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Economie

Démarrage en trombe en Bourse pour Porsche

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Porsche a fait jeudi un démarrage en trombe à la Bourse de Francfort, affichant une première cotation au-dessus de la cible. (archives) (© KEYSTONE/dpa/Marijan Murat)

Le constructeur allemand de voitures de luxe Porsche a fait jeudi un démarrage en trombe à la Bourse de Francfort, affichant une première cotation au-dessus de la cible.

L'entrée en Bourse du groupe de Stuttgart représente l'une des plus grosses opérations boursières de la place de Francfort, malgré un contexte morose.

L'action a décollé à 84 euros, au-dessus du prix d'introduction fixé à 82,50 euros, lors de sa première cotation à 09h15T, valorisant le groupe Porsche à plus de 76 milliards d'euros. "Un grand rêve se réalise pour Porsche", a commenté dans un communiqué Oliver Blume, patron de Porsche et de Volkswagen, maison mère du constructeur de voitures de sport.

"Porsche, l'un des constructeurs de voitures de sport les plus performants au monde, entre dans une nouvelle ère avec une flexibilité entrepreneuriale accrue", a ajouté le directeur général. Le volume d'émission en fait la deuxième plus grosse introduction en Bourse en Allemagne après celle de Deutsche Telekom en 1996 et la plus importante en Europe depuis 2011 avec le géant suisse des matières premières Glencore.

Si Volkswagen n'a placé que 12,5% du capital de sa pépite en Bourse, le deuxième groupe automobile mondial compte en tirer des milliards de liquidités à injecter dans sa coûteuse transition vers la voiture électrique et autonome.

Luxe porteur

Porsche affiche sur la ligne de départ une capitalisation supérieure à d'autres géants allemands tels que BMW (47 milliards d'euros) et Mercedes-Benz (58 milliards d'euros), qui vendent bien plus de voitures que la firme de Zuffenhausen, près de Stuttgart (sud). L'opération est d'autant plus exceptionnelle que, ces derniers mois, les introductions en Bourse étaient rares en Europe dans un environnement marqué par l'inflation, la hausse des taux et la guerre en Ukraine.

L'indice Dax à la Bourse de Francfort a perdu près d'un quart de sa valeur depuis le début de l'année, le secteur automobile, à la peine en termes de ventes, étant particulièrement délaissé. "Ce n'est pas le meilleur moment pour une introduction en Bourse", souligne l'expert automobile allemand Ferdinand Dudenhoeffer qui voit cependant dans cette opération un test de "la valeur internationale accordée à l'ingénierie allemande".

Volkswagen s'est assuré le soutien d'actionnaires de référence chez Porsche, comme les fonds d'investissement publics du Qatar et d'Abu Dhabi, le fonds souverain norvégien et le gestionnaire d'actifs américain T. Rowe Price. Ensemble, ils vont détenir près de 3,6 milliards d'euros d'actions préférentielles, le Qatar représentant la plus grande part.

Les perspectives de l'entreprise y sont pour beaucoup: Porsche a relevé son objectif de marge opérationnelle dans une fourchette entre 17 et 18% et le chiffre d'affaires doit croître de 11 à 14% par rapport à 2021. Porche évolue au sein d'un secteur des voitures de luxe qui devrait "croître de 13% par an à long terme", selon les analystes de Berenberg.

La marque multiple vainqueur des 24 heures du Mans convertit sa gamme à l'électrique, avec la sportive Taycan née en 2019 et dont il a écoulé près de 20.000 exemplaires de janvier à juin, un nouveau SUV Macan électrique attendu en 2024 et le lancement d'un autre SUV au milieu de la décennie.

Influence du clan Porsche et Piëch

Porsche appartient à ce jour à 100% au groupe Volkswagen, lui-même contrôlé par la holding Porsche SE, trésor des familles Porsche et Piëch qui vont renforcer leur assise à travers cette introduction en Bourse. Outre les actions dites préférentielles - sans droit de vote - que se sont arraché les investisseurs, Volkswagen cède 25% du capital plus une action à Porsche SE, qui disposera d'une minorité de blocage chez le constructeur de voitures de sport.

Volkswagen va encaisser au total une manne d'environ 19 milliards d'euros, dont la moitié servira aux investissements dans l'électrique avec six usines de cellules de batteries planifiées en Europe et des logiciels pour véhicules électriques et autonomes. Le groupe de Wolfsburg, dont le titre a perdu 23% depuis janvier, espère aussi que la cession partielle de Porsche va gonfler sa propre valeur en Bourse, de quelque 84 milliards d'euros, soit une fraction de ce que pèse son rival américain Tesla, valorisé environ 900 milliards de dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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L'exécutif genevois consterné par le plan d'économies de Tamedia

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Consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia, le Conseil d'Etat genevois a envoyé lundi une lettre au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève. Lundi matin, des journalistes manifestaient à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat genevois est consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia et le nombre élevé de licenciements qui en résultera. Il a envoyé une lettre dans ce sens au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève.

Le gouvernement genevois a rappelé à l'éditeur que la presse n'est pas un simple bien de consommation, a-t-il indiqué mercredi. Dans son courrier envoyé lundi, il a notamment écrit que la presse est le "pilier du débat public et d'une démocratie forte, elle doit être respectée comme telle et ne peut être gouvernée par de simples considérations financières".

TX Group prévoit de supprimer cet automne jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Tous les titres et services éditoriaux sont touchés. Le Conseil d'Etat s'inquiète des conséquences de ce plan d'économies sur l'emploi et la qualité des médias affecté.

L'exécutif genevois précise avoir demandé aux "dirigeants de Tamedia de l'informer régulièrement et précisément sur les démarches en cours et à assumer leurs responsabilités d'employeur." Plus de 70 collaborateurs de Tamedia Suisse romande ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe. Le débrayage marquait le début des négociations avec la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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UBS sera fixé sur son sort le 15 novembre

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Alerte Info (© )

La Cour de cassation a mis mercredi sa décision en délibéré au 15 novembre sur le pourvoi formé par UBS suite à sa condamnation en appel en 2021 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal de clients français.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Helvetia en grande forme au premier semestre

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Helvetia affiche une forte croissance au premier semestre de l'exercice en cours, grâce notamment aux activités non-vie, en plein essor, et au redressement de la performance des marchés financiers. (archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La compagnie d'assurances Helvetia affiche une forte croissance au premier semestre de l'exercice en cours, grâce notamment aux activités non-vie, en plein essor, et au redressement de la performance des marchés financiers.

Elle n'est pas en reste au chapitre de la rentabilité et a vu son bénéfice bondir de 35%.

Sur les six premiers mois de l'année, le volume d'affaires d'Helvetia a crû de 4,2% à 6,69 milliards de francs, ou de 6,0% à taux de change constants, selon un communiqué publié mercredi. Les affaires non-vie ont profité d'une dynamique positive et affichent une croissance de 13,2% à 4,3 milliards. Dans ce domaine, la compagnie fait mieux que le marché en Suisse, en Espagne, en Allemagne et en Autriche.

Le volume des affaires vie s'est en revanche contracté de 4,3% après correction de l'effet de change à 2,49 milliards. Du fait de la tendance à passer de l'assurance complète aux solutions semi-autonomes, les primes d'épargne dans les affaires collectives vie suisses ont été inférieures à celles de l'année précédente, explique la compagnie.

Au final, le bénéfice IFRS après impôts s'est inscrit en hausse de 35,7% à 257,8 millions de francs. Outre le bon résultat technique du coeur de métier, l'évolution favorable des marchés financiers a été une des principales raisons de cette hausse, écrit Helvetia.

Le ratio combiné s'est légèrement détérioré, passant à 94,0%, contre 92,8% au premier semestre 2022, mais reste dans la fourchette visée de 92-94%. La compagnie invoque une fréquence supérieure à la moyenne de sinistres de taille moyenne. Quant au taux SST, il était d'environ 300% au 30 juin 2023.

"Je suis très heureux de pouvoir transmettre à mon successeur une entreprise parfaitement positionnée", a déclaré Philippe Gmür, directeur général sortant, cité dans le communiqué. Pour rappel, M. Gmür cédera début octobre les rênes de l'entreprise à Fabian Ruprecht.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Swissquote a nommé un nouveau responsable opérationnel

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Le siège de la banque en ligne Swissquote, à Gland (VD) (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Swissquote s'est trouvé un nouveau responsable opérationnel (COO). Le conseil d'administration du prestataire vaudois de services financiers en ligne a désigné à ce poste Nestor Verrier. Membre de la direction générale, il prendra ses fonctions le 1er janvier prochain, succédant à Lino Finini, lequel prendra comme déjà annoncé sa retraite à la fin de l'année.

Né en France en 1979, Nestor Verrier a étudié à l'Université de Technologie de Belfort-Montbéliard ainsi qu'à l'Université de Lorraine (UFR Mathématiques, Informatique et Mécanique) à Metz. Il est titulaire d'un master en gestion et technologies de l'information, précise mercredi l'établissement de Gland (VD).

Actuellement basé au Luxembourg, Nestor Verrier oeuvre dans le Grand-Duché pour le compte de Swissquote depuis 2019 en tant que responsable général (General Manager) de Swissquote Bank Europe.

Fort d'une carrière internationale de vingt ans, M. Verrier a assumé diverses fonctions dirigeantes dans le domaine des opérations, du développement informatique et de l'analyse de sécurité. Il reprendra les attributions de Lino Finini, lequel travaille pour Swissquote depuis 2001 et a occupé différents postes de direction avant de devenir COO du groupe en 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La FIFA transfère une centaine d'emplois de Zurich à Miami

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"Le siège de la FIFA reste à Zurich", a indiqué un porte-parole de l'instance dirigeante du football (image prétexte). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La FIFA s'apprête à déplacer plus d'une centaine de postes de collaborateurs, dont son département juridique, de son siège historique à Zurich vers Miami en Floride.

C'est ce qu'a indiqué mardi à l'AFP une source qui a eu connaissance du dossier. L'instance dirigeante du football avait déjà transféré une partie des postes de son siège parisien et avait récemment ouvert des bureaux à Miami pour aider à l'organisation de la Coupe du monde 2026 qui se tiendra aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.

"La FIFA est une instance dirigeante mondiale et certains départements ont été informés d'un projet de déménagement vers un nouveau siège permanent à Miami", a déclaré un porte-parole de la FIFA à Keystone-ATS et l'AFP, confirmant partiellement ces informations.

"Cela correspond à la vision globale d'une organisation qui compte 211 associations membres. Nos nouveaux bureaux de Miami et de Singapour s'ajoutent à nos bureaux de Paris et à nos bureaux de développement régionaux dans le monde entier. Le siège de la FIFA reste à Zurich", a précisé le porte-parole de l'instance.

Le département juridique notamment déménagerait aussi à Miami selon la source. La ville de Floride apparaîtrait stratégique en raison de sa proximité avec les 41 associations membres de la CONCACAF, qui couvrent l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et les Caraïbes, et de ses connexions faciles avec l'Amérique du Sud.

Outre la Coupe du monde de 2026, les États-Unis accueilleront la Coupe du monde des clubs de la FIFA en 2025. La FIFA a été créée à Paris en 1904, avant de déménager à Zurich en 1932 qui est devenu son siège principal en 2007.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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