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Economie

Feu vert pour la cotation et le négoce de SPAC à la Bourse suisse

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Seules les sociétés anonymes de droit suisse, dont l'objectif est l'achat direct ou indirect d'une autre entreprise, pourront être cotées en tant que SPAC (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Les actions de sociétés d'acquisition à vocation spécifique (Special Purpose Acquisition Company ou SPAC), entreprises fictives créées dans le seul but d'acquérir une firme non cotée, pourront être cotées et négociées à la Bourse suisse dès le 6 décembre.

L'exploitant du marché helvétique a reçu des autorités compétentes toutes les autorisations nécessaires à ce titre.

La cotation des SPAC, soumise à une nouvelle norme, tient compte des caractéristiques spécifiques de ce type de véhicule d'investissement, écrit mardi SIX, l'entreprise qui exploite la Bourse suisse et assure aussi le fonctionnement de l'infrastructure financière helvétique. Les nouvelles règles assurent en parallèle un niveau de protection "approprié" des investisseurs.

Dans le cadre de son activité, une SPAC lève d'abord des capitaux par le biais d'une offre publique initiale (IPO), rappelle SIX. La SPAC investit ensuite les fonds alors obtenus dans l'acquisition d'une société cible, cette dernière étant cotée en bourse via le rachat effectif par le SPAC, opération dite de "de-SPACing".

Les sociétés souhaitant une cotation en tant que SPAC seront soumises aux mêmes exigences de cotation que les autres entreprises cotées à la Bourse suisse, moyennant des adaptations à leurs caractéristiques spécifiques. Les règles en matière de divulgation pour les SPAC dans le cadre d'IPO et le moment auquel intervient le "de-SPACing" sont destinés à fournir aux investisseurs les informations pertinentes qui leur permettront de prendre des décisions en toute connaissance de cause.

Seules les sociétés anonymes de droit suisse dont l'objectif est l'achat direct ou indirect d'une autre entreprise pourront être cotées en tant que SPAC. Leur durée de vie est limitée à trois ans au maximum, précise SIX. Les produits d'émission recueillis dans le cadre d'une procédure d'entrée en Bourse, Initial Public Offering (IPO), devront être déposés sur un compte fiduciaire d'une banque.

Les SPAC devront en outre octroyer à tous les actionnaires un droit de restitution général s'appliquant à toutes les titres acquis dans le cadre de l'IPO. Conseil d'administration, direction, fondateurs et sponsors des SPAC doivent conclure des conventions de lock-up contraignantes, poursuit SIX. Le délai de garde s'élève à cet égard à six mois au minimum.

Lors de l'IPO, les SPAC pourront proposer aux investisseurs des participations dans une obligation convertible en lieu et place d'actions. Deux exigences de cotation, soit les art. 11 et 12 RC ne s'appliqueront cependant pas aux SPAC: leur émetteur ne devra ainsi ni se conformer à l'exigence de cotation relative à la durée minimale d'existence d'un émetteur ("Exigence de Track record"), ni avoir présenté les comptes annuels correspondants pour les trois exercices complets précédant la requête de cotation.

Les SPAC devront divulguer des informations quantitatives et qualitatives supplémentaires dans le prospectus établi en rapport avec l'IPO, conformément à la Loi sur les services financiers (LSFin). Les informations quantitatives se réfèrent en particulier aux indications relatives à l'effet de dilution, par exemple en raison de warrants, ainsi qu'aux coûts qu'un actionnaire public doit prendre en charge en cas de restitution des actions.

De plus, outre les membres du conseil d'administration et de la direction, les sponsors et actionnaires-fondateurs de la SPAC sont également soumis à l'obligation de déclaration au sens du Règlement de cotation de la Bourse suisse. Ils doivent procéder à la publicité de leurs transactions en conséquence. Après exécution du "de-SPACing", cette obligation s'applique jusqu'à un mois après expiration de la convention de lock-up.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Vaudoise fait l'acquisition de Prevanto

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Vaudoise Assurances a fait l'acquisition de Prevanto, active dans le service aux caisses de pension (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vaudoise Assurances a acquis 100% du capital-actions de la société Prevanto, active dans le conseil aux institutions de prévoyance publiques et privées en Suisse. Tous les emplois sont conservés dans le cadre de cette reprise, précise l'assureur.

La société Prevanto est active dans toute la Suisse avec des bureaux à Zurich, Bâle et Lausanne, indique Vaudoise. Elle est détenue depuis 2015 par ses trois associés fondateurs Stephan Wyss, Patrick Spuhler et Michèle Mottu Stella, ajoute-t-elle.

Cette acquisition permet à Vaudoise de compléter ses services aux caisses de pensions en Suisse romande et en Suisse alémanique, souligne le groupe mardi. Elle vient compléter celle de Pittet Associés en 2019, entité qui a intégré l'équipe d'experts LPP de SwissLife Pension Services en 2022.

À la suite de cette transaction, le conseil d'administration de Prevanto sera présidé par Reto Kuhn, directeur des investissements chez Vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Banque Heritage augmente son bénéfice en 2023

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Le bénéfice net de Banque Heritage, qui a son siège à Genève, est passé de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs en 2023. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Banque Heritage a vu son bénéfice net passer de 2,9 millions en 2022 à 16,2 millions de francs l'année dernière. L'établissement genevois souligne l'environnement favorable des taux d'intérêts couplé à la pertinence de sa gestion des coûts.

De janvier à décembre derniers, le chiffre d'affaires consolidé a atteint 73,9 millions, 26,7% de plus sur un an, rapporte un communiqué paru lundi. La masse sous gestion a augmenté de 0,5% à 4,08 milliards, bien que la performance a été "neutralisée par les effets de change négatifs dus à l'appréciation du franc", souligne la banque.

Les activités en Suisse et en Uruguay ont contribué aux afflux nets de capitaux à hauteur de 134 millions, après 59,1 millions en 2022. Illustration d'une banque "solidement capitalisée", le taux de fonds propres durs (Tier 1) est affiché à 20,8% et le ratio de liquidité (LCR) à 248%.

Pour 2024, Banque Heritage entend poursuivre sa croissance en termes de performance et d'actifs sous gestion "et les résultats du premier trimestre 2024 vont dans ce sens", assure le directeur général Marcos Esteve à l'agence AWP. Dans l'optique d'investissements continus, notamment en termes de numérisation, l'établissement envisage de renforcer ses équipes sur ses différents sites. Fin décembre, l'effectif était de 173 postes.

Concernant le contexte géopolitique sous tension de ce début d'année, "la place bancaire helvétique se démarque une fois de plus, offrant à sa clientèle suisse et internationale stabilité et savoir-faire en gestion patrimoniale", souligne M. Esteve. Au premier trimestre, la banque enregistre un apport net d'actifs. "Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive dans les prochains trimestres", ajoute-t-il.

Au sein du conseil d'administration, deux nouveaux membres ont fait leurs entrées lors de l'assemblée générale du 23 avril. Torsten Koster a été nommé président et Johannes Barth vice-président. M. Koster succède à Paul-André Sanglard qui quitte son siège après sept ans de service.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Zurich Insurance voit son ratio SST faiblir en 2023

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Au 1er janvier, le taux de solvabilité de Zurich assurance s'affichait à 234%, contre 267% un an plus tôt. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'assureur Zurich Insurance a vu reculer son taux de solvabilité SST en 2023. Au 1er janvier, il s'affichait à 234%, contre 267% un an plus tôt.

"Cette réduction est le reflet de l'accumulation du dividende en 2023, du rachat d'actions prévu pour un montant maximum de 1,1 milliard de francs, du remboursement de 500 millions d'euros de dette subordonnée et de l'acquisition de trois entités de courtage", énumère un communiqué publié lundi.

Le ratio du test suisse de solvabilité (SST) est délivré par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) et permet d'évaluer la capitalisation d'une entreprise dans le secteur de l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable

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L'agence de notation américaine Fitch Ratings a attribué la meilleure note à la Suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.

La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.

Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.

Croissance de 1,2%

Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.

L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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