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Des millions de masques de la Confédération bientôt périmés

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La Confédération cherche des possibilités d'utilisation alternatives pour les nombreux masques qui s'entassent dans les entrepôts de la pharmacie de l'armée (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Durant la pandémie, la Confédération a acheté des millions de masques sanitaires. Près de 140 millions d'entre eux vont atteindre leur date de péremption en 2023. La Confédération cherche des alternatives pour éviter leur destruction.

Près de 180 millions de masques FFP2 et de masques chirurgicaux, d'une valeur d'acquisition de 130 millions de francs, s'entassent dans les entrepôts de la pharmacie de l'armée, selon des chiffres datant du 10 janvier fournis par l'armée à Keystone-ATS, confirmant une information de la SonntagsZeitung.

"Même si le matériel de protection atteint sa date de péremption, des possibilités alternatives sont recherchées pour lui donner une autre utilisation judicieuse ou, si possible, pour prolonger la date de péremption", précise l'armée. La Confédération tente par exemple de vendre les masques au prix du marché ou de les recycler.

La pharmacie de l'armée est chargée d'éliminer les masques périmés et inutilisables. Il n'y a pour l'instant pas d'estimation du nombre de masques qui devront être détruits cette année.

2,2 millions de masques éliminés

Jusqu'à présent, la Confédération a dû éliminer 2,2 millions de masques chirurgicaux et FFP2 d'une valeur de 1,13 million de francs en raison de leur date de péremption. Il s'agissait de masques prévus pour des engagements de troupes. Comme ces articles avaient déjà été livrés une fois, ils ont dû être détruits pour des raisons réglementaires, précise l'armée.

En outre, la pharmacie de l'armée a rappelé et détruit à titre préventif environ neuf millions de masques, en raison d'une suspicion de contamination par des moisissures. Il s'agissait de masques datant de l'époque de la grippe aviaire. A l'époque, environ 30 millions de masques avaient été achetés.

Selon les indications de l'armée, les masques ont en général une durée de vie de deux à cinq ans. Les matériaux sont soumis à un vieillissement naturel, si bien qu'avec le temps, les élastiques deviennent cassants et la capacité de filtration des masques équipés de filtres diminue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Les Femmes socialistes appellent à la grève et à voter féministe

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"Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps", explique Tamara Funiciello, coprésidente des Femmes socialistes suisses. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les Femmes socialistes ont lancé l’année politique lors de leur assemblée samedi à Berne. Au centre, la mobilisation pour la grève du 14 juin et les élections fédérales. La formation a aussi décidé de soutenir le référendum contre la réforme des caisses de pension.

Les Femmes socialistes ont arrêté leurs revendications pour la grève féministe. La réduction du temps de travail est au centre. "Nous avons besoin d’une redistribution radicale du temps", explique Tamara Funiciello, coprésidente des Femmes socialistes suisses.

Celles-ci demandent en outre que l’accueil extrafamilial des enfants soit financé par l’ensemble de la société et que l’âge de la retraite soit abaissé pour les personnes exerçant des métiers physiquement exigeants.

La législature passée l’a montré: dès qu’il s’agit de la protection des femmes sur le plan financier, les rapports de majorité échouent, malgré une forte proportion de femmes au Parlement, pointe la formation.

Apéros féministes

"Pour faire avancer les choses lors de la prochaine législature concernant les rentes et les salaires des femmes, il faut que davantage de forces de gauche et féministes soient élues au Parlement le 22 octobre. Les blazers roses ne suffisent pas !", relève Martine Docourt, également coprésidente, citée dans le communiqué.

Dans toute la Suisse, des femmes socialistes "fortes" se présenteront en octobre pour le Conseil national et le Conseil des États. Des apéros politiques féministes seront l’élément central de la campagne.

Réforme des caisses de pension

Le projet de réforme des caisses de pension adopté lors de la session de printemps a aussi largement mobilisé les femmes présentes. Celles-ci ont décidé à l’unanimité de soutenir le référendum contre ce texte.

"En automne 2022, on nous promettait encore en grande pompe d’améliorer les rentes des femmes", rappelle Martine Docourt. "Avec cette réforme, on n’a pas avancé d’un iota. Au contraire."

Dans le cadre de la discussion sur la réforme des caisses de pension, le Comité directeur a été chargé par la base de suspendre l’affiliation des Femmes socialistes à Alliance F.

Contre les tentatives de division

Les quelque 200 membres présentes se sont en outre penchées sur la diversité du mouvement féministe et ont adopté un papier s'opposant à toute tentative de division de la droite.

Des élections ont également eu lieu. Julia Baumgartner remplace Gina La Mantia au poste de secrétaire centrale de la formation. La Fribourgeoise Marion Sugnaux, la Bernoise Moana Mika et Tanja Blume (représentante de la JS Suisse) font désormais partie de la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les Vert-e-s lancent leur campagne avec une "envie d'avenir"

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Le président des Vert-e-s Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Lors de leur assemblée des délégués samedi à Olten (SO), les Vert-e-s ont lancé leur campagne en vue des élections fédérales d'octobre. Ils ont aussi défini leurs mots d'ordre en vue des votations du 18 juin.

"Nous voulons apporter le changement au Conseil fédéral", a lancé la conseillère aux Etats genevoise et responsable de campagne Lisa Mazzone. C'est avec une "envie d'avenir" et espoir que le parti entame la campagne. Les Verts entendent perpétuer le succès obtenu lors des dernières élections en 2019: "Nous sommes venus pour rester".

Concernant les votations du 18 juin, le parti écologiste a accepté la loi climat, qui définit des mesures concrètes en matière de protection du climat. Il a en revanche décidé de laisser la liberté de vote concernant l'imposition minimale de l'OCDE. Avec ce projet, les bénéfices des grandes entreprises actives au niveau international seront imposés en Suisse à au moins 15% dès 2024.

Les Vert-e-s ont aussi décidé de soutenir l'initiative populaire "pour une citoyenneté moderne (initiative pour la démocratie)". Lancée par l'Action des quatre quarts, elle vise à faciliter la naturalisation de toute personne vivant en Suisse depuis cinq ans et remplissant des critères objectifs.

Ils ont également adopté un "Appel en faveur de la nature", qui contient une série de revendications relatives à la protection de la nature et à la biodiversité en Suisse. "Un tiers des espèces en Suisse est menacé. Une nature intacte est fondamentale pour la santé et le bien-être de toute la société", a souligné le parti dans un communiqué.

Place financière respectueuse du climat

La reprise de Credit Suisse par UBS a bien sûr aussi été abordée. Le président du parti Balthasar Glättli (ZH) a demandé que la place financière helvétique soit compatible avec le climat. "L'économie signifie aussi responsabilité", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Keystone-ATS.

Le Conseil fédéral devrait "poser des conditions climatiques au nouveau monstre UBS" et veiller à ce que les risques soient réduits à l'avenir en introduisant un système bancaire séparé, a poursuivi le Zurichois.

"Si l'Etat débloque 209 milliards de fonds publics, le respect des objectifs climatiques doit être une condition. C'est ce que nous demandons", a déclaré M. Glättli dans son discours devant les délégués. "Si le climat était une grande banque, le Conseil fédéral l'aurait déjà sauvée."

Les Vert-e-s ont adopté une résolution sur le Credit Suisse, exigeant des règles efficaces pour une place financière sûre et durable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le PVL lance sa campagne en vue des élections fédérales

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Le président du PVL Jürg Grossen (BE) a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Lors de son assemblée des délégués samedi à Rheinfelden (AG), le PVL a lancé sa campagne en vue des élections fédérales d'octobre, sous le slogan "Le courage d'agir". Son président Jürg Grossen a exigé une politique orientée solution pour la Suisse.

Le Vert'libéral s'est également prononcé en faveur d'une politique tournée vers le long terme, qui se construit au-delà des camps partisans. Face aux nombreuses crises telles que le changement climatique, la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la chute de Credit Suisse, il faut faire bouger les choses et innover, a-t-il plaidé au cours de son discours devant les délégués.

Le Bernois a appelé à construire activement l'avenir de la Suisse au-delà des clivages politiques. Et de déplorer ces derniers temps trop peu de compromis susceptibles de réunir une majorité.

"La Suisse est confrontée à des défis majeurs en matière de politique économique. La pénurie de main-d'oeuvre qualifiée augmente, notre productivité stagne et nous risquons de perdre notre plein accès à des marchés importants - en particulier au marché intérieur de l'UE", a-t-il encore déclaré. Et d'estimer que cette évolution met en péril la prospérité helvétique.

Dans ce contexte, les Vert'libéraux ont adopté un document stratégique concernant la politique économique. Les éléments les plus importants pour maintenir la prospérité sont une concurrence accrue, un marché du travail libéral et qui tient compte des besoins de la société actuelle, un accès total au marché intérieur européen, ainsi qu'un libre-échange durable avec le monde entier.

Commission d'enquête parlementaire

Par ailleurs, le PVL a décidé ses mots d'ordre pour les votations du 18 juin. Les délégués ont dit oui à l'unanimité à la loi climat. Ils ont aussi accepté sans opposition l'imposition minimale de l'OCDE et la loi Covid-19, à nouveau soumise au vote.

Le parti demande également une économie responsable et une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la reprise de Credit Suisse par UBS. Le PS et les Vert-e-s exigent aussi une CEP. L'UDC s'est elle montrée ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les délégués du PEV acceptent l'imposition minimale de l'OCDE

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La présidente du PEV et conseillère nationale argovienne Lilian Studer a critiqué les grandes banques qui "manquent de crédibilité et d'intégrité" (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Parti évangélique suisse (PEV) soutient le projet d'imposition minimale de l'OCDE soumis au vote le 18 juin. Lors de son assemblée des délégués samedi à Aarau, il n'a pas manqué non plus de critiquer les grandes banques dans le cadre du rachat de Credit Suisse.

Les délégués ont accepté l'imposition minimale de l'OCDE par 93 voix contre 4 et 4 abstentions, indique le parti dans un communiqué. En novembre déjà, ils avaient dit oui à la nouvelle loi climat, aussi soumise au vote le 18 juin.

Par rapport à la reprise du Credit Suisse par l'UBS, le parti a demandé "une analyse transparente et implacable des rôles et des responsabilités de toutes les personnes impliquées dans la crise". Il a aussi fustigé le fait que "de nombreux responsables des grandes banques, en particulier du Credit Suisse, [aient] cruellement manqué de crédibilité et d'intégrité au cours des dernières années, causant ainsi la perte de confiance galopante de la population et des marchés financiers".

"Il faut des garde-fous plus stricts ainsi que des directives claires pour l'attribution des bonus", a déclaré la présidente et conseillère nationale Lilian Studer (AG), citée dans le communiqué. Et de demander à l'UBS "d'examiner sérieusement la possibilité de rendre autonomes les activités helvétiques du Credit Suisse".

Dans un autre registre, les délégués du PEV ont encore plaidé pour un "soutien sans bémol à l'Ukraine, même si la Suisse est un Etat neutre". Il faut utiliser toutes les marges de manoeuvre existantes en matière de politique de neutralité. "Nous avons toujours pratiqué une neutralité différenciée et non intégrale", a relevé Mme Studer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des champions d’orthographe au Salon du livre

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Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Salon du livre de Genève est le grand rendez-vous de la littérature, mais aussi de l’écriture. Une centaine de férus d’orthographe participaient samedi à la Grande dictée du salon.

"Même le folliculaire qui l’avait tant de fois éreinté dans des articles d’une rosserie inouïe l’applaudissait avec ostentation". Cette phrase alambiquée est issue de la Grande dictée du Salon du livre de Genève. L’auteur et dicteur de ces mots n’est autre que Francis Klotz, organisateur de l’événement et couronné champion du monde de la discipline en 1988.

Dans une salle de Palexpo samedi matin, à quelques mètres de l’agitation de la foire littéraire, le silence est de mise. Durant cinquante minutes, les stylos-billes crissent sur les fameuses feuilles lignées au rythme de la dictée. Dans l’assemblée, une centaine d’amoureux des lettres venus se mesurer lors d’un exercice orthographique et grammatical de haut vol.

Lecteurs de dictionnaire

Car si la dictée rappelle les bancs d’école, le niveau de difficulté s'adresse, quant à lui, aux initiés. Parmi les participants, tous sont de grands lecteurs ... de dictionnaire. En outre, certains passionnés avouent être des professionnels de la traduction ou de la correction de textes.

"Je m’attends à devoir écrire des mots que je n’ai jamais entendu", confie Carole Cattin, pourtant ex-championne suisse junior et habituée des dictées depuis plus de 10 ans. De son côté, Miliutin Roman, 13 ans, est détendu. "J’ai toujours des bonnes notes à l’école donc je pense que ça ira. Je me suis juste préparé en faisant une dictée au pif avec ma mère", raconte celui qui, comme les autres jeunes, déposera sa plume après la 7e ligne.

Pour les autres, de 19 à 99 ans, ce sera 30 lignes et tout autant de défis orthographiques : "exorbitant", "acariâtre", "boui-boui", "courroucé" ou encore "sens dessus dessous". Le dicteur a bien choisi ses mots. "Francis Klotz est retors. Sur toutes les dictées qu’il a écrites durant sa carrière, il n’y a eu que très peu de zéros fautes", commente Daniel Fattore, candidat du jour et lui-même auteur de dictées en France.

Tchékhov, avec un H

S’il juge le niveau moins difficile que lorsque l’événement faisait office de demi-finale du championnat helvétique, Francis Klotz a toutefois veillé à glisser quelques subtilités. "Le texte que j’ai rédigé raconte l’histoire d’un acteur qui fait ses adieux à la scène. J’y ai volontairement ajouté les noms compliqués de Tchékhov et de Beckett. L’occasion de faire deux jolies fautes...", divulgue-t-il, malicieux.

Et si cela ne suffisait pas à départager les plus doués, le dicteur a imaginé deux phrases subsidiaires, dont la suivante : "L’histrion courroucé abhorrait les vivats et les hurrahs du public éméché". A vos stylos.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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