Des scientifiques de l’EPFL ont développé un robot bioinspiré capable de changer de forme en fonction de l’environnement. Cette avancée publiée cette semaine dans Science Robotics constitue une nouvelle approche de la locomotion robotisée, selon ses auteurs.
Une équipe de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a développé GOAT (Good Over All Terrains/chèvre en français), un robot capable de se déplacer dans des environnements variés aussi adroitement que des animaux en changeant de forme rapidement.
L'engin peut ainsi passer d'une configuration de rover à une configuration sphérique lorsqu’il se déplace. Cela lui permet d’avancer, de rouler et même de nager, tout en consommant moins d’énergie qu’un robot équipé de jambes ou de bras.
"Alors que la plupart des robots calculent le trajet le plus court d’un point A à un point B, GOAT tient compte de la modalité de déplacement ainsi que du chemin", explique Josie Hughes, qui a dirigé ces travaux, citée jeudi dans un communiqué de l'EPFL.
"Par exemple, au lieu de contourner un obstacle comme un ruisseau, GOAT peut directement le traverser en nageant. Si son chemin est vallonné, il peut se laisser rouler dans les descentes comme une sphère pour économiser du temps et de l’énergie, puis avancer comme un rover lorsqu’il n’est plus avantageux de rouler", ajoute la spécialiste.
S'adapter sans heurts
Pour concevoir le robot, les scientifiques se sont inspirés d’animaux tels que les araignées, les kangourous, les cafards et les pieuvres. Construit à partir de matériaux peu coûteux, le cadre du robot est composé de deux tiges élastiques en fibre de verre croisées, avec quatre roues sans jante motorisées.
Deux câbles entraînés par un treuil modifient la configuration du cadre, se raccourcissant finalement comme des tendons pour le tirer fermement en boule. La batterie, l’ordinateur de bord et les capteurs sont contenus dans une charge utile pesant jusqu’à 2 kg. Celle-ci est suspendue au centre du cadre, où elle est bien protégée.
Max Polzin, doctorant et premier auteur de l'étude, explique que la reconfigurabilité permet également à GOAT de se déplacer avec un équipement de détection minimal. Doté uniquement d’un système de navigation par satellite et d’un dispositif de mesure de l’orientation du robot, GOAT ne transporte aucune caméra: il n’a pas besoin de savoir exactement ce qui se trouve sur son chemin.
"La plupart des robots qui se déplacent sur des terrains difficiles disposent de nombreux capteurs pour déterminer l’état de chaque moteur, mais grâce à sa capacité à tirer parti de sa reconfigurabilité, GOAT n’a pas besoin de capteurs complexes. Il peut exploiter l’environnement, même avec une connaissance très limitée de celui-ci, pour trouver le chemin de moindre résistance", conclut Max Polzin.
L'engin pourrait être utilisé pour différentes applications: de la surveillance de l’environnement à l’intervention en cas de catastrophe, en passant par l’exploration spatiale.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Amnesty International (AI) Suisse critique la police bernoise suite aux débordements de la manifestation en faveur de Gaza à Berne. En se basant sur des observations et 180 témoignages, l'organisation qualifie l'intervention d'"injustifiée et excessive".
"Même si un groupe a causé des dégâts matériels considérables, la réaction de la police a été marquée par de graves erreurs", a déclaré mardi la juriste Alicia Giraudel dans un communiqué. Des manifestants pacifiques et des personnes non impliquées ont ainsi été blessés. Les secouristes volontaires présents sur place ont soigné au moins 326 personnes.
Dans son rapport, Amnesty International critique particulièrement l'encerclement. Elle le juge soudain et violent, sans avertissement clair, ce qui n'aurait pas permis à la foule de se disperser. En outre, les personnes vulnérables auraient été mises en danger en raison de la durée de l'opération.
L'organisation de défense des droits humains a également relevé des lacunes dans la communication de la police: les annonces n'ont été audibles que directement sur la Place fédérale et des instructions contradictoires ont semé la confusion. Les manifestants ont d'abord été dirigés vers la gare via la Schauplatzgasse, puis via la Spitalgasse. C'est finalement dans la première rue que l'encerclement a eu lieu.
Enquête demandée
Interrogée par AI, la police cantonale bernoise indique avoir annoncé l'intervention des forces de l'ordre. Dans sa prise de position, que Keystone-ATS a pu consulter, le commandant Christian Brenzikofer explique que l'encerclement des "groupes militants et violents" avait notamment pour but de permettre aux participants pacifiques de manifester sur place.
Dans le même texte, il précise que les critiques adressées à la police seront également prises en compte lors des débriefings. Amnesty International salue cette initiative comme un "premier pas positif", mais demande une enquête plus approfondie sur l'intervention.
Aucune plainte jusqu'à présent
La manifestation pro-palestinienne non autorisée du 11 octobre a donné lieu à de graves débordements. Les casseurs ont causé pour des millions de francs de dégâts, tandis que la police a notamment fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau. Selon elle, 18 membres des forces d'intervention ont été blessés.
Plus de 500 personnes ont été contrôlées par la police lors de l'événement. A ce jour, aucune plainte n'a été déposée, a indiqué la police cantonale bernoise. L'enquête est toujours en cours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 8, 22, 23, 31, 39 et 40, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.
Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
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Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National a accepté lundi, par 98 voix contre 90 et 2 abstentions, une motion de Lars Guggisberg (UDC/BE) en ce sens. Il a également validé un postulat en la matière.
Lars Guggisberg souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. Le Conseil des Etats doit se prononcer sur sa motion.
Dans un postulat, Thomas Reichsteiner (Centre/AI) demande lui d'évaluer d'éventuels allègements fiscaux à ce sujet, au vu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée sur le marché du travail et du nombre de baby-boomers qui atteignent l'âge de la retraite.
Les députés se sont prononcés sur douze interventions parlementaires lors d'une session extraordinaire intitulée "renforcement de la place industrielle suisse et maintien du pouvoir d'achat/places de travail et conditions-cadres économiques". Neuf textes ont passé la rampe, sur des scores serrés.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
A l'instar du National, le Conseil des Etats a recommandé lundi le rejet de l'initiative populaire UDC "Pas de Suisse à 10 millions!", qui réclame un contrôle strict de l'immigration. Il a aussi écarté des propositions de contre-projets.
L'initiative "Pas de Suisse à 10 millions ! (initiative pour la durabilité)" demande que la population résidante permanente de la Suisse ne dépasse pas dix millions de personnes d'ici 2050. Le Conseil fédéral et le Parlement devraient prendre des mesures dès que la population dépasse les 9,5 millions.
Les personnes admises à titre provisoire ne pourraient plus obtenir d'autorisation de séjour ou d'établissement, ni la nationalité suisse, ni aucun autre droit de rester. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, Berne devrait résilier des traités internationaux, notamment l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE.
Importants dégâts
A l'instar de plusieurs orateurs, le rapporteur de commission Daniel Jositsch (PS/ZH) a reconnu que la croissance de la population représente un défi. Toutefois, mettre une limite supérieure n'est pas la solution car cela ne s'attaque pas aux causes du problème. L'initiative propose en outre des mesures trop drastiques, notamment la résiliation de la libre circulation. De plus, cela limiterait drastiquement la marge de manoeuvre des générations futures.
L'initiative n'a de durable que les dégâts qu'elle entraînerait, a complété Tiana Moser (PVL/ZH). Et d'inviter à regarder l'exemple britannique: l'immigration européenne a certes diminué, mais l'immigration totale a augmenté, en provenance notamment d'Inde ou de Chine.
Nouveaux instruments nécessaires
Il faut de nouveaux instruments pour réguler l'immigration, a opposé Esther Friedli (UDC/AG). Et de rappeler que depuis 2000, la population de la Suisse a crû 18 fois plus que celle de l'Allemagne. Cette hausse entraîne des problèmes, notamment une pénurie de logements, des infrastructures saturées, une hausse de la criminalité. Un pilotage de l'immigration ne signifie pas que l'on n'accepte plus personne, a précisé Werner Salzmann (UDC/BE).
Dans le cadre du paquet d'accords avec l'UE, le Conseil fédéral a déjà négocié une clause de sauvegarde, a souligné le ministre de justice et police Beat Jans. Il voit dans ces accords une meilleure réponse aux défis qui se posent. L'initiative mettrait en danger la relation avec l'UE sans pour autant parvenir à résoudre ce qu'elle promet, a-t-il relevé.
Contre-projets rejetés
La Chambre des cantons a aussi rejeté trois propositions de contre-projet. Elles portaient sur une clause de sauvegarde constitutionnelle, une taxe d'immigration et sur la possibilité d'un vote séparé concernant la dénonciation de la libre circulation.
Le National a lui aussi recommandé le rejet de l'initiative sans contre-projet lors de la session d'automne, au terme d'un débat-fleuve.
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Le budget fédéral alloué aux organisations de lutte contre les violences faites aux femmes sera finalement augmenté d'un million. Le National, qui n'en voulait pas, a revu lundi sa copie face à l'indignation populaire.
Seule l'UDC s'y opposait. Elle n'a pas été suivie.
Le budget alloué aux mesures relatives à l'égalité entre femmes et hommes sera de 8,17 millions. Les députés l'ont validé par 115 voix contre 72. Le Conseil fédéral avait initialement proposé 7,17 millions avant que le Conseil des Etats ne propose une rallonge.
Plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées la semaine dernière sur la Place fédérale après que le National avait décidé de refuser un million supplémentaire en faveur du fonds prévu pour les organisations de lutte contre les violences faites aux femmes.
Près d'un demi-million de personnes ont également signé une pétition s'opposant à cette décision. Cette année, 27 féminicides ont déjà été commis en Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats