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Economie

EPFL: un logiciel pour explorer l'univers en 3D

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VIRUP construit en temps réel un univers virtuel basé sur les données cosmologiques et astrophysiques contemporaines les plus détaillées. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Voyager aux confins de l’espace confortablement assis dans son fauteuil est désormais possible grâce à un logiciel mis au point par des astrophysiciens et informaticiens de l'EPFL. Appelé VIRUP, pour "VIRtual Universe Project", il est disponible en open source.

Ce puissant logiciel construit en temps réel un univers virtuel basé sur les données cosmologiques et astrophysiques contemporaines les plus détaillées, a indiqué mardi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Les astronomes et astrophysiciens collectent depuis des décennies des données sur des milliards d’objets célestes, dans le ciel nocturne, avec des télescopes sur Terre et dans l’espace.

Générer une représentation en temps réel, comme si l’on se trouvait en tant qu’observateur à un point quelconque de l’espace et du temps, c’est ce qu’a entrepris de faire Yves Revaz, astrophysicien au Laboratoire d’astrophysique (LASTRO) de l’EPFL, secondé par l’ingénieur informaticien Florian Cabot.

Pour VIRUP, il s’agissait de générer 90 images par seconde, avec des teraoctets de données. Cette contrainte répond aux exigences de l’environnement de réalité virtuelle, pour fournir une expérience fluide et immersive.

"La visualisation des données astrophysiques est bien plus accessible que les graphiques et les chiffres. Elle contribue à développer notre intuition de ces phénomènes complexes", explique Yves Revaz, cité dans le communiqué.

"VIRUP peut justement rendre l’ensemble de ces données astrophysiques accessibles à tous. Cela deviendra de plus en plus important, alors que nous construisons des télescopes plus imposants encore, comme le Square Kilometer Array, qui vont générer d’énormes quantités de données", ajoute le chercheur.

Huit banques de données

Pour l’heure, VIRUP peut déjà visualiser les données issues de huit banques. Le Sloan Digital Sky Survey comprend plus de 50 millions de galaxies et 300 millions d’objets en général. Les données de Gaia contiennent plus de 1,5 milliard de sources lumineuses dans la Voie lactée.

La Mission Planck déploie un satellite qui mesure les premières lumières après le Big Bang, désignées sous le terme de fond diffus cosmologique, et l'Open Exoplanet Catalog agrège diverses sources de données sur les exoplanètes. D’autres banques incluent un répertoire d’environ 3000 satellites en orbite terrestre, ainsi que des textures pour représenter les objets.

VIRUP génère aussi des répertoires de données contemporains et de robustes simulations scientifiques. On peut contempler la future collision de notre Voie lactée avec Andromède, la galaxie voisine. On peut aussi voir d’énormes portions de la toile cosmique - les structures filamentaires à grande échelle qui s’étendent au travers de l’Univers - et leur formation pendant des milliards d’années.

L’un des défis principaux est d’assurer une transition fluide entre les diverses banques de données, note l'EPFL. "Nous pensions utiliser des moteurs graphiques pour visualiser les données, mais en fin de compte, j’ai dû en développer un spécialement pour ce projet", explique Florian Cabot.

Cette première version de VIRUP permet d'ores et déjà de visiter les 4500 exoplanètes découvertes à ce jour, même si leur apparence résulte d’une interprétation artistique, dérivée des observations. Les prochaines étapes prévoient l’inclusion de banques d’objets appartenant au système solaire, tels que des astéroïdes, ainsi que divers objets galactiques comme des nébuleuses et des pulsars.

Un environnement flexible et immersif

Pour une expérience totalement immersive, en 3D et à 360 degrés, il faut disposer d’un casque de réalité virtuelle et d’un ordinateur pour lancer le moteur de VIRUP, ainsi que d’un espace de stockage.

VIRUP peut aussi générer des univers virtuels dans d’autres environnements que le casque de réalité virtuelle, les dômes de planétariums, par exemple. Une transition rendue possible grâce à une collaboration entre le LASTRO et le Laboratoire de muséologie expérimentale de l’EPFL (eM+).

Pour faire l’expérience de VIRUP dans un dôme, il faudra patienter jusqu’à la prochaine exposition de l’EPFL, "Cosmos Archaeology: Explorations in Space and Time", qui s’ouvrira le 21 avril 2022 aux pavillons de l’Ecole. Le spectacle a été présenté en septembre au dôme Synra du Musée de la science de Tokyo et se tiendra à l'Exposition universelle de Dubai du 17 au 30 octobre dans le cadre du EPFL Virtual Space Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Groupe Syz augmente son bénéfice net en 2023

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Le groupe bancaire Syz entend consolider sa base de clientèle en 2024 et diversifier ses activités (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le groupe bancaire Syz a fait progresser son bénéfice net en 2023. La direction souligne une "évolution significative" de ses principales entités, en dépit d'un contexte macroéconomique complexe.

Le groupe genevois a enregistré un bénéfice net en hausse de 16% à 7,5 millions de francs sur un an, indique un communiqué diffusé mercredi. La masse sous gestion - composé de Banque Syz, Syz Capital et Syz Asset management - est restée stable à 23,1 milliards.

En termes de capitalisation, Groupe Syz présentait fin décembre un ratio de fonds propres durs (CET1) de 28,3%, en recul de 1,4 point de pourcentage. Concernant les différentes entités, le chiffre d'affaires de Banque Syz s'est établi à 110,2 millions, soit 1% de plus qu'en 2022. Le bénéfice net a de son côté fortement avancé de 51% à 13,7 millions.

Pour 2024, le groupe bancaire familial se dit concentré sur sa stabilité et sa vision stratégique en continuant à "consolider notre base de clientèle, approfondir notre expertise sur les marchés clés, tout en innovant et en diversifiant l'ensemble de nos activités".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Resolve maintient le cap de la croissance

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La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance.

A la fin de l'année dernière, le volume hypothécaire sous gestion s'élevait à environ 882 millions de francs. D'ici fin 2024, le volume total devrait encore augmenter de 35% pour atteindre 1,2 milliard. Cette dynamique sera également soutenue par l'évolution du premier trimestre, précise-t-on dans le communiqué.

Fondée en 2018, Resolve conseille les acquéreurs et les propriétaires de biens immobiliers sur le financement et la commercialisation de propriétés. L'entreprise compte actuellement 44 collaborateurs et huit succursales en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'AVS et l'AI ont bouclé sur des résultats positifs en 2023

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L'AVS a bouclé 2023 sur des résultats positifs (image d'illustration). (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

L'AVS et l'AI ont bouclé l'année 2023 sur des résultats de répartition positifs, tout comme le régime des APG. Ce malgré la grande instabilité des marchés financiers, note mardi l'organisme Compenswiss.

L'AVS termine l'exercice 2023 sur un résultat de répartition positif de 1,2 milliard de francs. Malgré la hausse des charges par rapport à l'année précédente, les produits de l'AVS, également en augmentation, ont dépassé les charges en 2023, écrit Compenswiss dans un communiqué. Le résultat d'exploitation s'élève à 2,9 milliards.

Le résultat de répartition de l'AI, à 50 millions de francs, est positif pour la deuxième fois consécutive depuis la fin du financement complémentaire de l'AI en 2018, poursuit Compenswiss. Le résultat d'exploitation se monte à 206 millions, ce qui ne permet encore aucune réduction de la dette de l'AI envers l'AVS.

Du côté des APG, le résultat de répartition est aussi dans le vert, à 173 millions. Le résultat d'exploitation est de 246 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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