole et malgré plusieurs critiques, les députés ont globalement réservé un bon accueil au projet du Conseil d'Etat.

Sujet complexe mais essentiel pour les communes, la NPIV prévoit une nouvelle péréquation, réclamée de longue date. Elle intègre également une nouvelle répartition de certaines factures cantonales (sociale et policière), sources de tensions récurrentes entre le canton et les communes.

La NPIV, qui prévoit aussi un renforcement du rééquilibrage financier en faveur des communes, concrétise l'accord conclu en mars 2023 entre le Conseil d'Etat et les faîtières des communes. Un accord alors qualifié "d'historique", mais qui doit désormais être validé par le Grand Conseil.

La gauche radicale s'opposera

Mardi en plénum lors de la discussion générale, les principaux groupes politiques ont indiqué que leurs membres se rallieront majoritairement au projet du Conseil d'Etat, malgré parfois quelques réticences.

Des amendements seront discutés lors des prochaines séances. Parmi eux figure notamment la définition de la compensation accordée aux communes dites "de montagne", en raison de leur altitude et déclivité. Ces différents ajustements, soutenus dans le cadre de la commission, ne modifient toutefois pas les équilibres financiers généraux du projet.

Seul le groupe Ensemble à gauche - POP a affirmé qu'il ne se rallierait pas à la NPIV, estimant que la solidarité entre communes n'était pas assez poussée. Il soutiendra ainsi les différents amendements proposés par son député Vincent Keller, auteur de l'un des deux rapports de minorité.

Le second, signé par le seul Didier Lohri (Vert-e-s), propose aussi que la solidarité intercommunale soit revue à la hausse, via plusieurs amendements qui seront débattus ultérieurement.

Contre-projet à SOS Communes

Des critiques sont aussi venues de la PLR Joséphine Byrne Garelli, co-présidente de l'initiative "SOS Communes". Une initiative qui demande que l'entier de la facture sociale soit repris par le canton (moyennant une bascule d'impôt), et à laquelle la NPIV fait office de contre-projet du Conseil d'Etat.

A noter que si les initiants devaient maintenir leur texte à l'issue des débats du Grand Conseil, une votation populaire aurait lieu en septembre prochain entre l'initiative et le contre-projet.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, n'a pas encore pu prendre la parole lors de cette discussion générale. Elle le fera dans deux semaines, lors de la suite des débats sur ce sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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