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Economie

Credit Suisse: procédure lancée par des détenteurs asiatiques d'AT1

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Les investisseurs asiatiques réclament environ 250 millions de dollars américains (plus de 226 millions de francs). (archive) (© )

Plus de 500 investisseurs de Singapour, du Japon et de Hong Kong ont entamé un processus de réclamation contre la Suisse. Détenteurs d'obligations AT1 de Credit Suisse, annulées dans le cadre de sa reprise par UBS, ils entendent compenser les pertes subies.

Les investisseurs réclament environ 250 millions de dollars américains (plus de 226 millions de francs), ce qui en fait "la plus grande réclamation contre la Suisse dans l'arbitrage de traités à ce jour", indique jeudi Selon le cabinet d'avocats singapourien Drew & Napier. Ils estiment que la Suisse a violé ses obligations en matière de traités d'investissements "lorsqu'elle a unilatéralement annulé des obligations supplémentaires" dites "Additional Tier-1" ou "AT1", a souligné Drew & Napier.

Le 19 mars 2023, UBS avait accepté de racheter dans l'urgence son ex-rivale Credit Suisse, sous la pression du Conseil fédéral, pour éviter qu'elle ne sombre. Pour faciliter le rachat par UBS, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), avait déprécié ces obligations réservées à des investisseurs professionnels d'un montant cumulé d'environ 17 milliards de dollars, ramenant leur valeur à zéro, ce qui avait choqué les investisseurs et déclenché une vague de plaintes.

Les investisseurs "ont soumis des lettres de déclenchement à la Suisse en vertu de divers traités bilatéraux d'investissements entre leurs pays d'origine" et la Confédération helvétique, première étape avant de pouvoir entamer une procédure d'arbitrage, a précisé le cabinet d'avocats. Les parties doivent désormais entamer des négociations au cours des six prochains mois pour tenter de résoudre le différend à l'amiable, a déclaré Mahesh Rai, avocat principal de Drew & Napier.

En vertu des traités bilatéraux d'investissements, "la Suisse est tenue de protéger les droits des investisseurs et de veiller à ce qu'ils soient traités équitablement", selon le cabinet. Omni Bridgeway, une société qui offre des services de financement et de règlement des litiges, a conclu un accord avec les investisseurs pour couvrir les coûts de cette démarche, en échange d'une part des dommages et intérêts recouvrés.

Le cabinet Drew & Napier encourage fortement les autres investisseurs de Singapour, du Japon et de Hong Kong concernés à se joindre à cette procédure "au début de 2025 afin qu'ils puissent également être inclus dans la demande", a déclaré M. Rai. Le cabinet cherche "également à entamer des procédures d'indemnisation" pour les investisseurs de Thaïlande et des Philippines, "nombreux" à continuer "d'exprimer leur intérêt dans l'action que nous menons", a-t-il fait valoir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Trafic des paiements d'UBS perturbé par une panne

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Le trafic des paiements d'UBS en Suisse a été perturbé mercredi par une panne. (image d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La banque UBS a été confrontée mercredi en Suisse à un problème technique dans son trafic des paiements. Certains débits sur les comptes des clients sont affichés deux fois, a indiqué la banque Keystone-ATS, confirmant une information du site blick.ch.

Les clients ont été informés, précise UBS. La cause a été identifiée et les erreurs seront corrigées. La grande banque n'a pas donné d'informations sur le nombre de clients touchés ni sur la fin du problème.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La justice européenne maintient sa sanction contre UBS

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La banque UBS a vu son amende de 172,4 millions d'euros confirmée et son recours a été rejeté par la justice européenne. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La Cour de justice de l'Union européenne a confirmé sa sanction contre UBS, dans une affaire d'entente concernant plusieurs banques dans le secteur des obligations d'Etat européennes.

L'établissement aux trois clés a vu son amende de 172,4 millions d'euros (164,2 millions de francs) confirmée et son recours a été rejeté.

En 2021, la Commission européenne avait constaté qu'UBS, Natixis, UniCredit, Nomura, Bank of America, Portigon (anciennement WestLB) et NatWest (ex-Royal Bank of Scotland) avaient participé entre janvier 2007 et novembre 2011 à une entente dans le secteur des obligations d'Etat européennes (OEE), a rappelé la Cour de justice de l'UE mercredi dans un communiqué.

"Les traders de ces banques avaient collaboré et échangé des informations afin d'obtenir des avantages concurrentiels dans le cadre de l'émission, du placement ou du négoce d'OEE, ce qui a eu un impact sur l'ensemble du marché de l'Espace économique européen", a précisé la Cour.

Amendes rabotées

Cette dernière a rappelé "que les éventuels agissements anticoncurrentiels d'un employé sont attribuables à l'entreprise dont il fait partie. Ainsi, les banques sont responsables pour les comportements de leurs traders".

La Commission avait imposé des amendes pour un montant total de 371 millions d'euros à l'établissement japonais Nomura, à UBS et à l'italien UniCredit, alors que les banques américaine Bank of America, française Natixis et britannique NatWest y avaient échappé.

Si UBS a vu son amende confirmée, celles de Nomura et UniCredit ont été réduites d'environ 4 millions à respectivement 125,6 millions et 65 millions.

Interrogée par l'agence AWP, une porte-parole de la banque zurichoise a indiqué que le groupe allait "évaluer la décision et réfléchir à la possibilité d'interjeter appel".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCE "hostile" à une dérégulation excessive des banques

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Les mastodontes bancaires du Vieux continent s'estiment volontiers désavantagés en matière de réglementation vis-à-vis de leurs homologues étasuniens. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ARNE DEDERT)

La Banque centrale européenne se montre réservée face aux dérégulations bancaires américaines et aux demandes similaires des banques européennes, censées améliorer leur compétitivité.

"Il faut toujours aborder la réglementation bancaire avec prudence", a déclaré Patrick Montagner, membre du Conseil de surveillance prudentielle au sein de la BCE, dans un entretien à l'AFP.

Car "le secteur bancaire est par nature un domaine qui peut générer beaucoup d'instabilité", souligne le haut responsable au sein du gendarme des quelques 110 plus grandes banques européennes, dont Deutsche Bank, BNP Paribas et UniCredit.

Ses commentaires surviennent alors que les banques européennes expriment régulièrement des préoccupations concernant leur compétitivité vis-à-vis de leurs concurrentes américaines, notamment en raison de la réglementation bancaire plus stricte en Europe.

Elles demandent une simplification des règles prudentielles, voire l'abolition de certaines exigences.

"Si, pour les acteurs qui en font la demande, la simplification signifie la suppression de certaines règles au détriment de la résilience du système bancaire, cela ne correspond pas à notre approche", martèle l'ancien premier secrétaire général adjoint de l'ACPR, le surveillant français des banques et assurances.

La BCE "sera hostile à ce type de simplification, mais in fine le législateur décidera", dit-il.

Risque de crédit

La vigilance est de mise car "un cycle massif de dérégulation a déjà eu lieu de la fin des années 1990 au milieu des années 2000", entraînant "une série de crises localisées, avant le choc global de 2008", rappelle M. Montagner.

L'instabilité du secteur financier s'est de nouveau manifestée en 2023 avec la crise des banques régionales aux États-Unis, due à une régulation insuffisante, ce qui a nécessité "une intervention fédérale pour y mettre fin", rappelle le superviseur.

M. Montagner se dit par ailleurs convaincu que "la réglementation bancaire n'a jamais freiné la croissance économique des pays, contrairement aux crises bancaires".

L'Europe rabote ces temps-ci ses prévisions économiques et ce "en raison des perspectives de guerre commerciale et d'autres facteurs géopolitiques", dit-il.

Cela risque probablement "d'entraîner une dégradation du risque de crédit et une hausse des créances douteuses", selon le banquier central.

"La question est : dans quelle proportion ? C'est une interrogation à laquelle tout le monde cherche des réponses".

La croissance économique ne dépend pas uniquement des taux d'intérêt, que la BCE réduit pour soulager les entreprises et les ménages emprunteurs. Ce sujet est plus généralement lié "à la productivité, aux conditions de l'offre et de la demande", de même qu'aux "obstacles aux échanges commerciaux susceptibles d'affecter plusieurs secteurs et plus largement l'économie", selon M. Montagner.

Retard des règles de Bâle

La Commission européenne publiera en 2026 un rapport sur la situation du système bancaire dans le marché unique, y compris sa compétitivité, a-t-elle annoncé le 19 mars.

"La BCE, forte de son expertise, est prête à participer à ces travaux", affirme M. Montagner.

L'institution est sous pression, alors que la mise en oeuvre d'une dernière mouture des accords de Bâle, destinés à renforcer le secteur financier après la crise de 2008, rencontre des difficultés.

Les États-Unis ont retardé leur application à 2028 et envisagent même de réduire certaines régulations.

Un indice supplémentaire : la nomination de Michelle Bowman, défenseuse d'une réglementation bancaire plus souple, la semaine dernière par l'administration Trump à la vice-présidence de la Réserve fédérale.

A la suite de leur lobbying intense, les grandes banques de Wall Street ont réussi à échapper, pour l'instant, aux règles déterminant leurs niveaux de fonds propres en fonction de leurs positions de négoce sur les marchés.

La Commission européenne a reporté l'application de ces mêmes règles à 2026, avec la possibilité de repousser encore d'un an, alors que Royaume-Uni a lui déjà suspendu leur implémentation jusqu'en 2027.

La BCE sera la encore prête à "apporter son expertise" aux futurs débats du Parlement et du Conseil de l'Union européenne sur le sujet, conclut M. Montagner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Paiements: la carte de débit prend le pas sur l'argent liquide

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Les applications mobiles de paiement, comme Apple Pay sont de plus en plus prisées, selon la Banque nationale suisse (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les consommateurs sont désormais de plus en plus nombreux à payer leurs achats avec leur carte de débit, selon un sondage de la Banque nationale Suisse (BNS). La monnaie plastique et son utilisation via des apps mobiles prend ainsi l'ascendant sur l'argent liquide.

Pour les paiements sur place, la tendance à privilégier les moyens de paiement scripturaux se poursuit, la carte de débit étant désormais l'instrument le plus fréquemment utilisé, écrit mardi l'institut d'émission au terme d'un sondage effectué l'automne dernier auprès de 2000 personnes domiciliées en Suisse. Les applications de paiement sont de plus en plus prisées, et interviennent désormais dans quasiment une transaction sur cinq.

Il n'en reste pas moins que 95% des sondés souhaitent que le numéraire reste disponible en tant que moyen de paiement. Seul un très petit nombre des personnes interrogées s'exprime en faveur d'une suppression des espèces.

La BNS relève en outre qu'un nombre croissant de participants à l'enquête constate qu'il est de plus en plus difficile de se procurer des espèces, ceux-ci déplorant la diminution des lieux de retrait d'argent liquide. Cela suscite le mécontentement face à l'accès plus limité à l'argent liquide, poursuit le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Sa rentabilité dopée, Baloise choie ses actionnaires

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L'an dernier, l'assureur Baaloise a vu son bénéfice net s'envoler de 60,6% sur un an à 384,8 millions de francs (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Baloise est parvenu à accroître fortement sa rentabilité, malgré la stagnation de son volume d'affaires. Les actionnaires auront droit à un dividende amélioré.

Le volume d'affaires s'est érodé de 0,2% à 8,60 milliards de francs. L'Ebit a a grossi de près de 60% à 545,3 millions quand le bénéfice net a bondi de 60,6% à 384,8 millions, énumère le compte-rendu diffusé mardi.

L'assureur proposera un dividende amélioré à 8,10 francs, après 7,70 francs par action.

Le ratio combiné du groupe a atteint 92,9% contre 94,6% en 2023, en dépit de la hausse des sinistres en raison des tempêtes qui ont eu lieu en Suisse au premier semestre 2024.

Les fonds propres atteignaient fin décembre 3,62 milliards de francs, en hausse de presque 12%.

La copie dépasse dans son ensemble le consensus AWP. L'Ebit et le bénéfice net surpassent même les prévisions les plus optimistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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