Rejoignez-nous

Economie

Faible hausse des nuitées hôtelières en mars

Publié

,

le

Au mois de mars, 3,2 millions de nuitées hôtelières ont été enregistrées, soit une hausse de 4,3% ou de 132'000 nuitées par rapport au même mois de 2022 (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'hôtellerie helvétique a progressé tant en mars qu'au cours du premier trimestre 2023. Cette amélioration est à nouveau à mettre sur le compte des touristes étrangers.

Au mois de mars, 3,2 millions de nuitées hôtelières ont été enregistrées, soit une hausse de 4,3% ou de 132'000 nuitées par rapport au même mois de 2022, selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés mardi. Les premières estimations tablaient sur un gain de 4,1%.

La part des visiteurs étrangers a gonflé de 21% à 1,5 million de nuitées, provenant en particulier d'Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de France, tandis que celle des touristes suisses a chuté de presque 7% à 1,7 million de nuitées.

De janvier à mars, l'hôtellerie a enregistré 9,5 millions de nuitées, ce qui correspond à une augmentation de 16,2% ou de 1,3 million de nuitées par rapport au premier trimestre de l'année dernière. Les mois de janvier et février ont affiché des progressions plus importantes qu'en mars (respectivement 36% et 14%).

Ce résultat trimestriel a aussi été tiré par la venue des visiteurs étrangers, qui ont totalisé 4,2 millions de nuitées, soit un bond de 37% ou de 1,1 million de nuitées. Les Allemands ont été les plus nombreux (912'700 nuitées), suivis par les Américains (440'600), les Britanniques (432'000) et les Français (324'400).

Les hôtes locaux ont généré 5,2 millions de nuitées, un chiffre en hausse de seulement 4%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

L'emploi, variable d'ajustement des PME industrielles à la peine

Publié

le

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles voient leur activité pécloter, avec des carnets de commandes qui continuent de se vider. Les PME, sous pression, ont supprimé des effectifs, selon Raiffeisen.

L'indice PMI PME a légèrement augmenté à 46,8 points en novembre, contre 45,2 points précédemment, note la banque coopérative de saint-galloise, mais il est resté nettement sous le seuil de croissance de 50. "L'évolution de l'activité est donc restée négative, tout juste un peu moins forte qu'en octobre".

La légère amélioration de l'indice global s'explique avant tout par la composante "production", qui a nettement progressé, passant de 42,5 à 48,5 points, se rapprochant de nouveau du seuil d'expansion. Or il ne s'agit que d'une contre-réaction au plongeon d'octobre, qui avait enregistré un volume de production extrêmement faible en raison des vacances. "Les signes d'un véritable retournement de tendance ne sont pas perceptibles", souligne Raiffeisen, et sont même imprévisibles "dans un contexte de faible évolution de la demande étrangère".

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible.

"La récession industrielle persistante se répercute désormais plus fréquemment sur l'emploi", chutant à 44,4 points de 48,6 points, et constituant désormais la lanterne rouge des sous-indices.

Pénurie de main-d'oeuvre

S'appuyant sur les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), Raiffeisen note que l'emploi a légèrement baissé dans l'industrie manufacturière pour la première fois depuis la pandémie. Un peu moins de 1000 postes ont été supprimés en équivalents temps plein. C'est moins que lors des récessions industrielles précédentes, comme le choc du franc de janvier 2015, avec la suppression de 3000 postes dans un premier temps puis de 4000.

"Pour l'instant, la plupart des entreprises industrielles suisses hésite encore à licencier", patientant en attendant le redémarrage de l'activité. D'autant que la pénurie de main d'oeuvre qualifiée "constitue une autre raison majeure de ne pas précipiter la suppression des effectifs" pour éviter une pénurie de personnel. Près de la moitié des entreprises industrielles est concernée par les difficultés de recrutement, selon l'OFS.

Les réserves de commandes et les difficultés de recrutement dissuadent pour l'instant les licenciements sur une large échelle. Mais la banque cite le Centre de recherches conjoncturelles KOF selon lequel, au cours des prochains mois une majorité d'entreprises anticipe une nouvelle réduction des effectifs, et donc un impact sur le marché du travail.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Perspectives moroses pour l'industrie suisse (indice PMI)

Publié

le

Dans l'ensemble, cet indicateur "livre un tableau sombre pour le secteur manufacturier et ne laisse guère d'espoir d'une rapide amélioration de la situation". (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le moral est resté à la peine en novembre dans l'industrie manufacturière helvétique, alors que le secteur des services continue lui d'entrevoir une évolution favorable.

Dans l'industrie, l'indice des directeurs d'achat (PMI) a rebondi à 42,1 points en novembre, contre 40,6 points en octobre 2023, mais reste au-dessous du seuil de croissance (50) pour le onzième mois consécutif, a indiqué vendredi UBS dans son relevé mensuel préparé en collaboration avec procure.ch.

Dans le domaine des services, le PMI a grimpé à 53,6 points, soit 1,5 point de plus qu'en octobre. Il s'établit à son plus haut niveau depuis mars 2023 et pour la quatrième fois consécutive au-dessus du seuil de croissance.

Les économistes interrogés par AWP ont visé juste pour l'industrie, anticipant un PMI entre 41,0 et 43,0 points. En revanche, pour les services, ils tablaient entre 50,0 et 51,0 points.

L'emploi au plus bas dans l'industrie

Dans le premier secteur, la production manufacturière s'est à nouveau contractée, mais à un rythme plus lent qu'en octobre. La composante "carnet de commandes" est restée en-dessous du seuil de croissance, mais s'est légèrement améliorée. "La faiblesse du secteur manufacturier s'est propagée au marché du travail, comme le reflète le recul de la composante de l'emploi à 46,0 points, son plus bas niveau depuis octobre 2020 et la deuxième valeur consécutive en-dessous du seuil de croissance", souligne le document.

Les délais de livraison ont continué de se raccourcir, reflétant aussi bien la faiblesse de la demande que la normalisation des chaînes d'approvisionnement. Les entreprises suisses ont continué à jouer la carte de la prudence, réduisant pour le treizième mois consécutif le volume de leurs achats.

Dans l'ensemble, cet indicateur "livre un tableau sombre pour le secteur manufacturier et ne laisse guère d'espoir d'une rapide amélioration de la situation".

A l'inverse, "la situation dans le secteur des services est meilleure". "Les composantes 'activité commerciale', 'nouvelles commandes' et 'carnet de commandes' s'établissant toutes au-dessus du seuil de croissance en novembre, les perspectives du secteur des services sont favorables".

Les entreprises du secteur restent toutefois prudentes en ce qui concerne les nouvelles embauches.

Les pressions inflationnistes étaient modérées en novembre et les composantes des prix d'achat et de vente s'établissent au-dessus du seuil de croissance. L'indice, qui est plus fortement axé sur la consommation privée, "témoigne de la résilience de l'économie domestique".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

L'Office du logement ouvre la porte à un renchérissement des loyers

Publié

le

Les locataires peuvent toujours exiger des baisses de loyer si celui-ci est encore fondé sur un ancien taux de référence de 2,0% ou plus. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les bailleurs pourront invoquer un relèvement du taux de référence hypothécaire en décembre pour augmenter d'environ 3,0% quatre mois plus tard les loyers indexés sur cet instrument.

Après une première hausse de 25 points de base à 1,50% en juin, puis un statu quo en septembre, l'Office fédéral du logement (OFL) annonce vendredi une nouvelle escalade de 25 points de base.

Le taux d'intérêt moyen pondéré des créances hypothécaires s'établissait au 30 septembre - jour de référence - à 1,69%, contre 1,59% un trimestre auparavant. Le passage au dessus de 1,62% de cette valeur calculée trimestriellement a déclenché le passage du taux de référence au quart de pour cent le plus proche, à savoir à 1,75%, à compter du 2 décembre.

Les locataires peuvent toujours exiger des baisses de loyer si celui-ci est encore fondé sur un ancien taux de référence de 2,0% ou plus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Swiss Re vise un bénéfice de 3,6 milliards de dollars en 2024

Publié

le

Le groupe zurichois maintient par ailleurs ses "priorités", avec pour ambition de revenir à "une croissance durable du dividende". (KEYSTONE/Ennio Leanza) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re vise un bénéfice de plus de 3,6 milliards de dollars (3,14 milliards de francs au cours actuel), grâce au passage à la norme comptable IFRS l'année prochaine, après un gain net de seulement 472 millions de dollars en 2022.

Sa branche de réassurance vie L&H Re doit y contribuer à hauteur de 1,5 milliard, selon le communiqué publié vendredi en amont de sa journée des investisseurs.

La réassurance dommages P&C Re vise un ratio combiné IFRS de moins de 87% et Corporate Solutions (Corso) de moins de 93%. L'an dernier, le premier s'affichait à 102,4% et le second à 93,1%. Cet indicateur désigne le rapport entre les primes encaissées et les remboursements. S'il est inférieur à 100%, il permet à la société de réaliser des profits.

Swiss Re, qui rapportait jusqu'ici sous la norme US GAAP, vise également un retour sur capitaux propres (ROE) sur plusieurs années dépassant 14%. Il s'est élevé à seulement 2,6% en 2022.

Impacts négatifs et positifs

La nouvelle base comptable aura "un impact positif sur le bénéfice net", en reflétant mieux les capacités de gains de L&H Re, d'après le communiqué. Sa mise en oeuvre devrait avoir un impact négatif sur le bénéfice après impôts d'environ 0,5 milliard en 2024. Le taux de solvabilité SST de 314% ne sera pas "affecté matériellement" par le passage vers la nouvelle norme.

Le groupe zurichois maintient par ailleurs ses "priorités", avec pour ambition de revenir à "une croissance durable du dividende".

Sur neuf mois, le géant de la réassurance a enregistré un bénéfice net frôlant les 2,5 milliards de dollars (2,26 milliards de francs), un montant proche des 3 milliards escomptés pour 2023 dans son ensemble.

Pour la Banque cantonale de Zurich (ZKB), Swiss Re se montre à nouveau "très optimiste" quant à son activité.

Simon Fössmeier pour Vontobel estime que les chiffres "positifs" liés au passage à la norme IFRS 17 s'accordent avec ses propres estimations "optimistes". L'expert recommande le titre à l'achat (buy) avec un objectif de cours à 118 francs.

En revanche, la cible de Swiss Re s'avère inférieure à celle que visait UBS, qui déplore une annonce décevante. Le consensus actuel selon IFRS 4 table sur 3,75 milliards quand la banque aux trois clés misait sur un gain de 4 milliards de dollars selon IFRS 17. La différence avec les pronostics du géant bancaire reposerait sur l'impact de 0,5 milliard, partiellement compensé par une meilleure tenue de L&H Re. Selon les analystes, les questions à poser lors de la journée des investisseurs devraient tourner autour de la réserve en capital.

Vers 10h55, l'action se situait dans les tréfonds de l'indice vedette de la Bourse suisse, perdant 1,7% à 101,47 francs, dans un SMI en gain de 0,6%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Le taux de référence hypothécaire augmente

Publié

le

Alerte Info (© )

Le taux de référence hypothécaire a été relevé vendredi à 1,75% contre 1,50% jusqu'à présent, annonce l'Office fédéral du logement (OFL). Ce second relèvement depuis l'introduction en 2008 de cet instrument autorise les bailleurs à augmenter les loyers indexés dessus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture