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Hockey

GSHC-Bienne: Un match VII décisif qui s'annonce épique

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Genève-Servette et Bienne en découdront jeudi dans un match no 7 jamais comme les autres (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Jeudi soir aux Vernets, Genève-Servette et Bienne se battront pour le titre de champion de Suisse dans un match VII décisif qui s'annonce épique.

Et l'histoire penche légèrement en faveur du visiteur dans ce genre d'affrontement.

On y est. Après 52 matches de saison régulière et trois tours de play-off, le dénouement du championnat de National League aura bien lieu sur un quitte ou double. Car il faudra bien qu'il y ait un vainqueur entre deux formations qui proposent un très joli hockey depuis le mois de septembre.

Seulement, désigner un favori dans cette partie relève plutôt de l'alpinisme tant les pronostics s'avèrent hasardeux. Car un match VII n'est pas régi par les mêmes règles. La coupe à portée de canne n'incite pas les acteurs à la folie. Chaque geste se veut plus réfléchi que d'habitude. Hors de question de pénaliser son équipe en prenant une punition stupide et évitable.

Mettre la pression au vestiaire

"Tu peux être préparé comme tu veux, quand tu arrives au match VII il se passe de toute façon quelque chose dans la tête ou dans le ventre, confie Gaëtan Haas. Aujourd'hui (réd: mardi après-midi), la sieste n'était pas incroyable avec l'impression qu'il y a tout qui bouge à l'intérieur. Tu dois essayer de mettre ça de côté, la pression sera sur tout le monde. Tu dois la prendre et la f... au vestiaire pour entrer sur la glace et jouer ton jeu."

Pour avoir une idée de ce qui peut se passer jeudi soir, il n'est pas inutile de se plonger dans les statistiques. Depuis l'introduction du septième match en finale des play-off en 1998, les chiffres penchent légèrement en faveur des visiteurs. Ces derniers se sont en effet imposés à quatre reprises pour trois succès à domicile. On peut également inclure la finale de 2004, disputée en cinq matches seulement en raison de divers facteurs, qui avait vu Berne battre Lugano 3-2 (4-3 ap sur un but de Marc Weber).

La saison passée, Zoug était parvenu à renverser la vapeur pour finalement dominer Zurich 4-3, alors que les hommes de Dan Tangnes étaient menés 3-0. Parmi les matches 7 mémorables, citons celui de 2001 avec le but de Morgan Samuelsson en prolongation pour Zurich à Lugano et celui de 2012 à Berne avec le goal du Zurichois Steve McCarthy à deux secondes de la fin du temps réglementaire.

Profiter de ces moments

Il est d'ailleurs amusant de se rappeler que le coach de Berne à l'époque s'appelait Antti Törmänen. Le Finlandais avait chassé ce mauvais souvenir l'année suivante en menant Berne au sacre face à Fribourg.

Titré avec Berne en 2010 contre Genève au terme du septième match, Etienne Froidevaux faisait lui aussi partie de l'équipe bernoise battue en 2012. "Si tu as vécu un titre ou une finalissima, tu n'oublies jamais, conclut celui qui va mettre un terme à sa carrière sur une rencontre aussi importante avec Bienne. C'étaient de jolies expériences pour moi, mais à la fin ça reste un match. Il ne faut pas changer grand-chose et profiter de ces moments." En résumé, il faut faire de ce match exceptionnel un événement banal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Gottéron démarre bien: 4-1 face à Ajoie

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Conz a brillé devant le filet ajoulot mardi soir (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Gottéron a entamé la saison 2024/25 de National League sur un succès attendu face à Ajoie (4-1).

Mais les Fribourgeois se sont longtemps heurtés à un excellent Benjamin Conz: le portier ajoulot a été crédité de 39 arrêts dans cette partie à sens unique.

Les hommes du coach Pat Emond ont en effet survolé les débats, et la statistique des tirs cadrés en atteste: 43 en leur faveur, contre 14 seulement pour Ajoie. Mais les Fribourgeois ont manqué de réussite et de réalisme. Le score était ainsi de 1-1 après 50' de jeu.

Les Dragons ont notamment manqué d'efficacité en supériorité numérique, avec une seule réussite - le 1-0 signé Julien Sprunger à la 28e - sur six opportunités en "power play". A l'inverse, Ajoie n'a mis que 31 secondes pour trouver la faille après qu'Andreas Borgman avait écopé de 5' de pénalité à la 40e.

Cette réussite d'Oula Palve, tombée à 19'' de la deuxième sirène, n'a cependant pas perturbé Gottéron. La délivrance est venue de la crosse de Jacob De La Rose (52e, 2-1), qui a marqué deux secondes après la fin de la sixième supériorité numérique dont son équipe a bénéficié. Nathan Marchon (55e) et Marcus Sörensen (60e, dans la cage vide) ont donné au score des allures plus flatteuses.

Le "Z" fait la différence dans le "money time"

Champions en titre, les Zurich Lions ont eux aussi entamé de manière idéale leur saison en allant s'imposer 3-1 à Bienne. Le "Z" n'a toutefois fait la différence que dans les six dernières minutes de jeu seulement: Jesper Fröden a inscrit le 2-1 à la 55e, Dean Kukan scellant le score 102 secondes plus tard.

Annoncé comme le principal rival des Zurichois, Zoug a également empoché trois points mardi soir. La troupe de Dan Tangnes a battu Lugano 3-2, en marquant ses trois buts dans les 15 premières minutes de jeu grâce à un "power-play" déjà bien en place (deux réussites à 5 contre 4).

Les deux derniers matches de la soirée se sont conclus au-delà du temps réglementaire. Rapperswil-Jona a battu Ambri-Piotta 4-3 en Léventine grâce à un but de Nicklas Jensen après 78 secondes en "overtime", alors que Kloten l'a emporté aux tirs au but à Davos (3-2).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Grâce à Rochette, Lausanne remporte le derby lémanique

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Rochette (à droite) a inscrit le 1er but de la saison pour le LHC (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne a bien commencé la nouvelle saison de National League. Pour le premier derby lémanique à Malley, les Vaudois se sont imposés 2-1 face à Genève-Servette grâce à un doublé de Théo Rochette.

Après les émotions des victoires obtenues en finale face à Zurich, le public vaudois était forcément ravi de retrouver le théâtre des derniers exploits de ses protégés. Salués par leurs 9281 supporters au cours de la présentation d'avant-match, les Lions sont entrés dans la partie avec de bonnes intentions, comme celles qu'ils ont montrées en Coupe d'Europe jusqu'à présent.

Geoff Ward a toutefois dû se passer des services de son centre finlandais Antti Suomela, touché au visage lors du match de Champions League en Hongrie samedi dernier. Mais selon les informations transmises par le club avant la rencontre, Suomela devrait pouvoir tenir sa place pour les matches du week-end.

Pour remplacer le Finlandais, le staff a choisi de mettre Théo Rochette. Un choix judicieux puisque le jeune Lausannois s'est mis plusieurs fois en évidence, notamment à la 31e, puis sur l'ouverture du score à la 35e. Le centre aux racines québécoises a surtout signé son doublé à la 57e après une magnifique ouverture de Riat pour le goal de la victoire.

Du côté genevois, les quelques soucis aperçus en Champions League n'ont pas disparu comme par magie. Contraints de jouer leurs huit premiers matches de la saison à l'extérieur, les Aigles ont parfois eu de la peine à protéger leur portier Robert Mayer. Et sans la maladresse des Lausannois, l'écart aurait pu être un peu plus important au terme des deux premiers tiers. Le LHC a ainsi réussi 15 tirs cadrés dans le tiers médian, contre 6 pour le GSHC.

Genève trop attentiste

Les Grenat ont en revanche été plus dangereux lors de la troisième période. Manninen a eu un face-à-face avec Pasche à la 44e, mais c'est le gardien vaudois, excellent, qui en est sorti victorieux. Rebelote à la 53e devant Bertaggia. Et surtout, Hartikainen a pu égaliser (1-1) à la 55e en utilisant toute sa puissance. Cela n'a cependant pas suffi. Et malgré une belle poussée en fin de match, les Genevois ont trop attendu.

A noter côté vaudois la possible blessure de Michael Raffl. Le capitaine des Lions a eu la première vraie occasion de la rencontre, mais il a été aligné durant seulement 2'49.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Genève-Servette battu 2-1 par Lausanne pour la reprise

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(PostFinance/KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Après 192 longs jours d'attente, le Genève-Servette Hockey Club a enfin repris le championnat avec un revers 2-1 sur la glace du Lausanne Hockey Club. 

Seul Markus Granlund manque à l'appel parmi les recrues genevoises. Annoncé malade, le Finlandais devra patienter pour disputer son premier match sous ses nouvelles couleurs. Les autres recrues répondent toutes présent pour ce grand début marqué par le premier derby lémanique de la saison.

Le premier tiers est digne d'un derby avec son brin d'émotions. Le niveau de jeu reste toutefois celui d'un premier match de saison avec quelques déchets techniques et en manque d'automatisme, malgré le fait que les deux équipes aient disputé quatre matchs de Ligue des champions. C'est donc sur un score nul et vierge que le premier s'achève.

Les Lausannois vont prendre le match à leur compte dans le tiers médian. Sans être extrêmement flamboyants, les Vaudois vont dominer le débat et ouvrir le score à la 35e minute, un score qui tiendra jusqu'à la fin des 40 minutes.

Le troisième tiers repart sur les mêmes bases que le deuxième tiers, un peu de tension mais peu de réelles occasions. Le GSHC va aussi briller par son indiscipline, laissant de nombreuses opportunités au jeu de puissance lausannois.

La lumière viendra finalement de Teemu Hartikainen. Le Finlandais qui peut, tout seul, ramener le GSHC à égalité. Un score qui évoluera 127 secondes plus tard en faveur des Lausannois. Pour la deuxième fois de la soirée, Théo Rochette remporte son face à face avec Robert Mayer et redonne une longueur d'avance aux Vaudois.

Les Grenat vont tout tenter en fin de rencontre, sortant Robert Mayer à 93 secondes du terme du temps règlementaire, sans succès malgré plusieurs bonnes tentatives. Prochain match samedi à Davos pour le deuxième des huit matchs de suite sur la route.

 

 

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Hockey sur glace

Buteur patenté du LHC, Damien Riat en veut encore plus

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Damien Riat traverse une période faste (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Meilleur buteur de Lausanne la saison passée avec 24 réussites en 69 matches, Damien Riat veut aller encore plus haut. Devenu père juste avant l'été, le Genevois traverse une période rose.

Avant le dernier exercice, Damien Riat donnait l'impression de ne pas être parvenu à dévoiler tout son potentiel. Buteur droitier de talent, il n'avait jamais dépassé les 12 buts en saison régulière, alors qu'il avait une fois inscrit un quadruplé avec Bienne.

Et puis la saison passée, ce fut le déclic, l'exercice de la révélation. En saison régulière, l'attaquant vaudois a inscrit 37 points (18 buts) en 50 rencontres pour terminer 27e meilleur compteur de la ligue. En 19 parties de play-off, il a ajouté 11 points (6 buts).

Fin de contrat en 2025

Avec une pareille fiche, on l'imaginait déjà dans l'avion pour Prague, prêt à participer au Championnat du monde, là où la Suisse est allée cueillir une magnifique médaille d'argent. Sauf que non, Damien Riat est resté en Suisse pour assister à la naissance de son premier enfant.

"C'est un incroyable bonheur, je n'aurais jamais imaginé que ça nous apporte autant de bonheur à ma femme et à moi, raconte-t-il. On gère plutôt bien. Ma femme s'occupe souvent de la petite, ce qui fait que j'ai la chance de pouvoir me reposer. Je la remercie pour ce sacrifice et de faire en sorte que tout se passe bien pour moi sur la glace."

Devenu un pion essentiel de l'attaque des Lions à 27 ans, Damien Riat s'est mis en valeur. Sous contrat avec Lausanne cette saison, le Genevois ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait après la saison à venir. Si Jason Fuchs a prolongé son bail avec le LHC, Tim Bozon et Damien Riat ne l'ont pas encore imité.

Et a priori, cela ne dérange pas le numéro 9 du LHC de ne pas avoir déjà dessiné les contours de son futur. "Cela se passe bien en ce moment, confie-t-il. Je suis conscient de ce que je peux amener à une équipe. Je n'ai pas de pression, je vis au jour le jour et on verra la suite."

La culture du travail

Passé tout proche du premier titre de son histoire au printemps dernier avec cette défaite 2-0 lors du septième match à Zurich, le LHC ambitionne forcément de franchir cette dernière étape, comme le rappelle Riat: "Je dirais qu'on a goûté à ce que c'était d'avoir un titre, mais là on a envie du gâteau au complet. On est tous arrivé prêt et avec des ambitions. On veut y aller. Après cette défaite contre Zurich, c'était dur, mais c'était un mal pour un bien, car on a appris et pris de l'expérience."

Avec un staff compétent et inchangé, quel est le mot d'ordre de cette saison? "Faire confiance au processus, note Riat. On a vu que notre manière de jouer gênait nos adversaires. On est structuré avec un staff qui fait du très bon boulot au niveau des détails. La mentalité est d'aller gagner chaque match et de jouer de la bonne manière. Il y a cette culture du travail et de ne jamais rien lâcher."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

La chasse aux Lions est ouverte

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Qui va succéder aux Zurich Lions? (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La National League reprend ce soir, avec 6 matches au programme de la première soirée dont un derby lémanique entre le LHC et Genève. Retrouvera-t-on encore un Romand en finale au printemps prochain?

Battu 2-0 le 30 avril au septième match d'une très belle finale par des Zurich Lions à nouveau favoris, Lausanne a connu la même désillusion que Bienne un an plus tôt face à Genève. Les Seelandais ont vécu une saison 2023/24 particulièrement houleuse pour finalement se qualifier pour les quarts de finale via les play-in. Et ce scénario peut se produire à Lausanne. Parce que les Lions doivent composer avec plusieurs départs d'importance, à commencer par celui du gardien Connor Hughes. Excellent en play-off, le Canado-Suisse a tapé dans l'oeil du Canadien de Montréal, et il a sauté sur cette opportunité.

Pour le remplacer et faire la paire avec le prometteur Kevin Pasche (21 ans), les Vaudois ont misé sur le jeune Antoine Keller (20 ans en octobre). Le pari est risqué, mais les Lausannois peuvent compter sur Cristobal Huet en tant qu'entraîneur des gardiens.

Programme chargé à Fribourg

Le top 6, c'est également l'ambition de Genève-Servette. Avec les arrivées de Markus Granlund (Lugano) et Michael Spacek (Ambri), les Aigles ont le droit de viser le haut du classement. Hormis la question de la prolongation ou pas du coach Jan Cadieux, le point d'interrogation concerne les gardiens Robert Mayer et Gauthier Descloux. Mayer, pourtant grand artisan du titre en 2023, a plongé avec 3,47 buts encaissés par match et un pourcentage indigne de lui de 86,92%. Descloux avait fait mieux avec 90,22%, mais le GSHC était tout de même allé chercher Jussi Olkinuora.

A Fribourg, on va au-devant d'une saison bien remplie. Championnat, Coupe d'Europe, Coupe Spengler: les Dragons n'auront pas le temps de se reposer. Pour mener à bien les différentes missions, le demi-finaliste de la saison dernière a confié l'équipe à Patrick Emond, ancien assistant de Christian Dubé, limogé au mois de mai. Le Québécois sait qu'il ne restera pas plus longtemps puisque Roger Rönnberg a été engagé dès la saison 2025/26. Emond dispose d'un contingent solide qui n'a que peu évolué.

On parle finnois en Ajoie

Du côté de Bienne, on espère vivre une saison moins intense que la précédente. Les Seelandais ont un nouveau pilote, le Suédois Martin Filander. Mais Martin Steinegger ne semble pas avoir réussi à combler les départs de Rathgeb, Forster (retraite), Kessler (Davos), Künzle (Zoug), Hischier (Genève) et van Pottelberghe (Lugano). Et attention également aux blessures qui semblent s'accumuler au pied du Jura.

Dernier club romand, Ajoie va se battre pour échapper à la 14e place. L'arrivée des trois Finlandais Oula Palve, Jerry Turkulainen et Julius Nättinen est un bon signal, surtout que les deux premiers cités ont terminé en tête du classement des compteurs du dernier championnat de Finlande. Mais le contingent suisse suffira-t-il pour accrocher la 12e place et ne pas jouer le play-out?

De l'autre côté du Röstigraben, Zurich mais aussi Zoug donnent l'impression d'être bien armés. Quant à Lugano, Berne et Davos, ils devraient eux aussi se battre pour le top 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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